Des éditeurs engagent des poursuites contre le site Team Alexandriz

Des éditeurs engagent des poursuites contre le site Team Alexandriz

Alexandrie, Alexandra

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

08/11/2012 4 minutes
70

Des éditeurs engagent des poursuites contre le site Team Alexandriz

Le site de Team Alexandriz, qui propose des livres numériques en renvoyant vers des liens de téléchargement direct, vient d'être attaqué en justice par des professionnels français de l'édition.

team alexandriz

 

Team Alexandriz, qui se présente comme le site « N°1 sur les ebooks FR », vient de subir les foudres des éditeurs français. Le Syndicat national de l'édition (SNE) et six groupes d’éditeurs français (dont Hachette, Editis, Gallimard, et Albin Michel) viennent d’engager des poursuites contre le site, comme l’indique Le Monde. Nos confrères d’Actualitté relevaient d’ailleurs il y a déjà plusieurs jours que la Team Alexandriz était dans le collimateur des professionnels du livre depuis quelque temps déjà.

 

Dans un communiqué, le SNE indique avoir engagé une action en contrefaçon, « au nom de la défense de l'intérêt collectif de ses adhérents ». Selon l’organisation d’éditeurs, le site de Team Alexandriz « met à la disposition du public sur le réseau internet, sans autorisation préalable, une partie des fonds des éditeurs français ».

Le SNE déterminé à « faire cesser les agissements » de Team Alexandriz

Si l’on se rend à l’adresse www.teamalexandriz.org, on observe que de nombreux livres numériques sont proposés, via des liens de téléchargement direct. Cela signifie que le site n’héberge pas directement les fichiers. Dans un disclaimer, les responsables du site préviennent d’autre part que l’article « L. 122-5 du Code de Propriété Intellectuelle admet une exception pour la copie privée, vous pouvez donc télécharger légalement les œuvres présentes ici si vous en possédez l’original. Lorsque vous achetez un livre papier, vous achetez l’œuvre et non son support, personne ne peut vous obliger à repayer l’œuvre numérique si vous possédez le livre papier (ou numérique). Veuillez vous conformer à la loi ».

 

En pratique, rien n’empêche néanmoins un internaute n’ayant pas acheté un livre à télécharger sa version numérique sur le site de Team Alexandriz. Et même si aucune information supplémentaire n’est donnée par les éditeurs quant à leur démarche, on peut facilement imaginer que c’est aussi pour cette raison qu’ils ont engagé des poursuites. Ces derniers ont quoi qu'il en soit indiqué via le communiqué du SNE qu’ils étaient « déterminés à faire cesser les agissements de ce site alors qu'une offre légale riche et variée est à la disposition des lecteurs ».

Aigrain dénonce une guerre contre les droits du public

Même si la justice ne s'est pas encore prononcée sur cette affaire, certains grincent déjà des dents. Philippe Aigrain co-fondateur de La Quadrature du Net, a par exemple dénoncé sur son blog cette « guerre contre les droits du public qu’ont décidé de conduire ces groupes, avec l’appui des plateformes propriétaires contrôlées par des distributeurs ». Même s’il reconnait ne pas apprécier le mode de partage promu par Team Alexandriz, l’intéressé explique que les éditeurs « sont en train de répéter en pire l’erreur des majors musicales. Ils s’imaginent qu’il est possible et prétendent qu’il est souhaitable d’installer la rareté des copies des œuvres dans le monde numérique par une combinaison de verrous technologiques et d’actions judiciaires et politiques ».

 

Celui qui s’est récemment fait remarquer pour avoir claqué la porte de la mission Lescure rappelle ainsi que, pour lui, « le partage avec d’autres individus d’une œuvre qui est entrée en notre possession est un droit culturel essentiel, dont la portée est plus étendue dans le monde numérique ». Une position défendue de longue date, par exemple à travers les dernières propositions de LQDN pour réformer le droit d’auteur.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le SNE déterminé à « faire cesser les agissements » de Team Alexandriz

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (70)




alors qu’une offre légale riche et variée est à la disposition des lecteurs



Lorsque l’on voit que certains éditeurs vendent plus cher les ebooks que les livres de poche… Il y a des questions à se poser sur le terme “riche”.




« L. 122-5 du Code de Propriété Intellectuelle admet une exception pour la copie privée, vous pouvez donc télécharger légalement les œuvres présentes ici si vous en possédez l’original. Lorsque vous achetez un livre papier, vous achetez l’œuvre et non son support, personne ne peut vous obliger à repayer l’œuvre numérique si vous possédez le livre papier (ou numérique). Veuillez vous conformer à la loi ».





C’est dommage de citer un article de loiet juste après de dire une connerie pareille… <img data-src=" />





« le partage avec d’autres individus d’une œuvre qui est entrée en notre possession est un droit culturel essentiel, dont la portée est plus étendue dans le monde numérique »





J’espère qu’un jour la législation sera modifiée en ce sens histoire de couvrir un usage qui est désormais entré dans les moeurs et non le réprimer. Malheureusement, c’est pas demain la veille, on préfère appliquer la méthode franco française qui est de taper sur les gens plutôt que d’adapter les règles. <img data-src=" />

Tant que les lois ne seront pas remises au goût du jour, on aura droit qu’à des tissus de conneries tombant de partout, que ce soit comme celui qui dit le contraire d’un article de loi qu’il cite ou d’un ayant droit qui n’a qu’une vision protectionniste et étriquée de son monde.


un ange passe. <img data-src=" />








Ahuri a écrit :



Lorsque l’on voit que certains éditeurs vendent plus cher les ebooks que les livres de poche… Il y a des questions à se poser sur le terme “riche”.





Ils se sont juste planté dans leur comm’ :





alors qu’une offre légale pour les riches et variée est à la disposition des lecteurs



<img data-src=" /> fixed <img data-src=" />



Il faut réprimer et ne pas laisser n’importe qui distribuer à la place des ayants droit, car c’est grâce à eux que nous avons et aurons toujours une offre légale riche et variée à notre disposition (même si je cherche encore).




Même s’il reconnait ne pas apprécier le mode de partage promu par Team Alexandriz





Ca, du “partage”, laissez moi rire. C’est du mass download, pas du partage.



Si on n’aime pas les DRM, on le prend en papier.


Je me demande si ce genre d’actu booste le traffic du site incriminé <img data-src=" />

Je sais que pour Pirate Bay son filtrage a eu cet effet là, mais pour un site inconnu, je ne sais pas ce que ça donne.





alors qu’une offre légale riche et variée est à la disposition des lecteurs



heu, c’est une parodie cette déclaration là, non ?


Je n’ai jamais autant lu que depuis que j’ai une liseuse de ebook. Veulent-ils que je recommence à me taper le sudoku dans le métro ?

J’offre des livres à noël, c’est tout un budget et gaffe à ne pas se tromper. Pour le reste de l’année, je télécharge.

Tout comme je pirate des films j’ai également un abonnement illimité à mon vidéoclub et je vais souvent au cinéma. De plus quand un livre me plait j’en fait la promo autour de moi et il arrive que j’offre la version papier (ça fait mieux qu’un epub) alors laissez moi lire “gratuitement” bon sang.


ouais, pareil, les vieilles vhs que j’ai chiné à 5 centimes, ça donne le droit de dl le blu ray rip ?



belles inventions, et bel exemple d’hypocrisie …

le mec de lqdn ne sait pas sur quel pied danser, défendre le piratage à tout va, même au point de se ridiculiser ?



oups, j’ai dit piratage, je voulais dire “partage la main sur le coeur que c’est trop bien et pour le bien de l’humanité, sisi, promis, on rend service au monde, baisez nous les pieds svp” <img data-src=" />








Groumfy a écrit :



Ca, du “partage”, laissez moi rire. C’est du mass download, pas du partage.



Si on n’aime pas les DRM, on le prend en papier.





Il y a aussi une autre solution que le DRM, créer un service basé sur le numéro de sécurité social. Et avec un compte spécifique (genre sur gouv.fr) on certifie sur l’honneur que nous avons la version papier et que tel site autorise le téléchargement de tel fichier.



