Quick poursuit un de ses salariés pour des propos tenus sur Twitter

Quick poursuit un de ses salariés pour des propos tenus sur Twitter

Drôle d'arrière goût

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

04/01/2013 4 minutes
49

Quick poursuit un de ses salariés pour des propos tenus sur Twitter

Quick a annoncé qu'elle allait engager des poursuites contre l'un de ses salariés. Pourquoi? Parce que ce dernier aurait publié sur Twitter des « dénonciations mensongères » sur les pratiques de l'enseigne de restauration rapide.

Comme l’expliquait Slate il y a un mois et demi, un twittos baptisé @EquipierQuick s’est adonné à partir du 1er novembre 2012 à un exercice de live-tweet quasi quotidien, dans lequel « cet employé de la chaîne de fast-food raconte ses journées : la pression énorme subie, les abus de pouvoir d’un nouveau manager, les manquements à l’hygiène et les violations manifestes du code du travail ».

 

quick

 

« À aucun moment, il ne m'est venu à l'idée de mettre à mal la marque, ou encore blesser (selon la direction) des collègues... bien au contraire. Le but final : faire avancer les droits des équipiers, peu importe son employeur. Et qu'un équipier ne soit plus pris, pour un... con », explique l’intéressé sur son blog.

 

Sauf que l’entreprise a rapidement eu connaissance de ces messages, qui ne furent pas à son goût. « Des propositions de dialogue par messagerie privée ont été faites régulièrement entre le 3 et le 22 novembre 2012 pour comprendre la situation et chercher des solutions dans l’intérêt de l’équipe et de l’enseigne, et ce sans chercher à connaître l’identité de la personne à l’origine du compte », assure Quick dans un communiqué. La chaîne de fast-foods ajoute que « malgré des réponses en privé laissant présager une volonté d’échange, le compte @EquipierQuick n’a jamais donné suite à aucune de ces propositions ». L’employé indique quant à lui qu’un compte Twitter au nom similaire, "QuickEquipier", a été ouvert suite au buzz provoqué par ses tweets. Sauf que Quick aurait confondu les deux comptes...

Audits et suspension de l'employé 

Bref, l’enseigne de restauration rapide reproche à l'utilisateur du site de micro-blogging de « répandre sur Internet ses dénonciations mensongères », et a mené sa petite enquête afin de savoir dans quel établissement il travaillait. « Le restaurant visé par le compte @EquipierQuick [a] été identifié grâce aux témoignages spontanés de l’équipe en place», indique Quick. @EquipierQuick explique quant à lui qu’il a été suspendu de son poste « depuis plus d’un mois » et qu’une enquête de 48 heures a été menée en interne selon une « méthode bien basse : monter les uns contre les autres, les équipiers afin d'obtenir des informations ».

 

Mais d'après Quick, les audits menés afin d’éclaircir les dysfonctionnements pointés par le twittos « ont démenti tous les faits dénoncés par le compte @EquipierQuick ». Plus que ça, ses messages « ont mis à jour sa volonté délibérée de nuire et sa recherche d’une publicité personnelle au détriment de ses collègues et de l’enseigne ». L’industriel du fast-food annonce ainsi qu’il entend, « par voie de justice, mettre @EquipierQuick face à ses responsabilités et l’obliger à assumer les conséquences de ses agissements ».

 

Un porte-parole du groupe a précisé hier soir à l’AFP que ces propos étaient « diffamatoires dans la mesure où ils mettent publiquement en cause la réputation de Quick (…). À ce stade, ce que nous envisageons, ce sont des poursuites pénales à l'encontre de la personne qui se cache derrière le compte ». La procédure s’annonce toutefois fastidieuse : il faudra arriver à obtenir de Twitter les informations sur l’utilisateur du compte, arriver à prouver qu’il est bien l’auteur des messages en question, et surtout démontrer en quoi ses tweets sont éventuellement contraires à la loi. 

 

@EquipierQuick a quant à lui expliqué qu’il était « impatient » de s’expliquer avec les autorités, et qu’un huissier allait vraisemblablement être mandaté aujourd’hui, « certainement sur Avignon, pour constater plusieurs points sur le web ». 

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

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Introduction

Audits et suspension de l'employé 

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Commentaires (49)


Vrai ou faux peu importe…



Dans ce genre de situation, c’est toujours très compliqué de prouver l’existence passée des pressions et autres dénigrements de la part du personnel d’encadrement.

