Partie remise pour le jeu vidéo et la Hadopi

Partie remise pour le jeu vidéo et la Hadopi

Mine de SELL

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Marc Rees

Publié dans

Droit

21/12/2012 5 minutes
29

Partie remise pour le jeu vidéo et la Hadopi

« Le piratage représente des centaines de millions d’euros » dans le monde estime le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs. Devant la mission Lescure, le SELL a décrit ses pistes pour lutter contre cette économie parallèle. Des pistes qui relèguent cependant la Hadopi à un rôle très subalterne. Pour l'instant.

 

Assassin's Creed d'Ubisoft

 

Comment lutter contre le piratage de jeu vidéo ? Devant la Mission Lescure, le SELL en a la certitude: c’est avant tout en développant l’offre légale. Les géants du jeu vidéo, que représente ce syndicat, savent aussi que le secteur profite d’une opportunité technique : certains jeux mobilisent plusieurs dizaines de Go ce qui rend bien moins confortables les copies. Enfin, les constructeurs de plateformes ont mis en place des écosystèmes propriétaires et fermés comme Microsoft et Sony, qui permettent de contenir ce risque. Si ces dispositifs multiplient aussi les risques de bug, le SELL en est certain : « ce sont peut-être les trois solutions les plus importantes » considère Cécile Russeil, directrice juridique d’Ubisof. « Aujourd’hui le piratage, c’est moins le problème du P2P que celui du streaming et du téléchargement dans des réseaux privés et illégaux », ajoute-t-elle.

Agir sur la responsabilité des intermédiaires

Le SELL veut du coup concentrer son attention sur la responsabilité individuelle. Si « le téléchargement illégal est passé dans les habitudes » note le syndicat, « il faut s’attaquer à ceux qui mettent à disposition des contenus illégaux ». Le représentant des géants du secteur (Activision, Codemasters, Electronic Arts, Microsoft, Sega, Nintendo, Square Enix, Ubisoft, etc.) veut ainsi davantage responsabiliser ceux qui permettent « l’accès à cette offre illégale, lui donne une visibilité et lui permette sa monétisation ».

 

Comment ? Le SELL a en tête le déréférencement des URL par les moteurs de recherche « avec une procédure de notice appropriée et efficace qui n’existe pas aujourd’hui ». Cécile Russeil ne le dit pas ouvertement, mais entre les lignes difficile de ne pas entendre le principe du Notice & Stay Down. Un système de notification qui oblige l’intermédiaire à retirer un contenu et surtout éviter sa réapparition. Autre idée, « l’assèchement des revenus des régies publicitaires provenant de la monétisation des contenus illicites et une adaptation de la qualification de recel à cet égard ». Ce n’est pas tout. Il s’agirait de « responsabiliser les sites en ligne qui sont parfaitement légaux mais qui proposent des contenus illégaux ». Le SELL voudrait « les obliger à des vérifications a priori et non pas a posteriori ». Marc Mossé, directeur des affaires publiques et juridiques de Microsoft vise ici les magasins d’application qui seraient en capacité de contrôler la titularité des droits avant la mise en ligne.

 

Enfin, le syndicat milite pour de nouvelles procédures devant un juge, « rapides, efficaces, adaptées » ou une « coopération judiciaire » internationale renforcée. Voire « un volontarisme de l’État » à l’instar de l’opération Black Friday outre-Atlantique qui a mené à la fermeture de plusieurs sites de poker en ligne.

Le SELL et la Hadopi

Et Hadopi ? Le sujet n’aura mobilisé que quelques courts instants dans les échanges avec la mission Lescure. Le SELL admet « avoir travaillé avec la haute autorité au regard du champ d’application du texte ». Et pas de doute : « Le jeu vidéo est concerné ». De même, Marc Mossé admet que le processus de la réponse graduée « fait partie des choses auxquelles on réfléchit » mais tous gardent à l’esprit « que la première dimension est de favoriser l’offre légale ». Soit un rejet poli du mécanisme de la riposte graduée. Le représentant de Microsoft sait que « lorsqu’il il s’agit de répression [il ne faut pas] oublier le volet de l’éducation, préférable avant de sortir le bâton », mais le syndicat a pour principale cible la contrefaçon commerciale, « celle qui pénalise, de loin, le plus largement l’ensemble de la chaîne ».

