Lescure fait un premier bilan, le statut des hébergeurs dans le collimateur

Lescure fait un premier bilan, le statut des hébergeurs dans le collimateur

Lescure, oiseau de mauvaise augure?

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

07/12/2012 12 minutes
88

Lescure fait un premier bilan, le statut des hébergeurs dans le collimateur

Pierre Lescure et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, ont présenté hier un premier bilan (PDF) de la mission sur l’acte 2 de l’exception culturelle dont est en charge l’ancien PDG de Canal+ depuis plus de trois mois. Si aucune proposition n'est officiellement actée, de grandes lignes semblent progressivement se dessiner. Le rapport final de ces travaux est attendu pour le 31 mars.

mission lescure filippetti

 

« La mission a aujourd’hui bien avancé », s’est tout d’abord réjoui la locataire de la Rue de Valois. Toutefois, pas question selon elle de donner d’éventuels « éléments définitifs » quant à la suite des événements, mais au moins de quoi faire un état des lieux de l’avancement de la mission Lescure. Pour rappel, la feuille de route présentée en juillet dernier par le gouvernement prévoyait que ses travaux se déroulent en trois temps :

  • de juillet à septembre : diagnostic de l'existant et mise à plat des questions
  • d'octobre à décembre : auditions et débats contradictoires
  • de janvier à mars 2013 : synthèse et propositions

Un premier état des lieux

« Cette équipe, elle a déjà soixante auditions au compteur ! » se félicite Pierre Lescure en présentant les personnes l’accompagnant dans sa tâche. Mais ces rencontres organisées avec différentes associations, entreprises ou personnalités devraient se poursuivre au-delà du mois de décembre, contrairement à ce qui avait été initialement annoncé. Une dizaine d’auditions aura en effet lieu jusqu'à la mi-janvier, en plus de celles programmées pour le mois de décembre.  « On va finir... On se croirait dans un tarif d’abonnement de Free... On va finir à 99 ! », ironise l’ancien PDG de Canal. 

 

En dépit de l’absence de deux acteurs notables, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir et l’organisation citoyenne La Quadrature du Net, Pierre Lescure semble comblé par la richesse de ses auditions. « On reçoit même cet après-midi le Parti Pirate », s’est également réjouit l’ancien PDG de Canal+. « C’est l’une des première fois où l’on a un tel champ, à la fois d’analyse, de propositions, où l’on voit très bien les contradictions qu’il va nous falloir essayer d’éclairer, les dynamiques... ».

 

Bref, de la quantité et de la qualité, assure Lescure. Même le blog participatif brille de mille feux. « J’avoue que je suis assez surpris du nombre de contributions », explique l'ancien PDG de Canal. Toutefois, avec 11 492 visites depuis son ouverture fin septembre, les espoirs du meneur de la mission Acte 2 ne devaient en fait pas être très élevés. Qu’à cela ne tienne, les 248 commentaires laissés à travers les différents espaces de participation ont gagné la satisfaction de Lescure : « C’est pas une contribution à la Twitter. Il ne s’agit pas de faire un pied de nez ou de balancer 140 signes pour se moquer ou au contraire applaudir. Non, il s’agit d’apporter une contribution en matière d’usages, de suggestions, d’analyse. Il y a des centaines de contributions qui ont été proposées sur le blog participatif, et la fréquentation est tout à fait réjouissante ». Les twittos apprécieront.

 

Sur le contenu des auditions, Pierre Lescure a présenté ce qui ressortait de ces travaux d’après les trois grands chantiers qui l’occupent : le développement de l’offre légale, la rémunération des créateurs, et les droits de propriété intellectuelle.

Bilan de l'offre légale

Pierre Lescure l’a rappelé, le développement de l’offre légale, « c’est évident que c’est un chantier essentiel pour nous, puisque d’entrée, on disait bien que l’offre légale était le meilleur argument, le plus réjouissant, pour répondre au piratage ». Après plusieurs mois d’auditions, l’ancien PDG de Canal en arrive à la conclusion qu' « Aujourd’hui, l’offre légale mérite que nous travaillons », dans l’objectif « que l’appétit des usagers, quel que soit leur âge, soit satisfait ».

 

lescureSecteur par secteur, Lescure a donc fait le bilan. Sur la musique tout d’abord. « On peut considérer que l’offre musicale est déjà à bon niveau », indique Lescure, chiffres à l’appui : une quarantaine de plateformes existent, dont 7 proposent plus de 15 millions de titres. Toutefois, « on peut encore faire mieux », prévient le meneur de la mission Acte 2, expliquant qu’il faudrait par exemple travailler les politiques tarifaires.

 

Sur le cinéma et l’audiovisuel, l’offre est diversifiée, « mais ses prix, qui sont déjà élevés, ont plutôt tendance à augmenter », regrette-t-il. « Ça nous semble un très mauvais signe, en tout cas de ne pas répondre à la réalité de la demande ». Autre problème, les catalogues restent incomplets, notamment en raison du coût de numérisation. D’autre part, si la télévision de rattrapage s’est « considérablement enrichie », l’offre de vidéos à la demande continue quant à elle « à accuser du retard ». «Le manque de "fraîcheur" des films, sortis en salle depuis au moins 3 ans, est un frein important à l’intérêt du public », conclut la mission Acte 2.  

 

Sur le livre enfin, Pierre Lescure regrette que ce dernier « entre dans le numérique à reculons ». Seuls 90 000 titres sont disponibles pour 620 000 références, « on est trop loin du compte »

 

« Il nous faut pour cela essayer de renouveler les formes de l’action publique à l’heure du numérique », résume Pierre Lescure. Selon lui, depuis les années 80 « on a un peu bricolé, on a répondu à l’actualité. Aujourd’hui, il faut vraiment s’adapter ».

Hadopi et lutte contre le piratage

« Évidemment, on donnera la réponse à la question de l’avenir de la réponse graduée », lance en fin de conférence Pierre Lescure, tout sourire. Mais alors que la question de la Hadopi ne fut pas abordée durant ce bilan de mi-parcours, cette phrase en dit au moins long sur une chose : l’institution en tant telle ne semble plus du tout être sur la sellette. Interrogé cet été sur une éventuelle suppression de la Haute autorité, Pierre Lescure avait assuré que toutes les portes étaient encore ouvertes : « Oui, tout est possible » avait-il répondu.

 

La synthèse dévoilée hier par la mission Lescure se fait toutefois plus bavarde s’agissant de la réponse graduée, mais comporte peu de surprises. Il est ainsi rappelé que le dispositif mis en œuvre par la Hadopi « fait l’objet de nombreuses critiques », portant plus particulièrement sur la suspension de l’accès à Internet. « Une grande partie des ayants droit semble prête à accepter [la] suppression » de cette sanction « très critiquée » et « jugée attentatoire aux libertés », relèvent néanmoins les membres de la mission Acte 2. Ceci d’autant plus que l’efficacité du mécanisme reste « difficile à évaluer précisément ».

 

Pierre Lescure s’est néanmoins fait plus prometteur sur un chantier, celui de la lutte contre la contrefaçon commerciale : « Je peux vous dire d’ores et déjà - sans donner aucune réponse précise - que nos travaux seront beaucoup plus importants sur la lutte contre la contrefaçon et la façon dont se nourrissent les sites illégaux ». L’ancien PDG de Canal entend ainsi « suivre la trace de l’argent : à la fois lutter contre les sites illégaux en amont, et faire en sorte de tarir leurs sources de financement, ce sera beaucoup plus important encore que le réponse graduée».

 

Cette annonce fait directement écho aux requêtes de la ministre de la Culture, qui a demandé il y a un peu plus d’un mois à la mission Lescure de trouver des outils anti streaming et anti direct download. Plusieurs pistes se sont ainsi dégagées suite aux travaux de ces derniers mois, comme par exemple celle qui consisterait à « réduire la visibilité de l’offre illégale en agissant sur le référencement par les moteurs de recherche, le cas échéant avec le concours de la puissance publique ». Une idée plusieurs fois esquissée par les ayants droits, et sur laquelle planche déjà la Hadopi.

