La taxe sur les liens devient la taxe sur les clics

La taxe sur les liens devient la taxe sur les clics

Bercy rémunéré au clic

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Marc Rees

Publié dans

Droit

17/09/2012 5 minutes
83

La taxe sur les liens devient la taxe sur les clics

Petit à petit, le principe de la taxe sur les liens fait son chemin. L’idée ? Taxer en France les moteurs et agrégateurs pour financer la Culture. Selon les derniers éléments, toutefois, on s’oriente désormais, non vers un nouveau droit voisin, mais une taxe sur le clic.

 

 

Cette transformation se constate dans les derniers propos de la ministre de la Culture. « Les menaces sur la presse écrite pénalisent tout le monde. Il faut y remédier, notamment parce que certains sites, des moteurs de recherches issus d'acteurs économiques qui ne sont pas localisés en France et pas fiscalisés en France utilisent, énormément, de matière première issue de la presse numérique » a expliqué la ministre de la Culture dans une interview Aqui.fr-Rue89.

 

La locataire de la Rue de Valois ajoute que « les mots clés tapés sur les moteurs de recherche sont les mots clés des grands journaux traditionnels donc je crois qu'on a intérêt, car c'est un pilier de la démocratie, à trouver le moyen de permettre à la presse de faire sa mutation numérique. » Sur Aqui.fr elle juge par ailleurs indispensable « qu'il y ait une forme de rétribution par les sites qui aujourd'hui tirent un profit réel de l'utilisation des contenus riches en information, en savoir-faire, en matière grise. Il faut qu'ils participent au financement de l'information ». En somme, la ministre zigzague entre le principe d'une rémunération (droit voisin) et celui d'une fiscalisation (taxe).

Nouveau droit voisin, nouvelle rémunération

L’idée de faire payer les agrégateurs et les moteurs a été poussée en France par le syndicat de la presse nationale (SPQN). Celui-ci milite principalement pour la création d’un nouveau droit voisin sur l'indexation. Un projet de loi a été sollicité de la Rue de Valois avec un deal bien établi : « d'un côté, prévient Nathalie Collin, directrice du Nouvel Obs. les éditeurs s'engagent à renoncer à leur droit d'interdire l'indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche (...) En contrepartie, nous demandons la création d'un droit voisin qui permettrait de faire payer par les moteurs de recherche une juste rémunération, chaque fois qu'un de nos contenus est indexé. »

 

Hasard du calendrier, ces questionnements tombent alors que le CSPLA planche sur le référencement. Dans une mission confiée par la Rue de Valois, le conseil juridique du ministère se demande si « les opérations de référencement doivent (…) donner lieu à rémunération des ayants droit ? », s’il faut « identifier le manque à gagner des ayants droit et/ou le bénéfice tiré de l’opération par le référenceur » et « comment déterminer le quantum d’une rémunération (par œuvre, par répertoire, par type d’usage réalisé par le moteur, selon la notoriété du contenu par le moteur ou inversement à cette notoriété ? »

Une rémunération selon le nombre de clics...

Cependant, des détails plus intéressants encore ont été fournis dans les colonnes de Libération (Ecrans.fr), lui aussi membre du SPQN.  La même Nathalie Collin - ex-coprésidente de Libération, ex-présidente de la major EMI France, revient à la charge : « Ce qu’on demande, c’est une rémunération, pas une taxe ». Les éditeurs sont spécialement en quête d’une « juste rémunération ». Nos confrères précisent alors que « le montant de cette rémunération serait fonction du nombre de clics sur le lien, et toutes les entreprises de presse (journaux, agences, pure players) en bénéficieraient, à condition d’être titulaires d’un numéro de commission paritaire. »

...Qui devient une taxe sur le clic

Peu à peu, les lignes de front se dégagent, avec un combat entre deux écoles : celle de la SPQN qui réclame une rémunération associée à un nouveau droit voisin. Celle du gouvernement qui repose la question de la fiscalisation en France des autres gros acteurs du net comme Google. Selon nos informations, des discussions pour le moins délirantes ont lieu désormais dans les ministères afin de définir et déterminer la valeur d’un clic. De fait, le cap du droit voisin serait abandonné au profit d’une mesure fiscale.