Team Alexandriz ne propose que des oeuvres achetées légalement qui ont été numérisées alors qu’elle n’existait chez aucun éditeur

<img data-src=" />



Pour enfoncer le clou, maintenant que les éditeurs se réveillent et finissent par sortir les fameux bouqins en eBook, certaines versions numérisées par Team Alexandriz comportent moins de fautes et d’erreur de mise en page que les versions produites par les éditeurs eux-mêmes <img data-src=" />








Tim-timmy a écrit :



ouais, pareil, les vieilles vhs que j’ai chiné à 5 centimes, ça donne le droit de dl le blu ray rip ?





En même temps le blu ray ne sera pas beaucoup mieux en terme de qualité que tes vieilles VHS, donc pour moi c’est équivalent.



Sauf bien entendu si c’est une version complètement nettoyée en bluray, dans ce cas on peu parler d’un autre film.



Sur les livres, il n’y a nul part écrit qu’il était illégal de les numérisés <img data-src=" />








RafCorDel a écrit :



Sur les livres, il n’y a nul part écrit qu’il était illégal de les numérisés <img data-src=" />







Il n’est pas illégal de les numériser ou copier. Redistribuer cette copie l’est pas contre puisqu’on sort du cadre privé de l’exception de copie privée.



A ce sujet, une autre connerie que la législation devrait corriger c’est cette interdiction de casser les protections qui empêche donc d’effectuer une copie privée de sauvegarde.









Tim-timmy a écrit :



ouais, pareil, les vieilles vhs que j’ai chiné à 5 centimes, ça donne le droit de dl le blu ray rip ?





Il n’y a pas de différence de qualité notable entre la version numérique et la version papier. Contrairement à ton exemple. Par contre je pense que si tu achètes le bluray tu devrais avoir le droit de télécharger et/ou copier n’importe quelle version de qualité équivalente ou inférieure. Autrement dit tu devrais avoir le droit de télécharger la version DVD, comme copie de sauvegarde ou tout simplement pour des raisons d’interopérabilité.









ErGo_404 a écrit :



Il n’y a pas de différence de qualité notable entre la version numérique et la version papier. Contrairement à ton exemple. Par contre je pense que si tu achètes le bluray tu devrais avoir le droit de télécharger et/ou copier n’importe quelle version de qualité équivalente ou inférieure. Autrement dit tu devrais avoir le droit de télécharger la version DVD, comme copie de sauvegarde ou tout simplement pour des raisons d’interopérabilité.





C’est pour ça que de plus en plus avec les BD tu as le lien pour la version dematerialisé <img data-src=" />









misterB a écrit :



C’est pour ça que de plus en plus avec les BD tu as le lien pour la version dematerialisé <img data-src=" />





Je ne le savais pas. Je trouve que c’est un très bel exemple à suivre. Distribuer la copie numérique ne leur coûte presque rien. Et ça ne leur coûte rien du tout si c’est un tiers qui s’en charge. Ils devraient profiter de l’opportunité et laisser les autres héberger et payer à leur place !



Je télécharge régulièrement des ebooks que j’ai en version papier pour une simple raison : vacances et transports dans le metro. C’est plus léger.



Sinon, je pirate également certains livres car non dispo en ebook et dispo difficilement en raison de sa rareté. Egalement pour les séries. J’en achète 2 ou 3 après je pirate, j’ai pas les moyens de payer 100 euros dans le mois pour lire.



Enfin, j’achète beaucoup de poche autour de 810 euros et l’ebook à 15 euros… je ne comprends pas !








misterB a écrit :



C’est pour ça que de plus en plus avec les BD tu as le lien pour la version dematerialisé <img data-src=" />







Perso quand j’achète un film qui propose un pack DVD+Blu-ray + copie numérique, je prend cette version. Si la copie numérique je m’en branle, avoir les deux supports est intéressant pour pouvoir prêter celui-ci à son entourage qui n’aurait pas de lecteur Blu-ray.

En plus ces packs sont souvent moins chers que l’achat des trois séparément.









RafCorDel a écrit :



Team Alexandriz ne propose que des oeuvres achetées légalement qui ont été numérisées alors qu’elle n’existait chez aucun éditeur

<img data-src=" />



Pour enfoncer le clou, maintenant que les éditeurs se réveillent et finissent par sortir les fameux bouqins en eBook, certaines versions numérisées par Team Alexandriz comportent moins de fautes et d’erreur de mise en page que les versions produites par les éditeurs eux-mêmes <img data-src=" />







+1 , ils font vraiment un bon boulot pour la numérisation.



Les éditeurs devraient prendre exemple sur eux sur ce point.



Depuis que j’ai ma liseuse, je lis encore plus et j’achète encore plus de livres au grand désespoir de ma femme… (plus assez de place dans l’appart <img data-src=" /> )









ErGo_404 a écrit :



Il n’y a pas de différence de qualité notable entre la version numérique et la version papier. Contrairement à ton exemple. Par contre je pense que si tu achètes le bluray tu devrais avoir le droit de télécharger et/ou copier n’importe quelle version de qualité équivalente ou inférieure. Autrement dit tu devrais avoir le droit de télécharger la version DVD, comme copie de sauvegarde ou tout simplement pour des raisons d’interopérabilité.







ah donc un par contre un camrip je peux, donc.. faut juste garder une qualité aussi pourrave… marrante cette loi inventée de toutes pièces :p



donc non, la copie privée ça sous entend de copier sa propre version pour son usage perso, pas d’en télécharger une illégalement n’importe comment … tu as un scanner ou un appareil photo, tu te fais ton ebook avec un coup d’ocr … ah oui, ça peut être chiant :p



bref, rien contre le fait de dl car c’est cher ou introuvable sous une autre forme, qu’on a la flemme, … du moment qu’on le reconnaît comme tel, mais s’inventer des excuses me fait toujours doucement rigoler



Ah merde, mon site numéro 1 après ebooksgratuits.com

Le jour où il y aura une offre légale riche et variée et à prix raisonnable, on en reparlera, pour l’instant à part Bragelonne je n’ai pas vu grand chose…









Groumfy a écrit :



Ca, du “partage”, laissez moi rire. C’est du mass download, pas du partage.

Si on n’aime pas les DRM, on le prend en papier.





Sur le fond je suis d’accord avec toi. Toutefois je vais te prendre un exemple récent qui m’a fait télécharger sur TeamAlexandriz. A Noël dernier on m’a “Le trône de fer” en version intégrale aux éditions “J’ai Lu”. Je te laisse regarder Ce tableau sur Wikipedia pour constater le bordel qui a été introduit artificiellement dans les éditions françaises afin de se faire du blé en splittant les versions d’origine. Depuis la version française du tome 5 est sortie (avec 8 mois de retard sur la VO… Mais passons, si c’est le temps nécessaire pour une traduction de qualité). Comme les précédents tomes, celui-ci a donc été divisé en 3 pour la VO (le 3e sortant en Janvier prochain). La version dite “intégrale” (autrement dit : au même format que l’originale…) est prévue pour JUIN 2014. Sachant que la traduction sera existante au 9012013, puisqu’elle sera déjà sortie chez Pygmalion en version saucissonnée. Et qu’elle sera aussi finalisée en version saucissonnée chez J’ai Lu en Novembre 2013.



Bref je suis en train de lire une série, qui plus est une série blockbuster depuis que la série télé a attiré l’attention dessus, et je me retrouve avec les choix suivants :




  • acheter le tome 5 en VO pour compléter ma collection.

  • acheter les 3 romans saucissonnés en VF au fur et à mesure de leur sortie.

  • attendre 2014 pour acheter le tome 5 dans la collection que j’aie déjà.

  • télécharger sur TeamAlexandriz les 3 romans saucissonnés (enfin, les 2 déjà sortis, le 3e si le site est encore debout d’ici à ce qu’il soit disponible…) pour pouvoir lire maintenant et acheter le tome 5 en 2014 pour compléter ma collection de façon cohérente.