Car dans ce genre de situation, la consigne est toujours donnée aux personnes concernées de passer en mode “bisounours” dès que l’affaire remonte à la direction.


un bon gros micro dans la poche, un nano camera planquer dans le veston..





ca n’a pas de valeur legal ok…



mais si tu ne t’en sert pas avant ( droit a l’image, respect del a vie privé etc etc ), donc tu ne le diffuses pas, mais que tu dis l’avoir en ta possession, ca peu faire pression



et si tu t’en prend plein la tronche, go diffusion sur le web, posté sur un compte anonyme depuis le wifi d’un mcdo ( <img data-src=" /> ) , et tout le monde saura que tu avais raison


Franchement, même si une vidéo ou un enregistrement sonore pris en douce n’est pas recevable, ça permet tout de même de calmer les gens et prouve bien ce qui est dit, si ce qui est dit existe bien….



Je pense aussi qu’une réaction pareille venant d’une entreprise sert aussi à “dissuader” ce salarié.



De nos jours, on ne peut dire que du bien publiquement, mais dès qu’il s’agit du mal, on risque le procès pour diffamation. (suffit de voir notetonentreprise.com, plusieurs fois fermé…)



Il serait temps de modifier la loi pour protéger aussi cet aspect.




La procédure s’annonce toutefois fastidieuse : il faudra arriver à obtenir de Twitter les informations sur l’utilisateur du compte



Donc ca veut dire qu’ils ont mis à pied le gars sans preuve formelle que c’est lui ?

A-t-il été assez con pour leur avouer que c’est lui ?


Oui il aurait dû enregistrer avec son smartphone et mettre une pression sur la dite chef en cas de menace de sa part…

Et après, tout balancer sur YouTube et cie pour prouver ses dires.


Quick veut sans doute faire oublier la mauvaise réputation qu’elle a après les vidéos de rats se baladant la nuit dans certans de ses restaurants….<img data-src=" />


Mouais pas evident dans tous les cas…


ou plus simple apeller la DRH du groupe les salariés sont plutot bien lotti en France autant passer par la voie légale avant de prendre d’autres options








cygnusx a écrit :



ou plus simple apeller la DRH du groupe les salariés sont plutot bien lotti en France autant passer par la voie légale avant de prendre d’autres options





alors appeler la DRH ca veut dire que peut de temps apres tu vas en chier severe voir meme on va te trouver des raisons de te foutre dehors en te mettant encore plus la pression, et oui bien venue dans le monde du travail en france (vu ce truc arriver a un collegue qui est parti en depression).



Ensuite j’aime bien quick: ouais on essaie d’etre tres dialogue machin et on a mene notre enquete, ils ont surtout fait leur chasse aux sorciere je pense.

les methodes qu’il denonce ne sont pas nouvelles la bas. l’avantage des jobs d’etudiant c’est que ca ne dure pas.



Je me demande quel calcul à poussé Quick à prendre la voie de la justice.



La voie de la justice ne va clairement pas améliorer leur image.



Une stratégie fondée sur une enquête pour connaitre les dysfonctionnements puis prendre les mesures pour les contrer, même si ce n’est que du flan, aurait pour mérite d’essouffler les médias









Crysalide a écrit :



Quick veut sans doute faire oublier la mauvaise réputation qu’elle a après les vidéos de rats se baladant la nuit dans certans de ses restaurants….<img data-src=" />







C’est clairement pas la meilleur façon, car au lieu de prendre des mesures, ils accusent l’employé de mentir. 99% des gens seront en faveur de l’employé









psychotik2k3 a écrit :



alors appeler la DRH ca veut dire que peut de temps apres tu vas en chier severe voir meme on va te trouver des raisons de te foutre dehors en te mettant encore plus la pression, et oui bien venue dans le monde du travail en france (vu ce truc arriver a un collegue qui est parti en depression).



Ensuite j’aime bien quick: ouais on essaie d’etre tres dialogue machin et on a mene notre enquete, ils ont surtout fait leur chasse aux sorciere je pense.

les methodes qu’il denonce ne sont pas nouvelles la bas. l’avantage des jobs d’etudiant c’est que ca ne dure pas.









