Fiscalité : Google et Amazon dans le collimateur du Royaume-Uni

Fiscalité : Google et Amazon dans le collimateur du Royaume-Uni

Rap-tout vs Gripsou

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Nil Sanyas

Publié dans

Économie

03/11/2012 3 minutes
51

Fiscalité : Google et Amazon dans le collimateur du Royaume-Uni

Alors qu'en France, Google, Microsoft, Amazon, Facebook et Apple sont critiqués pour leurs manœuvres fiscales (légales officiellement), de l'autre côté de la Manche, la question se pose aussi depuis de nombreux mois. Google et Amazon, ainsi que Starbucks, vont ainsi être interrogés ces prochains jours devant une commission parlementaire nous apprend Reuters. Mais bien d'autres sociétés pourraient être concernées.

Parlement UK©Adrian Pingstone - 2005.

France, UK, même combat 

Apple, Google, Facebook, Twitter, Amazon, eBay ou encore Starbucks sont dans le viseur des autorités britanniques. Selon The Economic Times, la députée Margaret Hodge a notamment appelé il y a deux semaines le premier ministre britannique à intervenir, sachant que ces sociétés ont réussi à éviter près de 900 millions de Livres d'impôt d'après elle.


En 2011, Google n'a ainsi payé que 3,5 millions de Livres d'impôt au Royaume-Uni, pour un chiffre d'affaires officiel de 396 millions de Livres, soit une somme bien inférieure à la réalité. Mais à l'instar de ses manœuvres en France, Google UK s'arrange pour reporter une énorme partie de son chiffre d'affaires anglais en Irlande, à l'imposition plus souple. D'autres sociétés US en feraient de même avec leurs filiales européennes du Luxembourg.

Une audition pour mieux comprendre

Afin d'obtenir un maximum de réponses à leurs questions, les membres de la commission des comptes publics britannique ont donc invité divers cadres d'Amazon, de Google et de Starbucks UK. Initialement, l'audition doit avoir lieu lundi 5 novembre prochain, mais elle pourrait être repoussée selon un porte-parole.


Selon une enquête de Reuters, Starbucks aurait réalisé depuis 1998 un chiffre d'affaires de 3,1 milliards de Livres au Royaume-Uni, ceci pour un impôt sur les bénéfices de 8,6 millions de Livres. Un rapport ridicule, réalisé du fait d'annonces régulières de pertes, alors que la société assurait à ses investisseurs que le marché était rentable. Une annonce qui a fait grand bruit outre-Manche, et qui pourrait en faire de même en France et en Allemagne, Reuters suspectant l'entreprise américaine d'user des mêmes méthodes.


Au Royaume-Uni, les optimisations fiscales de ces sociétés US créent d'autant plus la polémique que le gouvernement diminue les impôts afin d'attirer les entreprises et créer des emplois. Au point justement de se rapprocher des pays où sont implantés les filiales européennes des sociétés US.

Écrit par Nil Sanyas

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Introduction

France, UK, même combat 

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Commentaires (51)




depuis 1998



On est en 2012, il faut donc 14 ans à des services fiscaux de divers pays pour se rendre compte que ces très grandes entreprises (pas un auto-entrepreneur dans un coin paumé), font des bénéfices énormes dont elles se ventent auprès de leurs actionnaires.

Et dont les journaux spécialisés ou non dans la finance se font écho.



Pendant ces 14 ans, combien ont coûtés avec leurs salaires, tous les “spécialistes” (politiciens, hauts fonctionnaires) qui sont normalement en charge de “veiller au grain” ?



Manque plus que l’Europe rentre dans la danse pour taxer les acteurs du net, pour taxer plus facilement et redistribuer le magots potentiels.








Deep_INpact a écrit :



On est en 2012, il faut donc 14 ans à des services fiscaux de divers pays pour se rendre compte que ces très grandes entreprises (pas un auto-entrepreneur dans un coin paumé), font des bénéfices énormes dont elles se ventent auprès de leurs actionnaires.

Et dont les journaux spécialisés ou non dans la finance se font écho.



Pendant ces 14 ans, combien ont coûtés avec leurs salaires, tous les “spécialistes” (politiciens, hauts fonctionnaires) qui sont normalement en charge de “veiller au grain” ?







Bah oui, faut attendre que ces sociétés soient bien implantées auparavant, (emplois toussa) avant de leurs taper sur le coin de la tronche.

Entre temps tout les concurrents ont eu le temps de crever la bouche ouverte.



Et maintenant que l’Europe s’intéressent un peu trop à ces multinationales (toutes américaines), je suis prêt à mettre ma main au feu qu’une loi va naître rapidement aux USA pour une amnistie fiscale pour le rapatriement des fonds étranger.



Par ailleurs, il serait intéressant de connaître le fonctionnement de Sony, Samsung, Hyunday dans les gestion de leurs firmes à l’étranger.

Je parle pas des entreprises européennes puisqu’elles utilisent les même méthodes.



Edit : orthographe.






Avec toutes ces firmes capitalistes gérants leur business comme des pro, larges employeuses de main d’œuvre dont on entend rarement parler, produisant des services et produits utiles dont tout le monde profite, avec des actifs et des comptes en banques à faire pâlir n’importe quel gouvernement occidental dispendieux, on comprend alors l’insistance rapace de nos klepto-bureaucrates étatiques, qui en plus d’exploiter l’ignorance économique crasse de leur troupeau déjà fiscalisé à outrance, veulent maintenant modifier les règles du jeu économique qu’ils ont eux-mêmes établis afin de renflouer le radeau de la Méduse qu’est leur finance calamiteuse.



C’est l’hôpital qui se moque de la charité. <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Avec toutes ces firmes capitalistes gérants leur business comme des pro, larges employeuses de main d’œuvre dont on entend rarement parler, produisant des services et produits utiles dont tout le monde profite, avec des actifs et des comptes en banques à faire pâlir n’importe quel gouvernement occidental dispendieux, on comprend alors l’insistance rapace de nos klepto-bureaucrates étatiques, qui en plus d’exploiter l’ignorance économique crasse de leur troupeau déjà fiscalisé à outrance, veulent maintenant modifier les règles du jeu économique qu’ils ont eux-mêmes établis afin de renflouer le radeau de la Méduse qu’est leur finance calamiteuse.



C’est l’hôpital qui se moque de la charité. <img data-src=" />







Pas vraiment, on est ici dans le jeu du chat et de la souris… une réglementation est en place, et certains trouvent les failles. Donc il faut corriger la réglementation.



Si un comptable qui trouve les failles c’est un bon comptable, alors le politique qui corrige les failles c’est un mauvais politique ? tu parles d’une logique. <img data-src=" />



Beh il serait temps qu’on se bouge un peu! Faut pas déconner, un peu d’égalité! Vendre en France et être imposé à l’étranger je trouve ça un peu stupide! Sinon on coupe toutes les taxes sur les entreprises et on met tout sur la TVA: une tva à 40% et plus de taxes sur les entreprises autres que sur les dividendes.

Hop on a les entreprises (presque) les plus compétitives du marché, les salaires les plus élevés (bah oui, vie plus chère, salaires plus élevés, etc), les entreprises comme google et amazon viennent s’installer ici et on empoche tout…



Ou alors tout le monde joue le jeu, et il n’y a pas de raison qu’une entreprise comme google qui fait un CA de plusieurs milliards en France (facile à mesurer, on lui coupe l’accès à la France, on voit à combien GGle chiffre la perte!), ou des boites comme amazon qui vendent directement en France sans y être…



Bref deux possibilités: on impose une TVA et in impôt homogène en Europe et on se la joue à la chinoise: pour commercialiser en Europe, il faut obligatoirement y résider. ou on oblige juste ces boites à payer le juste prix….. (la troisième étant on ne change rien et on continue de se faire plumer…)








zogG a écrit :



Pas vraiment, on est ici dans le jeu du chat et de la souris… une réglementation est en place, et certains trouvent les failles. Donc il faut corriger la réglementation.



Si un comptable qui trouve les failles c’est un bon comptable, alors le politique qui corrige les failles c’est un mauvais politique ? tu parles d’une logique. <img data-src=" />







1/ On ne peut par appeler cela des failles, quand ces règles communes ont été établies à dessein par toute une armée d’eurocrates payée pour ce faire. Ou alors il faut mettre en doute leur compétence.



2/ Corriger les failles d’un système bancal, c’est comme tenter d’écoper le Titanic à la main. Le résultat sera toujours le même.









Zyami a écrit :



Bah oui, faut attendre que ces sociétés soient bien implantées auparavant, (emplois toussa) avant de leurs taper sur le coin de la tronche.

Entre temps tout les concurrents ont eu le temps de crever la bouche ouverte…







tmtisfree a écrit :



Avec toutes ces firmes capitalistes gérants leur business comme des pro, larges employeuses de main d’œuvre dont on entend rarement parler, produisant des services et produits utiles dont tout le monde profite, avec des actifs et des comptes en banques à faire pâlir n’importe quel gouvernement occidental dispendieux, on comprend alors l’insistance rapace de nos klepto-bureaucrates étatiques, qui en plus d’exploiter l’ignorance économique crasse de leur troupeau déjà fiscalisé à outrance, veulent maintenant modifier les règles du jeu économique qu’ils ont eux-mêmes établis afin de renflouer le radeau de la Méduse qu’est leur finance calamiteuses







zogG a écrit :



Pas vraiment, on est ici dans le jeu du chat et de la souris… une réglementation est en place, et certains trouvent les failles. Donc il faut corriger la réglementation.





Qui fait du lobbying auprès des dirigeants des pays individuellement et auprès de l’Europe pour s’implanter, et promettre de l’emploi en retour à leurs requêtes ?



Si on part du principe que ce sont les multinationales qui “mettent dans leurs poches” les politiques, l’étonnement s’estompe très vite sur les “dysfonctionnements” et autres “failles” du système.



On dit que le “nerf de la guerre” est l’argent.

Et pour que des personnes à titre individuel ou en groupe, puissent prendre le pouvoir sur les peuples et leurs pays, ils ont besoin d’être financièrement plus fort que les dits pays.



Tout cela n’est que du théâtre !

Mais du théâtre qui utilise l’énergie du peuple.









zogG a écrit :



Si un comptable qui trouve les failles c’est un bon comptable, alors le politique qui corrige les failles c’est un mauvais politique ? tu parles d’une logique. <img data-src=" />





Si on est bon dans son domaine, on ne met pas 14 ans pour “découvrir” ce que le citoyen voit dans les journaux “économiques”.



Tiens , le sous titre m’a rappellé cela <img data-src=" />

“prenez garde a vos sous car nous sommes les frères rappetou”








Deep_INpact a écrit :



Qui fait du lobbying auprès des dirigeants des pays individuellement et auprès de l’Europe pour s’implanter, et promettre de l’emploi en retour à leurs requêtes ?



Si on part du principe que ce sont les multinationales qui “mettent dans leurs poches” les politiques, l’étonnement s’estompe très vite sur les “dysfonctionnements” et autres “failles” du système.



On dit que le “nerf de la guerre” est l’argent.

Et pour que des personnes à titre individuel ou en groupe, puissent prendre le pouvoir sur les peuples et leurs pays, ils ont besoin d’être financièrement plus fort que les dits pays.



Tout cela n’est que du théâtre !

Mais du théâtre qui utilise l’énergie du peuple.



Si on est bon dans son domaine, on ne met pas 14 ans pour “découvrir” ce que le citoyen voit dans les journaux “économiques”.





1/ Qui promet l’argent des contribuables extorqués par la force (crédits d’impôts, crédits recherche, etc) pour attirer les investisseurs comme une morue attire ses clients, sinon les États ?



2/ “Tout cela n’est que du théâtre !”. Il serait temps que les gens s’en rende compte et reprennent le premier rôle.









tmtisfree a écrit :



2/ “Tout cela n’est que du théâtre !”. Il serait temps que les gens s’en rende compte et reprennent le premier rôle.







Yep, c’est facile de dire ça sur PCI.



Enfin j’en sais rien, t’es peut-être un militant ou un responsable politique en devenir.



Seules les sociétés active dans les technos font cela c’est évident. <img data-src=" />

Si on pouvait en profiter pour faire un nettoyage général ce serait bien.








tmtisfree a écrit :



1/ Qui promet l’argent des contribuables extorqués par la force (crédits d’impôts, crédits recherche, etc) pour attirer les investisseurs comme une morue attire ses clients, sinon les États ?





C’est le problème de l’oeuf et la poule…

Mais pour moi il n’y a pas photo entre des politiciens qui ne sont que de “passage” et des très grandes familles riches qui détiennent la finance ou de très grands groupes.

Ce sont forcément ces grandes familles qui cherchent à pérenniser leur pouvoir et non des politiciens qui finissent soit dans l’oubli, soit suicidé.







tmtisfree a écrit :



2/ “Tout cela n’est que du théâtre !”. Il serait temps que les gens s’en rende compte et reprennent le premier rôle.