    Je te laisse deviner quelle solution j’ai choisie, sachant que je n’ai pas les moyens de dépenser l’argent 2 fois dans 2 collections différentes, et que je trouve déjà anormal que la VF ne soit disponible qu’avec 8 mois de retard - pour la première partie, 17 mois si on parle de la totalité du tome 5.



    Alors oui j’achèterai le tome 5, je tiens à finir ma collection, mais non je n’attendrai pas 2014 et non je ne me contenterai pas d’une collection dépareillée.



    Tout ça parce que les éditeurs ont décidé de maximiser leur profit en tronçonnant l’oeuvre originale - on vend plus chers 3 tomes qu’un seul, même si c’est le même contenu - et en décalant les éditions dans le temps - avec un peu de chance les gens achèteront deux fois le même texte. Et c’est un classique, il suffit de regarder le découpage de l’Assassin Royal également par exemple…









Tim-timmy a écrit :



ah donc un par contre un camrip je peux, donc.. faut juste garder une qualité aussi pourrave… marrante cette loi inventée de toutes pièces :p



donc non, la copie privée ça sous entend de copier sa propre version pour son usage perso, pas d’en télécharger une illégalement n’importe comment … tu as un scanner, tu te fais ton ebook …





Ce n’est pas une loi inventée, j’ai juste dit que je trouve que ça devrait fonctionner comme ça, même si je sais pertinemment que ce n’est pas le cas.









wanou2 a écrit :



Enfin, j’achète beaucoup de poche autour de 810 euros et l’ebook à 15 euros… je ne comprends pas !







Ca fait pas partie des conneries que notre précédent gouvernement a faites passer à vouloir obliger que le prix du livre numérique soit au prix du physique “pour pas que les libraires disparaissent” ?

Je sais plus si c’est entré en vigueur cette connerie ou si c’est resté à l’état de merde coulée au fond de son chiottes.

Mais je crois que ça a un rapport aussi avec le prix unique du livre.









RafCorDel a écrit :



Team Alexandriz ne propose que des oeuvres achetées légalement qui ont été numérisées alors qu’elle n’existait chez aucun éditeur





Euh… Pas vraiment…

http://www.01net.com/editorial/546452/le-dernier-goncourt-corrige-par-des-pirate…



En effet, pour certains livres c’est le cas mais ce n’est pas le cas de tous.









Danytime a écrit :



Il y a aussi une autre solution que le DRM, créer un service basé sur le numéro de sécurité social. Et avec un compte spécifique (genre sur gouv.fr) on certifie sur l’honneur que nous avons la version papier et que tel site autorise le téléchargement de tel fichier.





non non non & non. Il faut également une liste blanche des livres autorisés !!

& cramer tous ceux qui n’en font pas partie





ça a dérapé vite ce fil dites-donc<img data-src=" />









SebGF a écrit :



Ca fait pas partie des conneries que notre précédent gouvernement a faites passer à vouloir obliger que le prix du livre numérique soit au prix du physique “pour pas que les libraires disparaissent” ?

Je sais plus si c’est entré en vigueur cette connerie ou si c’est resté à l’état de merde coulée au fond de son chiottes.

Mais je crois que ça a un rapport aussi avec le prix unique du livre.







C’est la même connerie qu’un livre neuf (sortie récente) en français sur amazon.de : 15 euros sur amazon.fr : 23 euros.



Et la très très très lente baisse des prix en france… il faut absolument attendre la version poche sinon tu le paies 23 euros à vie le livre…









SebGF a écrit :



Ca fait pas partie des conneries que notre précédent gouvernement a faites passer à vouloir obliger que le prix du livre numérique soit au prix du physique “pour pas que les libraires disparaissent” ?

Je sais plus si c’est entré en vigueur cette connerie ou si c’est resté à l’état de merde coulée au fond de son chiottes.

Mais je crois que ça a un rapport aussi avec le prix unique du livre.









wanou2 a écrit :



C’est la même connerie qu’un livre neuf (sortie récente) en français sur amazon.de : 15 euros sur amazon.fr : 23 euros.



Et la très très très lente baisse des prix en france… il faut absolument attendre la version poche sinon tu le paies 23 euros à vie le livre…







C’est la loi sur le prix unique du livre. Elle impose que c’est l’éditeur qui fixe le tarif du livre, et que le libraire n’a pas le droit de faire de rabais (ou 5% max si je me souviens bien). Par contre sauf erreur de ma part le prix imposé en numérique est différent de celui en version papier, c’est juste que personne n’a le droit de vendre le livre numérique moins cher. En théorie pour aider les petits libraires face aux enseignes style FNAC / supermarchés. Si ça avait un certain effet dans le cadre du livre papier, dans le cadre du livre numérique ça entraîne surtout un achat sur des serveurs basés à l’étranger… D’autant qu’à l’heure actuelle peu libraires proposent la vente d’ebooks dans leur boutique, même s’il y a de nombreux projets sur le sujet (ce qui permettrait de profiter du professionnalisme du libraire pour l’achat de son livre).









SebGF a écrit :



Ca fait pas partie des conneries que notre précédent gouvernement a faites passer à vouloir obliger que le prix du livre numérique soit au prix du physique “pour pas que les libraires disparaissent” ?

Je sais plus si c’est entré en vigueur cette connerie ou si c’est resté à l’état de merde coulée au fond de son chiottes.

Mais je crois que ça a un rapport aussi avec le prix unique du livre.





Non, il y a plusieurs choses :




  1. l’europe ne veux pas d’une TVA réduite sur les ebooks comme sur les livres car ils considérent que c’est un service et non de la culture… (ou un truc du genre)

  2. la décision de l’éditeur



    En effet, je vais prendre l’exemple de l’éditeur Bragelone/Milady

  3. Leur ebook est sans DRM sauf sur les sites qui le “force”.

  4. L’ebook est toujours un cran moins cher que la version papier qui existe. Bon par contre quand c’est en “grand format” l’ebook est plus cher que quand c’est disponible en “poche”. Mais quand le format poche sort, l’ebook baisse de prix.



    http://librairie.immateriel.fr/fr/list/drmfree/editeur-289-bragelonne/page/1/dat…



    Donc, oui, c’est possible d’avoir un ebook moins cher que le livre physique et sans DRM… C’est juste une histoire de gros sous…











ErGo_404 a écrit :



Il n’y a pas de différence de qualité notable entre la version numérique et la version papier. Contrairement à ton exemple. Par contre je pense que si tu achètes le bluray tu devrais avoir le droit de télécharger et/ou copier n’importe quelle version de qualité équivalente ou inférieure. Autrement dit tu devrais avoir le droit de télécharger la version DVD, comme copie de sauvegarde ou tout simplement pour des raisons d’interopérabilité.







Je trouve aussi que s’il y avait un minimum d’honnêteté en ce monde, tu pourrais venir avec ta vhs/dvd du film et qu’on te fasse une remise sur l’achat du blu ray…









Tourner.lapache a écrit :



Je trouve aussi que s’il y avait un minimum d’honnêteté en ce monde, tu pourrais venir avec ta vhs/dvd du film et qu’on te fasse une remise sur l’achat du blu ray…





Pas con. Avec ce genre d’opération ils auraient du succès ET ils se feraient des sous ET on serait content. Autant dire que ça n’arrivera jamais…









Ahuri a écrit :



Non, il y a plusieurs choses :




  1. l’europe ne veux pas d’une TVA réduite sur les ebooks comme sur les livres car ils considérent que c’est un service et non de la culture… (ou un truc du genre)

  2. la décision de l’éditeur



    En effet, je vais prendre l’exemple de l’éditeur Bragelone/Milady

  3. Leur ebook est sans DRM sauf sur les sites qui le “force”.

  4. L’ebook est toujours un cran moins cher que la version papier qui existe. Bon par contre quand c’est en “grand format” l’ebook est plus cher que quand c’est disponible en “poche”. Mais quand le format poche sort, l’ebook baisse de prix.



    http://librairie.immateriel.fr/fr/list/drmfree/editeur-289-bragelonne/page/1/dat…



    Donc, oui, c’est possible d’avoir un ebook moins cher que le livre physique et sans DRM… C’est juste une histoire de gros sous…







    Merci pour l’info. Comme quoi ça corrèle avec ce que je pensais sur les premiers points, faut revoir la législation. Ce devrait être au distributeur de fixer son prix et non à l’éditeur (comme en temps normal dans le commerce en fait, on se retrouve avec des exceptions dans les lois qui provoquent ces aberrations).