En général la DRH est la pour trouver les meilleures solutions possible car tout probleme va etre sa responsabilité. Ilo est plus facile de faire sauter un manager harceleur (on parle pas d’un grand ponte du cac40) que des salariés mieux protégés.




quick, c’est pas le resto dans lequel qui a provouqé des morts foudroyantes ?




ces propos étaient « diffamatoires dans la mesure où ils mettent publiquement en cause la réputation de Quick … »



Le monde du travail au fast food a déjà une réputation exécrable, on ne peut pas vraiment dire qu’ils la mettent en cause !


Perso je comprends la décision de Quick.



Si effectivement tout le reste de l’équipe s’est manifestée spontanemment pour dire que le mec dit des conneries, et qu’après une petite enquête cela semble cohérent, je comprends qu’il le traine en justice vu le buzz que ça à fait.



Je pense que Quick tient suffisamment à son image pour que si ça aurait été vrai, il aurait viré les managers en exemple (notemment pour la dimension hygiènne) pour avoir une bonne image.



Une bouffe immonde, des methodes immondes…



Macdo, quick, …. pas pour rien que je boycotte ces marques !




Le “bad-buzz” : Entre le 2 et 3 novembre, la fameuse délation de la seconde guerre mondiale, tellement utilisée pendant l’occupation nazie, revient au galot.



Outch ! Point G dès la dixième phrase <img data-src=" />


Je plains le gars.








Nithril a écrit :



Je me demande quel calcul à poussé Quick à prendre la voie de la justice.



La voie de la justice ne va clairement pas améliorer leur image.



Une stratégie fondée sur une enquête pour connaitre les dysfonctionnements puis prendre les mesures pour les contrer, même si ce n’est que du flan, aurait pour mérite d’essouffler les médias







Malheureusement, on est en France, pays où les entreprises ont toujours raison et les employés toujours tort…



Aux USA, une entreprise est un justiciable comme un autre, et les whistleblowers sont soigneusement écoutés. Ce que tu décris là, c’est ce qui se passerait aux USA.



En France, c’est tout va très bien madame la Marquise, on pousse la poussière sous le tapis après avoir réduit au silence l’emmerdeur et tout va bien… jusqu’à ce qu’il y ait mort d’homme.







Nithril a écrit :



C’est clairement pas la meilleur façon, car au lieu de prendre des mesures, ils accusent l’employé de mentir. 99% des gens seront en faveur de l’employé







La communication institutionnelle et les entreprises françaises, ça fait 36…



Au cas où vous ne l’auriez pas compris :

l’époque où vous aviez droit au moins à une “soupape” est révolue, vous n’avez juste le droit de faire votre boulot et de ne rien dire.



Après on constatera une augmentation des maladies cardio-vasculaires, suicides ou autres troubles liées à la contrition psychologique : vouloir hurler son désarroi, mais s’hypercontrôler pour ne pas le faire pour éviter les désagrément sociaux.



A coté de cela on voudrait nous faire croire qu’il n’y a rien de mieux que de transférer le pouvoir aux entreprises (privatiser).

Je ne suis pas un bolchévique et je n’aurais rien contre une privatisation si cela se traduisait par le respect des règles sociales lorsque l’entreprise se voit octroyer un tel pouvoir, mais lorsqu’on veut parler de justice sociale avec un hiérarchique ou un DRH on a droit à :

“une entreprise n’est pas là pour faire de la justice sociale, mais uniquement du profit”.



Alors, soit, prenons-en acte, mais refusons aussi que l’entreprise soit vue comme un acteur social devant donner son avis à la bonne marche de la sociéte en général. Elle est plus un problème qu’une solution non ?








cwerle a écrit :



Au cas où vous ne l’auriez pas compris :

l’époque où vous aviez droit au moins à une “soupape” est révolue, vous n’avez juste le droit de faire votre boulot et de ne rien dire.



Après on constatera une augmentation des maladies cardio-vasculaires, suicides ou autres troubles liées à la contrition psychologique : vouloir hurler son désarroi, mais s’hypercontrôler pour ne pas le faire pour éviter les désagrément sociaux.



A coté de cela on voudrait nous faire croire qu’il n’y a rien de mieux que de transférer le pouvoir aux entreprises (privatiser).