Le statut des hébergeurs dans le collimateur

Pierre Lescure a surtout insisté sur une de ses intentions, faire évoluer la législation relative aux hébergeurs. «Évidemment, il va falloir revenir sur la définition d’un certain nombre de statuts d’aujourd’hui, à commencer par celui d’hébergeur », a ainsi indiqué l’ancien PDG de Canal, avant de préciser sa pensée : « Il ne s’agit pas de dire "on va changer votre statut juste pour vous taxer", il s’agit simplement d’adapter la définition des statuts à la réalité d’aujourd’hui ». Et l’intéressé de s’expliquer : « Un hébergeur aujourd’hui ne peut plus revendiquer la même neutralité qu’au début de son activité. Ça ne veut pas dire qu’il est totalement devenu un éditeur, ça veut dire qu’il faut trouver les mots, les descriptions, et donc, la définition des statuts qui correspondent vraiment aux usages et aux développements d’aujourd’hui ».

 

lescure filippetti

En filigrane, Pierre Lescure considère qu’une nouvelle catégorie d’acteurs, intermédiaires, a émergé, et que celle-ci devrait se voir dotée d’un cadre juridique adapté. Aujourd’hui, un hébergeur comme YouTube ou Rapidshare n’est pas obligé de surveiller les informations qu'il transmet ou stocke. Il n’est responsable des contenus qu’il héberge que dans la mesure où après avoir eu connaissance que ceux-ci étaient manifestement illicites, il n’a pas agit promptement pour les retirer ou en rendre l'accès impossible. Or, de plus en plus d’hébergeurs deviennent selon lui des éditeurs, lorsqu’ils adoptent une démarche plus active, consistant par exemple à vendre des publicités ciblées à partir des informations personnelles des utilisateurs.

 

Ainsi, pour Lescure, « considérer le seul statut d’hébergeur comme une espèce de tuyau neutre est quelque chose qui ne correspond pas à la réalité ». Il poursuit : « Quand l’hébergeur possède un service aussi important que YouTube ou iTunes, et qu’il le possède à 100 %, et que YouTube ou iTunes me donne des conseils en me disant "tu aimes bien Mylène Farmer, tu vas aimer Barbara" (...), il commence à faire un boulot d’édition. On ne peut pas dire qu’il est totalement neutre ». L’ancien PDG de Canal l’assure : « Je pense que ça servira l’observation générale et l’intérêt général que de travailler sur ces définitions. Ça servira même l’intérêt des hébergeurs ».

Statut intermédiaire entre hébergeur et éditeur 

À terme, l’objectif pourrait être de conférer de nouvelles obligations à ces hébergeurs « intermédiaires ». Les travaux de la mission Acte 2 indiquent d’ailleurs qu’une piste serait de « mieux responsabiliser les hébergeurs en les obligeant à retirer promptement les contenus illicites et à prévenir leur réapparition, et en renforçant la coopération judiciaire internationale pour punir les sites récalcitrants ». La création d’un tel statut intermédiaire avait d’ailleurs été mis sur la table l’année dernière par deux sénateurs, Laurent Béteille et Richard Yung.

 

Seulement, une modification du statut des hébergeurs allant dans le sens d’une plus grande responsabilisation de ceux-ci ne serait pas sans conséquences. Si elle permettrait certes de répondre aux demandes de certains ayants droit, qui voudraient que les hébergeurs se débrouillent pour qu’un contenu déjà signalé n’apparaisse plus sur leurs plateformes, une obligation de « notice and stay down » (retirer et ne plus laisser revenir) a de fortes implications techniques et juridiques sur les hébergeurs. La liberté d’expression, protégée in fine par le statut actuel, en prendrait également pour son grade.

 

Pierre Lescure s’attaque ici à un chantier très compliqué, d’autant que la France est tenue de respecter le cadre législatif européen. Questionné sur une éventuelle incompatibilité avec le droit communautaire, l’ancien PDG de Canal tente de rassurer : « D’abord, l’Europe n’a pas forcément toujours raison, et elle peut être amenée à évoluer ». Selon lui, « il y a de plus en plus de partenaires qui pensent comme nous, et si le gouvernement et la ministre valident les conclusions qu’on apportera à cet égard, ça deviendra un enjeu qui sera discuté à Bruxelles ». La tâche s'annonce d'ores et déjà extrêmement rude.

Et sur la suite des événements ?

« Le premier chapitre sera fini fin décembre. Là va commencer, pour deux mois, deux mois et demi, un travail entre nous, où il s’agit de préparer les propositions à court, moyen et plus long terme, a assuré Pierre Lescure. Mais tout ça se fera en dialogue, le plus souvent possible contradictoire, afin d’avancer, avec tous les acteurs qui reviendront sur des chantiers, des propositions, des outils ». Un document provisoire devrait être rédigé d’ici au 15 mars, en vue de finaliser le rapport qui sera remis au gouvernement le 31 mars.

 

Aurélie Filippetti a toutefois précisé que certains dossiers n’attendront pas jusque là. C’est par exemple le cas du projet de loi sur la « Lex Google », qui sera transmis au Parlement si Google et les éditeurs de presse ne trouvent pas un accord d’ici la fin du mois ; mais également du dernier projet de Taxe sur les services de télévision (TST), dont les discussions se poursuivent à Bruxelles. Nous ne manquerons pas d’y revenir. 

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un premier état des lieux

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (88)


Tiens, Marc à rajeuni ?<img data-src=" />


Quelle novlangue de merde.

Capillotractage pour taxer, imposer sa loi, étouffer…








yvest75 a écrit :



Mais la situation actuelle est une forme de deadlock, car sans offre légale vraiment atawad (any time any where any device) non monopolistique ou se réduisant à deux ou trois monstres, le piratage reste de fait “moral”.





On va garder de bons gros guillemets sur “moral”, alors. Ne pas payer pour un bien non vital qui coûte à produire et n’est pas proposé gratuitement par le producteur, j’ai du mal à considérer ça comme moral. Même si le producteur s’appelle Universal.



Le thème est abordé de manière humoristico-sérieuse par l’Odieux Connard, pour ceux qui voudrais occuper un dredi triste :P



En tout cas, les propos de Lescure sur Hadopi sur d’autres sites est : Hadopi est : “enterrer Hadopi”, Hadopi est une impasse. (il m’avait semblé voir d’autres termes, mais, ils ont l’air d’avoir été changé) (où je ne sais plus où les avoir lu)<img data-src=" />



Xavier, ici, est encore plus prudent dans cette news <img data-src=" />









MorganStern a écrit :



Quelle novlangue de merde.

Capillotractage pour taxer, imposer sa loi, étouffer…







FH INside dans ce rapport de Lescure sur Hadopi ? <img data-src=" />



Responsabiliser de plus en plus les hébergeurs ou comment imposer une censure de facto <img data-src=" />




Un hébergeur aujourd’hui ne peut plus revendiquer la même neutralité qu’au début de son activité. Ça ne veut pas dire qu’il est totalement devenu un éditeur, ça veut dire qu’il faut trouver les mots, les descriptions, et donc, la définition des statuts qui correspondent vraiment aux usages et aux développements d’aujourd’hui



Au revoir la neutralité <img data-src=" />









John Shaft a écrit :



Responsabiliser de plus en plus les hébergeurs ou comment imposer une censure de facto <img data-src=" />





+1



Le seul de moyen de mettre en place facilement une obligation de « notice and stay down », c’est le filtrage à la source….









John Shaft a écrit :



Responsabiliser de plus en plus les hébergeurs ou comment imposer une censure de facto <img data-src=" />







Les vrais drogués n’auront plus qu’à se trouver un autre dealer, ou faire une cure <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Mais, il y a beaucoup de choses à revoir en profondeur






« Un hébergeur aujourd’hui ne peut plus revendiquer la même neutralité qu’au début de son activité. Ça ne veut pas dire qu’il est totalement devenu un éditeur, ça veut dire qu’il faut trouver les mots, les descriptions, et donc, la définition des statuts qui correspondent vraiment aux usages et aux développements d’aujourd’hui ».