+1 <img data-src=" /> Mais quasiment improbable…







nico210 a écrit :



…Si on pouvait en profiter pour faire un nettoyage général ce serait bien.





Ce n’est pas au programme de la pièce de théâtre qui est jouée.

Une farce intitulée “démocratie”, restera toujours une farce.









Deep_INpact a écrit :



C’est le problème de l’oeuf et la poule…

Mais pour moi il n’y a pas photo entre des politiciens qui ne sont que de “passage” et des très grandes familles riches qui détiennent la finance ou de très grands groupes.

Ce sont forcément ces grandes familles qui cherchent à pérenniser leur pouvoir et non des politiciens qui finissent soit dans l’oubli, soit suicidé.





Le paradoxe de l’œuf et de la poule n’est qu’apparent si on considère le facteur temps. Historiquement, “ces très grandes familles” ont toujours prospéré sous la protection des politiques par retour de faveurs. Ce que les anglophones résument par ‘cronyism’ (littéralement copinage) a toujours existé parce que ces élites sont (dé)formées sur les même bancs.



Les petits arrangements entre amis sont plus apparents dans certains pays (USA par ex.), mais ils existent partout.



C’est une raison supplémentaire pour que le rôle de l’État soit réduit idéalement au minimum (et optimalement à 0) : l’appât du gain à profiter du système pour son propre intérêt est trop grand et si facile à réaliser avec toutes ces pouvoirs législatifs et administratifs à portée de main.









Deep_INpact a écrit :



Ce n’est pas au programme de la pièce de théâtre qui est jouée. Une farce intitulée “démocratie”, restera toujours une farce.









The fundamental defect in the present state of democracy is the assumption that political and economic freedom can be achieved without first freeing the mind. Freedom of mind is not something that spontaneously happens. It is not achieved by the mere absence of obvious restraints. It is a product of constant, unremitting nurture of right habits of observation and reflection.





  • John Dewey, 1924. Science, Belief, and the Public









tmtisfree a écrit :





  • John Dewey, 1924. Science, Belief, and the Public





    La liberté de l’esprit aura de moins en moins de chance d’être présente en majorité si ceux gouvernent réellement, font tout pour abrutir le peuple pendant presque toute la vie des citoyens (école, TV,…).



Après, c’est pas comme si ils en savaient rien les services fiscaux.



On a des gouvernements qui leurs font des ponts d’or pour s’installer sur leur territoire. Ces eux même qui leur autorise les “optimisations fiscales” !



Et après ils les accusent de fraudes fiscales.



Les maisons mères montent des sociétés sur notre territoire pour gérer leurs bizness et leurs comptent des “gérances” en fonction du chiffre qui sera réalisé sur l’année pour les rendre carrément déficitaires et éviter tout impôts.

Les premiers à avoir dégainer sur notre territoire à grande échelle c’est Disney avec Eurodisney.

Un vrai foutage de gueule … légal








zogG a écrit :



Pas vraiment, on est ici dans le jeu du chat et de la souris… une réglementation est en place, et certains trouvent les failles. Donc il faut corriger la réglementation.



Si un comptable qui trouve les failles c’est un bon comptable, alors le politique qui corrige les failles c’est un mauvais politique ? tu parles d’une logique. <img data-src=" />





Cependant, il faut comprendre que ces “failles”, elles viennent de traités internationaux concernant la fiscalité.

Lorsqu’une entreprise existe dans plusieurs pays, quel pays reçoit les taxes ?



On ne peut pas taxer plusieurs fois une entreprise, sans quoi, il n’y aura plus la moindre expansion économique d’une entreprise à l’international.

Il est normal que cela aboutisse à des “failles”, qui aboutissent à un choix fiscal pour les entreprises qui vont alors optimiser pour payer le moins possible, comme certains font le choix du diesel parce que c’est moins taxé.



On peut essayer l’harmonisation fiscale, mais c’est utopique. Une nation sera toujours souveraine de sa fiscalité. Il faudrait alors un gouvernement mondial incontrôlable démocratiquement et empêchant alors toute possibilité d’exil ?



La société parfaite n’existe pas. C’est comme ça, certains en profitent.



De plus, il ne faut pas oublier que la règlementation ne peut pas tout. Le crime est illégal, cela ne l’empêche pas d’exister.









Deep_INpact a écrit :



C’est le problème de l’oeuf et la poule…





Il y aura toujours de la corruption, surtout s’il y a quelque chose à acheter.

L’homme a une nature revendicative et c’est comme ça. Si ce n’était pas le cas, on ne débattrait même pas.

Comment faire pour empêcher la corruption : un plus grand contrôle risque d’aboutir à la capture du contrôleur. 90% des responsables qui ont une position monnayable la monnaient.

Il y aura toujours question d’équilibre entre les gains et le risque de la corruption.

Empêcher la création de richesse ? La Corée du Nord, c’est pas une société d’avenir.



Mais pour moi il n’y a pas photo entre des politiciens qui ne sont que de “passage” et des très grandes familles riches qui détiennent la finance ou de très grands groupes.

Ce sont forcément ces grandes familles qui cherchent à pérenniser leur pouvoir et non des politiciens qui finissent soit dans l’oubli, soit suicidé.



Mais pourtant, c’est censé être le peuple qui vote pour ces politiciens.



Je dirais que ce n’est pas spécialement du aux politiciens ni aux politiques, mais plutôt à une certaine forme de tolérance à la corruption.



La seule chose qui peut changer cela, c’est l’intolérance concernant la corruption.









tmtisfree a écrit :



Les petits arrangements entre amis sont plus apparents dans certains pays (USA par ex.), mais ils existent partout. C’est une raison supplémentaire pour que le rôle de l’État soit réduit idéalement au minimum (et optimalement à 0) : l’appât du gain à profiter du système pour son propre intérêt est trop grand et si facile à réaliser avec toutes ces pouvoirs législatifs et administratifs à portée de main.





Puisque le pouvoir de l’Etat est parfois subverti par les puissants, supprimons le pouvoir de l’Etat afin qu’il ne reste que celui des puissants. C’est d’une logique implacable ! Vive la démocratie impuissante et vidée de son sens, vive la loi du plus fort !







tmtisfree a écrit :



Avec toutes ces firmes capitalistes gérants leur business comme des pro, larges employeuses de main d’œuvre dont on entend rarement parler, produisant des services et produits utiles dont tout le monde profite, avec des actifs et des comptes en banques à faire pâlir n’importe quel gouvernement occidental dispendieux, on comprend alors l’insistance rapace de nos klepto-bureaucrates étatiques, qui en plus d’exploiter l’ignorance économique crasse de leur troupeau déjà fiscalisé à outrance, veulent maintenant modifier les règles du jeu économique qu’ils ont eux-mêmes établis afin de renflouer le radeau de la Méduse qu’est leur finance calamiteuse.





Ah là là là, oui, ces médiocres politiques que ne s’inspirent-ils pas du privé ? Arrêtons de payer les retraites et les soins des vieux, ils ne servent à rien ! Demandons aux victimes de payer elle-même les frais d’enquête et de justice. Diffusons de la pub tous les quarts d’heures dans nos salles de classe. Voilà des idées ingénieuses !



Et puis, quoi, il est normal que Google ne paie rien. Certes ils ne gagnent beaucoup d’argent que parce que les états développés ont formé l’esprit, soigné le corps et protégé les biens de leurs clients et de leurs employés, et tout cela a coûte beaucoup de pognon, mais est-ce une raison ?







tmtisfree a écrit :



C’est une raison supplémentaire pour que le rôle de l’État soit réduit idéalement au minimum (et optimalement à 0)





“Optimalement”, hein ? Ce jour-là j’achète un fusil d’assaut à chaque membre de ma famille au-delà de trois ans et je mine le jardin.







Deep_INpact a écrit :



On est en 2012, il faut donc 14 ans à des services fiscaux de divers pays pour se rendre compte que ces très grandes entreprises (pas un auto-entrepreneur dans un coin paumé), font des bénéfices énormes dont elles se ventent auprès de leurs actionnaires.





Non, il a fallu 14 ans pour se rendre démêler l’écheveau des montages financiers complexes qui faisaient passer pour non-imposables des revenus en réalité imposables.







jinge a écrit :



Sinon on coupe toutes les taxes sur les entreprises et on met tout sur la TVA: une tva à 40% et plus de taxes sur les entreprises autres que sur les dividendes. Hop on a les entreprises (presque) les plus compétitives du marché, les salaires les plus élevés (bah oui, vie plus chère, salaires plus élevés, etc), les entreprises comme google et amazon viennent s’installer ici et on empoche tout…





Ha ha, oui, bien sûr, c’est aussi simple. Pourtant toutes les estimations du projet de TVA fiscale (y compris celles de Bercy et de l’UMP) prévoyaient que la conséquence la plus probable serait une hausse du chômage et une baisse du pouvoir d’achat.



Que veux-tu, la France est un pays développé et saturé, mieux vaut aller investir dans ces pays en voie de développement qui affichent des taux de croissance de 8% où les marchés sont en pleine expansion avec de la place pour chaque nouvel entrant. Et les actionnaires (bénéficiaires des dividendes) des entreprises françaises sont pour moitié étrangers. Donc si tu donnes plus de fric aux entreprises, une bonne partie partira à l’étranger, d’où le fait que l’opération n’est pas neutre. Et avant qu’on ne rabâche que les méchants français achètent trop souvent chinois, vous croyez qu’ils sont fabriqués où les ordinateurs présents en entreprises ? En France ?



Quant au fait que les salaires augmenteraient en proportion des hausses du coût de la vie, seulement pour les salariés en position de force.





Bref deux possibilités: on impose une TVA et in impôt homogène en Europe et on se la joue à la chinoise: pour commercialiser en Europe, il faut obligatoirement y résider. ou on oblige juste ces boites à payer le juste prix….. (la troisième étant on ne change rien et on continue de se faire plumer…)



Alors deux possibilités : soit on demande au Luxembourg de mettre leurs taxes à notre niveau et ils disent non (parce qu’ils sont un petit pays qui attire la richesse produite par toute l’UE et que le peu qu’ils prélèvent là-dessus leur suffit), soit on se met au niveau du Luxembourg et dans ce cas il y a un trou de deux cent milliards dans notre budget.









HarmattanBlow a écrit :



Puisque le pouvoir de l’Etat est parfois subverti par les puissants, supprimons le pouvoir de l’Etat afin qu’il ne reste que celui des puissants. C’est d’une logique implacable ! Vive la démocratie impuissante et vidée de son sens, vive la loi du plus fort !





L’état n’est pas subverti par les puissants, l’état, c’est les puissants.



Tu connais la différence entre liberté et licence ?

La liberté n’est pas exempte de règles et une forte contrainte est la responsabilité face aux conséquences de ses actes et la légitime défense.

La licence, c’est l’encouragement par l’autorité, l’utilisation de la force publique pour permettre à ceux qui en bénéficient de ne pas avoir à affronter les conséquences de leurs actes,…



La loi est toujours celle du plus fort. Car il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.



Ah là là là, oui, ces médiocres politiques que ne s’inspirent-ils pas du privé ? Arrêtons de payer les retraites et les soins des vieux, ils ne servent à rien ! Demandons aux victimes de payer elle-même les frais d’enquête et de justice. Diffusons de la pub tous les quarts d’heures dans nos salles de classe. Voilà des idées ingénieuses !



Avant d’en arriver là, on peut déjà commencer à mieux gérer l’état, à choisir les missions essentielles plutôt que de faire dans la dilettance, car les moyens sont limités, exiger des obligations de résultat, des contrôles, la suppression de postes intouchables, faire confiance à la population pour s’organiser…





“Optimalement”, hein ? Ce jour-là j’achète un fusil d’assaut à chaque membre de ma famille au-delà de trois ans et je mine le jardin.



Bonne résolution.

C’est ce qu’ils font en Suisse et ça va très bien en Suisse.



Non, il a fallu 14 ans pour se rendre démêler l’écheveau des montages financiers complexes qui faisaient passer pour non-imposables des revenus en réalité imposables.



Montages encouragés par l’état, afin de cacher l’inflationnisme…





Quant au fait que les salaires augmenteraient en proportion des hausses du coût de la vie, seulement pour les salariés en position de force.



Si on mettait déjà fin aux politiques d’inflation qui se font en défaveur des pauvres, vu que les produits de première nécessité augmentent plus, on n’aurait pas besoin de hausses des salaires en proportion du cout de la vie.





Alors deux possibilités : soit on demande au Luxembourg de mettre leurs taxes à notre niveau et ils disent non (parce qu’ils sont un petit pays qui attire la richesse produite par toute l’UE et que le peu qu’ils prélèvent là-dessus leur suffit), soit on se met au niveau du Luxembourg et dans ce cas il y a un trou de deux cent milliards dans notre budget. la crise est finie, l’économie repart et le trou creusé dans le budget est rapidement compensé par les fortes recettes fiscales que permet cette activité.