 

Pourquoi ? Car qui dit droit voisin dit nouvelle gestion collective pour aspirer ces flux et les répartir, frais d’intermédiation déduits. Levés les obstacles - nombreux - de son applicabilité, l’idée de la taxe gérée par Bercy permettrait de faire d’une pierre deux coups : faire payer les gros acteurs du net en France tout en rassurant le SPQN sur cette contribution. Seul hic, le SPQN n’aura pas alors la gestion collective souhaitée. Autre chose, la taxe ne serait pas affectée mais tomberait dans le pot commun du budget de l’Etat.

SEO et taxe

Pour finir, on reprendra les propos dans Libé de Johan Hufnagel (Slate.fr, membre Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne ) « Cette loi, c’est une idée un peu délirante. On en arrive à une aberration totale : les sites dépensent des fortunes pour être mieux référencés que le voisin sur Google, et ils voudraient que Google leur reverse de l’argent ? C’est une rhétorique qui n’a aucun sens. Ou alors, c’est une simple opération de lobbying. »

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Nouveau droit voisin, nouvelle rémunération

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (83)


Donc plus on va sur le site de PCi, plus on leur fait gagner de l’argent? Woohoo!


Et ils vont gérer comment le problème des bots qui cliquent tout seuls sur les liens pour faire rentrer les brouzouffs dans les poches des éditeurs?



Et moi je peux demander un pécule si on va sur mon blog depuis Google? Depuis n’importe quel site?

Va-t-on voir des condition d’utilisations encore plus délirantes que celle parfois en vigueur:

“Vous n’avez pas le droit de faire un lien ma page si vous n’avez pas de numéro du registre des Pilleurs du travail des journalistes qui doivent nous payer beaucoup d’argent parce qu’on sait plus attirer nos clients avec un produit de qualité ou répondant à ses attentes”

Il est temps d’investir dans Benoit








doom_Oo7 a écrit :



Donc plus on va sur le site de PCi, plus on leur fait gagner de l’argent? Woohoo!





J’espère bien non, et que au pire ce sera seulement limité au clics sur des liens de magazines référencés.









ZeHiro a écrit :



Et ils vont gérer comment le problème des bots qui cliquent tout seuls sur les liens pour faire rentrer les brouzouffs dans les poches des éditeurs?







Simple.

Une taxe sur les bots.



Et si on surfe au clavier on est exempté de taxe ?


Ou sinon, Google va pas se faire chier, et va déréférencer tous les sites de presse. Tant pis pour Google News, c’est pas le service le plus critique (et ça leur coûtera moins cher).



Du coup, les sites de presse n’auront plus aucune visibilité, et perdrons une quantité d’argent faramineuse, tout en ne touchant aucun centime de Google.



Encore une fois, GG les ayant-droit…








MarcRees a écrit :



Simple.

Une taxe sur les bots.







<img data-src=" />



Tant que les petits indiens ne sont pas taxés, on devrait s’en sortir <img data-src=" />



Avec toutes les taxes qui existent en France pour financer la Culture, elle est toujours pas sur-financée? Ils en font quoi de tout cet argent?




les mots clés tapés sur les moteurs de recherche sont les mots clés des grands journaux traditionnels



Cool, une propriété intellectuelle sur les mots-clés spécifiques… balèze <img data-src=" />





« Ce qu’on demande, c’est une rémunération, pas une taxe ».



bah oui sinon on peut peut pas le parasiter peinards en détournant les 35 à coups d’intermédiaires écran comme nos copains de la culture audiovisuelle (procès d’intention indiqué en dernier paragraphe) <img data-src=" />



Un “juste rémunération” ? qu’entend-on par “juste” ? quelle valeur donne-t-on à l’info ? un article qui reprend texto l’AFP ou Reuter à la mise en forme près a-t-il la même valeur qu’un article de fond avec enquête et tout ?













Neeko a écrit :



Ou sinon, Google va pas se faire chier, et va déréférencer tous les sites de presse. Tant pis pour Google News, c’est pas le service le plus critique (et ça leur coûtera moins cher).



Du coup, les sites de presse n’auront plus aucune visibilité, et perdrons une quantité d’argent faramineuse, tout en ne touchant aucun centime de Google.



Encore une fois, GG les ayant-droit…







Amen <img data-src=" />






Taxer en France les moteurs et agrégateurs pour financer la Culture





Décidément, se serrer la ceinture, c’est pas pour tout le monde… Peuvent pas faire comme moi, à savoir des économies en diminuant leurs dépenses ?











Loeff a écrit :



Avec toutes les taxes qui existent en France pour financer la Culture, elle est toujours pas sur-financée? Ils en font quoi de tout cet argent?