Ami hébergeur, préparez la vaseline, vous aller devenir des auxiliaires du gouvernement pour surveiller les utilisateurs, et à vos frais!








LeJediGris a écrit :



Tiens, Marc à rajeuni ?<img data-src=" />





Ah bon, parce qu’il est vieux Marc ? :-P









Xavier.B a écrit :



Ah bon, parce qu’il est vieux Marc ? :-P





il est seulement dégarni <img data-src=" />



VCR is dead



Seul, le streaming-DL permet à en faire autant, les Box-TV étant limité (sauf en changeant de box) ne permettent pas une mobilité comme les cassettes vidéos, seul un pc à cette avantage, pourquoi essaient-ils de tuer l’esprit VCR ? <img data-src=" /> (alors que les taxes-redevances pleuvent)








2show7 a écrit :



VCR is dead



Seul, le streaming-DL permet à en faire autant, les Box-TV étant limité (sauf en changeant de box) ne permettent pas une mobilité comme les cassettes vidéos, seul un pc à cette avantage, pourquoi essaient-ils de tuer l’esprit VCR ? <img data-src=" /> (alors que les taxes pleuvent)





L’esprit VCR… Et l’esprit Formica, hein, on y pense à l’esprit Formica ? Et l’esprit Desireless, que devient-il ?



Si vous me cherchez je suis en voyage, voyage…



Les FAI responsables <img data-src=" /> C’est comme si la Poste devait être responsable de ce qui se trouve dans les colis (ça va pas la tête) <img data-src=" />








HarmattanBlow a écrit :



L’esprit VCR… Et l’esprit Formica, hein, on y pense à l’esprit Formica ? Et l’esprit Desireless, que devient-il ?



Si vous me cherchez je suis en voyage, voyage…







Et bien dis-moi pourquoi l’argent d’une toile de maître ne serait pas louée par l’état au meilleur acquéreur et que l’état reçoivent la plus grosse somme de cette transaction, il y aurait certainement moins d’inflation qu’il n’y en a aujourd’hui avec ce système de droit d’auteur qui profite plus à d’autre qu’aux réels créateurs (et parfois, avec de l’argent sale qu’on ne sait pas toujours prouver d’où il vient)



Je trouve qu’il tape plutôt juste dans ce qu’il dit <img data-src=" />



Un hébergeur, on lui demande d’héberger, pas de jouer les conseillers personnalisés si tu as aimé tel ou tel truc, chacun son taf.. ou alors faut faire évoluer le statut effectivement <img data-src=" />




…transforme les

relations entre créateurs, industries créatives et usagers.





La meilleure tranformation serait de se passer de l’intermédiaire “industrie créative” qui à part pour trouver comment engranger le plus de pognon possible sur le dos des créateurs, ne crée rien du tout.



On peut justement, grâce au numérique, se passer de ces “souteneurs”<img data-src=" />


Lescure, ce clown qui, il n’y a pas si longtemps, osait s’autoproclamer “meilleur animateur du PAF” à chaque émission, émissions d’ailleurs nullissimes de chez Nul.

Inutile de dire que, dès qu’il apparaîssait à l’écran, je détalais illico pour aller voir ailleurs. <img data-src=" />



Lescure, indiscutablement dans le top 10 des psycho-égocentriques narcissiques. D’un tel personnage, on ne peut s’attendre qu’au pire. Ce qui pousse à s’interroger sur la santé mentale de la ministre qui l’a chargé d’une mission importante pour l’Etat. <img data-src=" />








yvest75 a écrit :



(même FAI prétendant souvent se positionner sur l’offre légale).







L’offre légale, parce que l’état à permis aux télé-distributeurs à devenir FAI.



C’est comme-ci on demandait au FBI de s’occuper de la Poste (wouaw! le joli conflit d’interêt) <img data-src=" />









yvest75 a écrit :



Toujours ces approches technoido geekounettes avec les smileys qui vont bien, ce qui est vrai par contre, est que le piratage constitue aujourd’hui une part très importante de la –valeur– des abonnements internet.



D’où l’ambivalence des FAIs à ce sujet bien évidemment.



(même FAI prétendant souvent se positionner sur l’offre légale).







Le FAI ne te vend pas les données dispo sur Internet, il te vend l’accès à un réseau et rien d’autre. Il n’est pas responsable de ce qui s’y trouve.









Xavier.B a écrit :



Ah bon, parce qu’il est vieux Marc ? :-P







Y’a certains signes <img data-src=" />









2show7 a écrit :



Les FAI responsables <img data-src=" /> C’est comme si la Poste devait être responsable de ce qui se trouve dans les colis (ça va pas la tête) <img data-src=" />







T’es fou toi, et comment qu’ils feraient les postiers pour taper dans le contenu s’ils étaient responsables??? <img data-src=" />



Je ne serais pas déçu car je n ‘ attends rien de ce “ débat ” dont le rapport est déjà écrit depuis longtemps.

cette soi-disant consultation, c ’ est du pipeau pour nous faire croire que le petit peuple a eu la parole.



La ministre de la culture n’ avait pas besoin de tout ce bordel( études, consultations , rapports ) pour imposer ses vues après ce qu ‘elle nous avait sorti en 2009 à l ’ assemblée nationale.sur le numérique.



Ils nous prennent pour des CONS !








yvest75 a écrit :



Je parle pas de FAI, je parle de ce que réprésente un abonnement internet pour vous.







Et jusqu’à aujourd’hui, un réseau neutre (certes, avec ses inconvénients de liberté observée et non neutre, mais dont l’état s’en fout depuis des années et a bien du mal a en saisir le sens)









yvest75 a écrit :



Toujours ces approches technoido geekounettes avec les smileys qui vont bien, ce qui est vrai par contre, est que le piratage constitue aujourd’hui une part très importante de la –valeur– des abonnements internet.



D’où l’ambivalence des FAIs à ce sujet bien évidemment.



(même FAI prétendant souvent se positionner sur l’offre légale).







C’est dingue, mais toutes études “sérieuses” à ce sujet ont été démasquées comme tronquées, pipotées, etc etc



<img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" /> &lt;—- geek attitude du ‘dredi









2show7 a écrit :



L’offre légale, parce que l’état à permis aux télé-distributeurs à devenir FAI.



C’est comme-ci on demandait au FBI de s’occuper de la Poste (wouaw! le joli conflit d’interêt) <img data-src=" />







Euh, je te rappelle que Tommy Lee Johns est poster dans MIB 2 <img data-src=" />









yvest75 a écrit :



Que de naiveté …



Vous êtes incapable de considérer les choses telles qu’elles sont surtout et ce que ça veut dire en termes de rapport de pouvoirs.



Un abonnement internet aujourd’hui c’est AUSSI l’accès au piratage bien évidemment.



Je parle pas de FAI, je parle de ce que réprésente un abonnement internet pour vous.







La radio, le lecteur CD, la photocopieuse aussi (pirate de masse depuis 40 ans <img data-src=" />)









yvest75 a écrit :



Que de naiveté …



Un abonnement internet aujourd’hui c’est AUSSI l’accès au piratage bien évidemment.





=&gt; L’accès à la lecture, c’est aussi la possibilité de lire Mein Kampf et toute la littérature terroristo-pédophile disponible.



=&gt; Faudrait donc couper l’accès au net ET à la lecture.