 

On ne peut cependant pas déduire un désaveu de la riposte graduée. Le SELL veut des outils aiguisés afin d’agir dans les moteurs, contre les sites de direct download, contre les intermédiaires publicitaires, etc. Et c’est très exactement ce que souhaitent par exemple les professionnels du cinéma ou de la musique qui rêvent de doter la Hadopi de nouvelles capacités à l'égard des intermédiaires.

 

De son côté, la Hadopi a d’ores et déjà anticipé devant les parlementaires l’arrivée de ce nouvel acteur. Son système d’information est prêt à traiter des dizaines de milliers de saisines supplémentaires chaque jour. La rue de Texel prévoit d’adresser en 2013 1 100 000 recommandations, soit près de 40% plus qu’en 2012. C’est « une augmentation envisagée grâce au nouveau système d’information ainsi que, notamment, pour traiter les saisines en provenance éventuelle d’un nouvel ayant droit (jeu vidéo). »

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Agir sur la responsabilité des intermédiaires

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (29)


Donc, faire des jeux gorgés de Go dans des environnements fermés et hyperpropriétaires, ils appellent ça encourager l’offre légale ? <img data-src=" />


La différence entre le secteur logiciel et le monde audio/video, c’est que le secteur logiciel a les moyens de se défendre sans intervention externe : protections, mode “en-ligne” obligatoire, etc. Je pense que ce secteur n’attend rien d’Hadopi, et se débrouillera tout seul pour limiter la casse liée au piratage.


Le 21/12/2012 à 08h 08

encore hadopi? toujours pas abrogée? ca marche pas, les block lists sont à jour et donc les clients p2p ne dialoguent pas avec leurs equipements. d’ailleurs les gros c de techniciens et ingenieurs qui bossent sur cette abomination, quand est-ce qu’on les connait histoire qu’ils soient jugés par leur paires?


de bons exemples….j’ai acheté pleins de jeux originaux..sisi….avec pleins de problèmes dus aux protections diverses qui m’ont pourri la vie…



Solution…rechercher les versions propres sur Internet…et depuis plus de soucis. Y’a pas à dire ça encourage l’achat légal….


Le secteur des jeux-vidéos a déjà trouvé la parade contre le piratage : free2play, DLC, pubs intégrées, Multijoueur avec serveurs centralisés, abonnements, etc.. Avec en cadeau l’anéantissement de l’occaz et l’impossibilité de faire des copies privées.

Que demandent-ils de plus ?


Ouais ben, l’offre légale, j’en profite sur les magasins UK, Amazon US et les vendeurs de clés… <img data-src=" />









Lolipop a écrit :



Le secteur des jeux-vidéos a déjà trouvé la parade contre le piratage : free2play, DLC, pubs intégrées, Multijoueur avec serveurs centralisés, abonnements, etc.. Avec en cadeau l’anéantissement de l’occaz et l’impossibilité de faire des copies privées.

Que demandent-ils de plus ?







Que les joueurs se mettent à quatre pattes et se laissent examiner en profondeur. Ah ? On me dit que c’est déjà pas mal le cas…



Dernier exemple en date de l’offre légale : Batman Arkham City. 3 protections entre-mêlées, dont une qui sait planter systématiquement à chaque sortie de jeu : Steam (puisque il est lié à mon compte qui m’a servi à l’acheter, premier bridage), Securom (sur du dématérialisé ! limite le nombre d’install avec une même clé pourtant achetée sur Steam, qui est déjà fermé, deuxième bridage), et Game for Windows Live (le planteur, qui lui aussi demande une clé, et oblige à leir la sauvegarde à un compte, offline ou live, troisième bridage).



Heureusement pour moi, il ne m’a aps couté cher (acheté en solde l’année dernière). Mais quand on voit la chianlie, quand même, faut vraiment pas s’étonner de la présence de versions débridées. Un peu plus risquées (présence de chevaux de troie possible), mais tellement plus facile à utiliser.








