Accusée de trahison par le SNEP (majors) notamment, Aurélie Filippetti l’assure : « Ma position n'a pas changé depuis le mois de juillet, au moment où j'ai reçu les professionnels. »
La filière musicale est vent debout depuis l’annonce de la ministre d’enterrer le Centre national de la musique (CNM). La ministre avait expliqué dans une interview au monde que finalement, « nous n'avons pas réellement besoin d'un nouvel établissement public, qui nécessiterait, en plus des ressources existantes, 50 millions d'euros. Ce n'est pas possible actuellement ». Elle promettait cependant des crédits renforcés au bénéfice des producteurs indépendants.
Problème, lors d’une rencontre en juillet dernier, la nouvelle locataire de la Rue de Valois avait assuré que ce projet ne serait pas abandonné. C’est de moins ce qu’affirment les acteurs du secteur dans une pluie de communiqué publié hier où ils dénoncent cette volte-face.
La ministre a tenté d’éteindre l’incendie. Dans une dépêche AFP, elle assure finalement que « pour moi, la notion d'établissement public, la création d'un établissement public supplémentaire avec des coûts fixes supplémentaires, c'est ça qui est aujourd'hui contestable ». Pour caresser ensuite la filière dans le sens du sillon, elle ajoute qu' « on va trouver les moyens de financer le secteur musical, mais ça ne passe pas forcément par un énième établissement public ». Et la ministre de plaider pour « une vraie politique économique pour soutenir la filière musicale avec des financements qui soient sûrs. »
Des financements sûrs ? Filippetti rappelle que le financement du CNM s’appuyait sur un prélèvement sur les FAI aujourd’hui dédié au cinéma que Bruxelles pourrait remettre en cause. « Ce que je veux c'est que l'on puisse remettre les choses à plat, définir d'abord la manière dont on peut avoir des ressources pérennes et sûres, puis voir ensuite comment attribuer ces financements. C'est seulement en dernier lieu que se pose la question d'un établissement public. »
Commentaires (61)
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Et les sites d’actu informatiques aussi ?
Que ceux qui font l’apologie d’Hadopi " />
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Ils n’ont qu’a se démerder la filière musical, l’état n’est pas la pour les financer.
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« Ma position n’a pas changé depuis le mois de juillet, au moment où j’ai reçu les professionnels. »
Petite coquine! " />
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déja ca commence mal:
“on va trouver les moyens de financer”
Et puis j’aime beaucoup la méthode. Bon la on abandonne tout et apres on va voir ce qu’on va faire. C’est la méthode hollande?On fout tout en l’air et on discute après en regardant ce qui se passe
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La locataire et les allocataires de la Rue de Valois, S01E34
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moi j’ai trouvé un moyen de financer très simple :
Bouger leurs culs et faire des concerts méthode testée et approuvée par des tas de groupes
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ou comment se plier face aux industriels, ils n’ont en rien besoin d’argent public ! c’est impressionnant ce secteur vampire qui nous propose les même m en boucle à la radio et veut encore plus de pognon du contribuable ! " />
edit:
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Alors on va taxer qui ? Les fidèles acheteurs ou les multiples intermédiaires inutiles qui se font des couilles en or sur le dos des artistes ?
Perso mon dernier achat de CD a été fait directement sur le site de l’artiste par paypal (en plus sur un système de donation, même pas de minimum. J’ai mis 30euros). Tout l’argent lui revient directement ce qui est pas plus mal et je ferai pareil dès que ça se représentera.
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Moi je trouve qu’on a moins de boulot ces derniers temps dans ma bote j’aimerais bien que l’état nous finance car si on a moins de boulot c’est pas de notre faute !!
#15
on va trouver les moyens de financer le secteur musical
S’adapter au marché du numérique en développant une offre légale digne de ce nom?
Nationaliser la SACEM pour contrôler leurs salaires faramineux?
Demander publiquement aux producteurs d’arrêter de se gaver sur le dos des artistes avant de venir piailler des taxes et subventions?
Que les artistes fassent plus de concert au lieu de se contenter de sortir des disques que personne n’achètent?
C’est pas les pistes qui manquent….
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et si le secteur musical se démerdait un peu tout seul ? " />
J’veux pas dire mais ce secteur beneficie d’une exception gigantesque au marché liberal qu’aucun autre marché ne possede : le droit d’auteur.
Et ca leur suffit pas ?