Bonne question… à laquelle les ayants-droit te répondent qu’elle n’a aucun rapport avec le sujet et qu’ils n’ont pas à te répondre. En résumé : “laissez tomber, vous voulez-bien ?”



A part faire partir de France les gros acteurs du net, ça vas pas servir à grand chose…



Bercy ferait mieux de dire aux journaux de se faire leur propre agrégateur/indexeur de news et de se répartir les revenus dégagés de la pub sur ce site.

C’est quand même pas si compliqué que ça…

Et puis un peu de concurrence à Gnews ne ferait pas de mal.








dam1605 a écrit :



A part faire partir de France les gros acteurs du net, ça vas pas servir à grand chose…



Bercy ferait mieux de dire aux journaux de se faire leur propre agrégateur/indexeur de news et de se répartir les revenus dégagés de la pub sur ce site.

C’est quand même pas si compliqué que ça…

Et puis un peu de concurrence à Gnews ne ferait pas de mal.







Cela leur demanderait de bosser…



Pourquoi pas faire comme la redevance copie privée en prenant en compte les écrans tactiles, souris, trackpad… ?



On peut estimer avec le MTBF le nombre de clicks moyen, monter la commission qui va bien et mettre derrière une super nébuleuse de répartition.


Ras le bol de financer la culture… Y’a des choses quand même plus urgentes que ça. À chaque fois les “ayants droit” trouvent le moyen de se faire détester un peu plus encore.



Google n’a pas besoin de la presse pour vivre, alors que l’inverse un peu plus (vivre sur Internet, au moins). Que Google désindexe ces journaux et on verra ce qu’ils diront quand ils n’auront plus le même trafic (et donc la même rémunération publicitaire). Aujourd’hui Google se sert du contenu de ces journaux et en contrepartie il leur donne de la visibilité et un trafic plus important. L’échange me semble tout à fait correct, mais non, il leur en faut toujours plus.



Le gouvernement ferrai mieux de s’attaquer aux montages financiers des paradis fiscaux qui permettent à Google de ne payer que 5 millions d’euros d’impôts en France au lieu de 150 millions.





« les mots clés tapés sur les moteurs de recherche sont les mots clés des grands journaux traditionnels donc je crois qu’on a intérêt, car c’est un pilier de la démocratie, à trouver le moyen de permettre à la presse de faire sa mutation numérique. »





Ha bon, les “grands journaux traditionnels” ont le monopole de certains mots ? N’importe quoi…








MarcRees a écrit :



Simple.

Une taxe sur les bots.





Et pour les utilisateurs de smartphone/tablette, y a une taxe sur les doigts?<img data-src=" />



Un tel sujet à troll le lundi matin… qu’est-ce que ca va être vendredi. xD


Pauvres petits éditeurs de presse <img data-src=" />



Par solidarité, sur Google je ne cliquerai plus que sur des news de journaux ne faisant pas partie du SPQN (Le Parisien par exemple) / des organismes comme Reuter / des sites comme Reflets, Owni, etc… !




les éditeurs s’engagent à renoncer à leur droit d’interdire l’indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche (…) En contrepartie, nous demandons la création d’un droit voisin qui permettrait de faire payer par les moteurs de recherche une juste rémunération, chaque fois qu’un de nos contenus est indexé.



Y’a que moi que ça choque ? <img data-src=" />








FrenchPig a écrit :



Y’a que moi que ça choque ? <img data-src=" />





bah ça revient à dire “je t’échange mon droit de refus (“j’l’ai en triple”) contre un droit de tâter chaque fois que tu quelqu’un te regarde me citer”

C’est pas mal <img data-src=" />









FrenchPig a écrit :



Y’a que moi que ça choque ? <img data-src=" />





Non mais quand les journaux seront déréférencés par Google qui ne veut pas payer une taxe “vaseline”, ils comprendront qu’ils ont peut être joués aux cons :) .









FrenchPig a écrit :



Y’a que moi que ça choque ? <img data-src=" />





Non non, c’est même magique comme concepts, d’un côté je t’assure que je ne me fais pas dérefférencé, de l’autre je ‘oblige à payer si je me fait référencer.

Ou comment imposer de se faire payer en p^lus de se faire fournir un service.



@Neeko : C’est ce qui risque d’arriver effectivement.



@Loeff: Ils le gaspillent à chercher comment en trouver encore d’avantage <img data-src=" /><img data-src=" />








Crosty a écrit :



Non mais quand les journaux seront déréférencés par Google qui ne veut pas payer une taxe “vaseline”, ils comprendront qu’ils ont peut être joués aux cons :) .