Lolipop a écrit :



Le secteur des jeux-vidéos a déjà trouvé la parade contre le piratage : free2play, DLC, pubs intégrées, Multijoueur avec serveurs centralisés, abonnements, etc.. Avec en cadeau l’anéantissement de l’occaz et l’impossibilité de faire des copies privées.

Que demandent-ils de plus ?







Et à côté ne pas oublier les indés qui profitent pleinement du numérique, vendent des jeux sans DRM et les proposent parfois à des prix défiant toutes concurrences (Humble Bundle et consorts) et sur des plateformes encore désertique en terme de jeux (Manchot) <img data-src=" />





« Le piratage représente des centaines de millions milliards d’euros »







<img data-src=" /> Fixed








John Shaft a écrit :



Et à côté ne pas oublier les indés qui profitent pleinement du numérique, vendent des jeux sans DRM et les proposent parfois à des prix défiant toutes concurrences (Humble Bundle et consorts) et sur des plateformes encore désertique en terme de jeux (Manchot) <img data-src=" />





L’énorme succès des indés est bien la preuve que le modèle des vieux éditeurs est dépassé est n’est plus en phase avec ce que veulent les joueurs.

Si aujourd’hui, il y a encore des millions de joueurs qui apprécient les menottes numériques et les DLC à gogos, qu’en sera-t-il demain ?



A la différence de la musique, l’offre légale est là : Steam, GOG, …



Le seul frein en dehors des DRM à la con (UPlay, c’est à toi que je pense) c’est la différence de prix outre-manche sur les jeux consoles. Un jeu payé 70€ en France le jour de sa sortie est à 50€ la même semaine (voir le même jour) chez nos voisins.



Je suis d’accord sur une partie des propositions sauf pour la gestion en amont du contrôle des licences. C’est un coût supplémentaire pour l’hébergeur qui doit s’occuper de récupérer les informations d’identification auprès du propriétaire et doit se charger de vérifier si des contenus ne sont pas litigieux. Sans contre-partie, c’est l’hébergeur qui fournit ses services gratuitement. Et surtout qui sera rapidement suivi par les autres rapaces …








june a écrit :



La différence entre le secteur logiciel et le monde audio/video, c’est que le secteur logiciel a les moyens de se défendre sans intervention externe : protections, mode “en-ligne” obligatoire, etc. Je pense que ce secteur n’attend rien d’Hadopi, et se débrouillera tout seul pour limiter la casse liée au piratage.





La différence aussi c’est que c’est une industrie qui s’est entièrement bâtie avec le piratage, dès qu’il y a eu des jeux vidéos il y a eu des cracks et des copies.



Le disque comparativement a été plutôt douché par l’arrivée de la musique dématérialisée.



Cette industrie est la preuve vivante que plus que lutter contre le piratage c’est simplifier la vie des utilisateurs qui compte… c’est actuellement le principal problème de l’industrie du disque, perso je suis prêt à payer pour du lossless bien taggué avec les paroles et une bio intéressante, le tout sur une plate forme unique avec un catalogue exhaustif .

Pas pour du mp3 très cher dans plein de catalogues fragmentés ou liés à une plateforme précise.



En même temps, ce qui me donne encore envie d’acheter des jeux, c’est qu’il n’y a pas de message à la con de deux minutes avant de jouer du genre “pirater çay mal”, en gros, me faire culpabiliser malgré l’achat du jeu.



Pour ça, dans les arts visuels l’univers du jeu vidéo est moins con que celui du cinéma <img data-src=" />


Sega



Euh, pas pour être méchant mais. Sega fait pas mal de bouses.

Ou des portages de vieux jeux (type megadrive), qu’ils vendent à prix d’or ^^’



Du coup leur principal probleme n’est probablement pas le piratage ^^

Et ils ne sont pas les seuls.











lexos a écrit :



de bons exemples….j’ai acheté pleins de jeux originaux..sisi….avec pleins de problèmes dus aux protections diverses qui m’ont pourri la vie…



Solution…rechercher les versions propres sur Internet…et depuis plus de soucis. Y’a pas à dire ça encourage l’achat légal….









Clair.

Les protections tellement casse c qu’il fallait prendre un crack pour enfin jouer tranquillement.