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HarmattanBlow a écrit :



…Alors deux possibilités : soit on demande au Luxembourg de mettre leurs taxes à notre niveau et ils disent non (parce qu’ils sont un petit pays qui attire la richesse produite par toute l’UE et que le peu qu’ils prélèvent là-dessus leur suffit), soit on se met au niveau du Luxembourg et dans ce cas il y a un trou de deux cent milliards dans notre budget.







Mais non si on ramène salaires et coûts sociaux au même niveau que la Chine ça roule <img data-src=" />









Ph11 a écrit :



Montages encouragés par l’état, afin de cacher l’inflationnisme…Si on mettait déjà fin aux politiques d’inflation qui se font en défaveur des pauvres, vu que les produits de première nécessité augmentent plus, on n’aurait pas besoin de hausses des salaires en proportion du cout de la vie.



…L’inflation a surtout la désagréable manie de faire fondre le capital…Je ne vivais pas plus mal avec une inflation à 12% … et même mieux vu que j’étais vachement plus jeune, <img data-src=" />









Deep_INpact a écrit :



La liberté de l’esprit aura de moins en moins de chance d’être présente en majorité si ceux gouvernent réellement, font tout pour abrutir le peuple pendant presque toute la vie des citoyens (école, TV,…).





Certains s’en rendent compte apparemment, la plupart non.









Ph11 a écrit :



La loi est toujours celle du plus fort. Car il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.





Que tu dis. Si vraiment les puissants imposaient leur loi, ils ne possèderaient pas 30% des richesses mais 99% et il faudrait s’agenouiller quand passerait un pdg du cac 40. Arrête donc de saper la démocratie en prétendant qu’elle équivaut au règne des puissants auquel tu veux nous soumettre, regarde donc l’état des libertés dans les pays où l’état est faible (et je ne parle pas de ces micro-états positionnés comme paradis fiscaux).





Avant d’en arriver là, on peut déjà commencer à mieux gérer l’état, à choisir les missions essentielles plutôt que de faire dans la dilettance, car les moyens sont limités, exiger des obligations de résultat, des contrôles, la suppression de postes intouchables, faire confiance à la population pour s’organiser…



Allons, ne cherche pas à te faire passer pour un réformiste modéré, tu es pour la suppression de l’Etat, assume. Dis-le haut et fort : que les vieux, les malades et les pauvres aillent se faire voir !



Et par “faire confiance à la population”, tu veux dire les laisser se débrouiller ou bien confier ça au privé ? Quel talent !





C’est ce qu’ils font en Suisse et ça va très bien en Suisse.



En Suisse tous les mômes portent un fusil d’assaut, les jardins sont truffés de mines et chacun assure lui-même la défense de sa famille et de ses biens ? Bigre, ça a bien changé !





Si on mettait déjà fin aux politiques d’inflation qui se font en défaveur des pauvres, vu que les produits de première nécessité augmentent plus, on n’aurait pas besoin de hausses des salaires en proportion du cout de la vie.



Sur le constat nous sommes d’accord mais pas sur les causes. Tu y vois l’oeuvre d’une politique planifiée et concertée entre tous les partis, j’y vois l’oeuvre du marché et de la surabondance du capital en recherche d’opportunités d’investissements. Ta sacro-sainte loi de l’offre et de la demande : combien es-tu prêt à payer pour avoir un toit au-dessus de ta tête (et ne pas mettre trois heures pour aller au boulot) ? Autant que nécessaire bien sûr !









HarmattanBlow a écrit :



Puisque le pouvoir de l’Etat est parfois subverti par les puissants, supprimons le pouvoir de l’Etat afin qu’il ne reste que celui des puissants. C’est d’une logique implacable ! Vive la démocratie impuissante et vidée de son sens, vive la loi du plus fort !



Ah là là là, oui, ces médiocres politiques que ne s’inspirent-ils pas du privé ? Arrêtons de payer les retraites et les soins des vieux, ils ne servent à rien ! Demandons aux victimes de payer elle-même les frais d’enquête et de justice. Diffusons de la pub tous les quarts d’heures dans nos salles de classe. Voilà des idées ingénieuses !



Et puis, quoi, il est normal que Google ne paie rien. Certes ils ne gagnent beaucoup d’argent que parce que les états développés ont formé l’esprit, soigné le corps et protégé les biens de leurs clients et de leurs employés, et tout cela a coûte beaucoup de pognon, mais est-ce une raison ?



“Optimalement”, hein ? Ce jour-là j’achète un fusil d’assaut à chaque membre de ma famille au-delà de trois ans et je mine le jardin.





1/ Sans État, les puissants c’est d’abord toi et moi. Les corporations ne sont rien sans consommateurs de leurs produits et services. En ce moment les corporations sont protégées par les États comme les États sont tenus en laisse par certaines d’entre elles. Le citoyen consommateur est l’esclave entre les 2.



Tu préfères ton rôle d’esclave ?



2/ Au cours de l’Histoire, il a toujours existé des sociétés philanthropiques ou caritatives privées (il en reste comme Lions Clubs) pour s’occuper des pauvres, des nécessiteux et des malades (il a été estimé qu’en 1803 en Angleterre, il y avait pas loin de 10000 sociétés d’entraide privées avec environ 700000 membres ; leurs membres étaient de 2.75 millions en 1877, 3.6 millions en 1887, 4.8 millions en 1897 et 6.6 million en 1910 pour environ 20000 sociétés d’entraide privées ; à ce moment là, l’État anglais a rendu l’assurance santé obligatoire. Détails dans Beveridge and Voluntary Action in Britain and the Wider British World). Pour assoir leur pouvoir sur les gens, les religieux se sont accaparés aussi la gestion de la pauvreté (comme le font certains extrémistes islamiques actuellement). Les politiques, pas stupides, ont repris à leur compte cette activité ‘charitable’ comme pendant moral de leur pouvoir sur le peuple.



Pour résumer, si la charité et l’entraide était resté une affaire strictement privée, les relations entre personne seraient certainement plus humaines actuellement.



On pourrait multiplier l’argumentation de la même manière pour toutes les activités humaines (justice, défense, éducation) qui ont été monopolisées, souvent par la force, au profit de l’État.



3/ “Et puis, quoi, il est normal que Google ne paie rien. “. Il serait normal que personne ne paie jamais rien par la force.



4/ “Optimalement”, hein ? Ce jour-là j’achète un fusil d’assaut à chaque membre de ma famille au-delà de trois ans et je mine le jardin.” Et tu aurais bien raison de défendre ta propriété. Pourquoi ne défends-tu pas ta propriété actuellement, celle que l’État te vole tous les jours par la diminution de ton pouvoir d’achat monétaire et l’inflation des prix ?



“The usual road to slavery is that first they take away your guns, then they take away your property, then last of all they tell you to shut up and say you are enjoying it.”




  • James A. Donald









HarmattanBlow a écrit :



Et par “faire confiance à la population”, tu veux dire les laisser se débrouiller ou bien confier ça au privé ? Quel talent !







Au cas où cela t’aurais échappé, “les laisser se débrouiller” est sémantiquement et fonctionnellement équivalent à “les laisser se débrouiller en privé”.



Le”privé” n’est rien d’autre que la population gérant ses affaires comme bon lui semble.



La population EST le privé, et le privé EST la population. Différentier les 2 n’a pas de sens.









HarmattanBlow a écrit :



Que tu dis. Si vraiment les puissants imposaient leur loi, ils ne possèderaient pas 30% des richesses mais 99% et il faudrait s’agenouiller quand passerait un pdg du cac 40.





Même avec un pouvoir total, il est impossible de posséder 99% de la richesse.

cela signifierait que la population est complètement esclave et n’aurait même pas de quoi se nourrir. Sans oublier qu’en possédant toute la richesse, il n’y aurait pas d’échange, donc rien pour créer de la richesse.





Arrête donc de saper la démocratie en prétendant qu’elle équivaut au règne des puissants auquel tu veux nous soumettre, regarde donc l’état des libertés dans les pays où l’état est faible (et je ne parle pas de ces micro-états positionnés comme paradis fiscaux).



La démocratie n’est pas la liberté. La démocratie tend à favoriser une certaine liberté, mais peut devenir totalitaire. Hitler en est la démonstration.

La démocratie reste un système où 51% peut imposer sa vision du monde aux 49%.

Ces 51% ne sont-ils pas les plus forts ?



Et oui, il faut être le plus fort pour imposer et garder sa loi. Si l’armée et la police n’étaient pas garante de la constitution, le premier taré venu imposerait sa propre loi.





Allons, ne cherche pas à te faire passer pour un réformiste modéré, tu es pour la suppression de l’Etat, assume. Dis-le haut et fort : que les vieux, les malades et les pauvres aillent se faire voir !



Pourquoi ? Tu préfèrerais donc que je sois pour la suppression complète de l’état afin de me pousser à une logique absurde ?

On appelle cela un strawman.

Sans état, le premier groupe de brigands venu prendrait le pouvoir sans résistance.



Et par “faire confiance à la population”, tu veux dire les laisser se débrouiller ou bien confier ça au privé ? Quel talent !



Bien, tu es donc pour la suppression du droit à la vie privée, de la Société Civile.

Au moins, c’est clair…

Mais es-tu certain qu’un Sarkollande gèrera mieux ta vie et tes intérêts que tu ne le feras ?





En Suisse tous les mômes portent un fusil d’assaut, les jardins sont truffés de mines et chacun assure lui-même la défense de sa famille et de ses biens ? Bigre, ça a bien changé !



En Suisse, il y a plus d’armes que de voiture en circulation. Les gens, après leur service peuvent garder leurs armes d’assaut chez eux et l’armée fonctionne par milice.





Sur le constat nous sommes d’accord mais pas sur les causes. Tu y vois l’oeuvre d’une politique planifiée et concertée entre tous les partis, j’y vois l’oeuvre du marché et de la surabondance du capital en recherche d’opportunités d’investissements. Ta sacro-sainte loi de l’offre et de la demande : combien es-tu prêt à payer pour avoir un toit au-dessus de ta tête (et ne pas mettre trois heures pour aller au boulot) ? Autant que nécessaire bien sûr !



Et de combien un propriétaire de logement est-il prêt à baisser son prix pour que je puisse acheter sa maison ? Tu oublies que dans un échange, on est 2 et que chacun a intérêt à ce que l’échange se fasse.



Commençons d’abord à faciliter la construction de bâtiments, et à arrêter à y canaliser le crédit. Les prix baisseront et les capitaux seront réinvestis dans des actifs plus productifs que l’immobilier. Sans compter que la bulle immobilière aboutit à une redistribution de richesses pauvres génération X-Y/riches boomers.



Bien sur que l’inflation est une politique de planification. Tu connais pas la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de Keynes ? La stimulation par les taux bas vient de cette théorie et crée l’inflation.

C’est la BCE qui régule l’inflation selon ses objectifs économiques.



Le capital est une contrepartie de la monnaie. S’il est surabondant et la monnaie stable, alors le prix de la monnaie devrait baisser.

En fait, c’est la surabondance de la monnaie, canalisée dans les activités bancaires qui aboutit à cette abondance de capital Ponzi.









franckd00 a écrit :



…L’inflation a surtout la désagréable manie de faire fondre le capital…Je ne vivais pas plus mal avec une inflation à 12% … et même mieux vu que j’étais vachement plus jeune, <img data-src=" />





Non. Elle fait fondre l’épargne, c’est différent.



Les épargnants, ce sont les classes moyennes. Les “riches”, eux auront placé leur épargne dans des titres, des valeurs tangibles, des devises qui prendront de la valeur avec l’inflation. Et comme l’inflation est canalisée dans les activités bancaires, ce sont eux qui vont gagner.



En plus, l’inflation n’est pas linéaire. Les produits de première nécessité augmentent plus et les produits moins importants peuvent même baisser. Or, les produits de première nécessité sont une part moins grande des dépenses d’un riche que d’un pauvre.



Sans compter que par cette non linéarité, les entreprises qui ne pourront pas augmenter leurs prix ne pourront pas augmenter les salaires et si elles le font, elles finissent par faire du déficit.



Ce n’est pas pour rien que la stagflation a aboutit à l’explosion du chômage en France…



On a tendance à mettre cela sur le dos du choc pétrolier, mais sache que celui-ci n’a été rien d’autre que la réindexation du pétrole sur l’or, suite à la désindexation dollar/or.

Sachant que le cours pétrole/or est quasi une ligne droite entre 1971 jusqu’à 2009 et qu’il est de notoriété publique que la hausse du pétrole fait exploser le chômage ; l’analyse vu sous l’angle de l’or, on devrait conclure que c’est l’inflation qui fait exploser le chômage.