Je ne suis pas un bolchévique et je n’aurais rien contre une privatisation si cela se traduisait par le respect des règles sociales lorsque l’entreprise se voit octroyer un tel pouvoir, mais lorsqu’on veut parler de justice sociale avec un hiérarchique ou un DRH on a droit à :

“une entreprise n’est pas là pour faire de la justice sociale, mais uniquement du profit”.



Alors, soit, prenons-en acte, mais refusons aussi que l’entreprise soit vue comme un acteur social devant donner son avis à la bonne marche de la sociéte en général. Elle est plus un problème qu’une solution non ?







Je te donne raison hélas…



Le 04/01/2013 à 10h 02







the_pinkfloyd a écrit :



un bon gros micro dans la poche, un nano camera planquer dans le veston..

ca n’a pas de valeur legal ok…













KarZyX a écrit :



Franchement, même si une vidéo ou un enregistrement sonore pris en douce n’est pas recevable, ça permet tout de même de calmer les gens et prouve bien ce qui est dit, si ce qui est dit existe bien….







Tout enregistrement pris “en douce” est totalement recevable par la justice. Et ce n’est pas franchement nouveau.

Depuis 1792, des millions de divorces pour fautes ont été prononcés en France à l’aide de documents captés en l’insu des protagonistes de l’affaire.





Est nouveau le fait que la technologie “d’interception/enregistrement” se démocratisant largement (miniaturisation et très faible cout), le nombre “d’affaires” est en constante augmentation et que leurs champs d’action se multiplie.



La méthode des preuves obtenues “en douce”, jusque là essentiellement cantonnée au droit de la famille, touche d’autres secteurs du droit comme le droit du travail.



La récente affaire Bettencourt (recevabilité des enregistrements audio du majordome de la milliardaire) n’a fait que confirmer ce que la justice a appliqué depuis des siècles…



A lire: un article récent d’un gars qui confond son collègue de travail à l’aide d’une caméra miniaturisée planquée dans son casier… Vaucluse : le salarié avait bien le droit d’utiliser un “briquet caméra”



Ce qui est “drôle ” c’est comme dans le cas du Quick, cela ce passe à Avignon…



Bah ouai, la vie c’est de la merde mais vous emmerdes <img data-src=" />


On ne devrait pouvoir dire du bien publiquement d’une boite que si on pouvait équilibrer et dire du mal. Or non seulement on ne peut pas équilibrer, mais en plus une industrie complète (le marketing, les agences de pub) est dédiée à dire du bien. Ce décalage et les conséquences qu’il crée sont inquiétants.


Quick aurait du saisir la justice s’ils estiment qu’il y a diffamation. Ce n’est pas à eux de faire la police.








Commentaire_supprime a écrit :



Malheureusement, on est en France, pays où les entreprises ont toujours raison et les employés toujours tort…



Aux USA, une entreprise est un justiciable comme un autre, et les whistleblowers sont soigneusement écoutés. Ce que tu décris là, c’est ce qui se passerait aux USA.



En France, c’est tout va très bien madame la Marquise, on pousse la poussière sous le tapis après avoir réduit au silence l’emmerdeur et tout va bien… jusqu’à ce qu’il y ait mort d’homme.







La communication institutionnelle et les entreprises françaises, ça fait 36…









A part pour les class actions le systeme judiciaire francais protege bien mieux que le systeme judiciaire anglo saxon.










cwerle a écrit :



Au cas où vous ne l’auriez pas compris :

l’époque où vous aviez droit au moins à une “soupape” est révolue, vous n’avez juste le droit de faire votre boulot et de ne rien dire.



Après on constatera une augmentation des maladies cardio-vasculaires, suicides ou autres troubles liées à la contrition psychologique : vouloir hurler son désarroi, mais s’hypercontrôler pour ne pas le faire pour éviter les désagrément sociaux.



A coté de cela on voudrait nous faire croire qu’il n’y a rien de mieux que de transférer le pouvoir aux entreprises (privatiser).

Je ne suis pas un bolchévique et je n’aurais rien contre une privatisation si cela se traduisait par le respect des règles sociales lorsque l’entreprise se voit octroyer un tel pouvoir, mais lorsqu’on veut parler de justice sociale avec un hiérarchique ou un DRH on a droit à :

“une entreprise n’est pas là pour faire de la justice sociale, mais uniquement du profit”.