    Quand au fait que l’Europe ne reconnaisse pas le livre numérique comme un bien culturel… Lamentable. A croire que c’est le support qui détermine le contenu. <img data-src=" />



Il y a un truc qui m’échappe. Tous ces chancres du libre échange et du capitalisme semblent oublier un principe essentiel : le prix est fonction de l’offre et la demande. Un livre numérique étant copiable à l’infini, l’offre tend donc vers l’infini. Le prix doit donc tendre vers ZERO.


Comment dire?



Il y a a prendre et à laisser dans ce genre de site.



Je viens d’y jeter un coup d’oeil et effectivement y a du contenu qui relève franchement du piratage.



En revanche il y a d’autre livres où les choses devraient être plus mitigée:



Il y a un grand nombre de livres qui ne sont pas libres de droit mais qui n’ont pas du être réédité depuis près de 40 ans… Je ne pense pas par exemple que les éditeurs ressortent régulièrement les Bob Morane d’il y a 40 ans. Que dire de tout ces bouquins fait par des “nègres” pour le compte de célébrité, tiré à X0 000 exemplaires et qui là encore ne seront pas réédité…. Prenons un exemple : la biographie de Carlos (le chanteur), si elle a a existé je ne pense pas qu’une réédition soit primordiale aux yeux de l’éditeur. Et donc ces livres qui ne seront plus jamais réédités devraient pouvoir être disponible en ebook. Que dire de 80 % des vieux bouquins de la bibliothèque verte ou rose qui étaient déjà diffusés dans les années 60?



Penser que les droits durent aujourd’hui jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur. Cà en fait du temps non…. S’il s’agit d’Harry Potter, la poule aux oeuf d’or est rentable. Mais dans une grande partie des cas le bouquin tombe dans une oubliette.



Envisager une possible libération légale de ces droits avant ce délai serait normal. Posons un principe simple: un bouquin qui n’est pas réédité après 8-10 ans bascule dans le domaine public. Ces livres constituerait une bibliothèque accessible via une licence légale payée par le lecteur et payant les droits de l’auteur. (L’éditeur ayant abandonné le bouquin, je vois pas pourquoi on le pairait)







Par ailleurs je pense que ce genre de plate-forme serait utile pour promouvoir également les livres du domaine public, exemple: les Emile Gaboriau, Maurice Leblanc etc….



Après, le ratio ebook/version papier fait que les internautes croient qu’on les prend vraiment pour des pigeons. Pour justifier le prix, je sais pas moi que les éditeurs ajoutent du contenu additionnel, des illustrations,


@philoxera :



Autant tendre vers 0 n’est pas possible, il y a des frais (de traduction, d’hébergement, de numérisation etc.). De même la copie infinie ne signifie pas le marché infini (en gros c’est pas parceque tu vend un livre que 7 milliard d’individus vont l’acheter).



Cependant, reste que le business model n’étant pas expliqué, le prix parait injustifié.


ouai .. en fait.. m’en fou ! j’achete de moins en moins de livre papier, et j’en “copie” pas pour autant de toute facon.








Ahuri a écrit :



Lorsque l’on voit que certains éditeurs vendent plus cher les ebooks que les livres de poche… Il y a des questions à se poser sur le terme “riche”.







+100





  • la remarque d’une amie qui lit énormément : “ils sont fou c’est plus chere que du poche ils veulent pas que l’on y passe au numérique ça doit être ça”









jelisdetout a écrit :



Comment dire?

Il y a un grand nombre de livres qui ne sont pas libres de droit mais qui n’ont pas du être réédité depuis près de 40 ans… Je ne pense pas par exemple que les éditeurs ressortent régulièrement les Bob Morane d’il y a 40 ans. Que dire de tout ces bouquins fait par des “nègres” pour le compte de célébrité, tiré à X0 000 exemplaires et qui là encore ne seront pas réédité…. Prenons un exemple : la biographie de Carlos (le chanteur), si elle a a existé je ne pense pas qu’une réédition soit primordiale aux yeux de l’éditeur. Et donc ces livres qui ne seront plus jamais réédités devraient pouvoir être disponible en ebook. Que dire de 80 % des vieux bouquins de la bibliothèque verte ou rose qui étaient déjà diffusés dans les années 60?







Une loi a été votée pour ça il y a quelques mois, elle a fait couler beaucoup d’encre car pas mal d’auteurs avaient l’impression de se faire léser. Sauf que pour moi elle permet justement de passer outre la toute puissance de l’éditeur. Pour plus de renseignements tu peux lire cet article ou celui-ci.

Sachant que n’importe qui pourra demander à faire inscrire un livre sur la liste des oeuvres non disponibles.







jelisdetout a écrit :



Par ailleurs je pense que ce genre de plate-forme serait utile pour promouvoir également les livres du domaine public, exemple: les Emile Gaboriau, Maurice Leblanc etc….





Ces auteurs, et bien d’autres encore, sont disponibles gratuitement, légalement, et en plusieurs formats sur l’excellent site Ebooks Libres et Gratuits.

Son IHM date d’un autre âge (faite à l’origine pour ceux qui se connectaient avec leur PDA, à une époque où liseuses, tablettes et smartphones étaient encore de la science-fiction) mais son contenu est une merveille, et sa mailing list ainsi que son actualité sont très actives !









Ahuri a écrit :



Non, il y a plusieurs choses :




  1. l’europe ne veux pas d’une TVA réduite sur les ebooks comme sur les livres car ils considérent que c’est un service et non de la culture… (ou un truc du genre)

  2. la décision de l’éditeur



    En effet, je vais prendre l’exemple de l’éditeur Bragelone/Milady

  3. Leur ebook est sans DRM sauf sur les sites qui le “force”.

  4. L’ebook est toujours un cran moins cher que la version papier qui existe. Bon par contre quand c’est en “grand format” l’ebook est plus cher que quand c’est disponible en “poche”. Mais quand le format poche sort, l’ebook baisse de prix.



    http://librairie.immateriel.fr/fr/list/drmfree/editeur-289-bragelonne/page/1/dat…



    Donc, oui, c’est possible d’avoir un ebook moins cher que le livre physique et sans DRM… C’est juste une histoire de gros sous…



    dommage il y a Bragelonne mais pas Milady (qui leur appartient, et qui a pas mal de livres qui m’intéressent - surtout la saga des Royaumes Oubliés)…









Groumfy a écrit :



Si on n’aime pas les DRM, on le prend en papier.





Wah ! Bel exemple de modernité. <img data-src=" />



A mon tour : Si t’aime pas les livres en papier qui pèsent, encombrent et s’abîment facilement, fait appel à un conteur. (Un bien musclé de préférence pour le dernier critère. <img data-src=" />)



Si l’on se rend à l’adresse www.teamalexandriz.org, on observe que de nombreux livres numériques sont proposés, via des liens de téléchargement direct. Cela signifie que le site n’héberge pas directement les fichiers.



Ils se rendent pas quand même coupable d’incitation au piratage ? Il me semble que ça avait été instauré en France.





Dans un disclaimer, les responsables du site préviennent d’autre part que l’article « L. 122-5 du Code de Propriété Intellectuelle admet une exception pour la copie privée, vous pouvez donc télécharger légalement les œuvres présentes ici si vous en possédez l’original.



C’est pas bien de mentir. <img data-src=" /> La copie “privée” doit avoir été faite depuis son propre support original. Le visiteur peut posséder en 15 exemplaires toutes les éditions possibles d’une œuvre, s’il télécharge une version ultra pourrave sur le net, il est cramé quand même… En théorie, vu que c’est quasiment impossible de dire l’origine d’une copie…





Lorsque vous achetez un livre papier, vous achetez l’œuvre et non son support, personne ne peut vous obliger à repayer l’œuvre numérique si vous possédez le livre papier (ou numérique). Veuillez vous conformer à la loi ».