C’est pas ce qui est arrivé aux journaux belges il me semble ? J’avoue que je n’ai plus suivi cette affaire depuis un bout de temps…









ZeHiro a écrit :



Non non, c’est même magique comme concepts, d’un côté je t’assure que je ne me fais pas dérefférencé, de l’autre je ‘oblige à payer si je me fait référencer.

Ou comment imposer de se faire payer en p^lus de se faire fournir un service.







Sauf que Google ne pourra pas s’amuser à cela en fait. Il lui sera pratiquement impossible de bloquer le référencement indirect par les réseaux sociaux, dont G+. Et je suis sûr qu’ils vont jouer là-dessus. Google ou les autres moteurs de recherche vont devoir se séparer de fonctionnalités entières pour réussir empêcher le référencement.









Crosty a écrit :



Et pour les utilisateurs de smartphone/tablette, y a une taxe sur les doigts?<img data-src=" />





Et 10 (21?) fois plutôt qu’une.

Mais il n’est pas impossible qu’ils taxent le PC/les docks pour protables au nombre de port USB/carte Bluetooth/PS2/Trackpad… Présent sur la machine parce que vous comprennez si ça se trouve il vont brancher une souris dessus et ils vont cliquer avec <img data-src=" /> (en même temps il tiennent le même raisonnement avec les octets des dispositifs de stockage, alors pourquoi se priver)









Dunaedine a écrit :



Cela leur demanderait de bosser réfléchir à des solutions…





<img data-src=" />



Vous vous imaginez si on prenais une taxe a chaque fois qu’on appelait quelqu’un après avoir utilisé les pages jaunes ( il y 15 ans je parle)??



“oui allo, cette appel vous serez facturé 1 euro car vous avez utilisé un annuaire téléphonique et il faut financer la culture!”



C’est tellement absurde. C’est grâce a Google que beaucoup de monde arrive à leur site pour commencer!



Et le gouvernment complice pour gagner plus en bossant moins (pas de blague sarkoziste eh! :))








janlu a écrit :



Vous vous imaginez si on prenais une taxe a chaque fois qu’on appelait quelqu’un après avoir utilisé les pages jaunes ( il y 15 ans je parle)??



“oui allo, cette appel vous serez facturé 1 euro car vous avez utilisé un annuaire téléphonique et il faut financer la culture!”





Impossible… l’Euro n’était pas encore monnaie officielle y a 15 ans… (<img data-src=" />)



De plus en plus lamentable.



Les gens vont sur leur site grâce a google mais non faudrait que google paye le clic des gens.



Il va y avoir deux solution a ce problème



1- rendre google news payant (je ne pense pas)

2- dire qu’il veule pas payer et laisserons que les liens des sites qui le font gratis








Dunaedine a écrit :



Sauf que Google ne pourra pas s’amuser à cela en fait. Il lui sera pratiquement impossible de bloquer le référencement indirect par les réseaux sociaux, dont G+. Et je suis sûr qu’ils vont jouer là-dessus. Google ou les autres moteurs de recherche vont devoir se séparer de fonctionnalités entières pour réussir empêcher le référencement.





Ben là ce sera la taxe suivante: une taxe au lien dans les réseaux sociaux… à chaque fois qu’un article est cité ou référencé sur une page facebook, facebook doit payer… deux semaines après l’introduction d’une telle taxe, facebook met les sites de presse français en blacklist et met à jour ses conditions d’utilisation pour interdire le fait de citer des articles de la presse française sous peine de suspension du compte.



Solution préventive que Google pourrait mettre en place rapidement : désindexer les sites de journaux français ayant un numéro paritaire. Ça mettrait de l’animation pour les discussions <img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



Décidément, se serrer la ceinture, c’est pas pour tout le monde… Peuvent pas faire comme moi, à savoir des économies en diminuant leurs dépenses ?







faire des économies en réduisant les dépenses !! mais tu les prends pour des allemands ou quoi ? !!!! <img data-src=" /> c’est totalement illogique !!



sinon je trouve la taxe sur les clics encore plus débile. Car lorsqu’il y a clic le visiteur va vers le site du journal, c’est donc spécialement dans ce cas qu’il ne faudrait pas faire payer



Je comprend mieux quand les père fondateurs de l’Internet disent que l’Internet est mort.