Logique implacable ma brave dame. <img data-src=" />









pti_pingu a écrit :



T’es fou toi, et comment qu’ils feraient les postiers pour taper dans le contenu s’ils étaient responsables??? <img data-src=" />







Mais c’est ce que préconise Lescure les Ayants Droits



…Certes tu essaies de me piéger,<img data-src=" />, mais la Poste (ne sert que d’exemple, quoiqu’elle soit privatisée par qui vous savez)








2show7 a écrit :



Mais c’est ce que préconise Lescure les Ayants Droits







C’est beau, on pourra résumer la vie et la grande question de la façon suivante, par un algo simple:



si [totorité || ayant_droit || délégation_service_public] alors



  taper\_dans\_caisse\_citoyen();   



sinon



  transfert\_de\_mon\_compte(totorité | ayant\_droit | délégation\_service\_public);   



fsi



<img data-src=" />









2show7 a écrit :



…Certes tu essaies de me piéger,<img data-src=" />, mais la Poste (ne sert que d’exemple, quoiqu’elle soit privatisée par qui vous savez)







Non, mais ça à la base c’était une vanne, par contre, les posts sur les études pipotées + le fait qu’il y ait d’autres sources de piratage (et bien avant le net) là c’est sérieux <img data-src=" />









yvest75 a écrit :



Que de naiveté …



Vous êtes incapable de considérer les choses telles qu’elles sont surtout et ce que ça veut dire en termes de rapport de pouvoirs.



Un abonnement internet aujourd’hui c’est AUSSI l’accès au piratage bien évidemment.



Je parle pas de FAI, je parle de ce que réprésente un abonnement internet pour vous.





Allez, une petite comparaison bagnolesque :



Quand tu achètes une voiture à un concessionnaire, il n’est pas responsable si tu vas rouler dans des endroits où tu n’as pas le droit ou si tu écrase quelqu’un.



C’est pareil avec les FAI. Ils te fournissent un tuyau, mais ne regarde pas ce qu’il y a dedans (sauf si c’est t’es chez free et que tu veux aller sur youtube)









ActionFighter a écrit :



Allez, une petite comparaison bagnolesque :



Quand tu achètes une voiture à un concessionnaire, il n’est pas responsable si tu vas rouler dans des endroits où tu n’as pas le droit ou si tu écrase quelqu’un.



C’est pareil avec les FAI. Ils te fournissent un tuyau, mais ne regarde pas ce qu’il y a dedans (sauf si c’est t’es chez free et que tu veux aller sur youtube)







Euh, comparo foiré spotted … Free a pas besoin de mater avec un radar, z’ont juste des dos-d’âne suisse sur la Highway YT <img data-src=" />









pti_pingu a écrit :



Non, mais ça à la base c’était une vanne, par contre, les posts sur les études pipotées + le fait qu’il y ait d’autres sources de piratage (et bien avant le net) là c’est sérieux <img data-src=" />







Avant 2007, je n’avais pas accès à internet, à part la Dadvsi bien avant, l’Etat ne s’occuper pas pour ainsi dire de ce qui se passait d’autre sur internet ou ailleurs <img data-src=" /> (Cookies du diable), sinon ce se serait su <img data-src=" />









yvest75 a écrit :



C’est mignon les petites analogies et le ton professoral, mais ça n’est pas ce dont je parle.



Vous pensez vraiment que free ou autre n’est pas au courant de que ses clients font avec leurs abonnements internet et de ce que cela représente pour eux ?



Essayer un peu de raisonner en termes d’acteurs en faisant abstraction de la technique.







C’est pas comme s’il y avait eu des campagnes de pub en 2002-2003 vantant les accès tout illimité pour télécharger (+ tapage de doigt ensuite). Mais il ne faudrait peut être pas confondre moyen et usage <img data-src=" />









yvest75 a écrit :



C’est mignon les petites analogies et le ton professoral, mais ça n’est pas ce dont je parle.



Vous pensez vraiment que free ou autre n’est pas au courant de que ses clients font avec leurs abonnements internet et de ce que cela représente pour eux ?



Essayer un peu de raisonner en termes d’acteurs en faisant abstraction de la technique.







Donc pour toi les FAI seraient sujet à une présomption de culpabilité de voyeurs à ton insu par qu’ils ont signé un contrat avec toi <img data-src=" /> (certes, ils peuvent faire une constatation générale, mais ne peuvent en aucun cas citer de nom, sauf dans le cas d’Hadopi où on ne demande que le nom du possesseur de l’IP)









pti_pingu a écrit :



La radio, le lecteur CD, la photocopieuse aussi (pirate de masse depuis 40 ans <img data-src=" />)







C’est sûr quand tu enregistrais une musique qui passait à la radio sur ta cassette tu pouvais instantanément la partager à des milliers de personnes aux quatres coins du monde, même à ceux qui n’ont pas la radio…

Non la radio, le lecteur CD et la photocopieuse ne sont que du piratage local. Pas de masse.







BobbyCat a écrit :



=&gt; L’accès à la lecture, c’est aussi la possibilité de lire Mein Kampf et toute la littérature terroristo-pédophile disponible.







Qu’est ce que Mein Kampf vient faire là ? O.o







ActionFighter a écrit :



Allez, une petite comparaison bagnolesque :



Quand tu achètes une voiture à un concessionnaire, il n’est pas responsable si tu vas rouler dans des endroits où tu n’as pas le droit ou si tu écrase quelqu’un.



C’est pareil avec les FAI. Ils te fournissent un tuyau, mais ne regarde pas ce qu’il y a dedans (sauf si c’est t’es chez free et que tu veux aller sur youtube)







Mais, si ta voiture tombe en panne, c’est à qui de faire les réparations ? A toi ou à ton concessionnaire ? Si les infra de ton FAI plante, c’est à qui de faire les réparation ?

Voila, au final les tuyaux appartiennent aux FAI, tu ne fais que leurs demander de donner les informations que tu veux jusqu’à chez toi. La seule partie du réseau qui t’appartienne réellement est ton ordinateur. Le reste est sous la responsabilité du FAI.



Et si tu paye quelqu’un pour qu’il te ramène un colis de chine et qu’il se fait coincer à la douane. Tu crois vraiment que l’excuse : “Ah mais c’est pas ma faute, je savais pas” va marcher ? Non sa seule solution c’est de te balancer









yvest75 a écrit :



C’est mignon les petites analogies et le ton professoral, mais ça n’est pas ce dont je parle.



Vous pensez vraiment que free ou autre n’est pas au courant de que ses clients font avec leurs abonnements internet et de ce que cela représente pour eux ?



Essayer un peu de raisonner en termes d’acteurs en faisant abstraction de la technique.





Si c’est exactement ce dont tu parles.



Les FAI se doutent bien que leurs lignes peuvent servir à pirater. Que ce soit des contenus illégaux, ou d’autres machines sur le net.



Leur statut leur permet de ne pas être responsable de ce que tu peux faire de ta connexion.

Si l’on souhaite que le FAI soit responsable, il va donc falloir filtrer, surveiller tout le trafic internet et interdire le chiffrement pour les particuliers.



Bonne chance pour faire accepter tout ça <img data-src=" />









Jed08 a écrit :



C’est sûr quand tu enregistrais une musique qui passait à la radio sur ta cassette tu pouvais instantanément la partager à des milliers de personnes aux quatres coins du monde, même à ceux qui n’ont pas la radio…

Non la radio, le lecteur CD et la photocopieuse ne sont que du piratage local. Pas de masse.







Qu’est ce que Mein Kampf vient faire là ? O.o







Mais, si ta voiture tombe en panne, c’est à qui de faire les réparations ? A toi ou à ton concessionnaire ? Si les infra de ton FAI plante, c’est à qui de faire les réparation ?

Voila, au final les tuyaux appartiennent aux FAI, tu ne fais que leurs demander de donner les informations que tu veux jusqu’à chez toi. La seule partie du réseau qui t’appartienne réellement est ton ordinateur. Le reste est sous la responsabilité du FAI.



Et si tu paye quelqu’un pour qu’il te ramène un colis de chine et qu’il se fait coincer à la douane. Tu crois vraiment que l’excuse : “Ah mais c’est pas ma faute, je savais pas” va marcher ? Non sa seule solution c’est de te balancer







Tiens donc, c’est pour ça que les enseignants avait des cours de bon usage des matériels pédagogique, qu’il y avait la mention photocopillage, qu’il y avait des caves VCR + vente de masse à Barbès et tout autre type de quartier avec descente de poulaga dans les années 80-90 … non ça ce n’était pas de masse <img data-src=" />









Jed08 a écrit :



Mais, si ta voiture tombe en panne, c’est à qui de faire les réparations ? A toi ou à ton concessionnaire ? Si les infra de ton FAI plante, c’est à qui de faire les réparation ?