EAU… MIE… GODE !!! J’ai acheté un timbre avec la Joconde dessus !! Je vais pouvoir aller réclamer faire valoir mes droits d’auteur auprès du Louvre !!



Je suis pour le piratage. Des gens qui exploitent le travail d’autres personnes (parfois morts depuis des années) de manière indécente, qui prennent en otage leurs clients (OnlinePass, DLC intégrés au jeu original, DRM…), qui recourent à des formes de pression/violence pour faire taire les gêneurs (“arrangements à l’amiable” de la RIAA, raids anti-terroristes injustifiés, droits d’exploitations astronomiques pour asphyxier les start-up de la musique en ligne…) et qu’on fait de la corruption (lois déséquilibrées votées en secret…), j’appelle plus ça une industrie, mais une Mafia. <img data-src=" /> Et vu comment tout ces gens hurlent contre le piratage, c’est que ça doit bien cautériser. <img data-src=" />



Par contre j’adooooore aussi beaucoup voir des pirates tenter désespérément en vain de s’acheter une virginité à coup de disclaimer. <img data-src=" />

“Tant qu’ils le vendent pas en France, on à le droit de partager les vidéos intégrales fansubbés” (les fans du pays d’origine vous remercient)

“C’est plus commercialisé” (les brevets, marques déposées non exploités servent à rien donc)

“Vous ne pouvez télécharger cette ROM que si vous possédez l’original, et devez l’effacer après 24h” (passé ce délai, Jack Bauer vous aura localisé et emprisoné dans une salle de torture)

“C’est toléré” (= 100% illégal mais tout le monde s’en branle, actuellement)

“Vous devez être possesseur du permis voiture et faire 3 sauts à cloche pied par jour pour pouvoir télécharger ces fichiers légalement” (OK celle là je l’ai inventé <img data-src=" />)





« le partage avec d’autres individus d’une œuvre qui est entrée en notre possession est un droit culturel essentiel, dont la portée est plus étendue dans le monde numérique »





Clair et limpide. Tant que les éditeurs de tous secteurs, et les politiques qui vont dans leurs sens, n’auront pas compris qu’ils peuvent légitimement au mieux réguler le partage entre individus, et non pas l’interdire en réprimant par la loi, la situation sera bloquée car le public ne fera jamais l’impasse sur ce droit.








Poppu78 a écrit :



Une loi a été votée pour ça il y a quelques mois, elle a fait couler beaucoup d’encre car pas mal d’auteurs avaient l’impression de se faire léser.







Si j’ai bien compris, il n’est lésé que s’il ne récupère pas les droits sur son oeuvre avant que la procédure soit lancée, et encore juste le temps de se retourner.



C’est bien pensé en tous cas car les auteurs seront plus enclin à se préoccuper de la bonne gestion de leurs droits après les premières éditions. Et ce sont les éditeurs qui vont devoir se bouger pour conserver catalogue et auteurs, du moins il me semble.









RafCorDel a écrit :



Pour enfoncer le clou, maintenant que les éditeurs se réveillent et finissent par sortir les fameux bouqins en eBook, certaines versions numérisées par Team Alexandriz comportent moins de fautes et d’erreur de mise en page que les versions produites par les éditeurs eux-mêmes <img data-src=" />





Normal, il y a un effort de relecture de la part des gens qui y contribuent (en plus, la team Alexandriz demandaient des volontaires pour les relectures afin de traquer les erreurs d’OCR qui auraient pu passer aux yeux de la personne faisant le scan, la mise en forme, etc.)

En plus, si je me rappelle bien, un des membres de la team est aussi un lecteur/contributeur de PCI.

Pour ma part, je préfère me concentrer sur des ouvrages moins courant, libres de droit, et qui concerne le pays qui m’intéresse, c’est-à-dire le Japon, notamment lors de son ouverture à l’Occident (histoires très riches en anecdotes, en connaissances des us et coutumes de l’époque), ou sur des dictionnaires de cette époque (étude de la grammaire, vocabulaire qui n’existe plus, etc.).



Alexandriz fut, est, sera (?) un des rares sites où la communauté, composée de lecteurs assidus, une avancée dans le monde de la lecture numérique francophone.



Il faut d’ailleurs que je réponde à l’un des contributeurs qui m’a contacté concernant mon dictionnaire français-japonais (qui est en pause actuellement, n’ayant plus vraiment le temps de l’adapter en epub ^^;)



J’ai une liseuse depuis près d’un an. J’ai téléchargé pas mal de titres, mais je n’ai pas moins acheté de livres papier pour autant. J’ai même commencé à acheter des livres en ePub. Dernièrement, j’ai également acheté la version papier d’un roman que j’avais téléchargé illégalement en début d’année.

De même que charger des films ou des séries ne change pas mes habitudes (et mes dépenses) ciné/blu-ray, charger des livres ne réduit pas mes dépenses littéraires. Au contraire, j’ai pu découvrir des romans et des auteurs que je n’aurais pas acheté autrement. Et, comme l’a dit quelqu’un plus d’autre dans ces commentaires, j’ai conseillé certaines de mes lectures issues de chargements non-légaux à d’autres et offerts les versions papier de certains d’entre-elles.

En conclusion, j’ai conscience de l’illégalité de mes téléchargements mais j’estime ne pas léser l’industrie littéraire vu que je ne réduis pas mes dépenses dans ce domaine (et même au contraire elles augmentent du fait d’un élargissement du mes cibles de lecture). (je sais bien, cela dit, qu’aux yeux de la loi, ma “justification morale” ne vaut rien)


faut que je me depeche de remplir mon ebook moi <img data-src=" />


Ils vont faire quoi concrétement?

Parce que le site est enregistré a Denver, USA, l’adresse IP est a New-York chez CloudFare…

Et en théorie les admins et les contributeurs bénévoles et pas forcément résidents français d’Alexandriz sont anonymes et les eBooks sont dispatchées a travers le Cloud.

Ils auraient plus vite fait d’interdire ThePirateBay.

Seule solution: envoyer le FBI <img data-src=" />


Sinon, pour en revenir au sujet du droit d’auteur, sur un livre papier, rien n’empêche les gens de le prêter, afin de le faire connaître, de faire aimer l’auteur et donc d’inciter à acheter ses ouvrages (surtout quand l’auteur fait une série).

J’ai une bibliothèque de plus de 3000 livres papier (et ça pèse, surtout lorsque tu déménages ^^;), et pour faire connaître une œuvre, je prête volontiers (à des personnes de confiance – déjà eu le coup du pas rendu).

Si ces personnes accrochent, elles achètent la suite (je ne prête pas le reste, je ne suis pas bibliothécaire ^^;).



Messieurs-dames de l’édition, si vous me lisez (j’en doute, mais parfois un miracle peut arriver), tant qu’une version numérique d’un livre numérique sera au même prix qu’une version papier, pour ne pas dire plus chère, vous aurez systématiquement des groupes qui feront de la copie des œuvres que vous éditez, et souvent avec une relecture permettant de virer les fautes que vous faites (parce que vous ne vous relisez pas entre vous, chose qui est faite dans mon boulot de rédacteur technique – sauf en cas de livraison expresse dû à notre contrat ^^;).



La bibliothèque numérique francophone est faible, très faible, trop faible.

Pourtant vous avez les écrits en français de nombres d’œuvres étrangères, et je suppose, déjà en version numérique (surtout à l’heure actuelle).

Pourquoi vouloir systématiquement vendre au même que le papier, un simple fichier informatique, duplicable à souhait juste en tapant sur un bouton ?

Ce que vous reprochez aux gens (la duplication “rapide” (*) et le partage), vous pouvez le faire aussi, sans pour autant vous en mettre plein les poches.



(*) Pour les gens, hors édition, il faut scanner le livre, ce qui prend déjà un certain temps. Ensuite, il faut le passer à l’OCR, chose pas si facile, vu qu’un logiciel d’OCR coûte cher (en illégal, ça se trouve effectivement, mais ce n’est pas le sujet abordé). Après, il faut reprendre la mise en page, pour correspondre à l’œuvre d’origine – plus ou moins – retravailler des images parfois intégrées dans le texte, etc.