Les gouvernement de tous les pays en font une machine à business servant à rémunérer les ayant droit, de faire valoir politique , de machine à répression et de surveillance.

On est loin de l’idéologie du départ …


ils ont “Yes we can”

nous on a “Yes we tax”


Encore une usine à gaz qui sera inutilisable…



Et sinon, à quand la taxe sur les journaux et sites de presse qui ne font que reprendre des dépêches AFP, Reuteurs et autres?



Ces agences mériteraient une “juste rémunération” alors que des sites copient honteusement leur boulot en changeant deux mots pour faire croire que c’est eux qui l’ont écrit.


A quel politique il faut envoyer un courrier présentant le fonctionnement du fichier “robot.txt” et donc conclure que c’est un faux problème qui ne servira qu’à leur prendre du temps sur des débats plus important en cette période difficile.








nirgal76 a écrit :



ils ont “Yes we can”

nous on a “Yes we tax”





Et les français : “Yes we pay !”









nirgal76 a écrit :



ils ont “Yes we can”

nous on a “Yes we tax”





Il est aussi un peu “Yes we tax”









NeVeS a écrit :



Que Google désindexe ces journaux





<img data-src=" />

robotstxt.org



Si les journaux ne veulent pas être “parasités” par Google News, c’est d’une simplicité enfantine !



A mon avis, ils gagnent plus à être indexés, mais bon …









Groumfy a écrit :



<img data-src=" />

robotstxt.org



Si les journaux ne veulent pas être “parasités” par Google News, c’est d’une simplicité enfantine !



A mon avis, ils gagnent plus à être indexés, mais bon …







Ils sont au courant. Leur but est d’être indexé et de se faire une rémunération. Ils sont hypocrites, ils sont heureux que Google les indexe, ils veulent juste tirer le plus de pognon possible.









Groumfy a écrit :



<img data-src=" />

robotstxt.org



Si les journaux ne veulent pas être “parasités” par Google News, c’est d’une simplicité enfantine !



A mon avis, ils gagnent plus à être indexés, mais bon …





Non mais tu veux pas non plus leur expliquer qu’afficher un titre de news c’est pas du pillage de contenu ? ça ferait trop d’infos d’un coup !









Commentaire_supprime a écrit :



C’est pas ce qui est arrivé aux journaux belges il me semble ? J’avoue que je n’ai plus suivi cette affaire depuis un bout de temps…





Il me semble que oui, mais tu comprends quand c’est pour dire que les taxeurs se sont fourvoyés, qui plus est la presse/les médias, ça risque pas d’apparaître sous forme d’article. A la limite, dans un tweet et encore.



Je n’aime plus la culture

Je ne veux pas être cultivé

Je veux rester un Boeux !





Je suis exempté de taxes ?

<img data-src=" />




En contrepartie, nous demandons la création d’un droit voisin qui permettrait de faire payer par les moteurs de recherche une juste rémunération, chaque fois qu’un de nos contenus est indexé.





Et a chaque fois qu’un journal reprend une info parue sur le net, il y aura juste rémunération aussi alors ? <img data-src=" />


ben google & co ont deux solutions:




  • déréférencer les liens vers les sites de presse tradi demandant ce genre de taxe

  • “demander” une rémunération à ces sites pour les référencer



    on a pas fini de rire, j’aimerais beaucoup avoir la position de Google, Microsoft & co sur le sujet.



    edit: autre solution:

    Google fait payer les internautes pour avoir les résultats de recherche sur les “mots clés des grands journaux traditionnels”. effet immédiat.








Dv a écrit :



Et a chaque fois qu’un journal reprend une info parue sur le net, il y aura juste rémunération aussi alors ? <img data-src=" />





<img data-src=" /> +10





pilier de la démocratie

<img data-src=" />

Ha ? ça fait des dizaines d’années que tous les journaux sont sous contrôle de lobbies politico-financiers. C’est juste que c’est la disparition d’une fausse apparence de démocratie, et la perte de contrôle des informations qui les dérange.





permettre à la presse de faire sa mutation numérique



Internet existe depuis combien d’années déjà ?


Ils font des réunions, des conférences, des entretiens, des séminaires pour réfléchir sur l’ensemble du sujet. Et pourtant leur vue et leur réflexion sur le sujet sont toujours aussi limitées.