Et sachant que le cours actuel du pétrole n’a pas suivi l’explosion du cours de l’or, je sens qu’on risque d’avoir une petite surprise à un moment ou un autre… À moins bien sur que l’on finisse par stabiliser le dollar.









tmtisfree a écrit :



1/ Sans État, les puissants c’est d’abord toi et moi. Les corporations ne sont rien sans consommateurs de leurs produits et services. En ce moment les corporations sont protégées par les États comme les États sont tenus en laisse par certaines d’entre elles. Le citoyen consommateur est l’esclave entre les 2.





Ah ah ! Oui, bien sûr, les puissants serons d’abord toi et moi. Désolé mon compte en banque est bien garni mais pas à ce point là, je n’ai pas les moyens de me payer une milice privée. Quant au pouvoir du consommateur son impuissance est actée chaque jour il me semble.





Tu préfères ton rôle d’esclave ?



Si pour toi un homme libre c’est le salarié qui travaille quatre-vingt heures par semaine pour vivre dans un bidonville et dont la vie est en permanence à la merci des notables locaux auxquels il doit déférence, oui, je crois que le statut d’esclave est avantageux.





Au cours de l’Histoire, il a toujours existé des sociétés philanthropiques ou caritatives privées



Ah ! La vieille fable libérale selon laquelle sans état providence la charité la remplacerait. Sauf que :

* La charité est humiliante et dégradante pour celui qui la reçoit.

* Les uns n’accordent leur charité qu’à ceux qu’ils estiment digne de la recevoir : pas ces salopards de marxistes et d’athées par exemple. C’est peut-être plus “humain”, au sens littéral, qu’un système bureaucratique anonyme mais je ne crois pas que ce soit un progrès.

* En réalité, aucun des libéraux que j’ai croisé ne pense que les riches consacreraient aux oeuvres charitables autant que ce qu’ils versent en impôt aujourd’hui.



Là encore tu ne dis pas ce que tu penses réellement. Ce qui t’importe n’est pas de savoir si les besoins seraient correctement satisfaits. Ce qui t’importe c’est que peu importe le malheur qu’il puisse y avoir autour de soi, un homme dont les revenus sont élevés car ayant les faveurs du marché ne devrait jamais être privé de la plus petite part que ce soit de ses biens, si énormes soient-ils et peu importe qu’il n’en n’ait jamais l’usage, car le droit à s’asseoir sur un tas d’or passe avant tout et au-dessus de toute vie humaine.





Et puis, quoi, il est normal que Google ne paie rien. “. Il serait normal que personne ne paie jamais rien par la force.



Et la nature humaine étant ce qu’elle est nous n’aurions que le dixième des infrastructures que nous avons aujourd’hui et notre niveau de vie serait celui d’il y a deux siècles.





Pourquoi ne défends-tu pas ta propriété actuellement, celle que l’État te vole tous les jours par la diminution de ton pouvoir d’achat monétaire et l’inflation des prix ?



Personnellement l’Etat m’a beaucoup donné quand j’étais plus jeune. Peu importe mes mérites, dans un monde sans éducation gratuite j’aurais fini à peu près illettré et donc pauvre. Aujourd’hui, je donne et je suis content de savoir que tout gamin peut accéder à une éducation digne de ce nom, que les vieux ont droit à une retraite, que les malades ne sont pas laissés à crever au coin des rues.







tmtisfree a écrit :



La population EST le privé, et le privé EST la population. Différentier les 2 n’a pas de sens.





Bien sûr. Mon voisin et Bank of America sont identiques en tout point.









Ph11 a écrit :



Même avec un pouvoir total, il est impossible de posséder 99% de la richesse.

cela signifierait que la population est complètement esclave et n’aurait même pas de quoi se nourrir.





Il suffit d’avoir d’assez gros flingues. Oui, je caricature, bien sûr, mais tu auras saisi l’idée : on peut prendre bien plus qu’aujourd’hui.





Sans oublier qu’en possédant toute la richesse, il n’y aurait pas d’échange, donc rien pour créer de la richesse.



Peu importe : passé un moment on est bien assez riche pour voir tous ses besoins satisfaits. Le reste n’est là que pour en avoir une plus grosse que le voisin. Ce n’est donc pas grave si la richesse absolue des plus nantis diminue tant que leur position relative demeure.





La démocratie tend à favoriser une certaine liberté, mais peut devenir totalitaire. Hitler en est la démonstration.



Hitler ? Ah oui, celui qui a pris le pouvoir par un coup d’état ?

Cela dit, l’exemple est mal choisi (la ségrégation raciale ou la colonisation eurent fait de meilleurs exemples) mais, oui, la démocratie n’est pas une garantie de liberté. Elle l’est cependant bien davantage que le pouvoir du plus fort.





Pourquoi ? Tu préfèrerais donc que je sois pour la suppression complète de l’état afin de me pousser à une logique absurde ?

On appelle cela un strawman.



En fait, mea culpa, je vous ai confondus toi et tmisfree. ;)

Je sais que vos positions diffèrent mais sur le moment j’ai cru lui répondre.





Bien, tu es donc pour la suppression du droit à la vie privée, de la Société Civile. Au moins, c’est clair…



En parlant de caricaturer les propos de l’autre…





En Suisse, il y a plus d’armes que de voiture en circulation. Les gens, après leur service peuvent garder leurs armes d’assaut chez eux et l’armée fonctionne par milice.



Oui, je connais le corps de défense Suisse (je ne me rappelle plus le nom exact) qui remplace leur armée. Mais tu sembles défendre le droit à porter des armes, ce contre quoi je n’ai absolument rien dit. Mon propos portait sur l’importance d’avoir une arme dans le monde de tmisfree où l’Etat aurait disparu.





Et de combien un propriétaire de logement est-il prêt à baisser son prix pour que je puisse acheter sa maison ? Tu oublies que dans un échange, on est 2 et que chacun a intérêt à ce que l’échange se fasse.



Un échange est un rapport de force et non un joyeux consentement.





Commençons d’abord à faciliter la construction de bâtiments, et à arrêter à y canaliser le crédit. Les prix baisseront et les capitaux seront réinvestis dans des actifs plus productifs que l’immobilier.



Oui, de telles mesures sont nécessaires. Mais suffisantes, jamais, à moins que la crise ne dure encore dix ou vingt ans. La part consacrée au logement par les français a triplé depuis les années 60 et est aujourd’hui la première source de dépenses. Et la progression continuera car l’espace est limité dans un rayon défini par un temps de déplacement constant, ce qui pousse à l’inflation et attire la masse croissante de capital qui à son tour renforce celle-ci.





Sans compter que la bulle immobilière aboutit à une redistribution de richesses pauvres génération X-Y/riches boomers.



Elle aboutit à ce que des quinquas et sexas héritent soudain de fortes sommes de capital dont ils n’ont plus besoin car ayant déjà fait leur trou, sommes qu’ils investissent ensuite dans l’immobilier pour pomper les ressources des plus jeunes et des plus pauvres. C’est caricatural bien sûr, comme tout discours inter-générationnel, mais pas dénué de vérité.





Bien sur que l’inflation est une politique de planification. Tu connais pas la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de Keynes ? La stimulation par les taux bas vient de cette théorie et crée l’inflation.

C’est la BCE qui régule l’inflation selon ses objectifs économiques.



Bien sûr, et le taux d’inflation est resté très bas. Mais ce qui ne transparaît pas dans ce taux et n’est donc pas pris en compte, c’est l’inflation rapide des biens de première nécessité (logement, énergie, transport, les trois premiers postes de dépense des français), pointée initialement par tmisfree. Pour diverses raisons qui ont trait à la surreprésentation des ménages aisés et très aisés dans le taux d’inflation et à la diversité des situations, la France comptant aussi bon nombre de propriétaires qui ont achevé de payer leurs traites.





Le capital est une contrepartie de la monnaie. S’il est surabondant et la monnaie stable, alors le prix de la monnaie devrait baisser.



Je ne parle pas ici de la somme de capitaux en circulation mais du capital au sens de l’épargne et de la spéculation. On pourrait dire au sens marxiste mais l’immobilier n’est pas tout à fait un moyen de productivité générateur d’accroissement de productivité.









HarmattanBlow a écrit :



Il suffit d’avoir d’assez gros flingues. Oui, je caricature, bien sûr, mais tu auras saisi l’idée : on peut prendre bien plus qu’aujourd’hui.





Non, il n’est pas question de prendre.

La richesse n’existe pas comme ça dans la nature, il faut la produire.

Maintenant un système qui utiliserait de gros flingues pour prendre une grosse partie de la richesse, ça s’appelle l’état. Il prend actuellement 49% de la richesse aux honnêtes gens.





Peu importe : passé un moment on est bien assez riche pour voir tous ses besoins satisfaits. Le reste n’est là que pour en avoir une plus grosse que le voisin. Ce n’est donc pas grave si la richesse absolue des plus nantis diminue tant que leur position relative demeure.



Non, car la production finira par devenir obsolète, sans compter que la nourriture ne conserve pas longtemps.

Il faudra alors que celui qui possède tout produise ou laisse produire les autres avec une division du travail afin d’échanger.

N’oublie pas que la richesse, ce n’est pas le numéraire, mais ce que le numéraire permet d’obtenir.

Si tu connais les principes de valeur, si si peu de gens sont si riches, la majorité de ce qu’ils auront sera sans valeur.





Hitler ? Ah oui, celui qui a pris le pouvoir par un coup d’état ?



Non. Il a été amené au pouvoir par voie légale.

Les pleins pouvoirs lui ont été accordé de façon légale, par un vote.

Le pouvoir absolu lui a été accordé avec 90% des votes.

En plus, il a eu le soutien de la majorité de la population jusqu’à la fin.



Cela dit, l’exemple est mal choisi (la ségrégation raciale ou la colonisation eurent fait de meilleurs exemples) mais, oui, la démocratie n’est pas une garantie de liberté. Elle l’est cependant bien davantage que le pouvoir du plus fort.



Elle reste un dérivé de la loi du plus fort, car ­— je sais que je me répète — il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.

Par définition, une loi est une règle imposée par l’autorité. L’autorité, c’est celui qui possède le monopole de la violence.





En parlant de caricaturer les propos de l’autre…



Je te dis cela, parce qu’il faut que tu te rendes compte que la Société Civile = le “privé”.

Tu es toi-même un agent privé. Quand tu pisses, c’est une action d’initiative privée.

Quand tu fais tes courses, surfes sur le net, fais le ménage, cherches à gagner ta vie, à construire ta maison, à éduquer tes enfants, ce sont des actions privées.

Il faut que tu comprennes que l’état ne peut pas couvrir toute la société et même, ne doit pas le faire à cause des problèmes que peuvent provoquer le monopole du pouvoir. Et il ne peut de toutes façons pas résoudre tous les problèmes.

De plus, l’état agit toujours par coercition directe ou dérivée et son action aboutit forcément à moins de liberté et plus d’agression.



Oui, je connais le corps de défense Suisse (je ne me rappelle plus le nom exact) qui remplace leur armée. Mais tu sembles défendre le droit à porter des armes, ce contre quoi je n’ai absolument rien dit. Mon propos portait sur l’importance d’avoir une arme dans le monde de tmisfree où l’Etat aurait disparu.



En effet, je défends ce droit, qui est lié au droit de légitime défense, de résistance à l’oppression et que les individus doivent être les acteurs de leur sécurité, l’état étant une force d’appoint afin d’empêcher la guerre de tous contre tous.

Je sais que ma position est controversée et que tu es probablement contre, mais j’ai mes raisons. Le débat est complexe et je n’ai pas tellement envie de l’ajouter à notre discussion qui aboutit à des posts assez longs.





Un échange est un rapport de force et non un joyeux consentement.



Non. Il y a toujours un consentement dans un échange. Je suis d’accord pour dire que certains ont des positions plus aisées, mais c’est comme ça.

On ne peut pas parler de coercition, car il n’y a pas de violence, mais 2 personnes qui désirent ce que possèdent l’autre. Tu peux cependant parler d’incitations.

Il y aura toujours des rapports de force entre l’offre et la demande et c’est ce qui est à la base de tous les prix.

Cependant, il est démontré que la manipulation des prix aboutit à des dérèglements du marché, les prix perdant leur caractère incitatif.





Oui, de telles mesures sont nécessaires. Mais suffisantes, jamais, à moins que la crise ne dure encore dix ou vingt ans. La part consacrée au logement par les français a triplé depuis les années 60 et est aujourd’hui la première source de dépenses. Et la progression continuera car l’espace est limité dans un rayon défini par un temps de déplacement constant, ce qui pousse à l’inflation et attire la masse croissante de capital qui à son tour renforce celle-ci.



Il y a aussi certaines règlementations qui foutent le bordel : les accords de Bâle, par exemple rendent le crédit immobilier plus intéressant pour les banques, faisant baisser les taux d’intérêts et canalisant le crédit bancaire.