Alors, soit, prenons-en acte, mais refusons aussi que l’entreprise soit vue comme un acteur social devant donner son avis à la bonne marche de la sociéte en général. Elle est plus un problème qu’une solution non ?







Maisvou vivez dansgerminal. Dans chaque boite ou j’ai eu affaire a un RH je n’ai non seulement jamais eu cette réponse mais on a cherché des solutions.

A quoi cela servirait d’avoir des RH si c’etait pour toujours répondre non autant avoir des comptables.



bonjour ça me rappelle une fois ( je travaille pour une grd groupe qui est affilier a une entreprise coter en bourse ) on faisait des heures de malade ; on avais fait venir de la ville de ( du champagne <img data-src=" /> ) jusqu’à nous en naonet ( ville traduit en breton <img data-src=" /> ) les relation humaine de l’entreprise et nous lui avons expliquer le problème de personnel et que nous demandons les h sup sur le salaires. il n’ont on répondu , il vont mettre du personnel en plus et que pour les heures sup on aura rien . et une phrase choque ( allé voire si l’herbe est meilleur ailleurs ) si vous êtes pas content . il faut partir tout de suite . <img data-src=" />

voila la mentalité des entreprises . je met pas toutes dans le même sac . en 30 ans d e métier . boite d’intérim 1 seul fois , en entreprise 4 fois . voila mon expérience . <img data-src=" /> il faut s e laisser faire par les employeurs ( récupéré toujours l’argent qui vous doit pour les heures suplementaires . même si c’est long


bonjour ça me rappelle une fois ( je travaille pour une grd groupe qui est affilier a une entreprise coter en bourse ) on faisait des heures de malade ; on avais fait venir de la ville de ( du champagne <img data-src=" /> ) jusqu’à nous en naonet ( ville traduit en breton <img data-src=" /> ) les relation humaine de l’entreprise et nous lui avons expliquer le problème de personnel et que nous demandons les h sup sur le salaires. il n’ont on répondu , il vont mettre du personnel en plus et que pour les heures sup on aura rien . et une phrase choque ( allé voire si l’herbe est meilleur ailleurs ) si vous êtes pas content . il faut partir tout de suite . <img data-src=" />

voila la mentalité des entreprises . je met pas toutes dans le même sac . en 30 ans d e métier . boite d’intérim 1 seul fois , en entreprise 4 fois . voila mon expérience . <img data-src=" /> il faut s e laisser faire par les employeurs ( récupéré toujours l’argent qui vous doit pour les heures suplementaires . même si c’est long








the_pinkfloyd a écrit :



un bon gros micro dans la poche, un nano camera planquer dans le veston..





ca n’a pas de valeur legal ok…



mais si tu ne t’en sert pas avant ( droit a l’image, respect del a vie privé etc etc ), donc tu ne le diffuses pas, mais que tu dis l’avoir en ta possession, ca peu faire pression



et si tu t’en prend plein la tronche, go diffusion sur le web, posté sur un compte anonyme depuis le wifi d’un mcdo ( <img data-src=" /> ) , et tout le monde saura que tu avais raison





+1 <img data-src=" /> pour le côté enregistrement vidéo, l’audio est plus subjectif sauf si la personne incriminée confirme elle même sa propre identité dans l’enregistrement uniquement audio.



Par contre, pour moi, le respect de la vie privée n’a plus à être effectif dès que la personne à problème a dépassée les limites du politiquement correcte.

Une personne qui tient des propos racistes/discriminatoires, ou qui donne des ordres totalement contraires aux règles d’hygiène, de sécurité,… ne mérite plus elle non plus que l’on respecte ses droits de rester anonyme/cachée pour continuer ses méfaits.



Et les vidéo, bien que ne respectant pas la vie privée, mais qui sont diffusées sur Youtube pour mettre en évidence une réalité totalement contraire à ce que dit une enseigne, ne sont pas attaquées en justice.

Au contraire, l’enseigne rejette toute la faute sur ce seul magasin/restaurant/gérant…



Si c’est comme pour l’affaire de macdo et de l’handicapé et de ses lunettes façon google glass ont peut pas s’attendre a ce que l’employé soit blanchi…



Dans la restauration rapide c’est comme ça surtout dans les grosses chaines les dirgeant ont tous les droits








KarZyX a écrit :



Franchement, même si une vidéo ou un enregistrement sonore pris en douce n’est pas recevable, ça permet tout de même de calmer les gens et prouve bien ce qui est dit, si ce qui est dit existe bien….