J’en sais quelque chose, je travaille sur des fichiers provenant de la BNF ou d’autres sources libres, et c’est très long à faire (au contraire de vous, où le manuscrit vous parvient, dans la plupart des cas, directement formaté, selon vos besoins).


Oups..

Les prochaines vont être nos copines dehttp://www.ebooks-gratuit.com ? ( site Hollandais enregistré a Tunis avec les elivres dans la nature… ).

S’en prendre aux filles va leur mal au charisme. <img data-src=" />








Oungawak a écrit :



Wah ! Bel exemple de modernité. <img data-src=" />

A mon tour : Si t’aime pas les livres en papier qui pèsent, encombrent et s’abîment facilement, fait appel à un conteur. (Un bien musclé de préférence pour le dernier critère. <img data-src=" />)







<img data-src=" />

Bonne analyse du reste dans ton commentaire … <img data-src=" />



Moi aussi je milite pour la baisse du prix prix des bouquins numériques. Rendre au domaine public les titres qui ne sont plus édités depuis plusieurs décennies et toujours sous embargo de l’éditeur / auteur décédé ou famille héritière ayant oublié que tonton avait publié des livres sous son nom …



Perso je me fais mon scanner pour bouquin (open source) je tente l’aventure ! Ca me permettra de scanner des trucs quasi introuvables ou non réédités depuis des années et d’en faire profiter d’autres personnes !



Par exemple trouver une copie du bouquin de Louis Lumière “Les fossoyeurs du progrès” demeure difficile, alors que ce bonhomme a écrit des trucs pas idiots dans le domaine médical, mais l’histoire l’a oublié et a préféré l’associer au cinéma … en attendant le bouquin est rare.



On vit une époque formidable ! <img data-src=" />



Lors du lancement de Bragelonne dans l’édition numérique, avec des prix logiques et sans DRM, j’avais ouvert un sujet sur le forum de la team alexandriz pour demander quelle était leur politique vis à vis d’un editeur qui fait les choses bien.



Bah le sujet a rapidement était fermé avec une réponse du genre “on pirate, que les bouquin soit à 1 ou 20 euros on s’en fout”…



Bref une mentalité de nazes. Sans compter tout les autres rapport que j’ai eu avec les membres qui était soit méprisant, soit hautain, soit con, soit de 12 ans, j’ai presque envie de dire que c’est bien fait pour eux.



Du piratage bête et méchant sans aucune idéologie et aucun support des bonnes initiatives.



Karma bitches <img data-src=" />








Oungawak a écrit :



Wah ! Bel exemple de modernité. <img data-src=" />



A mon tour : Si t’aime pas les livres en papier qui pèsent, encombrent et s’abîment facilement, fait appel à un conteur. (Un bien musclé de préférence pour le dernier critère. <img data-src=" />)







Si c’est “moderne” et trop verrouillé à mon goùt : je ne prends pas. Un livre s’abîme peut être un peu, mais est utilisable longtemps après.




peuvent faire ce qu’ils veulent, le combat est déjà perdu d’avance. car il n’y a rien de plus rapide que de transférer à qui que ce soit des fichiers de taille ridicule.



he oui, rien de comparable avec un film HD par exemple. autant dire qu’un ebook peut être transféré simplement par mail. et donc, je ne vois pas comment les ayants-droits pourront faire quoi que ce soit à ce sujet… <img data-src=" />








Tim-timmy a écrit :



oups, j’ai dit piratage, je voulais dire “partage la main sur le coeur que c’est trop bien et pour le bien de l’humanité, sisi, promis, on rend service au monde, baisez nous les pieds svp” <img data-src=" />









Moi j’appelle ça une MEDIATHEQUE, ça devrait être un service public, avec un abonnement, j’habite la cambrousse, et je vais pas me taper 45 minutes de bagnoles pour aller dans la bibliothèque la plus proche ayant une offre suffisamment large pour ma passion dévorante de la lecture pour un prix abordable!!



Ha oui, l’offre légale merdique DRMisé à mort et plus cher que le papier, c’est vrai suis je niais.



Pour le trône de fer je plussois, l’intégral 5 en 2014, je hurle à mort, je dl le tome15 comme un sauvage des qu’il sort et je l’achèterai en 2014 (intégral tome5. Attention, fin d’année, car faut bien 2ans entiers pour le sortir), vu que j’aime bien avoir en papier les livres que j’aime .



Vu ça sur Twitter hier, et depuis je fais mes courses question ebooks <img data-src=" />

Ça tombe bien je voulais acheter une liseuse <img data-src=" />


Et c’est comme pour la musique chez moi : je pirate parce que je consomme/achete bien plus que la moyenne (acheté 2 bouquins en une semaine, dont la “Théorie de l’information” chez Gallimard, super bien) et j’étais a un concert ce soir.



Donc qu’on vienne pas nous parler du mec qui pirate tout sans rien acheter, c’est bien l’inverse


en meme temps l’exemple de la vhs et complétement à coter de la plaque puisque les film vhs n’existe plus (merci captain obvious)



captain obvious rien du tout



j’entend par la que si a lepoque des vhs il y avais le bluray on aurait pas acheter moin bien c’est a dire les vhs



donc on as acheter des vhs et maintenant on nous refait une mise a jour et on repaye plein pot (jsuis dsl mais ayant acheter la cassette vhs a plein tarif a l’epoque je ne vois pa pourquoi la version bluray devrai etre au meme prix



par exemple pour les disney alors oui restauration et tout … ok …

mais sa reste la meme histoire



avec le bouquin il allai faire quoi :

dire regarder il est sortie avec de nouvel page … qui trancende la lecture



bizarement sur certain jeu de carte quand on achete les carte en version physique

on a un code pour avoir les carte en version dematerialisé pour pouvoir jouer sur l’ordi



une fois numerisé le bouquin coute pratiquement plus rien (a part l’electricité necesaire pour le crée ce qui veu dire que soit il paye leur courant tres cher … soi il se font des marge de malade )


J’aimerai bien qu’ils sortent un abonnement pour les livres numériques ; genre 9,99 par mois (c’est un tarif à la mode…)



Une bibliothèque infinie ce serait que du bonheur (beaucoup plus interessant que les deezer & co pour la musique).


je crois que la politique du prix unique pour le livre empeche les ebook de baisser en france.

Dans les pays anglo saxon pas mal de bouquins sont dispo pour une bouchée de pain.

Je ne comprends pas que les vieux livres ne soient pas a 2-3€ ce qui est deja le prix de l’occasion papier








wanou2 a écrit :



J’aimerai bien qu’ils sortent un abonnement pour les livres numériques ; genre 9,99 par mois (c’est un tarif à la mode…)

Une bibliothèque infinie ce serait que du bonheur (beaucoup plus interessant que les deezer & co pour la musique).