Bien sûr, et le taux d’inflation est resté très bas. Mais ce qui ne transparaît pas dans ce taux et n’est donc pas pris en compte, c’est l’inflation rapide des biens de première nécessité (logement, énergie, transport, les trois premiers postes de dépense des français), pointée initialement par tmisfree. Pour diverses raisons qui ont trait à la surreprésentation des ménages aisés et très aisés dans le taux d’inflation et à la diversité des situations, la France comptant aussi bon nombre de propriétaires qui ont achevé de payer leurs traites.



Ce qu’il faut comprendre, c’est que la base monétaire s’est étendue fortement la dernière décennie. Entre 5 et 10% et qu’on a eu 2% de hausse des prix.

La question, c’est où sont passées ces liquidités.

On peut répondre facilement par le fait de mauvaises règlementations qui ont canalisé ces liquidités là où elle n’est pas mesurable, comme dans la finance avec des technos opaques, l’immobilier, les importations, ou encore par la baisse des couts notamment par l’innovation ou la dégradation de la qualité (ce qui peut expliquer pas mal les théories d’obsolescences programmées).



On oublie que lorsqu’un ou des produits voient leurs prix grimper, la ménagère modifie ses comportement de consommation et le panier chance, ce que la BCE, qui mesure l’inflation ne peut pas mesurer efficacement et fait de façon opaque et arbitraire.



Et quand on sait cela, on ne peut que conclure que d’autres agrégats comme le PIB ne peuvent traduire le réel. D’après les shadowstats, on devrait avoir 130-140% de dette.

Et le problème des politiques économiques, c’est qu’elles se basent sur de tels agrégats pour faire les choix politiques. Et après, on s’étonne qu’on soit en crise ???





Je ne parle pas ici de la somme de capitaux en circulation mais du capital au sens de l’épargne et de la spéculation. On pourrait dire au sens marxiste mais l’immobilier n’est pas tout à fait un moyen de productivité générateur d’accroissement de productivité.



Je vois de quoi tu parles ; tu parles d’actifs non productifs, de patrimoine. Mais cela n’est pas de la monnaie.

L’épargne pure en elle-même, la thésaurisation aboutit à la baisse des prix.

L’augmentation de la quantité d’actifs (patrimoine, assets, commodities) absorbe du pouvoir d’achats de la monnaie en circulation — ce qui est un gros problème, vu que par la financiarisation de l’économie, une grande partie de la contrepartie de la monnaie n’est que du papier (qu’on qualifie même de quasi-monnaie, vu sa liquidité) dont la valeur dépend finalement de la qualité des services juridiques…



L’inflation vient du printing des banques centrales et des exercices scripturaux bancaires censés être légaux (alors qu’ils sont une fraude). Le gonflement de l’épargne, la financiarisation ne sont que les effets de cette politique.



LIDD

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HarmattanBlow a écrit :



Ah ah ! Oui, bien sûr, les puissants serons d’abord toi et moi. Désolé mon compte en banque est bien garni mais pas à ce point là, je n’ai pas les moyens de me payer une milice privée. Quant au pouvoir du consommateur son impuissance est actée chaque jour il me semble.





1/ Tu payes déjà ces milices quand l’État te spolie 60% (minimum) de ce que tu gagnes et finance avec les polices, gendarmeries, armées et les myriades d’autres forces agressives qui le composent en majorité. Malheureusement, l’État les utilise souvent contre toi pour être sûr de t’extorquer ces ~60% et justifier ainsi de manière circulaire et fallacieuse sa propre existence à te protéger contre ton gré de dangers qu’il a lui-même créés ou inventés artificiellement.



Concernant les coûts, j’avais montré il y a peu la gabegie qu’est, et l’inefficacité chronique du financement publique de l’éducation. On pourrait faire de même ici et facilement pour tout ce qui concerne la défense, la protection, la loi et la justice privée ou toute autre problématique humaine accaparée de force par l’État (sans parler de l’aspect moral).



2/ Il te semble incorrectement alors, puisque tu es encore libre de choisir la plupart des produits/services/humains qui composent ta vie.







HarmattanBlow a écrit :



Si pour toi un homme libre c’est le salarié qui travaille quatre-vingt heures par semaine pour vivre dans un bidonville et dont la vie est en permanence à la merci des notables locaux auxquels il doit déférence, oui, je crois que le statut d’esclave est avantageux.





1/ Les notables locaux sont les mêmes (et leurs familles) qui dirigent la structure étatique dans un système pas bien différent de la féodalité. La révolution, ici et ailleurs, a permis aux gens de prendre en grande partie leur destin en main. Il y a cependant encore à faire pour récupérer les restes de liberté dont une certaine élite voudrait nous priver ad vitam eternam pour des motifs aussi moralement creux et vulgaires qu’insultants pour notre intelligence.







HarmattanBlow a écrit :



Ah ! La vieille fable libérale selon laquelle sans état providence la charité la remplacerait. Sauf que :

* La charité est humiliante et dégradante pour celui qui la reçoit.

* Les uns n’accordent leur charité qu’à ceux qu’ils estiment digne de la recevoir : pas ces salopards de marxistes et d’athées par exemple. C’est peut-être plus “humain”, au sens littéral, qu’un système bureaucratique anonyme mais je ne crois pas que ce soit un progrès.

* En réalité, aucun des libéraux que j’ai croisé ne pense que les riches consacreraient aux oeuvres charitables autant que ce qu’ils versent en impôt aujourd’hui.





1/ C’est l’inverse qui est vrai : la charité par des sociétés privées (càd des associations d’individus privés comme toi et moi) a précédé historiquement et a été remplacée de force par l’État-providence (avec toutes les conséquences amusantes que l’on subit actuellement).



2/ Ton point est ok, mais il est vrai quelque soit le mode de charité (privé ou public). Il n’existe pas encore de centre d’hébergement entièrement automatisé et de robots-médecins pour s’occuper objectivement des malades quelque soient leur origine, religion ou autre.



De fait, ce n’est pas la charité qui est en cause, ce qui est en cause c’est la pauvreté et la maladie et leur maintien statistique par la structure bureaucratique en place qui s’en est accaparée par la force et est maintenant amenée à s’en occuper de manière inefficace pour justifier la continuité de sa propre existence.



3/ Ce n’est pas parce que bénévolat a été étatisé de force qu’il n’existe plus du tout. C’est vraiment animaliser l’humain que de croire que parce que tu penses différemment, je ne peux pas te soigner ou t’aider. Un tel manque d’humanisme est préoccupant.



4/ Concernant le dernier point, les exemples abondent de personnes très riches qui donnent énormément (par l’intermédiaire de fondations par ex.). Cela ne fait évidemment pas les gros titres.



De plus on pourrait facilement renverser le problème : si les riches (ou n’importe qui en fait) ne versaient pas autant d’impôts aujourd’hui (voir aucun), ils pourraient consacrer beaucoup plus à aider leurs prochains plutôt que de voir leur argent (extorqué par la force il faut le rappeler) dilapidé inefficacement par d’autres qui pensent aussi incorrectement que leurs propriétaires initiaux ne sont pas assez intelligents pour en disposer eux-mêmes de la meilleure façon possible, càd la leur.







HarmattanBlow a écrit :



Là encore tu ne dis pas ce que tu penses réellement. Ce qui t’importe n’est pas de savoir si les besoins seraient correctement satisfaits. Ce qui t’importe c’est que peu importe le malheur qu’il puisse y avoir autour de soi, un homme dont les revenus sont élevés car ayant les faveurs du marché ne devrait jamais être privé de la plus petite part que ce soit de ses biens, si énormes soient-ils et peu importe qu’il n’en n’ait jamais l’usage, car le droit à s’asseoir sur un tas d’or passe avant tout et au-dessus de toute vie humaine.





1/ J’ose penser que la seule personne à même de connaitre ses besoins, c’est elle-même. Déférer la satisfaction de ses besoins à une clique de personnes qui, par définition, n’en ont aucune connaissance relève simplement de la farce (en plus d’être illogique).



2/ La jalousie est mauvaise conseillère : les personnes qui ont honnêtement réussi n’ont aucun compte à rendre à qui que ce soit parce qu’ils ont mérité leur réussite. Ceux qui ont réussi en bénéficiant de l’influence ou de l’intervention parasite de l’État (ou de ses sbires) ne font que justifier l’élimination du parasite lui-même.



3/ La réussite n’exclue pas l’humanisme, elle le développe.







HarmattanBlow a écrit :



Et la nature humaine étant ce qu’elle est nous n’aurions que le dixième des infrastructures que nous avons aujourd’hui et notre niveau de vie serait celui d’il y a deux siècles.





1/ La nature humaine n’a rien de globale. Chaque individu est différent car il utilise ses sens différemment, pense différemment et agit différemment en retour.



2/ Comme dit ailleurs, la construction du rail aux USA est un contre-exemple pourtant bien connu qui cumulait tous les inconvénients (densité très faible, distance très grande, etc). L’existence de la plupart des infrastructure découle de fait des monopoles d’État à des fins qui ne sont pas forcément celles des usagers et quasiment toujours à leur désavantage financier.



3/ Notre niveau de vie a explosé pour 2 raisons :

a) la libéralisation des entrepreneurs par l’acceptation de ‘la bourgeoisie’ commerçante en remplacement du seigneur comme pourvoyeur de subsistance (décrit en détail dans The Bourgeois Virtues: Ethics for an Age of Commerce), ce qui a donné naissance au marché libre et au consommateur (capitalisme).



b) le développement de la presse à billet par les États (au début du siècle précédent) pour financer l’utopie de l’équité sociale, ce qui a conduit inéluctablement aux dettes souveraines actuelles, des dettes que devront financer nos enfants et petits enfants : les concepts fumeux d’équité sociale ou de justice transgénérationnelle des adeptes de la collectivisation forcée montrent ainsi toute leur magistrale iniquité et injustice intrinsèques.







HarmattanBlow a écrit :



Personnellement l’Etat m’a beaucoup donné quand j’étais plus jeune. Peu importe mes mérites, dans un monde sans éducation gratuite j’aurais fini à peu près illettré et donc pauvre. Aujourd’hui, je donne et je suis content de savoir que tout gamin peut accéder à une éducation digne de ce nom, que les vieux ont droit à une retraite, que les malades ne sont pas laissés à crever au coin des rues.





1/ L’éducation n’est pas ‘gratuite’. D’autres ont forcément payé par la force pour toi. C’est vers eux que devrait s’orienter ta gratitude. L’État n’est qu’un entremetteur qui a pour seul moyen de persuasion l’agression systématique qu’il tente futilement de cacher sous une morale douteuse (cf 2/ et au-dessus).



2/ Ce n’est pas parce que la fraternité, la générosité réciproque, la charité, l’entraide et la médecine individuelle gratuite (l’humanisme en général) ont été socialement éradiquées par leur nationalisation étatique forcée qu’elles n’auraient pu exister et se développer jusqu’à maintenant. Bien au contraire, et on peut le regretter.







HarmattanBlow a écrit :



Bien sûr. Mon voisin et Bank of America sont identiques en tout point.





1/ Bank of America est le bras monétaire armé du gouvernement US au vu que sa facilité à prêter (et donc à créer de la monnaie à partir de rien par le système de réserve fractionnaire) lui est accordé explicitement par l’État pour mener sa ‘politique économique’ au jour le jour. Libère les banques, ou mieux, permet à chacun de créer sa propre monnaie, et ton voisin aura les mêmes pouvoirs que toi.





Le problème avec les supporters de l’État-providence ou les collectivistes, c’est qu’ils pensent qu’il est impossible qu’un ordre naturel émerge d’une société composée d’individus aussi disparates qu’entièrement libres, alors que cet ordre existe naturellement partout ailleurs.



En cela ils ne sont guère différents des créationnistes qui pensent que la nature et l’ordre naturel ne peuvent pas exister sans l’intervention d’un être surnaturel omnipotent et omniscient.









tmtisfree a écrit :



Certains s’en rendent compte apparemment, la plupart non.







Ph11 a écrit :



Il y aura toujours de la corruption, surtout s’il y a quelque chose à acheter … mais plutôt à une certaine forme de tolérance à la corruption…





Si très peu de citoyens sont capables “d’intelligence” et d’honnêteté et que donc la majorité se satisfait de la corruption, on se dirigera vers un “far west” ou autre “loi du plus fort”.

Et comme la société accentue de plus en plus les identifications identitaires alors que c’est exactement le contraire des valeurs du pays (égalité, fraternité), on s’acheminera vers le même principe que durant la seconde guerre mondiale.

Avec la différence que l’on a plus un pays composé de “paysan naïfs”.

Mais de citoyens qui savent quasiment tous déterminer à quelle communauté appartient chacun.



Ce ne sera pas dans un moment de folie de masse que les quelques “intelligents” et honnêtes pourront changer stopper quoi que ce soit…







HarmattanBlow a écrit :



…Non, il a fallu 14 ans pour se rendre démêler l’écheveau des montages financiers complexes qui faisaient passer pour non-imposables des revenus en réalité imposables…





Dans des exemples de très grandes entreprises comme Starbuck, il ne faut pas 14 ans pour se rendre compte qu’elles font leur commerce dans le pays et qu’elles n’y payent pratiquement pas d’impôts.