Je pense aussi qu’une réaction pareille venant d’une entreprise sert aussi à “dissuader” ce salarié.



De nos jours, on ne peut dire que du bien publiquement, mais dès qu’il s’agit du mal, on risque le procès pour diffamation. (suffit de voir notetonentreprise.com, plusieurs fois fermé…)



Il serait temps de modifier la loi pour protéger aussi cet aspect.





Même sans aller jusqu’à un procès, l’image d’une entreprise est tellement importante qu’on constate des comportements délirants.

Enfin bref, je vais pas refaire le monde…









Winderly a écrit :



Même sans aller jusqu’à un procès, l’image d’une entreprise est tellement importante qu’on constate des comportements délirants.

Enfin bref, je vais pas refaire le monde…







Le comportement de Quick est justement l’antithèse de ce qu’il faudrait faire pour préserver l’image



<img data-src=" />



Rien de neuf sous le soleil, il y a belle lurette que l’employé est tenu à la discrétion de ce qui se passe dans l’entreprise où il travaille, Internet ou pas Internet, c’est même écrit dans les contrats de travail.








Jadedotcom a écrit :



Je pense que Quick tient suffisamment à son image pour que si ça aurait été vrai, il aurait viré les managers en exemple (notemment pour la dimension hygiènne) pour avoir une bonne image.



même si c’est vrai, ils auraient sûrement fait pareil.

par défaut en France, le supérieur a toujours raison sur le subordonné…









cygnusx a écrit :



Maisvou vivez dansgerminal. Dans chaque boite ou j’ai eu affaire a un RH je n’ai non seulement jamais eu cette réponse mais on a cherché des solutions.

A quoi cela servirait d’avoir des RH si c’etait pour toujours répondre non autant avoir des comptables.



tu te crois chez les bisounours? <img data-src=" />

les RH devraient être comme ca oui, mais ce n’est pas le cas pour tous, loin de là.



Tenu à discrétion n’implique pas de se taire et couvrir tout et n’importe quoi.

Et en quoi il y’a matière à être discret? Quelle(s) raison(s) existent-il pour qu’une entreprise de restauration rapide exige de la discrétion de la part de ses employés? La recette du big mac?



Quand la paie est le strict minimum légal, qu’il n’y’a aucune considération voir du mépris, etc… évoquer la loyauté & fidélité c’est l’hôpital qui se fout de la charité.

Les pratiques de management consistant à littéralement pressuriser les employés pour en tirer le maximum devraient être sanctionnées comme jamais.



Mais allez-y les libéraux, “In money we trust!”.








chacalVSdundee a écrit :



Tenu à discrétion n’implique pas de se taire et couvrir tout et n’importe quoi.

Et en quoi il y’a matière à être discret? Quelle(s) raison(s) existent-il pour qu’une entreprise de restauration rapide exige de la discrétion de la part de ses employés? La recette du big mac?



Quand la paie est le strict minimum légal, qu’il n’y’a aucune considération voir du mépris, etc… évoquer la loyauté & fidélité c’est l’hôpital qui se fout de la charité.

Les pratiques de management consistant à littéralement pressuriser les employés pour en tirer le maximum devraient être sanctionnées comme jamais.



Mais allez-y les libéraux, “In money we trust!”.







Je travaille dans la restauration rapide et je suis entièrement d’accord avec toi.

Seul l’argent et les petits chiens chiens comptent <img data-src=" />









Patch a écrit :



tu te crois chez les bisounours? <img data-src=" />

les RH devraient être comme ca oui, mais ce n’est pas le cas pour tous, loin de là.







oui enfin l’inverse est vrai aussi les chefs d’entreprise ne rient pas en mangeant des enfants sur des tas de billets…. enfin pas tous



Certes non, mais ça n’empêche pas une partie d’entre eux de se foutre royalement de comment vivent leurs employés et de comment est l’ambiance de la boîte du moment qu’il y’a du bénéfice. Quitte à ce qu’il faille des suicides pour seulement envisager de se remettre en question. Exploitation exploitation… m’enfin il ne faut pas changer tout cela, les bénéfices des entreprises diminueraient et ils partiraient tous à l’étranger! So sad!