Voila, au final les tuyaux appartiennent aux FAI, tu ne fais que leurs demander de donner les informations que tu veux jusqu’à chez toi. La seule partie du réseau qui t’appartienne réellement est ton ordinateur. Le reste est sous la responsabilité du FAI.





Tu mélanges le service et l’infrastructure nécessaire pour le rendre.









yvest75 a écrit :



Quoi ? rien pigé





Tout ce que je dis, c’est que “pirater” ce n’est pas moral, juste pratique. Je comprend mal en quoi ne pas donner d’argent au producteur est moral. Acheter directement à l’artiste ? C’est moral. Ne pas acheter le bien qui ne vient pas au format voulu ? Pareil. S’arroger le droit de bénéficier sans aucune contrepartie de tout produit culturel dont on n’aime pas les conditions d’utilisation ? Difficile à avaler, pour le coup. Même si l’artiste est un c*n finit et que son éditeur est une bande de requin.



Le système actuel est mauvais, mais il ne justifie pas pour autant de passer dans l’illégalité. Personne ne met le pistolet sur la tempe de quelqu’un pour qu’il écoute/regarde la dernière production à la mode.









Jed08 a écrit :



Mais, si ta voiture tombe en panne, c’est à qui de faire les réparations ? A toi ou à ton concessionnaire ? Si les infra de ton FAI plante, c’est à qui de faire les réparation ?

Voila, au final les tuyaux appartiennent aux FAI, tu ne fais que leurs demander de donner les informations que tu veux jusqu’à chez toi. La seule partie du réseau qui t’appartienne réellement est ton ordinateur. Le reste est sous la responsabilité du FAI.



Et si tu paye quelqu’un pour qu’il te ramène un colis de chine et qu’il se fait coincer à la douane. Tu crois vraiment que l’excuse : “Ah mais c’est pas ma faute, je savais pas” va marcher ? Non sa seule solution c’est de te balancer







Parce que un fichier téléchargé pourrait détruire une ligne téléphonique sur 300 mètres à un mètre <img data-src=" /> (wouaw du FUD) <img data-src=" />









pti_pingu a écrit :



Tiens donc, c’est pour ça que les enseignants avait des cours de bon usage des matériels pédagogique, qu’il y avait la mention photocopillage, qu’il y avait des caves VCR + vente de masse à Barbès et tout autre type de quartier avec descente de poulaga dans les années 80-90 … non ça ce n’était pas de masse <img data-src=" />







Tu compare la distribution de masse des années 80-90 avec celle d’aujourd’hui…

La distribution des livres photocopiés était limitée par le support (le papier), le nombre de tes connaissances a qui tu peux le passer, à ton accès à une photocopieuse et surtout par ta motivation (parce que photocopié un livre de plusieurs centaines de pages pour le distribuer à tous tes potes il faut avoir de la motivation).

Aujourd’hui, tout est numérique (contrainte du support est quasi-inexistante), tu peux partager tout ce que tu veux à qui tu veux quand tu veux à travers le monde, presque chaque foyer possède un ordinateur avec un accès à internet et tu peux faire tout ça le cul visser sur une chaise ou faisant autre chose… Niveau distribution de masse ça a beaucoup évoluer…







ActionFighter a écrit :



Tu mélanges le service et l’infrastructure nécessaire pour le rendre.







Je veux parler des deux.

Quand tu parle du concessionnaire qui te vend une voiture et qui n’est pas responsable de ce que tu en fait, c’est parce qu’il te vend quelque chose de concrets (la voiture qui ne lui appartiendra plus) et non un service.

Les FAIs quand à eux te vendent juste le service. C’est faux de croire qu’aucun contrôle n’est effectué sur les colis envoyés par des services postaux (pas aussi extrême que d’ouvrir le colis et regarder dedans)









2show7 a écrit :



Parce que un fichier téléchargé pourrait détruire une ligne téléphonique sur 300 mètres à un mètre <img data-src=" /> (wouaw du FUD) <img data-src=" />







Non, mais à partir du moment où le FAI s’engage matériellement pour te rendre un service (te ramener des informations venant de l’extérieur), ce qu’il transporte est de sa responsabilité.









Jed08 a écrit :



Qu’est ce que Mein Kampf vient faire là ? O.o





Faut savoir replacer les citations dans leur contexte.



Ce n’est pas parce qu’on sait lire qu’on va se donner à des lectures malsaines, illicites ou inhumaines.



De même, l’accès au net ne signifie pas qu’on se livre à des activités illégales.



Pour être encore plus clair, la possession d’un couteau de cuisine ne constitue pas a priori un danger pour les voisins. <img data-src=" />



CQFD.









Jed08 a écrit :



Non, mais à partir du moment où le FAI s’engage matériellement pour te rendre un service (te ramener des informations venant de l’extérieur), ce qu’il transporte est de sa responsabilité.







Non, le contrat t’indique ce que tu n’es pas censé faire (comme info), mais ce n’est pas à eux de faire la police



Tout comme c’était déjà le cas avec les decks cassettes









Jed08 a écrit :



Non, mais à partir du moment où le FAI s’engage matériellement pour te rendre un service (te ramener des informations venant de l’extérieur), ce qu’il transporte est de sa responsabilité.







Tiens, en voilà un qui n’a jamais entendu parler de l’indépendance des tuyaux et de la séparation des pouvoirs. <img data-src=" />









Jed08 a écrit :



Je veux parler des deux.

Quand tu parle du concessionnaire qui te vend une voiture et qui n’est pas responsable de ce que tu en fait, c’est parce qu’il te vend quelque chose de concrets (la voiture qui ne lui appartiendra plus) et non un service.

Les FAIs quand à eux te vendent juste le service. C’est faux de croire qu’aucun contrôle n’est effectué sur les colis envoyés par des services postaux (pas aussi extrême que d’ouvrir le colis et regarder dedans)





Comme je l’ai dis précédemment, si l’on souhaite que le FAI soit responsable, il va donc falloir filtrer, surveiller tout le trafic internet et interdire le chiffrement pour les particuliers.



Je peux comprendre ton raisonnement, reste que techniquement, laisser au FAI le soin de faire la police, c’est difficilement faisable, et peu souhaitable du point de vue des risques pour la liberté d’expression que cela pourrait engendrer.









Jed08 a écrit :



Tu compare la distribution de masse des années 80-90 avec celle d’aujourd’hui…

La distribution des livres photocopiés était limitée par le support (le papier), le nombre de tes connaissances a qui tu peux le passer, à ton accès à une photocopieuse et surtout par ta motivation (parce que photocopié un livre de plusieurs centaines de pages pour le distribuer à tous tes potes il faut avoir de la motivation).

Aujourd’hui, tout est numérique (contrainte du support est quasi-inexistante), tu peux partager tout ce que tu veux à qui tu veux quand tu veux à travers le monde, presque chaque foyer possède un ordinateur avec un accès à internet et tu peux faire tout ça le cul visser sur une chaise ou faisant autre chose… Niveau distribution de masse ça a beaucoup évoluer…







Je veux parler des deux.

Quand tu parle du concessionnaire qui te vend une voiture et qui n’est pas responsable de ce que tu en fait, c’est parce qu’il te vend quelque chose de concrets (la voiture qui ne lui appartiendra plus) et non un service.

Les FAIs quand à eux te vendent juste le service. C’est faux de croire qu’aucun contrôle n’est effectué sur les colis envoyés par des services postaux (pas aussi extrême que d’ouvrir le colis et regarder dedans)







Et toi, tu insinues que c’est la technologie qui pilote le droit. En gros, qu’il s’agit de consommation hors marché des années 80 ou aujourd’hui, il faut sanctionner certes mais pas le faire dans une approche totalitariste et big brother. Autrement dis, le contrôle du contenu et la surveillance systématique niet, l’enquète et le flagrant délit.