Les perquisitions peuvent être faites dès la première année et pas seulement maintenant.



doublon








Deep_INpact a écrit :



Si très peu de citoyens sont capables “d’intelligence” et d’honnêteté et que donc la majorité se satisfait de la corruption, on se dirigera vers un “far west” ou autre “loi du plus fort”.

Et comme la société accentue de plus en plus les identifications identitaires alors que c’est exactement le contraire des valeurs du pays (égalité, fraternité), on s’acheminera vers le même principe que durant la seconde guerre mondiale.

Avec la différence que l’on a plus un pays composé de “paysan naïfs”.

Mais de citoyens qui savent quasiment tous déterminer à quelle communauté appartient chacun.



Ce ne sera pas dans un moment de folie de masse que les quelques “intelligents” et honnêtes pourront changer stopper quoi que ce soit…







Je ne suis pas sûr que ce soit un problème d’intelligence ou d’honnêteté, mais plutôt de déresponsabilisation individuelle inconsciente par effet groupe, mais volontairement forcée.



Les classes dirigeantes profitent de cette léthargie (et y contribuent largement) en proférant un altruisme aussi saugrenu qu’un paternalisme convenu et en procédant par répétition parviennent à endormir toutes les craintes.



Évidemment, le nivellement éducatif sert homogénéiser tout cela socialement.



Bien ancrée aussi est la culpabilité de déroger aux règles et aux lois (implicites ou non) communes édictées par en haut, suivant en cela le modèle religieux précédant (la prison remplaçant l’enfer), un mythe forgé tout aussi rusé qu’insupportable.



Personnellement, je suis optimiste et pense qu’une éducation personnelle au delà des clichés colportés par certains individus uniquement motivés par leurs agendas nauséabonds reste possible et je l’encourage chaque fois que l’occasion m’en est donnée.









tmtisfree a écrit :









En cas de conflit ou de catastrophe naturelle, ton optimisme et ton éducation ne pèsent pas lourd face à la masse.



Ce n’est valable que quand tout va bien.









Deep_INpact a écrit :



En cas de conflit ou de catastrophe naturelle, ton optimisme et ton éducation ne pèsent pas lourd face à la masse.



Ce n’est valable que quand tout va bien.





1/ Les ‘masses’ ont jusqu’ici réussi à se défaire de leur tyran(nie) parce qu’elles ont considéré justement que leur liberté avait finalement priorité sur tout le reste.



2/ Concernant les états de ‘catastrophe naturelle’, une bonne préparation et adaptation seront toujours préférables. A moins de croire béatement aux fariboles des alarmistes climato-numérologues, il n’y a pas plus de raison de craindre le temps (météorologique) que les ‘masses’ à ce niveau.









Ph11 a écrit :



Non, il n’est pas question de prendre.

La richesse n’existe pas comme ça dans la nature, il faut la produire.





Oui mais tu peux très bien produire autant qu’aujourd’hui tout en donnant moins aux emloyés.





Maintenant un système qui utiliserait de gros flingues pour prendre une grosse partie de la richesse, ça s’appelle l’état. Il prend actuellement 49% de la richesse aux honnêtes gens.



Certes, mais il redistribue l’intégralité des sommes. ;)





Elle reste un dérivé de la loi du plus fort, car ­— je sais que je me répète — il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.

Par définition, une loi est une règle imposée par l’autorité. L’autorité, c’est celui qui possède le monopole de la violence.



Bien sûr, d’où l’expression consacrée.





Je te dis cela, parce qu’il faut que tu te rendes compte que la Société Civile = le “privé”. Tu es toi-même un agent privé. Quand tu pisses, c’est une action d’initiative privée. Quand tu fais tes courses, surfes sur le net, fais le ménage, cherches à gagner ta vie, à construire ta maison, à éduquer tes enfants, ce sont des actions privées.



Tu te retrouves à m’expliquer qu’en chauffant l’eau on obtient de l’eau chaude. Pourquoi ? Si je reprends le fil de notre argument, pour me convaincre qu’il n’y a aucun mal à suspendre des missions de services publics comme la santé pour ne plus confier ça qu’au privé. Penses-tu m’avoir convaincu avec cet argument ?





Il faut que tu comprennes que l’état ne peut pas couvrir toute la société et même, ne doit pas le faire à cause des problèmes que peuvent provoquer le monopole du pouvoir. Et il ne peut de toutes façons pas résoudre tous les problèmes.

De plus, l’état agit toujours par coercition directe ou dérivée et son action aboutit forcément à moins de liberté et plus d’agression.



Il me semble qu’il y a une limite entre vouloir que l’Etat couvre toute la société et refuser qu’il ne couvre plus rien. Quant au fait qu’il about forcément à moins de liberté, c’est faux d’une part parce qu’il la protège également via la police et la justice, ensuite parce que l’atteinte aux libertés dont tu parles est presque exclusivement économique et que tu négliges les bénéficiaires net de la redistribution, et enfin parce qu’au-delà de cela la liberté seule ne se résume pas à grand chose si elle n’est pas accompagnée de capacités, comme celles conférées par l’éducation ou une bonne santé. Car quand tu as un pied dans la tombe et l’incapacité de gagner ta vie, crier tout ton saoûl ne te donne pas une impression de liberté très satisfaisante, peu importe la protection policière dont toi, tes biens et ta parole puissiez jouir.





En effet, je défends ce droit, qui est lié au droit de légitime défense, de résistance à l’oppression et que les individus doivent être les acteurs de leur sécurité, l’état étant une force d’appoint afin d’empêcher la guerre de tous contre tous. Je sais que ma position est controversée et que tu es probablement contre, mais j’ai mes raisons. Le débat est complexe et je n’ai pas tellement envie de l’ajouter à notre discussion qui aboutit à des posts assez longs.



Je ne souhaite pas non plus dériver vers cette discussion mais il se trouve que je n’ai pas d’idée arrêtée sur le sujet. D’un côté je sais qu’une déréglementation aboutirait à quelques milliers de morts en plus par, aux premiers rangs desquels des mômes qui auront joué avec le fusil de papa, alors qu’il n’y a aucune nécessité de déréglementer, de l’autre le paternalisme étatique n’est pas du tout ma tasse de thé. Sur le sujet je vote blanc.





Non. Il y a toujours un consentement dans un échange. Je suis d’accord pour dire que certains ont des positions plus aisées, mais c’est comme ça.

On ne peut pas parler de coercition, car il n’y a pas de violence, mais 2 personnes qui désirent ce que possèdent l’autre. Tu peux cependant parler d’incitations.



Quand l’alaternative est de mourir de faim ou de se retrouver à la rue, il n’y a certes pas coercition mais on est tout de même loin du consentement volontaire.





Cependant, il est démontré que la manipulation des prix aboutit à des dérèglements du marché, les prix perdant leur caractère incitatif.



Par définition. Mais est-ce nécessairement mauvais, tant qu’on ne croit pas à la nature bienfaisante de la Main Invisible du Marché ?





On peut répondre facilement par le fait de mauvaises règlementations qui ont canalisé ces liquidités là où elle n’est pas mesurable, comme dans la finance avec des technos opaques, l’immobilier, les importations, ou encore par la baisse des couts notamment par l’innovation ou la dégradation de la qualité (ce qui peut expliquer pas mal les théories d’obsolescences programmées).



Mettre tout ça sur le dos des seules réglementations, tu ne crois pas que c’est plus que culotté. ;)





L’inflation vient du printing des banques centrales et des exercices scripturaux bancaires censés être légaux (alors qu’ils sont une fraude). Le gonflement de l’épargne, la financiarisation ne sont que les effets de cette politique.



Il y a quand même au moins un autre phénomène : la hausse de la part des dividendes et la baisse de celle dévolue aux salaires dans la valeur ajoutée. Il y a bien aussi une notion de confiscation (le terme est mal choisi cela dit, il n’y a pas de niveaux idéaux pour ces deux parts).









tmtisfree a écrit :



Concernant les coûts, j’avais montré il y a peu la gabegie qu’est, et l’inefficacité chronique du financement publique de l’éducation. On pourrait faire de même ici et facilement pour tout ce qui concerne la défense, la protection, la loi et la justice privée ou toute autre problématique humaine accaparée de force par l’État (sans parler de l’aspect moral).





Je vais passer sur tout le reste parce que nous virons au dialogue de sourds. J’ai bien compris que tu étais aware, éduqué, intelligent, que tu as une foi inébranlable dans l’homme, pas comme nous autres pauvres idiots aveugles, aigris, misanthropes, sans doute pauvres, et analphabètes qui bêlons en coeur au rythme de la litanie sociale-démocrate. Et aussi sûrement d’extrême-droite et raciste comme tu m’en avais absurdement accusé lors de notre dernière discussion.



Simplement sur cette question de chiffres… Dans la mesure où cette différence public-privé concernant l’éducation en France résulte avant tout des inégalités de rémunération et de retraite des professeurs du public et du privé, et que ces niveaux sont tous fixés par l’État, louer le secteur privé pour son coût moindre revient à louer l’État de moins donner au privé. ;)



Concernant le reste des écarts, cela tient à une différence de gestion de personnel (moins d’effectifs dans le privé), qui tient à la fois de bonnes et de mauvaises raisons : le privé a très souvent recours à des précaires pour les remplacements (économies par la paupérisation et des personnels inexpérimentés et moins formés), le public a des effectifs inutilisés ou sous-utilisés (profs d’allemand sans classe), il assure des missions dans des endroits peu rentables (zones rurales faiblement peuplées avec petits établissements), il a davantage d’absentéisme mais le privé est rarement présent dans les zones difficiles.



Quant aux résultats, bon, on sait que le privé a un public généralement plus favorable. Il a beau arguer qu’il ne délaisse pas des élèves en situation difficile, il ne s’encombre pratiquement jamais des perturbateurs ou à très faible dose. Alors, oui, il offre une valeur ajouté éducative légèrement supérieure mais est-ce bien probant ? J’en doute.



Enfin, la comparaison public-privé dans un système comme le nôtre est forcément fallacieuse car le privé va s’aligner sur le public en termes de coût en sucrant ce qui l’ennuie. On le voit bien dans la santé : oui, une pose de prothèse de hanche coûte moins chère dans le privé, mais une accouchée y a deux fois plus de chances de ressortir avec une césarienne.



A côté de ça, aux USA, le secondaire public coûte 11k\( par an, contre 15k\) par enfant (chiffres de mémoire). Et les libéraux ont beau jeu de masquer le premier chiffre pour lui préférer des frais d’inscription de 6k$ afin de laisser croire que le privé est moins cher.









tmtisfree a écrit :



1/ Les ‘masses’ ont jusqu’ici réussi à se défaire de leur tyran(nie) parce qu’elles ont considéré justement que leur liberté avait finalement priorité sur tout le reste.



2/ Concernant les états de ‘catastrophe naturelle’, une bonne préparation et adaptation seront toujours préférables. A moins de croire béatement aux fariboles des alarmistes climato-numérologues, il n’y a pas plus de raison de craindre le temps (météorologique) que les ‘masses’ à ce niveau.





Quel florilège ne serait-ce que sur cette seule news…

Cela fait quoi de détenir la vérité alors que la majorité de la population vit dans un état d’esclavage intellectuel ?



Mais le comble est quand meme, la “bonne” préparation contre les catastrophes naturelles ou comment le coté présomptueux de celui qui l’énonce apparait au grand jour…

Car croire que l’homme dans sa toute puissance est plus fort que la nature <img data-src=" />



Et je ne parle même pas de la qualité scientifique dudit intervenant qui balaie d’un revers de main le travail des meilleurs climatologues… encore une fois, je me demande ce que cela fait d’être omniscient ?



La Grande-Bretagne pourrait aussi faire le ménage dans toutes ses îles encore sous son protectorat qui servent de grandes lessiveuses à argents gris ou sales…








HarmattanBlow a écrit :



Oui mais tu peux très bien produire autant qu’aujourd’hui tout en donnant moins aux emloyés.



ca va faire beaucoup avancer les choses si personne ne peut acheter ces nouvelles richesses, tiens… <img data-src=" />









HarmattanBlow a écrit :



Je vais passer sur tout le reste parce que nous virons au dialogue de sourds. J’ai bien compris que tu étais aware, éduqué, intelligent, que tu as une foi inébranlable dans l’homme, pas comme nous autres pauvres idiots aveugles, aigris, misanthropes, sans doute pauvres, et analphabètes qui bêlons en coeur au rythme de la litanie sociale-démocrate. Et aussi sûrement d’extrême-droite et raciste comme tu m’en avais absurdement accusé lors de notre dernière discussion.