Maintenant ca devient plutot :

tu as du net, ok, tu peux jouer.

Tu as une coupure de réseau. C’est bête pour toi ^^



Je trouve que ca c’est arrangé sur les protections en local (qui ne font pas appels au réseau) / D’un autre coté, je ne prends presque plus que par steam :$









Inny a écrit :



L’énorme succès des indés est bien la preuve que le modèle des vieux éditeurs est dépassé est n’est plus en phase avec ce que veulent les joueurs.

Si aujourd’hui, il y a encore des millions de joueurs qui apprécient les menottes numériques et les DLC à gogos, qu’en sera-t-il demain ?









<img data-src=" />

Et ce sont aussi les jeux les plus piratés. Il suffit de voir ces trois la par exemple.

super meat boy

world of goo

minecraft







tAran a écrit :



En même temps, ce qui me donne encore envie d’acheter des jeux, c’est qu’il n’y a pas de message à la con de deux minutes avant de jouer du genre “pirater çay mal”, en gros, me faire culpabiliser malgré l’achat du jeu.



Pour ça, dans les arts visuels l’univers du jeu vidéo est moins con que celui du cinéma <img data-src=" />







Bien dit <img data-src=" />









Chiendelune a écrit :



A la différence de la musique, l’offre légale est là : Steam, GOG, …





Non, l’offre légale concernant la musique est là aussi (même si elle a mis du temps à arriver) : Amazon MP3, Beezik, Qobuz, Google Music <img data-src=" />



Que les joueurs se mettent à quatre pattes et se laissent examiner en profondeur. Ah ? On me dit que c’est déjà pas mal le cas…[/quote]



“Profondeurs 2 : le retour du déja vu 2 ”

Bientôt “ Profondeurs 3 : Les relans du 2 …”



<img data-src=" />


C’est encore et toujours une question de tarifs. Moi un jeu à 50/60€ ben je l’achète pas, je prends que des promos sur Steam. (encore moins des jeux consoles à 70€ <img data-src=" /> ridicule)

Je pirate plus mes jeux depuis une paye simplement parce que l’offre légale est là, Steam et GOG font pour moi un super boulot. Quand je vois que dans les magasin physique on trouve des jeux qui ont parfois 2 ou 3 ans à 30 ou 40€ moi je dis non.

Je suis cheap et j’assume, et je suis pas le seul.

Certain continueront à tout copier sans arrières pensés parce-qu’ils s’en fichent, c’est du pure divertissement jetable pour eux et ça ne changera pas (comme pour la musique en passant, la plupart du top piraté c’est du jetable).



Pour le // avec la musique, moi j’achète des CDs indés (tout ce qui fais du bruit : death metal, deathcore, djent, electro-indus, mathcore et leurs amis) à pas cher (max 15€ même si du coup les ptits gars touches pas grand chose) et des trucs sympa en DDL FLAC ou même CD sur Bandcamp (c’est du 7 à 15€ en CD voir moins en FLAC avec une grosse part pour les artistes)

Tout ça parce-que les prix sont raisonnables (pour moi j’entends).

J’achète beaucoup mais je DL beaucoup de musique aussi, je suis quoi alors? Un pirate ou un bon client? Les deux?



Pour mois les solutions existe, faut-il encore en avoir les moyens et l’envie (la passion <img data-src=" /> ) mais elles sont inadapté au jetable qui de toutes façons AMHA ne se vendra pas plus dans un monde avec 0 piratage. Et forcement qui pousse tout ces systèmes borderline fasciste? Les industries du jetable…



Edit: les smileys qui déconne après un edit c’est normale ou bien? ^_^;








x689thanatos a écrit :



Sega

<img data-src=" />

Et ce sont aussi les jeux les plus piratés. Il suffit de voir ces trois la par exemple.

super meat boy

world of goo

minecraft







Je me rappelle que les dévs de World of Goo avaient lancés une opération “Rachat de conduite” pour les pirates : ils invitaient les pirates à régulariser leur situation via une petite contribution. Dans mon souvenir, ça avait marché <img data-src=" />









Inny a écrit :



Donc, faire des jeux gorgés de Go dans des environnements fermés et hyperpropriétaires, ils appellent ça encourager l’offre légale ? <img data-src=" />





En gros tu veux des jeux de 12ko open-source sur Linux et non-vendus sur les gros sites ? Sûr que le succès commercial sera là, pardi !