Ce que tu ne sembles pas saisir depuis le début (et l’autre INpactien) c’est que sous réserve que l’environnement technologique a évolué et permet d’être plus en contact, il faudrait tout réformer et autorisé ce qu’on interdisait dans l’ancien “monde”? Autorisé la surveillance des internautes (hmmm le bon DPI, on peut plus mater son porno en paix et accessoirement on a plus de sphère privé?). Quelque soit le support de communication de masse ou de très de grande masse, il y a des règles (le courrier ça ne s’ouvre que sur autorisation d’un juge). Qu’il y ait lutte contre le piratage soit, mais que cela se fasse dans les règles de l’art et traitant la racine du problème et non pas en s’attaquant à la ramure.









2show7 a écrit :



Non, le contrat t’indique ce que tu n’es pas censé faire (comme info),







Diffuser de la contrefaçon est puni par la loi.

Donc même si cela n’est pas inscrit dans le contrat d’utilisation, tu n’as pas à le faire.







BobbyCat a écrit :



Tiens, en voilà un qui n’a jamais entendu parler de l’indépendance des tuyaux et de la séparation des pouvoirs. <img data-src=" />







J’en ai entendu parler mais surtout comme grand principe du net.

Mais je trouve que revendiquer l’indépendance de ces tuyaux et demander à des entreprises privées de garantir leur bon fonctionnement et une qualité de service c’est un peu du foutage de gueule :)







ActionFighter a écrit :



Comme je l’ai dis précédemment, si l’on souhaite que le FAI soit responsable, il va donc falloir filtrer, surveiller tout le trafic internet et interdire le chiffrement pour les particuliers.



Je peux comprendre ton raisonnement, reste que techniquement, laisser au FAI le soin de faire la police, c’est difficilement faisable, et peu souhaitable du point de vue des risques pour la liberté d’expression que cela pourrait engendrer.







Ca je suis entièrement d’accord !

Je voulais juste montrer que l’exemple : “j’achète une voiture, donc mon concessionnaire n’est pas responsable des excès de vitesse que je fais” ne peut pas servir de comparaison à la situation présente ^^









Jed08 a écrit :



Diffuser de la contrefaçon est puni par la loi.

Donc même si cela n’est pas inscrit dans le contrat d’utilisation, tu n’as pas à le faire.







Un Olivier4





Tu es obnibulé de parler d’autre chose, le DL et le UL sont deux choses différentes,



Bien ou mal, le upload est le plus sanctionné donc, c’est la source qui est la plus touchée, pas l’inverse



Diffuser, c’est comme si tu créais ta propre télé disponible sur internet, ici, on ne parle pas de diffusion, on ne cautionne pas forcément le DL, on explique que ce n’est pas aux FAI de faire la police









Jed08 a écrit :



Ca je suis entièrement d’accord !

Je voulais juste montrer que l’exemple : “j’achète une voiture, donc mon concessionnaire n’est pas responsable des excès de vitesse que je fais” ne peut pas servir de comparaison à la situation présente ^^





C’était une comparaison bagnollesque, donc forcément un peu foireuse <img data-src=" />









pti_pingu a écrit :



Et toi, tu insinues que c’est la technologie qui pilote le droit. En gros, qu’il s’agit de consommation hors marché des années 80 ou aujourd’hui, il faut sanctionner certes mais pas le faire dans une approche totalitariste et big brother. Autrement dis, le contrôle du contenu et la surveillance systématique niet, l’enquète et le flagrant délit.







Non j’insinue que le droit doit évoluer avec la technologie (un peu comme tout le monde ici non ?)

En gros, je dis que le status quo entre les pirates cassette/photocopie et la copie privée était relativement maintenu jusqu’à ce que le piratage de masse commença à devenir plus important du fait de l’évolution technologique.





Ce que tu ne sembles pas saisir depuis le début (et l’autre INpactien) c’est que sous réserve que l’environnement technologique a évolué et permet d’être plus en contact, il faudrait tout réformer et autorisé ce qu’on interdisait dans l’ancien “monde”?





C’est un peu ce que les pirates demande en voulant avoir la gratuité totale et la libre diffusion des oeuvres intellectuelles sous prétexte que la technologie le permet…

Avoue que c’est extrême !





Autorisé la surveillance des internautes (hmmm le bon DPI, on peut plus mater son porno en paix et accessoirement on a plus de sphère privé?). Quelque soit le support de communication de masse ou de très de grande masse, il y a des règles (le courrier ça ne s’ouvre que sur autorisation d’un juge).





C’est tout aussi extrême qu’au dessus. Mais tant que le pirates réclameront des mesures extrêmes, les ayants droit le feront aussi.

Dans tous les cas, il faudra un compromis.





Qu’il y ait lutte contre le piratage soit, mais que cela se fasse dans les règles de l’art et traitant la racine du problème et non pas en s’attaquant à la ramure.





On a affaire à deux points de vue totalement différents. Donc la racine du problème pour l’un n’est pas la même pour l’autre.

Comme je l’ai dis, auparavant il y avait une sorte de status quo, depuis l’avantage est très clairement dans le camps des pirates qui ont eu une meilleur compréhension des nouvelles technologie.



Dans l’idéal, ce qu’il faudrait, ce serait rendre le piratage moins disponible et accessible pour l’individu lambda. Ceux suivant les nouvelles technologies et qui ont une meilleure compréhension du domaine technique (en grande minorité) n’auront aucun problème. Et au contraire, l’utilisateur lambda qui ne télécharge que parce que c’est plus pratique et gratuit (en grande majorité) sera

obligé de trouver autre chose.

Le status quo ne serait possible que si en plus de cela, une offre légale compétitive apparaissait en même temps.









Jed08 a écrit :



J’en ai entendu parler mais surtout comme grand principe du net.

Mais je trouve que revendiquer l’indépendance de ces tuyaux et demander à des entreprises privées de garantir leur bon fonctionnement et une qualité de service c’est un peu du foutage de gueule :)







C’est un principe bien plus vieux que le net ! L’indépendance des tuyaux fut l’objet de grands débats lors de l’avènement du câble aux USA, et c’est depuis, comme l’indépendance de la presse, l’un des critères fondamentaux de toute démocratie qui se respecte.



Quant-aux garanties de fonctionnement et de qualité de service demandées à un prestataire de services dont le métier est de fournir l’accès aux tuyaux, c’est tout sauf du “foutage de gueule”. Excusez du peu.









2show7 a écrit :



Tu es obnibulé de parler d’autre chose, le DL et le UL sont deux choses différentes,



Bien ou mal, le upload est le plus sanctionné donc, c’est la source qui est la plus touchée, pas l’inverse



Diffuser, c’est comme si tu créais ta propre télé disponible sur internet, ici, on ne parle pas de diffusion, on ne cautionne pas forcément le DL, on explique que ce n’est pas aux FAI de faire la police







Je ne pense pas avoir réellement évoquer le DL (si c’est le cas c’est une erreur de ma part)

Pour moi condamner un pirate est aussi stupide que d’arrêter une personne achetant un sac chinois Louis Vitton ou une paire de Air Max à 20€.



Diffuser du contenu sans avoir les droit de le diffuser n’est pas légal, et c’est ça qu’il faut arrêter.

Donc, il faut que quelqu’un fasse la police à un moment donné. Si ce n’est pas les FAI ni les hébergeurs, c’est à l’Etat. Or ça ne plait à personne que l’Etat s’en charge. Donc il faut faire quoi ?



… Diffuser et vendre des fichiers illégaux sont plus sanctionnable que le DownLoad,



C’est ce qui est le plus évident, interdit ou pas, est un autre problème, c’est là, qu’actuellement les décideurs s’interrogent (pour le DL payant et/ou gratuit)



D’ailleurs c’est le P2P qui est dans collimateur depuis 2010 ou 09 par l’Hadopi


Tant





Jed08 a écrit :



Non j’insinue que le droit doit évoluer avec la technologie (un peu comme tout le monde ici non ?)