Simplement sur cette question de chiffres… Dans la mesure où cette différence public-privé concernant l’éducation en France résulte avant tout des inégalités de rémunération et de retraite des professeurs du public et du privé, et que ces niveaux sont tous fixés par l’État, louer le secteur privé pour son coût moindre revient à louer l’État de moins donner au privé. ;)



Concernant le reste des écarts, cela tient à une différence de gestion de personnel (moins d’effectifs dans le privé), qui tient à la fois de bonnes et de mauvaises raisons : le privé a très souvent recours à des précaires pour les remplacements (économies par la paupérisation et des personnels inexpérimentés et moins formés), le public a des effectifs inutilisés ou sous-utilisés (profs d’allemand sans classe), il assure des missions dans des endroits peu rentables (zones rurales faiblement peuplées avec petits établissements), il a davantage d’absentéisme mais le privé est rarement présent dans les zones difficiles.



Quant aux résultats, bon, on sait que le privé a un public généralement plus favorable. Il a beau arguer qu’il ne délaisse pas des élèves en situation difficile, il ne s’encombre pratiquement jamais des perturbateurs ou à très faible dose. Alors, oui, il offre une valeur ajouté éducative légèrement supérieure mais est-ce bien probant ? J’en doute.



Enfin, la comparaison public-privé dans un système comme le nôtre est forcément fallacieuse car le privé va s’aligner sur le public en termes de coût en sucrant ce qui l’ennuie. On le voit bien dans la santé : oui, une pose de prothèse de hanche coûte moins chère dans le privé, mais une accouchée y a deux fois plus de chances de ressortir avec une césarienne.



A côté de ça, aux USA, le secondaire public coûte 11k\( par an, contre 15k\) par enfant (chiffres de mémoire). Et les libéraux ont beau jeu de masquer le premier chiffre pour lui préférer des frais d’inscription de 6k$ afin de laisser croire que le privé est moins cher.





1/ Ta manière de t’auto-qualifier ne regarde que toi.



2/ Donc, d’après toi, l’État fixe des rémunérations différentes et supérieures pour les enseignants du public, alors que les missions assurées par ceux du privé sont les mêmes ? Cela ne va pas renforcer mon appréciation du rôle de l’État dans l’éducation !



3/ “une différence de gestion de personnel” : la seule différence tient en un mot, motivation. La motivation de l’entrepreneur qui mène son business dans un environnement hostile et changeant, qui doit s’adapter à des contraintes qu’il ne maitrise pas. Toutes considérations complétement absentes dans le public.



“le privé a très souvent recours à des précaires pour les remplacements” : pour avoir testé les 2, c’est complétement faux. Les personnels enseignants sont très stables, autant dans le public et le privé. Quand des remplacements sont nécessaires, ils sont attribués par la hiérarchie dans le public, alors que dans le privé ce sont toujours les mêmes qui remplacent parce que connu du corps enseignant et de la direction.



“(économies par la paupérisation et des personnels inexpérimentés et moins formés)” : si c’était vrai (voir ci-dessus), cela voudrait seulement indiquer que la formation des enseignants, un monopole d’Etat là encore, est aussi déficiente et inefficace que le reste.



“le public a des effectifs inutilisés ou sous-utilisés ” : tu confirmes la gabegie.



“le privé est rarement présent dans les zones difficiles” : vu la situation de quasi-monopole publique (concurrence déloyale), cela n’a rien d’étonnant. C’est David contre Goliath.



4/ “il offre une valeur ajouté éducative légèrement supérieure mais est-ce bien probant ? J’en doute.” Pour avoir une opinion à ce sujet, il faudrait d’abord essayé les 2, non ?



5/ “car le privé va s’aligner sur le public en termes de coût “, “une pose de prothèse de hanche coûte moins chère dans le privé”. C’est le principe de base (et trivial) d’une économie de marché qui fonctionne, grande découverte. <img data-src=" />



6/ “une accouchée y a deux fois plus de chances de ressortir avec une césarienne” : et ? A part se demander pourquoi les femmes enceintes (à risque ?) préfère accoucher dans le privé, je ne vois pas bien le rapport. Le coût d’une césarienne dans le privé est peut-être moins cher et/ou les risques moins grands ?



En résumé, beaucoup de préjugés, de colportage de mythes ou de HS.









carbier a écrit :



Quel florilège ne serait-ce que sur cette seule news…

Cela fait quoi de détenir la vérité alors que la majorité de la population vit dans un état d’esclavage intellectuel ?



Mais le comble est quand meme, la “bonne” préparation contre les catastrophes naturelles ou comment le coté présomptueux de celui qui l’énonce apparait au grand jour…

Car croire que l’homme dans sa toute puissance est plus fort que la nature <img data-src=" />



Et je ne parle même pas de la qualité scientifique dudit intervenant qui balaie d’un revers de main le travail des meilleurs climatologues… encore une fois, je me demande ce que cela fait d’être omniscient ?





Et les arguments (autres qu’ad hominem), ils sont où ?









tmtisfree a écrit :



3/ “une différence de gestion de personnel” : la seule différence tient en un mot, motivation. La motivation de l’entrepreneur qui mène son business dans un environnement hostile et changeant, qui doit s’adapter à des contraintes qu’il ne maitrise pas.





Le diocèse n’est pas tout à fait l’entrepreneur moyen.





“le privé a très souvent recours à des précaires pour les remplacements” : pour avoir testé les 2, c’est complétement faux.



Le public utilise trois types de remplacements : TZR (fonctionnaires dédiés aux remplacements), collègues in situ (fonctionnaires, pour courtes absences) et précaires. Le privé n’utilise que les deux derniers, donc plus de précarité, CQFD. Le diocèse fait sans doute régulièrement appel aux mêmes, ce serait logique, mais leur statut n’en n’est pas moins précaire. Ce qui se comprend mais aboutit tout de même à davantage de précarité.





Les personnels enseignants sont très stables, autant dans le public et le privé. Quand des remplacements sont nécessaires, ils sont attribués par la hiérarchie dans le public, alors que dans le privé ce sont toujours les mêmes qui remplacent parce que connu du corps enseignant et de la direction.



Autant les chefs d’établissements recrutent eux-mêmes leurs enseignants dans le privé, autant pour les remplacements ils prennent généralement quelqu’un envoyé par le diocèse. Heureusement car je vois mal comment un établissement avec quatre profs de sciences physiques pourrait régulièrement faire appel à un remplaçant pour cette matière.





“(économies par la paupérisation et des personnels inexpérimentés et moins formés)” : si c’était vrai (voir ci-dessus), cela voudrait seulement indiquer que la formation des enseignants, un monopole d’Etat là encore, est aussi déficiente et inefficace que le reste.



Les remplaçants précaires n’ont pas le statut d’enseignant et n’ont pas passé ou réussi les concours, dans le public comme dans le privé. Les TZR, eux, sont enseignants mais n’existent que dans le public.





“le privé est rarement présent dans les zones difficiles” : vu la situation de quasi-monopole publique (concurrence déloyale), cela n’a rien d’étonnant. C’est David contre Goliath.



Bien sûr, si les écoles catholiques ne se concentrent pas sur les quartiers difficiles, c’est l’Etat qui est à blâmer. <img data-src=" />





4/ “il offre une valeur ajouté éducative légèrement supérieure mais est-ce bien probant ? J’en doute.” Pour avoir une opinion à ce sujet, il faudrait d’abord essayé les 2, non ?



La valeur ajoutée éducative fait l’objet d’études qui la mesurent et me permettent de dresser ce constat.





5/ “car le privé va s’aligner sur le public en termes de coût “, “une pose de prothèse de hanche coûte moins chère dans le privé”. C’est le principe de base (et trivial) d’une économie de marché qui fonctionne, grande découverte. <img data-src=" />



Je crois que tu ne comprends pas : tu as un secteur public qui ne fait aucun bénéfice et assure tels et tels services. Maintenant le secteur privé ne choisit quant à lui que les services les plus rentables. Bien sûr qu’ils peuvent donc offrir des coûts inférieurs : équipes et équipements plus restreints et calibrés en fonction des services sur lesquels ils se sont repliés. Ça fonctionne tant qu’il y a l’Etat derrière, sinon il leur faudrait se restructurer et augmenter leurs coûts. Et curieusement les pays ayant un système de santé avant tout privé, comme les USA ou la Suisse, ont des tarifs prohibitifs.





6/ “une accouchée y a deux fois plus de chances de ressortir avec une césarienne” : et ? A part se demander pourquoi les femmes enceintes (à risque ?) préfère accoucher dans le privé, je ne vois pas bien le rapport. Le coût d’une césarienne dans le privé est peut-être moins cher et/ou les risques moins grands ?



Non, c’est simplement que charcuter est plus rentable. Un accouchement qui traîne occupe ton personnel pendant une longue durée et la rémunération de la sécu ne permet pas de dégager un gros bénéfice. Une césarienne écourte cette durée et est quant à elle bien mieux rémunérée.









HarmattanBlow a écrit :



Le diocèse n’est pas tout à fait l’entrepreneur moyen.



Le public utilise trois types de remplacements : TZR (fonctionnaires dédiés aux remplacements), collègues in situ (fonctionnaires, pour courtes absences) et précaires. Le privé n’utilise que les deux derniers, donc plus de précarité, CQFD. Le diocèse fait sans doute régulièrement appel aux mêmes, ce serait logique, mais leur statut n’en n’est pas moins précaire. Ce qui se comprend mais aboutit tout de même à davantage de précarité.



Les remplaçants précaires n’ont pas le statut d’enseignant et n’ont pas passé ou réussi les concours, dans le public comme dans le privé. Les TZR, eux, sont enseignants mais n’existent que dans le public.



Bien sûr, si les écoles catholiques ne se concentrent pas sur les quartiers difficiles, c’est l’Etat qui est à blâmer. <img data-src=" />



La valeur ajoutée éducative fait l’objet d’études qui la mesurent et me permettent de dresser ce constat.





1/ Et ? De la bonne gestion reste la seule méthode connue pour durer. De plus, il existe aussi des écoles privées (et donc seulement financées par les parents) qui n’ont rien à voir avec le diocèse et où les coûts sont 2 à 3 fois inférieurs à ceux du public.



2/ Tentative de biaiser. Le but d’un système éducatif est de former des élèves, pas de s’occuper de la prétendue précarité des enseignants qui existent quelque soit le système.



3/ Idem.



4/ Je ne blâme pas l’État. Je constate seulement qu’il est impossible de lutter à armes égales contre un monopole éducatif.



5/ “valeur ajoutée éducative” : elle est en faveur du privé. Mais comme l’a souligné la Cour des comptes en 2010, l’administration n’est pas pressée d’établir des statistiques sur le privé.



6/ Pour le reste, et bien que tout ce que tu a écris soit discutable, il y a assez à dire sur l’éducation pour éviter de venir y mélanger la gestion de la santé (dans des pays tiers en plus).









tmtisfree a écrit :



1/ Et ? De la bonne gestion reste la seule méthode connue pour durer. De plus, il existe aussi des écoles privées (et donc seulement financées par les parents) qui n’ont rien à voir avec le diocèse et où les coûts sont 2 à 3 fois inférieurs à ceux du public.





Deux à trois fois moins chers ? Bigre ! Ils ont supprimé les professeurs ? Je pense que tu peux mieux faire, avance un coût 92% inférieur la prochaine fois.





2/ Tentative de biaiser. Le but d’un système éducatif est de former des élèves, pas de s’occuper de la prétendue précarité des enseignants qui existent quelque soit le système.



Bien entendu. Un système économique idéal c’est un système où tous les salariés seraient au tarif chinois et payés au lance-pierres. Une économie réalisée via la précarisation des personnels, c’est une saine économie et un optimum que nous devons rechercher partout et pour tous.







tmtisfree a écrit :



4/ Je ne blâme pas l’État. Je constate seulement qu’il est impossible de lutter à armes égales contre un monopole éducatif.





Parce qu’il est évident qu’un service purement privé se ruerait sur des quartiers dont les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs et dont les parents sont trois fois plus pauvres qu’ailleurs bien sûr. Vilain monopole d’Etat (qui n’en n’est pas un d’ailleurs, puisque n’importe qui peut ouvrir une école privée et, en contrepartie de certains engagements, obtenir la rémunération de ses personnels par l’Etat).





5/ “valeur ajoutée éducative” : elle est en faveur du privé.



Oui, c’est ce que j’avais dit dès le départ, en notant que l’écart est cependant faible et peut s’expliquer par la sélection réalisée sur les élèves perturbateurs.









HarmattanBlow a écrit :



Deux à trois fois moins chers ? Bigre ! Ils ont supprimé les professeurs ? Je pense que tu peux mieux faire, avance un coût 92% inférieur la prochaine fois.



Bien entendu. Un système économique idéal c’est un système où tous les salariés seraient au tarif chinois et payés au lance-pierres. Une économie réalisée via la précarisation des personnels, c’est une saine économie et un optimum que nous devons rechercher partout et pour tous.