Lolipop a écrit :



Le secteur des jeux-vidéos a déjà trouvé la parade contre le piratage : free2play, DLC, pubs intégrées, Multijoueur avec serveurs centralisés, abonnements, etc.. Avec en cadeau l’anéantissement de l’occaz et l’impossibilité de faire des copies privées.

Que demandent-ils de plus ?





Et ceux qui comme moi cherchent avant tout des jeux hors-ligne et sans pub ben… <img data-src=" />



Moi le f2p, je fuis ça comme de la peste. J’en ai essayé quelques uns et je les ai tous trouvés décevants. Je préfère de loin payer 50€ et avoir un jeu complet avec du vrai contenu.







Inny a écrit :



L’énorme succès des indés est bien la preuve que le modèle des vieux éditeurs est dépassé est n’est plus en phase avec ce que veulent les joueurs.





L’énorme chiffre d’affaires des grands éditeurs prouve bien que leur modèle est loin d’être dépassé.

Et puis, bon côté indés aussi c’est beaucoup de resucées, de gameplays copiés-collés, de Machin Truc III, etcetera.

Perso je vois une poignée de jeux par an qui m’attirent (essentiellement RPG occidentaux - RPG, pas diablo-like, je veux une histoire et un monde avec lequel interagir) et ils sont rarement chez les indés (davantage chez les amateurs mais ce n’est pas la même chose).









John Shaft a écrit :



Je me rappelle que les dévs de World of Goo avaient lancés une opération “Rachat de conduite” pour les pirates : ils invitaient les pirates à régulariser leur situation via une petite contribution. Dans mon souvenir, ça avait marché <img data-src=" />







<img data-src=" />

Oui, en baissant sérieusement le prix du jeu.



Cela avait amené pas mal de clients. Du fait du petit prix.

Mais personne ne peut dire l’impact en ce qui concerne le nb de copies “pirates”.









HarmattanBlow a écrit :



En gros tu veux des jeux de 12ko open-source sur Linux et non-vendus sur les gros sites ? Sûr que le succès commercial sera là, pardi !





Ce n’est pas ce qu’il a dit (en tout cas je ne l’ai pas compris ainsi).

Il regrette les contraintes imposées aux utilisateurs légaux par les gros éditeurs.

Par exemple SONY est membre du SELL. Faut-il rappeler que la branche musique de cette multinationale a implémenté un rootkit, son installateur sur un CD audio pour punir les malheureux acheteurs qui auraient l’outrecuidance de glisser le CD dans un PC ?

Mais la branche jeux ne répond pas à la logique du groupe, c’est des rebelz…





Et ceux qui comme moi cherchent avant tout des jeux hors-ligne et sans pub ben… <img data-src=" />



finalement, tu es d’accord…



J’achetais beaucoup de jeux à l’époque où il n’y avait pas plus qu’une vérification de CD ou une CD-clé, avec leurs DRM à la <img data-src=" />, je prends ça comme un défis et n’achète donc plus le jeu. (sauf les rares sans DRM)



Au final, ils se tuent leurs acheteurs eux même.









_fefe_ a écrit :



Mais la branche jeux ne répond pas à la logique du groupe, c’est des rebelz…





Securom c’est pas sony ?





Chiendelune a écrit :



A la différence de la musique, l’offre légale est là : Steam, GOG, …





Steam c’est la même prison que uplay origin et compagnie, steam reste un DRM avant d’être une plateforme social.









Zulgrib a écrit :



Steam c’est la même prison que uplay origin et compagnie, steam reste un DRM avant d’être une plateforme social.







Alors là +1000… et alors que j’achète des jeux depuis plus d’un an sur ces plateforme, je ne l’ai réalisé à mes dépends qu’il y a quelques jours seulement.



Je m’explique :

J’ai acheté tous les épisodes d’Assassin’s Creed depuis le 2 et j’avais pour habitude de le prêter à mes potes une fois fini en filant mon accès UPlay.