Ca serait le pied… Surtout pour moi qui considère la musique comme du bruit gênant mais qui adore la lecture. Ceci dit ça serait le même problème qu’avec la musique justement ou avec la VOD : il y a quelques majors du livre, plus beaucoup de petits éditeurs spécialisés. Pour que l’abonnement soit intéressant, il faudrait que tout le monde se réunisse, sinon tu risques de devoir payer 9.90 / mois pour Gallimard, 9.90 / mois pour Hachette, 9.90/mois pour l’association des éditeurs indépendants… Sans parler des parteneriats (Tout notre catalogue est disponible en numérique ! Mais seulement sur la liseuse TrucMuche, alors que notre concurrent ne le propose que pour la MachinChose). Bref je suis peut être défaitiste, mais j’ai du mal à y croire.










aznur a écrit :



en meme temps l’exemple de la vhs et complétement à coter de la plaque puisque les film vhs n’existe plus (merci captain obvious)



captain obvious rien du tout



j’entend par la que si a lepoque des vhs il y avais le bluray on aurait pas acheter moin bien c’est a dire les vhs



donc on as acheter des vhs et maintenant on nous refait une mise a jour et on repaye plein pot (jsuis dsl mais ayant acheter la cassette vhs a plein tarif a l’epoque je ne vois pa pourquoi la version bluray devrai etre au meme prix





non mais là où c’est très drôle c’est qu’avec les dalles ultra-HD dans quelques années ils sortiront les films en ultra-HD. ça sera une révolution, faudra tout racheter.

moi j’ai fait le test. j’ai acheté une intégrale de série en blu-ray. j’ai mis le premier disque dans le lecteur, j’ai lu 10 minutes, j’ai vu que le sous-titrage avait été fait avec les pieds par un plombier biélorusse, j’ai tout rangé.

maintenant le coffret trône depuis 2 ans sur une étagère. 90€. jsuis super heureux.

mais bon ça va jme console avec les rips de blu-ray et les fansubs, qui eux sont fait avec les mains et le cerveau par des gens qui ont réellement vu la série, gracieusement.

payer n’a jamais été le problème.

payer pour de la merde de moins bonne qualité que la source “illégale”, faudrait pas non plus déconner (autre exemple dans les coms avec les pirates qui corrigent les fautes d’OCR de l’ePub officiel payant de chez Gallimard).

attendre 18 mois que ça sorte légalement dans le pays, idem. rien ne justifie ça, à part des pratiques commerciales archaïques.



là je m’apprète à bouffer mon chapeau pour aller voir 007 en VF. ben oui, j’ai pas le choix. soit c’est ça, soit je fais 450 bornes pour le voir en VO.

ou alors j’attends la sortie en blu-ray, en 2013.



“Offre légale pléthorique”, laisse-moi rire.









Severe a écrit :



Ils vont faire quoi concrétement?

Parce que le site est enregistré a Denver, USA, l’adresse IP est a New-York chez CloudFare…

Et en théorie les admins et les contributeurs bénévoles et pas forcément résidents français d’Alexandriz sont anonymes et les eBooks sont dispatchées a travers le Cloud.

Ils auraient plus vite fait d’interdire ThePirateBay.

Seule solution: envoyer le FBI <img data-src=" />





C’est juste un Alias… l’hébergement n’est pas aux usa.









Groumfy a écrit :



Si c’est “moderne” et trop verrouillé à mon goùt : je ne prends pas. Un livre s’abîme peut être un peu, mais est utilisable longtemps après.





Sauf que non, technologique n’est absolument pas synonyme de verrouillé. Y a que les “industries de la culture” qui font ça, peut être parce qu’ils aiment voir le monde brûler à petit feu, je sais pas.



Pour reprendre ton exemple, un fichier .PDF ou un .CBZ (un ZIP contenant des fichiers images nommés dans le bon ordre, on peut difficilement faire plus simple et ouvert), c’est standard, ça se lit et se lira sans problème dans le futur, ça peut même se convertir vers de nouveaux formats si nécessaire, ça ne s’abîme pas et ça peut se copier à l’infinie pour être sauvegardé. Ainsi même si le support numérique est perdu, l’œuvre, les données, subsiste toujours. Ton livre physique, il s’use inexorablement avec le temps, et une fois qu’il sera illisible, son contenu sera définitivement perdu avec lui.



Le problème c’est que beaucoup de gens on tendance à confondre l’œuvre avec le support. Le sage pointe la lune du doigt toussa… On parle de livre et de CD simplement parce que c’était jusqu’à récemment les supports les plus répandus et évidents, mais l’œuvre a toujours été les textes, les musiques. Sinon on peut dire qu’un MP3 n’est pas la reproduction d’une œuvre tandis qu’un cahier vierge en est une.









Tim-timmy a écrit :



ouais, pareil, les vieilles vhs que j’ai chiné à 5 centimes, ça donne le droit de dl le blu ray rip ?





Note que ça serait cool. Et ça permettrait aussi que les éditeurs ne réclament pas une extension ad vitam aeternam de la durée des droits d’exploitation.



Le problème principal des éditeurs, c’est qu’ils ne sont plus indispensables, à l’échelle du réseau internet. Pire, la force de frappe de la communauté autour de la culture peut facilement s’évaluer à des millions de fois plus que ce que peuvent faire les éditeurs. Ils ne disposent même pas de la barrière technologique, matérielle et financière qui préserve encore les milieux de la musique ou du cinéma, par exemple.



Je ne dis pas que ces éditeurs ne sont pas utiles. Je dis que, globalement, le réseau peut faire mieux, le réseau peut faire beaucoup plus, dans tous les domaines qui sont traditionnellement les leurs, que je résumerai en : trouver, sélectionner et promouvoir ; communiquer autour d’une oeuvre / d’un auteur ; diffuser. Question service, “factuellement”, c’est donc une affaire entendue.



Bien-sûr, la culture c’est une chose. Vivre de la culture, c’en est une autre. Faire du business et du profit autour (et grâce à) de la culture, c’est encore autre chose. J’oserai même écrire qu’industrialiser et dénaturer la culture en commercialisant des produits de support, c’est encore quelque chose de différent.



Je crois que raisonnablement, on ne peut cautionner le fait que l’auteur d’une oeuvre ne puisse espérer vivre de son art s’il a choisi d’en faire commerce. De ce point de vue, se procurer une oeuvre sans rétribuer l’auteur, c’est “mal”. Ca, c’est dit. Pour tout ce qui gravite autour de l’auteur, je crois qu’il faut évaluer avant toute chose l’utilité du service rendu à l’oeuvre. Au 21e siècle, aujourd’hui, il faut le faire à l’aune des possibilités offertes au travers du réseau, puisque c’est manifestement et objectivement le moyen le plus efficace et le plus économique. Et quand on a compris ça… On se rend compte à quel point l’éditeur d’objets en papier est dépassé. Et la Team Alexandriz l’a notamment prouvé aux yeux de tous par la qualité de son travail (sans considérer autre chose que le produit fini, hors de tout jugement).



Faire des objets en papier, c’est long. faire des objets en papier, c’est cher. Faire des objets en papier, c’est limiter les possibilités de diffusion. Faire des objets en papier couverts d’encre, c’est peu écologique et très, très polluant (ayant fait du canoë sur une rivière au bord de laquelle se trouvait une imprimerie, j’en atteste personnellement). Faire des objets en papier, c’est tellement simpliste à l’heure du recoupement automatisé des contenus numériques, du data-mining, etc.



Certains peuvent trouver ça beau, sexy, pourquoi pas décoratif, les objets en papier. Je leur rétorquerai que cet usage d’une oeuvre n’est en rien son usage premier. Un livre est avant tout une oeuvre de l’esprit ! Que les nostalgiques se paient les services d’un imprimeur (voir d’un copiste), d’un relieur et pourquoi pas d’un doreur, mais qu’en aucun cas ce prétexte décoratif ne soit érigé en justification d’une barrière absolue à la diffusion de la culture !



Oui, il faut payer l’auteur (et pas seulement 8% !). Oui, il faut payer les traducteurs, les relecteurs, les metteurs en page, les illustrateurs. Oui, il faut payer les intermédiaires techniques qui assurent la diffusion des oeuvres, s’ils sont efficaces et s’ils font leur boulot : assurer une disponibilité maximale pour un coût minimal dans un cadre concurrentiel qui est inhérent à tout prestataire de ce type. Le commerçant ou l’industriel ne doit pas arguer du droit de l’auteur pour justifier son business, à plus forte raison quand il se matérialise comme limité et dépassé. Les éditeurs d’objets en papier ne répondent pas à ces critères. Je dirais même qu’il n’y répondent pas en toute connaissance de cause.