Je te leur foutrait un coup de pied au cul aux majors si j’etais ministre, ca serait qqch de grand.
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#18
Une petite ponction sur le salaire de Pascal Negre et le bénéf d’Universal, je pense que ça aiderait pas mal.
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et si on virait la moitié des artistes tout simplement?
a la base le budget de la culture servait a financer les écoles, les musées, les expositions
, pas les spectacles et encore moins la presse et l’industrie musicale
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typiquement socialiste comme reaction. On va financer avec de l’argent public.
Pourtant le constat est simple, les bons auteurs vendent toujours et les mauvais ne vendent jamais.
Ils vont donc entretenir des gens qui ne devraient pas persister dans ce metier. Exactement comme les intermitents du spectacle.
Madame Filipetti devrait plutot s”occuper des principes de remuneration des auteurs, des producteurs et des edtieurs qui n’ont pas pris le virage du 21eme siecle. A les entendre, ils avaient toutes les réponses et ils nous ressortent des vieilles recettes eculées d’assistance aux ratés et qui ont deja echoué.
La production xculturelle est un metier difficile et il est normal qu’il y ait du dechet, simplement parceque tout le monde n’a pas le talent qu’il faut ou que l’epoque n’est simplement pas prete. Mais cela ne doit pas impliquer l’entretien en ver et contre tout de tous ceux qui veulent se lancer
#23
On va trouver les moyens de financer le secteur musical
On : le gouvernement
les moyens : A votre avis, c’est quiqui qui va payer au bout du compte ?
financer le secteur musical : faut bien aider les copains, hein
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Pour caresser ensuite la filière dans le sens du sillon
Excellente celle là " />
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#26
D’un côté le gouvernement veut nous apitoyer qu’il cherche de l’argent pour boucler le budget.
Et elle, va réussir à en trouver facilement ?
Hollande aurait du la mettre au ministère des finances !
#27
Aurélie a dit :
on va trouver les moyens de financer le secteur musical, mais ça ne passe pas forcément par un énième établissement public
Peut-être pourraient-ils se débrouiller seuls ?
Plus sérieusement, vu que les contenus sont animés par nos joujoux, véhiculés par les FAI et les opérateurs, et que nous en redemandons, je comprends que la question du financement, si on ne passe pas par un système tout payant sans partage, soit préoccupante. Le marché pourrait être bien plus souple et permettre des “bouquets” d’abonnements vers divers types de contenus, ces derniers devant être absolument disponibles dans leurs versions les plus récentes, et non uniquement la musique des 80’s, ou le gendarme de St-Tropez en location à 5.99€ (oui j’exagère).
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#29
elle ajoute qu’ « on va trouver les moyens de financer le secteur musical, mais ça ne passe pas forcément par un énième établissement public ».
Oui en effet ça va passer sur une enième taxe que payera le consommateur.
Je vois pas pourquoi on devrait financer puis acheter un album. On a demandé à personne d’en sortir.
Et quand on sait à qui est destiné ce “financement”…
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« On va trouver les moyens de financer le secteur musical »
Que le secteur musical se débrouille.
Est-ce une coïncidence que la culture française a commencé à décliner depuis la mise en place du ministère de la culture ?
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Tout ça me fait penser à un jeu de l’oie avec deux arrivées, on passe allègrement d’une piste à l’autre à l’aide d’un goto en tombant sur certaines casses (en fait, on croit vraiement qu’il y a une arrivée, mais c’est comme un vice sans fin) " />" />
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#34
quand une boite n’est plus rentable elle coule.
Arrêtons de filer de la thune à tout vas !
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Ce n’est pas à l’état de s’occuper de “l’industrie musicale”.
Qu’il se bougent le cul, qu’ils s’adaptent, qu’ils bossent.. Personne ne va venir s’occuper de mon secteur, je dois me démerder tout seul.
Quand Dotcom va arriver avec MegaBox, ça va leur faire très mal au cul. " />
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#38
je rigole bien fort en voyant les gens du SNEP (qui ne sont pas vraiment à plaindre) demander des brouzoufs à l’état alors qu’on vient de passer la barre des 3MM de chômeurs et qu’on aligne des plans sociaux.
l’état a peut-être autre chose à faire que de créer un énième établissement public (ie aux frais du contribuable, contrairement à la situation actuelle) à 50 millions d’euros, juste à coté d’une certaine haute autorité à 12 millions.
elle est bien gentille l’exception culturelle, mais ça commence à bien faire.