J’achète AC3 et je commence à jouer quand soudain… Déconnexion, impossible de sauvegarder… une heure de jeu de baisée.



Je réalise alors que c’était normal et qu’un de mes potes devaient être en train de jouer à un des autres épisodes et c’est là que j’ai réalisé la putain d’arnaque ! <img data-src=" />



Vous allez me dire : “bin quoi t’avais pas compris, c’est évident pourtant !”

Mais moi j’avais jamais réalisé :

Que ce soit Steam, Origin, UPlay… ces putains de bandits se démerdent non seulement pour bloquer la revente mais même bien pire…. ils limitent le simple prêt !!! <img data-src=" />

Même pour 2 jeux qui n’ont rien à voir, le coup d’associer des jeux, payés le prix fort, à un seul et compte c’est vraiment du vol ! Ca implique que tu peux avoir la plus grosse ludothèque du monde, tu ne peux jouer qu’à un seul jeu à la fois dans le monde ! <img data-src=" />



Franchement, maintenant que j’ai réalisé ça… je vais largement ralentir mes achats et favoriser des offres moins légales s’il faut… et aussi probablement créer un compte différent par jeu pour ne plus me faire avoir. <img data-src=" />









Lolipop a écrit :



Le secteur des jeux-vidéos a déjà trouvé la parade contre le piratage : free2play, DLC, pubs intégrées, Multijoueur avec serveurs centralisés, abonnements, etc.. Avec en cadeau l’anéantissement de l’occaz et l’impossibilité de faire des copies privées.

Que demandent-ils de plus ?





Là c’est aux joueurs de pas se laisser avoir… Je suis plutôt friand de jeux multijoueur, donc devoir être connecté pour jouer à ce genre de jeu ne me choque pas trop, mais quand on voit des Diablo 3 où on peut pas jouer en SOLO parceque les serveurs sont HS…bah faut faire comme moi : une croix sur Blizzard.



J’avoue avoir volontairement appliqué moi même la vaseline sur un truc comme le pack Premium de Battlefield 3. Bon, j’adore ce jeu, et 5 packs à 50€ (je l’ai payé 35, je dirai pas comment ^^) ça peut paraitre honnête mais il y a quand même une grosse différence entre BF3 et ses prédécesseurs : Sont où les mods et le SDK ? Ha bah oui, pour vendre nos DLC, faut pas que la communauté puisse créer son propre contenu ! Et là je trouve la démarche assez peu honnête de la part d’EA.



Donc le développement de l’offre légale, c’est en donner pour son argent à celui qui a payé. Sortir un DLC payant à peine le jeu sorti, empêcher la communauté de développer son contenu, lier un jeu à un compte personnel (et si mon frère veut jouer à un autre jeu sur mon compte Origin ?), alourdir le jeu avec des protections pétées le lendemain de sa sortie, et continuer à vendre les jeux à des prix indécents, sortir une nouvelle version tous les ans plutôt qu’un DLC gratos…j’appelle pas ça “développer l’offre légale”.



Tant que les éditeurs auront pas compris ça (et ils comprennent de moins en moins…ça ne fait qu’empirer), leurs jeux seront piratés.



Je demande pas à ce que tout le monde fasse du Team Fortress 2 (THE jeu sorti depuis 5 ans, toujours mis à jour, passé en free2play avec peu d’intérêt à sortir le porte monnaie, et pi bon…super fun ! Mais quand même, je sais qu’on est des vaches à lait mais ce serait bien que les gros éditeurs arrêtent de jouer aux vétérinaires gantés…



Oula, ça sent la mauvaise foi quand même ^^’









AxelDG a écrit :



…:









^^’ En même temps, si steam laissait la possibilité d’ouvrir 5 fois le même compte, rien n’empêcherait alors d’ouvrir 5 fois le même jeux et se faire du multi sur ce dernier.

Et à titre individuel, je vois mal comment tu compte jouer à plusieurs jeux en simultané ^^



Dans le cas des dvd que l’on prête. La plupart du temps ça finit en iso avec un crack no-cd derrière ^^



Sinon, comme fait un collègue, un jeu = un compte. Si il veut revendre ou prêter le jeu, pas de probleme (ce qui ne marche pas avec 20 jeux et plus. sinon ça devient dur à gérer).