En gros, je dis que le status quo entre les pirates cassette/photocopie et la copie privée était relativement maintenu jusqu’à ce que le piratage de masse commença à devenir plus important du fait de l’évolution technologique.







C’est un peu ce que les pirates demande en voulant avoir la gratuité totale et la libre diffusion des oeuvres intellectuelles sous prétexte que la technologie le permet…

Avoue que c’est extrême !







Justement non, si tu venais plus souvent ici, tu verrais que ce qui est demandé c’est une meilleure accessibilité exploitant les nouvelles techno et que par ex. la chronologies des médias fait partie des anciens modèles. Or les ayants droit ne veulent pas réformer cela et c’est essentiellement ce genre de considération qui est traité par les INpactien.





C’est tout aussi extrême qu’au dessus. Mais tant que le pirates réclameront des mesures extrêmes, les ayants droit le feront aussi.

Dans tous les cas, il faudra un compromis.





C’est tout aussi extrême qu’au dessus. Mais tant que le pirates ayant-droits réclameront des mesures extrêmes, les ayants droit pirates le feront aussi.

Dans tous les cas, il faudra un compromis.



–&gt; Et oui, cette phrase peut s’inverser … l’affirmation est mal posé. Pour l’instant, le compromis présenté étant, “nous imposons et contrôlons et ne faisons pas évoluer nos modèles et surtout ne pirater pas”. Un compromis c’est à 2 parties (cf.: le fait que les industriels ont du quitter la table des négociations et que le MINICU a fait semblant de croire que c’était juste les personnes physiques qui allaient être remplacé par d’autres)







On a affaire à deux points de vue totalement différents. Donc la racine du problème pour l’un n’est pas la même pour l’autre.

Comme je l’ai dis, auparavant il y avait une sorte de status quo, depuis l’avantage est très clairement dans le camps des pirates qui ont eu une meilleur compréhension des nouvelles technologie.



Dans l’idéal, ce qu’il faudrait, ce serait rendre le piratage moins disponible et accessible pour l’individu lambda. Ceux suivant les nouvelles technologies et qui ont une meilleure compréhension du domaine technique (en grande minorité) n’auront aucun problème. Et au contraire, l’utilisateur lambda qui ne télécharge que parce que c’est plus pratique et gratuit (en grande majorité) sera

obligé de trouver autre chose.

Le status quo ne serait possible que si en plus de cela, une offre légale compétitive apparaissait en même temps.





Là, c’est exactement le même problème que par ex. les pièces auto. Acheter des pièces auto non-constructeur en Belgique pour un véhicule qui roule en France, c’est du piratage ou pas?



Le piratage provient du manque de contenu et d’offre ad-hoc et pas l’inverse. Tu veux une preuves?

-Hé les gars, pour lutter contre le piratage on va faire dans la DRM

-Ouaiiis



[4 ans après]



-Bon je m’appelle Apple et on arrête les DRM

-Ah non



[8 ans après]



-Bon ben en fait les DRM c’est naze et on le savait depuis le début ©Microsoft









BobbyCat a écrit :



C’est un principe bien plus vieux que le net ! L’indépendance des tuyaux fut l’objet de grands débats lors de l’avènement du câble aux USA, et c’est depuis, comme l’indépendance de la presse, l’un des critères fondamentaux de toute démocratie qui se respecte.







On parle d’indépendance de tuyaux car si un contenu illégal passait par les tuyaux on savait qui était le fournisseur (chaine du cable, agence de presse) sans avoir besoin de regarder dans le tuyaux.

Jusqu’à présent le tuyaux n’allait que dans un seul sens : du fournisseur de contenu (cable, presse) vers le consommateur.



Aujourd’hui avec internet, chaque consommateur peut être fournisseur de contenu. Et là c’est beaucoup plus compliqué de vouloir gérer les contenu illégaux.









pti_pingu a écrit :



Tant



Justement non, si tu venais plus souvent ici, tu verrais que ce qui est demandé c’est une meilleure accessibilité exploitant les nouvelles techno et que par ex. la chronologies des médias fait partie des anciens modèles. Or les ayants droit ne veulent pas réformer cela et c’est essentiellement ce genre de considération qui est traité par les INpactien.







A mais le truc c’est que je ne viens pas qu’ici. Et ailleur il y en a des beaucoup moins raisonnable que vous.







C’est tout aussi extrême qu’au dessus. Mais tant que le pirates ayant-droits réclameront des mesures extrêmes, les ayants droit pirates le feront aussi.

Dans tous les cas, il faudra un compromis.



–&gt; Et oui, cette phrase peut s’inverser … l’affirmation est mal posé. Pour l’instant, le compromis présenté étant, “nous imposons et contrôlons et ne faisons pas évoluer nos modèles et surtout ne pirater pas”. Un compromis c’est à 2 parties (cf.: le fait que les industriels ont du quitter la table des négociations et que le MINICU a fait semblant de croire que c’était juste les personnes physiques qui allaient être remplacé par d’autres)





Je suis tout à fait d’accord qu’il faut un gros compromis et que cela doit être fait à part égale des deux côtés.

Mais tant qu’il existera des extrêmes de chaque côté personne ne fera rien.







Là, c’est exactement le même problème que par ex. les pièces auto. Acheter des pièces auto non-constructeur en Belgique pour un véhicule qui roule en France, c’est du piratage ou pas?





Pour moi non. Après la définition de piratage peut être différente de chacun.

Pour moi le piratage (dans le contexte de la conversation) c’est la diffusion non autorisé d’un contenu ou d’une copie non autorisée d’un contenu.

Donc acheté sur un circuit légale une pièce légale, ce n’est pas du piratage :)





Le piratage provient du manque de contenu et d’offre ad-hoc et pas l’inverse. Tu veux une preuves?

-Hé les gars, pour lutter contre le piratage on va faire dans la DRM

-Ouaiiis







-Bon je m’appelle Apple et on arrête les DRM

-Ah non







-Bon ben en fait les DRM c’est naze et on le savait depuis le début ©Microsoft





Ca je suis d’accord la dessus.

Mais il y a d’autre méthode pour faire comprendre aux ayants droits que ce qu’ils font c’est de la merde (je rêve d’un arrêt de la consommation à l’échelle nationale des produits audiovisuels, pendant 2 semaines, plus personne ne regarde la télé, n’achète de la musique/des films/des séries, ne vont à des concerts et en soutient les plateformes de téléchargement ferment leur activité)









Jed08 a écrit :



Je ne pense pas avoir réellement évoquer le DL (si c’est le cas c’est une erreur de ma part)

Pour moi condamner un pirate est aussi stupide que d’arrêter une personne achetant un sac chinois Louis Vitton ou une paire de Air Max à 20€.



Diffuser du contenu sans avoir les droit de le diffuser n’est pas légal, et c’est ça qu’il faut arrêter.

Donc, il faut que quelqu’un fasse la police à un moment donné. Si ce n’est pas les FAI ni les hébergeurs, c’est à l’Etat. Or ça ne plait à personne que l’Etat s’en charge. Donc il faut faire quoi ?







C’est pas moi qui le dit, les sources de ventes légales sont désastreuses en France, s’attaquer aux internautes aux lieux des sources illicites était une priorité sous NS (c’est comme condamner des drogués novices alors que les dealers sont toujours là ou plus prudent ou que des méthodes existent en nombres), augmenter les taxes-redevances sur tout ce qui bouge,la vonlonté de fouiller dans l’intimité des gens sans passer par un juge.