Le privé est de plus en plus riche et l’Etat de plus en plus affaiblis.








cygnusx a écrit :



oui enfin l’inverse est vrai aussi les chefs d’entreprise ne rient pas en mangeant des enfants sur des tas de billets…. enfin pas tous



j’ai dit le contraire qque part (sans compter que quand il y a RH c’est que la boite a quand même une certaine importance, on ne peut plus vraiment parler de chef d’entreprise)?



Je voulais m’inscrire à la scientologie. Finalement, je pense que je vais postuler chez Quick.



VDM








rsegismont a écrit :



Une bouffe immonde, des methodes immondes…



Macdo, quick, …. pas pour rien que je boycotte ces marques !







J’adore ce genre de commentaire… -_-



Entre 2001 et 2005, je suis entré chez Mc Do tout d’abord pour payer mes études. J’y suis finalement resté pour évoluer manager, directeur adjoint dans différents restaurants. Entre 2005 et 2011, j’ai bossé ailleurs et me voilà de retour chez Mc Do depuis 1 an en tant que responsable ressources humaines (recrutement, formation, plannings, management au quotidien…) de bientôt 4 restaurants, plus de 200 salariés. Au final je suis passé dans 8 restaurants de 2 franchisés et je peux assurer que nous sommes loin du harcèlement généralisé comme vous semblez le penser: j’ai rencontré chez Mc Do ma femme (prof aujourd’hui), mes meilleurs amis (couple de cadres sup aujourd’hui qui doivent tout à Mc Do)…



Je cultive la bonne ambiance dans mes restos: oui ce travail est difficile, mal payé mais c’est une sacrée école de la vie et on peut bien travailler tout en s’amusant, rigolant.



Je ne dis pas que cela se passe bien dans tous les Mc Do ou Quick de France, je dis juste que c’est comme dans toutes les grosses boites: des managers cons, des employés cons cela existe, et l’inverse aussi et même surtout =&gt; on y trouve comme partout des gens pour la plupart très biens, humains.



Ah oui, pour la malbouffe: Mc Do ou Quick n’ont jamais revendiqué faire de la grande gastronomie, nous faisons juste des sandwichs, de la restauration rapide et nous le faisons bien, avec des règles d’hygiène irréprochables pour mes restos et des produits de qualité d’origine française.



Arrêtons aussi d’autres clichés, je ne suis pas obèse (je cours des marathons) et pourtant j’y mange quasi tous les jours, je ne suis pas non plus fan du rêve américain (au contraire même)…



Pour résumer et en revenir plus au sujet: je ne sais pas qui dit vrai de l’équipier ou de la direction du Quick mais ne généralisons pas.



Arriver à LT et en même temps faire des burgers , trop fort. Et genre ça se voit pas…

<img data-src=" />








Patch a écrit :



…quand il y a RH c’est que la boite a quand même une certaine importance, on ne peut plus vraiment parler de chef d’entreprise





Les RH étant souvent dans un bureau à moins de 20 mètres de celui du directeur, comme ils le côtoient aussi bien plus souvent que le simple salarié et que le directeur a tout intérêt de les avoir dans “sa poche” (stratégie réciproque de la part des personnes RH pour leur carrière), ces RH sont donc un peu de parti pris pour un camp plus que pour l’autre.

Terrain peu propice à du bisounoursland pour les salariés…







vestal a écrit :



…nous faisons juste des sandwichs, de la restauration rapide et nous le faisons bien…et des produits de qualité d’origine française…





Un sandwich français de qualité, c’est plutôt une baguette jambon beurre ou un pan bagnat.



Quand entre deux morceaux de pain de mie, on met un nugget géant (McChicken) composé de broyat de carcasses, peau, tendons,… agglomérés au collagène et autres produits… même s’ils sont produits en France, il devient fallacieux de parler de “qualité” !









Deep_INpact a écrit :



Les RH étant souvent dans un bureau à moins de 20 mètres de celui du directeur, comme ils le côtoient aussi bien plus souvent que le simple salarié et que le directeur a tout intérêt de les avoir dans “sa poche” (stratégie réciproque de la part des personnes RH pour leur carrière), ces RH sont donc un peu de parti pris pour un camp plus que pour l’autre.