Mais il est clair que vu l’usage que tu souhaite en faire. Créer de multiples comptes serait tout de même mieux (et ce n’est pas impossible) ^^





Sinon, reprendre la bonne vieille habitude des achats de dvd en boite.

-Dvd qu’il faut mettre dans le lecteur

-parfois faire sauter les protections si pénibles

-trimballer les paquets de boites lorsque l’on se déplace.

-Dvd qui peuvent s’abimer

-chercher les paquets de mise à jour (probleme résolu sur pas mal de jeux)



-Les (ahem)“potes” qui te paument [ ou facon détournée de piquer] le disque ou le casse ( Toujours les mêmes).



Chaque solution à ses avantage et ses inconvénients.





/ ça m’est arrivé de prêter mon compte à un ami. Mais les dates étaient bien fixées (je partais en vacances). Donc je n’ai pas eu ce probleme.

Le pote est quelqu’un en qui j’ai confiance (le nombre de kikoo : tu me prête ton compte : <img data-src=" /> )

Et j’ai pu prêter mes jeux sans aucun soucis.





Non, ma plus grosse crainte ce serait si steam venait à disparaitre <img data-src=" />





Ps : rien ne t’empêche de revendre ton compte complet.









AxelDG a écrit :



Alors là +1000… et alors que j’achète des jeux depuis plus d’un an sur ces plateforme, je ne l’ai réalisé à mes dépends qu’il y a quelques jours seulement.



Je m’explique :

J’ai acheté tous les épisodes d’Assassin’s Creed depuis le 2 et j’avais pour habitude de le prêter à mes potes une fois fini en filant mon accès UPlay.

J’achète AC3 et je commence à jouer quand soudain… Déconnexion, impossible de sauvegarder… une heure de jeu de baisée.



Je réalise alors que c’était normal et qu’un de mes potes devaient être en train de jouer à un des autres épisodes et c’est là que j’ai réalisé la putain d’arnaque ! <img data-src=" />



Vous allez me dire : “bin quoi t’avais pas compris, c’est évident pourtant !”

Mais moi j’avais jamais réalisé :

Que ce soit Steam, Origin, UPlay… ces putains de bandits se démerdent non seulement pour bloquer la revente mais même bien pire…. ils limitent le simple prêt !!! <img data-src=" />

Même pour 2 jeux qui n’ont rien à voir, le coup d’associer des jeux, payés le prix fort, à un seul et compte c’est vraiment du vol ! Ca implique que tu peux avoir la plus grosse ludothèque du monde, tu ne peux jouer qu’à un seul jeu à la fois dans le monde ! <img data-src=" />



Franchement, maintenant que j’ai réalisé ça… je vais largement ralentir mes achats et favoriser des offres moins légales s’il faut… et aussi probablement créer un compte différent par jeu pour ne plus me faire avoir. <img data-src=" />





Tu peux favoriser l’achat de jeux sans DRM sinon, si tu aime le jeu de rôle tu peux regarder Avadon par exemple, qui est vendu sans aucun DRM.



Tu remarquera que du fait qu’il n’a aucun DRM, aucune vérification inutile au jeu en lui même, le jeu est capable de tourner sur des machines aux capacités misérables de manière fluide (Pentium X)





encore hadopi? toujours pas abrogée?





ben non, c’est une affaire qui marche, ils ont tout de même déjà fait récolter une amende de 150 euros




déréférencement des URL



C’est reparti…








x689thanatos a écrit :



Sega



Euh, pas pour être méchant mais. Sega fait pas mal de bouses.

Ou des portages de vieux jeux (type megadrive), qu’ils vendent à prix d’or ^^’





Et qu’ils ratent, si si.

J’ai en exemple (ok, c’est vieux) le disque SEGA megadrive collection pour PS2 qui comme son nom l’indique est composé d’anciens jeux megadrive.

Seuls les rpg sont jouables, ça rame ignoblement.

Me dites pas que la PS est pas pas assez puissante pour faire tourner des jeux megadrive, même en émulation.

Faut pas déconner.



<img data-src=" /> SEGA