Moi je dis que sur les 50 Millions, ils en prennent 5000 ou 10000 et paient deux gars pour nous pondre un modèle de gestion viable des SPRD.
ils prennent 10000 autres et paient deux autres pour pondre un modèle viable pour la musique française au 21e siècle.
et pour moins de 1 000 000 ils se paient la retraite de Pascal Rogard.
je suis prêt à filer un coup de main s’ils ont besoin." />
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C’est fou ce qu’on a comme argent à ne plus savoir qu’en faire pour pouvoir financer un secteur de divertissement en perte de vitesse " /> La crise doit être finie alors ?
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PAr rapport a la licence globale, je crois que les majors ou les artistes ne seraient pas contre mais a mon avis, c’est la dématérialisation qui leur fait peur.
Parce que ca remet aussi en question les droits d’auteur.
Si par exemple, un artiste refuse d’etre téléchargé sur le net. qu’est ce qu’il se passe?
Si je peux graver un album gratuitement, que vaut un cd album? 2 euro?alors qu’est ce qui pourra aider un artiste amateura se faire connaitre s’il ne peut pas vendre d’album en concert? sur internet par paypal? qui acceptera alors de faire un don alor qu’on peut télécharger gratos en toute légalité.
bref ca pose plus de question que de réponse.
PArce que finalement la musqiue c’est aussi un produit et le cd est un produit comme un autre. cest a dire une marchandise qui transporte qu’on échange qu’on vend.
et tous les artistes n’ont pas un grand public de fans et ont besoin d’etre soutenu . Or une licence ne les aidera pas.
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Question: A qui est reversé cette argent ?
Je veux dire par la, je prend n’importe quel groupe à la radio, il ecrit ou font ecrire leur texte, trouve un studio qui veut les produires.
Le studio investis x argent pour enregistré et vendre le cd et recupere son bénéfice en reversant y€ à l’artiste.
A quel moment l’argent recolté par les taxes intervients?
Et comme j’ai déjà dit et que reprend aussi bien le soustitre de la news, si on finance le metier de la musique, n’importe quel metier pourrait demander sa subvention ?
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on va trouver les moyens de financer le secteur musical
QUOI ?!
Non mais merde quoi, je reve !!
Et les salariés de PSA AULNAY et plein d’autres boites, c’est pas eux qui devraient avoir toute l’attention hein ?!
A la place de ça, on finance jauni a liday qui reside à Gstaad !!!
Allez vous faire " /> " />" />
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#55
en fait l’exception ce n’est pas la lutte contre les standards americains en réalité, car j’ai remarqué que au final l’exception culturel francaise ca consiste a s’americaniser un peu plus en laissant une petite place a la spécificité francaise
exemple le cinema d’action > us
le cinema comique > francais
et dans la musique on copie les ricains en moins bien:
il ne reste plus que la chanson francaise vieillotte mais on a détruit tout le foklore a coté.
en fait on est surtout en “guerre” contre nos voisins qui sont anglais hollandais et j’en passe.(a part les belges)
#56
France pays d’assistés " />
RSA
PAC
CNM
même combat d’arrière garde " />
#57
Aurélie Filippetti : « On va trouver les moyens de financer le secteur musical »
Et il paraîtrait qu’elle a continué en disant : « nous venons de récupérer 150 € grâce à Hadopi. Et comme on a 13 autres dossiers en cours, on va peut-être récupérer 8 ou 9 fois 150 € de plus »
Moi, je trouve que c’est plus que suffisant comme financement par an entre 1350 et 1500 € pour des rapaces.
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Ils ont choisi en connaissance de cause de se lancer dans un domaine aussi inutile que la musique, le cinéma, la littérature ou autre art, je vois pas pourquoi ça seraient aux gens qui ont trimer pour étudier et bosser dans des domaines qui peuvent faire avancer la société (industrie, médecine, physique…) de devoir les financer.
Et puis franchement vu la tronche de la musique, littérature et du cinéma français, je crois que les laisser crever ne peut être qu’une bonne idée.
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hum… euh ouais
alors l’Espagne ca rayonne jusqu’à l’amérique du sud, l’allemagne domine toute l’Europe de l’est.
pour la techno, et et le metal, les pays nordiques s’en sortent bien
pour le cinéma, et bien je pense pas qu’on rayonne beaucoup plus que nos voisins alor qu’on dépense de sfortunes la dedans
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