Ce qu’il faut faire ? C’est à l’Etat de protéger les vrais créateurs pas aux Multinationales (un droit de l’état à être le conservateur de sa culture, louer sa richesse, certes est une option, mais ne jamais vendre) (je pense aux grecs là)










2show7 a écrit :



Et bien dis-moi pourquoi l’argent d’une toile de maître ne serait pas louée par l’état au meilleur acquéreur et que l’état reçoivent la plus grosse somme de cette transaction, il y aurait certainement moins d’inflation qu’il n’y en a aujourd’hui avec ce système de droit d’auteur qui profite plus à d’autre qu’aux réels créateurs (et parfois, avec de l’argent sale qu’on ne sait pas toujours prouver d’où il vient)





Tu ne devrais pas prendre mon précédent message au sérieux. ;)

Quant au droit d’auteur, j’ai ma petite idée sur ce qu’il faudrait en faire mais je vois mal le rapport avec la nationalisation des oeuvres d’art.









yvest75 a écrit :



Et où est ce que j’ai dit que c’était moral ???





Ici :





yvest75 a écrit :



[…] la situation actuelle est une forme de deadlock, car sans offre légale vraiment atawad (any time any where any device) non monopolistique ou se réduisant à deux ou trois monstres, le piratage reste de fait “moral”.





Et pour moi ça ne l’est pas. Même avec “trois monstres monopolistiques”. Des gens produisent du contenu, en demande rémunération. Leur refuser tout en se l’appropriant sous prétexte que la consommation n’en est pas pratique n’est pas moral. C’est juste “pratique”.

Deux tords ne font pas un droit, c ‘est tout <img data-src=" />









Jed08 a écrit :



Aujourd’hui avec internet, chaque consommateur peut être fournisseur de contenu. Et là c’est beaucoup plus compliqué de vouloir gérer les contenu illégaux.







Donc changement de paradigme et nouvelle donne économique. Ca s’appelle le progrès technique : à chaque évolution majeure, certains perdent des plumes au profit de nouveaux arrivants. Des rentiers risquent de perdre le magot qu’ils croyaient éternel, tandis que de nouveaux acteurs vont faire fortune grâce au net.



So what? On va pleurer parce que les modes de communication ont changé ?

On s’accroche aux chimères, on rétablit les barrières douanières et autres Lignes Maginot ?









Jed08 a écrit :



Non, mais à partir du moment où le FAI s’engage matériellement pour te rendre un service (te ramener des informations venant de l’extérieur), ce qu’il transporte est de sa responsabilité.



ou pas.

la Poste est responsable de ce qu’elle transporte? non. donc aucune raison pour que les FAI le soient.









Patch a écrit :



la Poste est responsable de ce qu’elle transporte? non.





J’imagine bien les gens se battre pour être facteurs …



Transport de cigarettes de contrebande: 3 ans de taule

Importation de stupéfiants: 10 ans de taule

Transport d’enveloppe contenant de l’anthrax: perpet sans jugement à Guantanamo



Y’aurait moins de monde aux concours d’entrée





Il est ainsi rappelé que le dispositif mis en œuvre par la Hadopi « fait l’objet de nombreuses critiques », portant plus particulièrement sur la suspension de l’accès à Internet.



C’est bien, il nous a entendu…



« Une grande partie des ayants droit semble prête à accepter (la) suppression » de cette sanction (…)



… Ah non, ce sont les ayants-droits qui ont les oreilles qui sifflent.

Lescure les a entendu eux, pas nous. Enfin, c’est toujours ca de pris.



Maintenant, s’il pouvait entendre raison, directement ou non, sur… eh bien, tout le reste, ca serait pas mal.


” Autre problème, les catalogues restent incomplets, notamment en raison du coût de numérisation. “

Je ne vois pas de quel coût on parle…

Il s’agit de cinéma et d’audiovisuel, qui sont de toute façon passés en numérique pour les DVD/Blu-Ray.



N’importe quel kevin sait réencoder un film pour pas un rond s’il trouve l’outil, de qui se moque t on ? <img data-src=" />








yvest75 a écrit :



Toujours ces approches technoido geekounettes avec les smileys qui vont bien, ce qui est vrai par contre, est que le piratage constitue aujourd’hui une part très importante de la –valeur– des abonnements internet.



D’où l’ambivalence des FAIs à ce sujet bien évidemment.



(même FAI prétendant souvent se positionner sur l’offre légale).



Une fois les ex-pirates devant leur film légal à la demande,

la bande passante sera toujours nécéssaire voire explosera car ce ne seront plus des torrents optimisant la répartition du traffic mais du DDL.

=&gt; même prix.









ActionFighter a écrit :



Comme je l’ai dis précédemment, si l’on souhaite que le FAI soit responsable, il va donc falloir filtrer, surveiller tout le trafic internet et interdire le chiffrement pour les particuliers.



Je peux comprendre ton raisonnement, reste que techniquement, laisser au FAI le soin de faire la police, c’est difficilement faisable, et peu souhaitable du point de vue des risques pour la liberté d’expression que cela pourrait engendrer.





C’est pas faisable du tout. Le chiffrement ne peut être l’exclusivité d’une minorité de privilégiés et/ou passe-droits.Il est à tout le monde.









yvest75 a écrit :



Ce que vous oubliez avec vos petites analogies gentillettes, et que si un magasin ayant pignon sur rue vend par correspondance (par la poste) de la cc ou autre ce magasin sera fermé.



De la même manière rien n’empêcherait de bousiller les IP de the pirates bay ou t411 dans les tables de routage.



Et oui voilà tout !





Je ne parlais que des tuyaux, les sites, c’est un autre problème.









yvest75 a écrit :



Non, ce que je dis c’est que le piratage fait aujourd’hui partie du service rendu par un abonnement internet, et pour une grande partie, et qu’il n’est donc absolument dans l’intérêt des FAI de diminuer la valuer du service fourni à leur client (même si cela entre en conflit avec leurs vélléités de se positionner sur le contenu légal, contradictions internes).



Internet est un media ayant beaucoup d’utilisation dont celle de diffuser du contenu…





Maintenant tu vas nous donner la part de contenu diffusé avec ou sans but d’enrichissement personnel, bafouant les lois par des particuliers, et le reste qui est condamnable.









yvest75 a écrit :



Vous êtes incapable de considérer les choses telles qu’elles sont







Voilà qui résume toute cette discussion : yvest75 est le seul capable de considérer la réalité dans sa vérité nue. Les autres sont dans l’erreur ou l’illusion.



Bah, dans chaque forum il y a un illuminé qui se prend pour Platon, rien de bien nouveau.









yvest75 a écrit :



Les torrent n’optimisent en rien le trafic dans le sens ou tu le suggères je te signale, chaque personne downloadant un film de 2 gigas par torrent ça veut dire 2 gigas qui descendent sur sa ligne.





Sauf que, dans le cas du torrent, il y a aussi du traffic qui remonte: tu deviens un diffuseur local, en plus d’un “demandeur”, ce qui permet de repartir le traffic en telechargeant “de proches en proches”.

Dans le cas du DDL, tu telecharges tout depuis le meme serveur que les autres. (Ou un miroir local, mais ca reste un systeme globalement centralise.)



On ne change donc pas grand chose au niveau individuel, mais la difference est enorme au niveau global.





les 248 commentaires laissés à travers les différents espaces de participation ont gagné la satisfaction de Lescure : « C’est pas une contribution à la Twitter. Il ne s’agit pas de faire un pied de nez ou de balancer 140 signes pour se moquer ou au contraire applaudir. Non, il s’agit d’apporter une contribution en matière d’usages, de suggestions, d’analyse. Il y a des centaines de contributions qui ont été proposées sur le blog participatif, et la fréquentation est tout à fait réjouissante



C’est la différence entre les commentaires autorisés à la publication et ceux vraiment postés sans doute ?

j’ai été “modéré” 3 fois, pourtant avec un contenu tout à fait respectueux, ou mon seul tord etait de faire un parallel entre internet et une bibliothèque/mediathèque, ce dont ne veulent surtout pas parler les ayants droits.

Donc, du “participatif” encadré à ce point, cela donne une bonne idée de l’orientation prévue d’avance des résultats de cette grosse commission…