On se demande s’il y a les bons intervenant ou s’ils y réfléchissent réellement…








Commentaire_supprime a écrit :



C’est pas ce qui est arrivé aux journaux belges il me semble ? J’avoue que je n’ai plus suivi cette affaire depuis un bout de temps…







C’est bien ce qui était arrivé. Un accord avait été trouvé 3-4 jours plus tard





“les sites dépensent des fortunes pour être mieux référencés que le voisin sur Google, et ils voudraient que Google leur reverse de l’argent ? C’est une rhétorique qui n’a aucun sens.”





Etre référencé dans l’index (= google search) et être affiché dans l’agrégateur (= google news), ce sont deux choses différentes.








127.0.0.1 a écrit :



Etre référencé dans l’index (= google search) et être affiché dans l’agrégateur (= google news), ce sont deux choses différentes.





justement, c’est totalement gratos le référencement dans l’agrégateur.



c’est bien pour ça que la presse traditionnelle, “pilier de la démocratie” (effectivement c’est très drôle ^^), dont les soit-disant mots clés (??) sont recherchés par les français dans Google, se fout de la gueule du monde.



entre la presse tradi et les ayant-droits de l’industrie du show-biz, on a quand même une belle brochette de guignols en France. que dis-je, de fumistes.









Dunaedine a écrit :



Ils sont au courant. Leur but est d’être indexé et de se faire une rémunération. Ils sont hypocrites, ils sont heureux que Google les indexe, ils veulent juste tirer le plus de pognon possible.







Je suis bien d’accord.



Mais ça pose un autre problème. Je pense que différents secteurs essaie de récupérer du pognon sur le dos des gros acteurs, mais ne réfléchissent pas au delà.



Suppose que quelqu’un monte un site façon Google News, avec des flux RSS, et un champ de recherche, qui filtre des résultats par mots clés.



Certes, une page n’est pas un moteur d’une grosse corpo, mais à supposer que la page en question devienne aussi populaire que Google News. Qui paye ? Combien ?



Un peu comme un café paye la SACEM, il faudrait payer pour indexer les journaux ?












dump a écrit :



Je comprend mieux quand les père fondateurs de l’Internet disent que l’Internet est mort.

Les gouvernement de tous les pays en font une machine à business servant à rémunérer les ayant droit, de faire valoir politique , de machine à répression et de surveillance.

On est loin de l’idéologie du départ …







D’autant plus qu’au départ on a une techno. militaire



A quand l’AdblockBercy ou le NoScriptBercy ?


À qui appartient la presse quotidienne traditionnelle ?

Je me demande bien pourquoi des industriels investissent dans ce secteur.



Ils pourraient aussi se faire des procès entre eux, tant l’impression de lire les mêmes sujets, traités de la même façon est grande quand on parcourt leurs journaux. Une presse de connivence.

À quand remonte le dernier procès pour plagiat ?









_fefe_ a écrit :



À qui appartient la presse quotidienne traditionnelle ?

Je me demande bien pourquoi des industriels investissent dans ce secteur.





Un début de réponse a été donné par Xaviel Niel (patron de Free et actionnaire du Monde) il y a pas longtemps, en feignant un lapsus quand il a dit qu’il “subventionnait, pardon investissait” dans Le Monde.



La presse papier vit ses dernières heures, c’est un fait. Le tout est de savoir pour eux comment réussir à faire la transition dans de bonnes conditions. Certains l’ont fait, dont Le Monde et slate.fr



Mais manifestement, nombre d’entre eux n’ont même pas encore compris que la transition était inéluctable. C’est mal barré (et tanpis ?) pour eux.



Taxe Taxe Taxe Taxe <img data-src=" />



On devrait rebaptiser la France, la Taxemanie ou un truc du genre…




Cette transformation se constate dans les derniers propos de la ministre de la Culture. « Les menaces sur la presse écrite pénalisent tout le monde. Il faut y remédier, notamment parce que certains sites, des moteurs de recherches issus d’acteurs économiques qui ne sont pas localisés en France et pas fiscalisés en France utilisent, énormément, de matière première issue de la presse numérique » a expliqué la ministre de la Culture dans une interview Aqui.fr-Rue89.



C’est pas un site d’information de presse traditionnelle ce site et pourtant il marche très bien tout comme PCI. Une suggestion à Google et aux autres moteurs de recherches. Déférencer tous les sites de la presse traditionnelle et ne laisser que la presse numérique. Et puis basta….