Terrain peu propice à du bisounoursland pour les salariés…



ca dépend aussi du caractère de la personne.

j’ai connu une DRH qui restait très proche des salariés qu’elle chapeautait, ca l’emmerdait franchement de devoir mettre des sanctions aux récidivistes, et quand les revendications salariales étaient justifiées elle poussait même les dirigeants à lacher du lest…!







vestal a écrit :



Ah oui, pour la malbouffe: Mc Do ou Quick n’ont jamais revendiqué faire de la grande gastronomie, nous faisons juste des sandwichs, de la restauration rapide et nous le faisons bien, avec des règles d’hygiène irréprochables pour mes restos et des produits de qualité d’origine française.



le truc qui ne veut rien dire… <img data-src=" />

c’est quoi une “qualité d’origine X”? <img data-src=" />

que ca soit un produit d’origine francaise ne signifie absolument pas que ca soit forcément de la qualité. on produit aussi de la belle merde en France… et quoique tu en dises, les produits McDo/Quick ne sont en rien des produits de qualité, que ca soient les frites comme les burgers. la meilleure preuve : les bactéries n’en veulent pas, elles ne considèrent pas ca comme de la bouffe et ne les dégradent pas, contrairement à la “vraie” nourriture…









Patch a écrit :



ca dépend aussi du caractère de la personne.

j’ai connu une DRH qui restait très proche des salariés qu’elle chapeautait, ça l’emmerdait franchement de devoir mettre des sanctions aux récidivistes, et quand les revendications salariales étaient justifiées elle poussait même les dirigeants à lâcher du lest…!





Je n’en ai connu aucune de ce genre malheureusement. <img data-src=" />



Et le système fait tout pour “produire” (sélectionner/garder) celles et ceux qui iront dans le sens de la rentabilité maximum.

Donc plus proche d’une mentalité “TV-réalité” que de “mère thérésa”…



J’ai bossé plus de 20 ans dans des grandes enseignes et ce genre de pression est courante, elle est enseignée aux dirigeants et aux cadres qui vont en séminaire pour être formés à ces pratiques d’abaissement de dénigrement de la personnalité et de découragement, on apprend à briser l’employé en lui faisant croire qu’il est nul, mauvais qu’il ne vaut rien et est dangereux pour l’entreprise et ses collèges, qu’il est responsable du mauvais chiffre et de la mauvaise ambiance, Cette pratique on la retrouve bien sur chez les plus grands: FNAC, Darty, Confo, Auchan, Carrouf, Galerie Lafayette (si les objectifs déments même en période de crise ne sont pas tenus on te fait passer pour une sous m…e et on essaye de te décourrager pour que tu démissionnes) et il y a encore pire, les Lidle , E D, Schlecker et autres ou là c’est l’enfer….

Elle est de mise aussi dans l’industrie, elle est partout on se souvient des suicides chez Orange et on constate bien la mollesse de nos syndicats et le manque de réactivité des employés ou chacun est dans sa petite bulle……

Pour que le salarié puisse se défendre c’est la grosse galère, j’ai déjà vu des fausses accusations de clients mécontents écrits pas des cadres servir de preuve à la direction pour jeter un employé à la porte.

La politique du commerce en France est aussi pourrie que le monde politique qui nous gouverne (de droite comme de gauche) car les directoires de ces grands groupes sont les amis et les bienfaiteurs de nos ténors de la politique……








Patch a écrit :



même si c’est vrai, ils auraient sûrement fait pareil.

par défaut en France, le supérieur a toujours raison sur le subordonné…







Je suis pas sûr, à ce niveau je pense que l’équipe dirigeante en a autant rien à foutre de l’équipier que des managers ou le directeur de magasin. Surtout que si j’ai ben compris c’est un quick en propre et non un franchisé donc le lien est direct.



Bon maintenant que je l’écris, c’est certainement plus simple et moins coûteux de viré l’équipier^^



Il aurait été question uniquement d’un management à la dure, l’équipier aura de toute façon eu tord.



Par contre si j’ai bien compris, le mec a relevé des problèmes d’hygiène donc je vois pas en quoi il protègerais les managers..



Ca aurait été une belle publicité de viré les managers foireux en réaffirmant qu’ils ne toléraient aucun écart d’hygiène.