La plupart des auteurs sont fautifs, par ignorance ou par peur, ou bien même peut-être parfois par cupidité et mépris de leur public,j’ai l’impression. Quel auteur peut aujourd’hui se targuer de dire qu’il a vraiment essayé les nouveaux modes de diffusion et que ça ne fonctionne pas ? C’est tellement plus confortable de ne rien faire, de se laisser bercer par le confort de l’ancien, les avances, l’abandon de ses droits au bénéfice de gens peu scrupuleux dont l’objectif majeur (voir le seul) est indubitablement le profit immédiat dans un marché industriel artificiellement protégé. C’est tellement rassurant de croire que seul ce type de prestataire peut voir assurer la survie (pour autant qu’on fasse partie du sérail des rares “élus” ayant accès au système). C’est tellement facile de rejeter la faute sur le lecteur, ce pilleur de culture, ce tueur d’artistes, cet Arpagon moderne qui refuse de lâcher ses 25-30€ pour une copie “convenablement reliée” (du dos-carré-collé sur du carton de mauvaise qualité, quelle blague !!).



Parce que c’est possible, rentable, efficace, le livre est devenu et deviendra de plus en plus numérique. Les amateurs de beaux objets pourront toujours se les faire fabriquer, s’ils le souhaitent. Les auteurs qui s’y investiront (se regrouperont, utiliseront des prestataires de qualité) n’y trouveront que des avantages sur un ancien système fermé, directif, ségrégationniste. Les autres seront “piratés” (partagés).



Si le piratage, c’est du vol, l’édition c’est de l’escroquerie, à l’heure d’internet.



[Edit : corrections orthographe et syntaxe]


J’ai cherché des ebooks particuliers dans les boutiques, j’ai pas trouvé dans 95% des cas et à un prix exorbitant les 5% restant. J’ai effleuré ce site, et j’ai trouvé. Du coup j’ai rentabilisé ma liseuse et j’ai retrouvé le gout de la lecture!



Que le site retire à l’amiable le titres présents dans les boutiques en ligne d’accord. Mais les titres que propose teamAlexandriz ne sont pas dispo ailleurs. !!!








Oungawak a écrit :



Sauf que non, technologique n’est absolument pas synonyme de verrouillé. Y a que les “industries de la culture” qui font ça, peut être parce qu’ils aiment voir le monde brûler à petit feu, je sais pas.



Pour reprendre ton exemple, un fichier .PDF ou un .CBZ (un ZIP contenant des fichiers images nommés dans le bon ordre, on peut difficilement faire plus simple et ouvert), c’est standard, ça se lit et se lira sans problème dans le futur







Tu viens pourtant de toucher le fond du problème, et au final, on est du même avis.



J’utilise des documentations techniques sous diverses formes, qui elles resteront.



Pour la lecture de loisirs, le marché actuel est soumis à des DRM. Si les gens n’achètent pas, ils arrêteront.





Je peux être tolérant aux DRM, si les contenus ne sont pas attachés à une marque de matériel. Exemple : Steam. Les contenus sont protégés, mais Valve se moque que je possède un ordinateur HP, Dell ou fait maison. Si je change de matériel, je copie colle le répertoire et ça repart. Voire, j’installe juste le soft, et Steam retélécharge tout.



Sur les tablettes et les liseuses, c’est actuellement verrouillé par marque. Du coup, l’acheteur est contraint en terme de catalogue, de prix, etc.



Le papier, lui, ne fait pas chier.









Groumfy a écrit :



Tu viens pourtant de toucher le fond du problème, et au final, on est du même avis.



J’utilise des documentations techniques sous diverses formes, qui elles resteront.



Pour la lecture de loisirs, le marché actuel est soumis à des DRM. Si les gens n’achètent pas, ils arrêteront.



Je peux être tolérant aux DRM, si les contenus ne sont pas attachés à une marque de matériel. Exemple : Steam. Les contenus sont protégés, mais Valve se moque que je possède un ordinateur HP, Dell ou fait maison. Si je change de matériel, je copie colle le répertoire et ça repart. Voire, j’installe juste le soft, et Steam retélécharge tout.



Sur les tablettes et les liseuses, c’est actuellement verrouillé par marque. Du coup, l’acheteur est contraint en terme de catalogue, de prix, etc.



Le papier, lui, ne fait pas chier.





Certes, la plupart des contenus numériques légaux sont cadenassé d’une façon risible. Mais les contenus illégaux eux sont propres et exploitables sans entrave. Malheureusement une grande partie des opportunités offertes par la technologie a été unilatéralement déclaré illégal par des feignants conservateurs, et c’est une caractéristique peut être rédhibitoire pour toi (ce que je peut comprendre), mais il ne faut pas pour autant ignorer cette partie de la réalité. Personnellement, je considère qu’il faut savoir passer outre les lois clairement “illégitimes”.



Par contre, en ce qui concerne les DRM “light”, comme Steam, je les supporte un peu mieux mais même ça c’est encore trop, précisément à cause de 2 problèmes :




  • Origin écrase Steam (AHAHAHAH! <img data-src=" />) qui en meurt -&gt; L’intégralité des jeux Steam achetés ne sont plus activables et perdus

  • Steam décide du jour au lendemain que tu n’es plus assez bien à son goût, genre t’a dit un gros mot une fois sur un jeu, cheaté sur une partie solo que tout le monde s’en fout ou tu refuse d’accepter le nouveau EULA qui les autorisent à piller ton disque dur -&gt; Compte Steam banni -&gt; Idem



    Le problème c’est que ces systèmes nous rendent entièrement dépendants d’acteurs loin d’être éternels et sur lesquels nous n’avons aucun contre-pouvoir (même si en pratique on peut les court-circuiter facilement <img data-src=" />). Et si tu pense que je suis un peu parano pour le 2ème exemple, voici l’expérience véridique qui m’a remis les pieds sur terre : Un ami s’est fait piquer le mot de passe de son compte WoW (vu ses mots de passe, ça devais arriver -_-), le pirate a probablement ensuite fait l’idiot avec puisque Blizzard a décidé de bannir son compte… Battlenet. Il ne peut maintenant plus jouer ni à WoW, ni à Diablo 3 alors que ce dernier jeu n’a aucun rapport dans l’histoire. Il a expliqué avoir été piraté mais ils lui répondent simplement de “contacter Blizzard”, et la démarche pour cela ne lui est vraiment pas claire. Il est assez dégouté vu que finalement lui n’a joué absolument aucun rôle là-dedans. Je n’ose pas imaginer si Steam se mettait à faire ça sur des gens ayant plusieurs dizaines de jeux…









DarkBeuh a écrit :



Lors du lancement de Bragelonne dans l’édition numérique, avec des prix logiques et sans DRM, j’avais ouvert un sujet sur le forum de la team alexandriz pour demander quelle était leur politique vis à vis d’un editeur qui fait les choses bien.



Bah le sujet a rapidement était fermé avec une réponse du genre “on pirate, que les bouquin soit à 1 ou 20 euros on s’en fout”…



Bref une mentalité de nazes. Sans compter tout les autres rapport que j’ai eu avec les membres qui était soit méprisant, soit hautain, soit con, soit de 12 ans, j’ai presque envie de dire que c’est bien fait pour eux.



Du piratage bête et méchant sans aucune idéologie et aucun support des bonnes initiatives.



Karma bitches <img data-src=" />







Ahah ce commentaire m’a valu d’être banni de leur forum apparemment.

Bon bah ça ne fait que confirmer leur petitesse…



Entre des “auteurs” lancés à grand coup de pub déguisée des “journalistes” pointant dans la même maison d’édition et de vrais monuments de la littérature française comme Hugo ou Zola, entrés dans le domaine public, il n’y a pas photo.



Je leur laisse leur merde payante.



Je n’irai plus sur TeamAlexandriz quand :




  • je trouverai tout ce que je cherche en support numérique en offre légale

  • je n’aurai pas à payer plus cher la version numérique d’une oeuvre que sa version papier

  • je n’aurai pas à racheter des oeuvres que je possède déjà en format papier.

  • je ne serai pas empêchée de partager ma lecture par des DRM (chez nous, les livres ont toujours circulé, et je ne vois pas pourquoi le format numérique nous empêcherait de continuer).



    Je ne fais aucune difficulté à acheter par des voies légales une oeuvre récente, à tarif raisonnable, que je ne possède pas encore en format papier, et qui n’est pas infestée de DRM. Au contraire : il faut faire vivre la création et donc les auteurs.