Le 17/09/2012 à 12h 19







Eagle1 a écrit :



faire des économies en réduisant les dépenses !! mais tu les prends pour des allemands ou quoi ? !!!! <img data-src=" /> c’est totalement illogique !!



sinon je trouve la taxe sur les clics encore plus débile. Car lorsqu’il y a clic le visiteur va vers le site du journal, c’est donc spécialement dans ce cas qu’il ne faudrait pas faire payer







mauvaise pioche



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L’Allemagne impose à Google Actus de rémunérer les sites d’info

google

Une nouvelle loi allemande oblige les moteurs de recherche indexant les contenus de sites d’actualité à leur verser des commissions.



Publié le 30 août 2012, 12h12





Le gouvernement allemand a adopté une loi imposant aux moteurs de recherche de verser des commissions aux sites d’information dont ils référencent les contenus. Selon le ministre de la culture allemand, il est en effet “inacceptable” que des sociétés utilisent gratuitement à des fins commerciales des contenus Web issus de l’investissement de journalistes et de médias. Visant en premier lieu Google News, ce texte était soutenu par les grands groupes de presse Axel Springer et Bertelsmann mais vivement combattu par l’opposition de gauche.



En France, Google Actus fournit une part importante de leur trafic aux sites d’actualité, qui s’agacent de voir leurs contenus repris sans contrepartie - certains internautes ne lisant que les titres sans se rendre sur les sites - mais qui cherchent également à y optimiser leur référencement. Une attitude ambigüe qui les a jusqu’ici retenus de faire bloc contre le moteur.



Le 17/09/2012 à 12h 21







Dunaedine a écrit :



Sauf que Google ne pourra pas s’amuser à cela en fait. Il lui sera pratiquement impossible de bloquer le référencement indirect par les réseaux sociaux, dont G+. Et je suis sûr qu’ils vont jouer là-dessus. Google ou les autres moteurs de recherche vont devoir se séparer de fonctionnalités entières pour réussir empêcher le référencement.







Ils peuvent toujours agir plus facilement sur le résultat de la recherche que sur la collecte.



Le 17/09/2012 à 12h 23







127.0.0.1 a écrit :



Etre référencé dans l’index (= google search) et être affiché dans l’agrégateur (= google news), ce sont deux choses différentes.





les actualités sont affichés aussi dans l’index



Le 17/09/2012 à 12h 25







brazomyna a écrit :



Un début de réponse a été donné par Xaviel Niel (patron de Free et actionnaire du Monde) il y a pas longtemps, en feignant un lapsus quand il a dit qu’il “subventionnait, pardon investissait” dans Le Monde.



La presse papier vit ses dernières heures, c’est un fait. Le tout est de savoir pour eux comment réussir à faire la transition dans de bonnes conditions. Certains l’ont fait, dont Le Monde et slate.fr



Mais manifestement, nombre d’entre eux n’ont même pas encore compris que la transition était inéluctable. C’est mal barré (et tanpis ?) pour eux.





le monde.fr: c’est subventionné par le ministere de la culture je le rappelle.

slate. fr cest rien, c’est juste un blog parmi d’autres



je parlais plus dans le sens général









olivier4 a écrit :



mauvaise pioche



Suivant



L’Allemagne impose à Google Actus de rémunérer les sites d’info

google

Une nouvelle loi allemande oblige les moteurs de recherche indexant les contenus de sites d’actualité à leur verser des commissions.



Publié le 30 août 2012, 12h12





Le gouvernement allemand a adopté une loi imposant aux moteurs de recherche de verser des commissions aux sites d’information dont ils référencent les contenus. Selon le ministre de la culture allemand, il est en effet “inacceptable” que des sociétés utilisent gratuitement à des fins commerciales des contenus Web issus de l’investissement de journalistes et de médias. Visant en premier lieu Google News, ce texte était soutenu par les grands groupes de presse Axel Springer et Bertelsmann mais vivement combattu par l’opposition de gauche.



En France, Google Actus fournit une part importante de leur trafic aux sites d’actualité, qui s’agacent de voir leurs contenus repris sans contrepartie - certains internautes ne lisant que les titres sans se rendre sur les sites - mais qui cherchent également à y optimiser leur référencement. Une attitude ambigüe qui les a jusqu’ici retenus de faire bloc contre le moteur.












MarcRees a écrit :



Simple.

Une taxe sur les bots.





Je suis certain qu’ils en sont capables.