Parce qu’il est évident qu’un service purement privé se ruerait sur des quartiers dont les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs et dont les parents sont trois fois plus pauvres qu’ailleurs bien sûr. Vilain monopole d’Etat (qui n’en n’est pas un d’ailleurs, puisque n’importe qui peut ouvrir une école privée et, en contrepartie de certains engagements, obtenir la rémunération de ses personnels par l’Etat).



Oui, c’est ce que j’avais dit dès le départ, en notant que l’écart est cependant faible et peut s’expliquer par la sélection réalisée sur les élèves perturbateurs.





1/ Non, mieux géré tout simplement. Personne ne voudrait confier la gestion de ses affaires à des inconnus parce que tout le monde sait que la seule personne à même de gérer convenablement et au plus près ses affaires, c’est soi-même.



2/ Argumenter fallacieusement par généralisation abusive et autre stratagème transparent ne mène nulle part (en plus de faire apparaître son auteur comme pas de bonne foi). Concernant mes chiffres, ils sont basés sur mon expérience personnelle dans le privé et les chiffres du lien donné précédemment. Comme l’administration refuse d’établir des statistiques sur le privé, adresse-lui une réclamation pour obtenir les moyennes (si elles existent).



3/ “Parce qu’il est évident qu’un service purement privé se ruerait sur des quartiers dont les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs et dont les parents sont trois fois plus pauvres qu’ailleurs bien sûr” : les bonnes questions à se poser devraient être de savoir si “les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs” et pourquoi “les parents sont trois fois plus pauvres qu’ailleurs”.



a) Je ne vois pas pourquoi un enfant de quartier devrait couter 3 fois plus cher qu’un autre. De plus, c’est avoir une vue particulièrement courte (vision étatiste pure) que d’imaginer que parce que quelque chose n’a pas pu être expérimenté, elle ne peut donc pas réussir. Le privé est pourtant capable d’offrir, au mieux, des services ou produits bien meilleurs dans tous les domaines, et au pire, bien moins cher à qualité égale (pour des raisons évidentes qu’il est inutile de détailler : il suffit de regarder autour de soi).



b) Les ghettos, les quartiers difficiles et la concentration de la pauvreté ne sont que la résultante de la politique publique de l’époque (pas si éloignée). La politique publique actuelle, c’est rétro-pédalage en confiant aux collectivités locales le bon soin de la patate chaude, ce qui ne démontre que la gabegie et l’absurdité de la précédente politique d’État. Que dire de plus, à part répéter une fois encore, que tenter de déterminer par en haut les besoins de gens c’est créer de manière certaine des problèmes qui n’auraient pas existés s’ils avaient été libres de satisfaire leurs besoins eux-mêmes.



Un esprit cynique pourrait même penser que cette politique de la pauvreté concentrée a été expressément établie pour maintenir et justifier la présence de l’État au milieu des populations ‘à risques’.



Donc, venir supputer que le privé ne pourrait pas proposer des services éducatifs à n’importe quelle population si l’État décidait de ne plus y subvenir, revient à posséder des dons divinatoires doublés d’une hypocrisie assumée, un mélange peu raisonnable et pas crédible.



4/ L’écart n’est pas si faible que cela. De plus, l’indicateur ‘valeur ajoutée’ tel que tu l’as mentionné plus haut, permet de prendre spécifiquement en compte le biais de la sélection. Une étude de l’IPRAP en 2011 mentionne d’ailleurs :

“En 2010, d’après les indicateurs de résultats des lycées, publiés par le ministère de l’Éducation nationale, l’enseignement privé présente également de très bons résultats au baccalauréat. En effet, l’indicateur de la « valeur ajoutée » des établissements scolaires : c’est-à-dire « ce qu’un lycée a “ajouté” au niveau initial de ses élèves » est clair : sur les 100 lycées français les plus performants en matière de valeur ajoutée, 62 étaient des établissements privés sous contrat. Il est donc faux de dire que les bons résultats de l’enseignement privé en général sont dus seulement à la sélection à l’entrée.”









tmtisfree a écrit :



1/ Non, mieux géré tout simplement.





Simplement mieux géré et trois fois moins cher? Au vu de la part substantielle (disons 80%, 95% quand le foncier a été donné) des dépenses de personnel dans l’éducation, pas moyen de d’atteindre ce résultat sans diviser les effectifs par deux à trois. Ton chiffre était simplement ridicule.





2/ Argumenter fallacieusement par généralisation abusive



Et en quoi est-ce fallacieux ? Tu estimais que le fait qu’une économie soit atteinte en précarisant des personnels n’est pas significatif et ne doit pas être pris en compte, c’est donc que ton optimum implique de précariser chaque fois que c’est possible, ce qui doit pouvoir concerner au moins 50% de la population. D’ailleurs, aux Pays-Bas, règne de de la déréglementation du marché du travail, ils en sont déjà à 40% de temps partiel, vive la précarité ! Un résultat enviable puisque générateur d’économies ? Oui, pour les 60% restants, qui étaient déjà les plus aisés.





les bonnes questions à se poser devraient être de savoir si “les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs



* Parce les pauvres plus souvent que les autres sont traumatisés par leurs parents, qui eux-mêmes l’étaient par leurs propres parents, avec la ribambelle de problèmes psychiatriques et de violences que cela implique.

* Parce que les pauvres ont plus souvent que les autres fait peu d’études, ne peuvent pas aider leur progéniture et n’ont pas, pour beaucoup, l’idée que leur gamin aurait besoin d’un bureau

* Parce que certains ont une langue maternelle autre que le français et débarquent au CP sans même savoir le parler.

* Parce que plus souvent que chez les autres on croise chez les pauvres des familles endémiquement stupides, dépendants, ou autres tares génétiques.

* Parce que les fils de pauvres, plus souvent que les autres, ne croient pas en la société et au travail du fait de leurs modèles parentaux et se tournent donc plus facilement vers la délinquance et la marginalité.

* Parce que leurs parents peuvent rarement leur transmettre le bagage bourgeois qui aide tant à l’école et pour se constituer des réseaux.

* Parce que les pauvres vivent souvent là où le foncier n’est pas cher, donc avec les autres pauvres, concentrant et amplifiant les problèmes.



Et si après ce malheureux énoncé à la Prévert tu veux croire que sous un règne libéral la charité aurait déjà résolu tous ces problèmes, que ces damnés se trouveraient soudain libérés des malédictions qui les enserrent depuis des générations, et se verraient alors métamorphosés en braves citoyens sans problèmes qui ne pourraient payer à hauteur de 15k€ par an et par gamin de dépenses d’éducation, alors, je t’en prie, continue à faire l’autruche.



Oh ! Et ne m’accuse pas de caricature. C’est de ce milieu-là que je suis rescapé, grâce à l’école publique.





et pourquoi “les parents sont trois fois plus pauvres qu’ailleurs”.



Bien entendu, grâce au libéralisme les écarts de pauvreté se réduiraient et les pauvres pourraient donc aisément financer des salaires de profs. Cela va de soi.





Le privé est pourtant capable d’offrir, au mieux, des services ou produits bien meilleurs dans tous les domaines, et au pire, bien moins cher à qualité égale (pour des raisons évidentes qu’il est inutile de détailler : il suffit de regarder autour de soi).



Curieusement on trouve nombre de contre-exemples. Bizarre, non ? Tu as raison il suffit de regarder autour de soi.





b) Les ghettos, les quartiers difficiles et la concentration de la pauvreté ne sont que la résultante de la politique publique de l’époque (pas si éloignée).



Mais non ! Bien sûr que les politiques d’après la décolonisation ont joué un rôle mais enfin tu nies la nature humaine qui pousse les uns à se rapprocher de ceux qui leur ressemblent. Tu crois vraiment que c’est par le seul fait des politiques publiques que peu de pauvres habitent pas à Neuilly-sur-Seine et que les immigrés vivent souvent avec d’autres immigrés ? Enfin !





Que dire de plus, à part répéter une fois encore, que tenter de déterminer par en haut les besoins de gens c’est créer de manière certaine des problèmes qui n’auraient pas existés s’ils avaient été libres de satisfaire leurs besoins eux-mêmes.



C’est vrai, grâce à toi ils seraient libres de choisir. Évidemment ils n’en n’auraient pas les moyens mais c’est un détail.





Un esprit cynique pourrait même penser que cette politique de la pauvreté concentrée a été expressément établie pour maintenir et justifier la présence de l’État au milieu des populations ‘à risques’.



Bien sûr ! “L’UMPS” (les guillemets sont là pour signifier mon mépris pour cette expression) a comploté ça en douce, c’est un complot socialio-marxo-populo-anticapitaliste destiné à rendre les français dépendants de la classe politique, on enseigne le truc à tous les élèves de Sciences Po.





4/ L’écart n’est pas si faible que cela. De plus, l’indicateur ‘valeur ajoutée’ tel que tu l’as mentionné plus haut, permet de prendre spécifiquement en compte le biais de la sélection.



Non. Il est normalisé par rapport aux niveaux scolaires, pas par rapport à la motivation de l’élève ou son côté perturbateur. La grande majorité des élèves du privé ont un point en commun : leurs parents se sont bougés pour que leurs têtes blondes réussissent.









HarmattanBlow a écrit :



Simplement mieux géré et trois fois moins cher? Au vu de la part substantielle (disons 80%, 95% quand le foncier a été donné) des dépenses de personnel dans l’éducation, pas moyen de d’atteindre ce résultat sans diviser les effectifs par deux à trois. Ton chiffre était simplement ridicule.



Et en quoi est-ce fallacieux ? Tu estimais que le fait qu’une économie soit atteinte en précarisant des personnels n’est pas significatif et ne doit pas être pris en compte, c’est donc que ton optimum implique de précariser chaque fois que c’est possible, ce qui doit pouvoir concerner au moins 50% de la population. D’ailleurs, aux Pays-Bas, règne de de la déréglementation du marché du travail, ils en sont déjà à 40% de temps partiel, vive la précarité ! Un résultat enviable puisque générateur d’économies ? Oui, pour les 60% restants, qui étaient déjà les plus aisés.



* Parce les pauvres … Oh ! Et ne m’accuse pas de caricature. C’est de ce milieu-là que je suis rescapé, grâce à l’école publique.



Bien entendu, grâce au libéralisme les écarts de pauvreté se réduiraient et les pauvres pourraient donc aisément financer des salaires de profs. Cela va de soi.



Curieusement on trouve nombre de contre-exemples. Bizarre, non ? Tu as raison il suffit de regarder autour de soi.



C’est vrai, grâce à toi ils seraient libres de choisir. Évidemment ils n’en n’auraient pas les moyens mais c’est un détail.



Bien sûr ! “L’UMPS” (les guillemets sont là pour signifier mon mépris pour cette expression) a comploté ça en douce, c’est un complot socialio-marxo-populo-anticapitaliste destiné à rendre les français dépendants de la classe politique, on enseigne le truc à tous les élèves de Sciences Po.



Non. Il est normalisé par rapport aux niveaux scolaires, pas par rapport à la motivation de l’élève ou son côté perturbateur. La grande majorité des élèves du privé ont un point en commun : leurs parents se sont bougés pour que leurs têtes blondes réussissent.





1/ Mes chiffres sont plus réels que n’importe quelles statistiques puisque ce sont les coûts pour l’inscription de mes gamins dans le privé (sous contrat et hors contrat).



2/ Ce qui est fallacieux est de faire croire que la précarité n’est que le fait du privé alors de ta propre main les précaires existent aussi dans le public. Le reste est HS.



3/ Tant mieux pour toi, mais cela n’explique en rien ton assertion que “les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs”.



4/ “Bien entendu, grâce au libéralisme les écarts de pauvreté” : c’est le seul système qui produise de la richesse pour tous et la redistribue suivant les mérites. Toutes les autres manières sont agressives. De plus, personne ne peut nier que le développement de l’occident n’est pas dû à ce système : les autres systèmes ont tous fini dans les poubelles de l’Histoire.

C’est à la mode d’oublier les énormes avancées économiques et sociales apportées par le capitalisme et la globalisation (libéralisation des marchés). A moins de souhaiter du totalitarisme, l’égalité n’est qu’une utopie, ce qui veut dire que, statistiquement, des écarts existeront toujours. La critique est donc facile et déplacée.



5/ “on trouve nombre de contre-exemples” : bien sûr. On peut toujours en trouver, mais cela n’enlève rien à la réalité de mon assertion.



6/ Le fait d’être libre permet plus que de choisir. Cela permet à d’autres d’innover pour proposer des services adaptés à tous selon les besoins. Tous les enfants sont différents et croire qu’appliquer la même éducation figée partout et à tous est simplement aberrant.



7/ Je voyais plus loin que les clowns qui croient nous gouverner.



8/ C’est que tu as mal lu. C’est clairement expliqué dans le rapport de l’IFRAP et on utilise justement la valeur ajoutée pour éviter le biais de sélection.