Tant qu’à faire, pourquoi pas une taxe sur les images libres de droits pour sauver les photographes professionnels ?



http://linuxfr.org/news/lunion-des-photographes-veut-la-mort-du-libre


Le 17/09/2012 à 12h 50







ZouzouBreizh a écrit :



Tant qu’à faire, pourquoi pas une taxe sur les images libres de droits pour sauver les photographes professionnels ?



http://linuxfr.org/news/lunion-des-photographes-veut-la-mort-du-libre







Et une taxe sur les liens foireux aussi <img data-src=" />





Et une taxe sur les liens foireux aussi





Il faudrait surtout une taxe sur vos posts inutiles puisque j’avais rectifié le lien dans les secondes qui ont suivi son envoi.


Le 17/09/2012 à 13h 12







ZouzouBreizh a écrit :



Il faudrait surtout une taxe sur vos posts inutiles puisque j’avais rectifié le lien dans les secondes qui ont suivi son envoi.







Quand mon commentaire à été publié il ne l’était pas encore, mais on va pas se mettre à taxer le sens de l’humour non plus, pas d’inquiétude <img data-src=" />





« d’un côté, prévient Nathalie Collin, directrice du Nouvel Obs. les éditeurs s’engagent à renoncer à leur droit d’interdire l’indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche (…) En contrepartie, nous demandons la création d’un droit voisin qui permettrait de faire payer par les moteurs de recherche une juste rémunération, chaque fois qu’un de nos contenus est indexé. »





Je m’engage à renoncer à mon droit d’interdire la captation de mon temps de lecture à la presse, en contrepartie je demande la création d’un droit voisin qui permettrait de faire payer par la presse une juste rémunération, chaque minute de captation de mon temps de lecture.








olivier4 a écrit :



le monde.fr: c’est subventionné par le ministere de la culture je le rappelle.





Source ?









olivier4 a écrit :



En France, Google Actus fournit une part importante de leur trafic aux sites d’actualité, qui s’agacent de voir leurs contenus repris sans contrepartie - certains internautes ne lisant que les titres sans se rendre sur les sites - mais qui cherchent également à y optimiser leur référencement. Une attitude ambigüe qui les a jusqu’ici retenus de faire bloc contre le moteur.





Quand je lis ça, je me dis qu’ils ont quand même un grave problème dans le raisonnement … <img data-src=" />



Il se plaignent que les internautes qui se contentent des titres ne viennent pas sur leur site, mais je pense pas que ça compte comme du trafic perdu, non ? Ca rappelle le discour des major 1 DL = 1 entrée/achat en moins.



Bienvenue en Taxo-Land <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Et les clics des Belges, c’est les Français qui paient ? <img data-src=" /> <img data-src=" />



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


Le 17/09/2012 à 14h 34







Commentaire_supprime a écrit :



Décidément, se serrer la ceinture, c’est pas pour tout le monde… Peuvent pas faire comme moi, à savoir des économies en diminuant leurs dépenses ?







Quand on a le monopole de fabrication de monnaie à la demande, pourquoi se priver de dépenser sans compter ?



Taxes cycliques, c’est con (Si clic ? Tu as une claque ! Et cloque, tu auras !) <img data-src=" />



<img data-src=" /> Cliquez ! (<img data-src=" />)



CE CLIC M’A TUER



<img data-src=" />







Si la connerie, particulièrement celle des ayant-droits, était une richesse, la France serait très certainement la première économie mondiale.


Il suffit donc que le lien ne soit plus cliquable. Google pourra donc toujours indexé, mais facturera le nombre de clics au propriétaire du site à péage.








elezoic a écrit :



Il suffit donc que le lien ne soit plus cliquable. Google pourra donc toujours indexé, mais facturera le nombre de clics au propriétaire du site à péage.







Et si, on tapait simplement l’adresse sans cliquer sur Google, ça fait quoi ?<img data-src=" />









2show7 a écrit :



Et si, on tapait simplement l’adresse sans cliquer sur Google, ça fait quoi ?<img data-src=" />







Le HTTP Referrer est vide, donc le serveur web ne pas savoir que le lien qui a conduit à la page provient de Google.









elezoic a écrit :



Le HTTP Referrer est vide, donc le serveur web ne pas savoir que le lien qui a conduit à la page provient de Google.







<img data-src=" /> Good fortune for you <img data-src=" />



Ils vont taxer les flux RSS aussi ? <img data-src=" />








Jean_Peuplus a écrit :



Ils vont taxer les flux RSS aussi ? <img data-src=" />





Ils taxent les Flux RSS en russie…







Bon,ok: Nul, caca, ell est trés mauvaise, je sais, c’est pour ça que je m’auto expulse –&gt;[]