Nous avons obtenu les premiers échos de la réunion organisée hier matin rue du Texel. L'objet était de faire le point sur cette saisine, ce qui n'a pas apporté grand-chose à l'éditeur de VLC. Plusieurs faits sont cependant à souligner.
La Hadopi avait en main un mémoire de l’AACS Licensing Administrator, l’organisme derrière la DRM du Blu-Ray. Le document n'a toutefois pas été transmis à VideoLan avant cette réunion. L'éditeur de VLC était donc en incapacité de préparer sa réponse.
Rappelons que voilà un an, Videolan a contacté la Hadopi pour dénouer une situation ubuesque où consommateurs et développeurs sont pris en otage. Comme exposé dans sa saisine, l’éditeur de VLC voudrait que son lecteur tout terrain et libre puisse lire le Blu-Ray sur toutes les plateformes, dont celles open source. En face, Sony interdit ce droit afin d’empêcher la copie de son support. La firme utilise un sandwich de DRM, ces fameux verrous numériques : l’AACS (Advanced Access Content System) et la machine virtuelle BD+.
Les textes du code de la propriété intellectuelle soufflent le chaud et le froid, indiquant d’un côté que « les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d'empêcher la mise en œuvre effective de l'interopérabilité, dans le respect du droit d'auteur », et de l’autre que le code source et de la documentation technique restent secretes si l’auteur d’un DRM « apporte la preuve que [cette publication] aurait pour effet de porter gravement atteinte à la sécurité et à l'efficacité de ladite mesure. »
Pour permettre à VLC de lire le Blu-ray, l'idée d'un plug-in propriétaire a été évoquée lors de la réunion du 5 septembre. Mais ce contournement viendrait en opposition avec la licence du logiciel libre. De même l’AACS LA a poussé l’idée selon laquelle on ne serait pas dans le cadre d’un logiciel, et donc que l’exception de décompilation (art.122-6 IV CPI) serai fermée. Une analyse non partagée par Videloan : si la question se pose pour les clés AACS, elle considère qu’on est bien dans ce cas pour l’implémentation AACS.
« VLC est open source et ne sert pas à contourner les DRM : il doit servir à lire des BluRay sur toutes les plate-formes open-source ! » tambourine Videolan sur son compte Twitter. L’association félicite dans le même temps cette réunion où leurs « questions et interrogations ont été comprises ».
Et maintenant ? La Hadopi a promis d'organiser de nouvelles auditions, ce qui va repousser d'autant l'issue attendue. Le 11 septembre prochain, le collège se réunira sans qu'aucun agenda précis n'ait été défini au-delà.
Commentaires (181)
#1
Mouais… Comme y’a pas un seul gugus compétent dans cette institution, ça va se finir en “Anéfé, il faut faire quelque chose, on va donc créer une commission pour réfléchir à ça, RDV dans 2 ans…”
#2
En définitive, c’est un problème entre VLC (ou l’open source en général) et l’AACS. Mais ça, on s’y attendais.
Concrètement, que peux la HADOPI dans cette situation ?
Peut-on espérer la présence de représentants de Sony à la prochaine réunion ? :)
" /> VideoLAN pour vos efforts !!
#3
VidéoLan -a-t-il prévu d’escalder le problème si la réponse ne les satisfait pas ?
#4
[mode Francky] Rejeté[/mode Francky]
" />" />
#5
La Hadopi avait en main un mémoire de l’AACS Licensing Administrator, l’organisme derrière la DRM du Blu-Ray. Le document n’a toutefois pas été transmis à VideoLan avant cette réunion
On perd pas les bonne habitudes :
“Mme Hadopi il faut répondre ça, sinon c’est des millions d’emplois supprimés”
#6
Bon courage à l’équipe de VLC, faut être motivés… " />
#7
Bah, il fallait s’y attendre. La réponse, c’est pas pour demain. " />
@VideoLan : Laissez tomber, vous voulez bien… " />
#8
En face, Sony interdit ce droit afin d’empêcher la copie de son support.
Ce n’est pas comme si on trouvait déjà plein de copie pirate explicite “BRRIP” ou “BDRIP”. (pour Hadopi et consœur, rip comme ripper = copier, non comme mort = Requiescat in pace) " />
L’association félicite dans le même temps cette réunion où leurs « questions et interrogations ont été comprises ».
Ca me fait penser à cette news mais surtout à ces commentaires là et là
#9
Il y a deux points noirs dans cette affaire:
La HADOPI est donc une boite noire sur laquelle on ne peut rien faire ou demander (exiger ? même pas en rêve !), tout a été prévu dans ses status pour qu’elle soit à l’abri de toute tentative de discussion.
C’est beau…" />
#10
Le 11 septembre prochain, le collège se réunira sans qu’aucun agenda précis n’ait été défini au-delà.
Ils ont bien choisi la date… Bien en adéquation avec ce ratage calamiteux qu’est Hadopi !
Le Cône vaincra !
#11
Des auditions de pure forme dans la mesure où l’autorité est d’une mauvaise volonté évidente : en témoigne la non transmission du mémoire de l’AACS licensing administrator.
Ma petite expérience de ce type de situation me dit que cette péripetie est loin d’être anodine. Plutôt, elle paraît révélatrice du fait que le résultat est plié d’avance dans l’esprit arbitral. Bon courage aux gens de VLC et mes félicitations anticipées pour le cas où ils arriveraient à obtenir quoi que ce soit de significatif dans de telles conditions.
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Et puis, VLC dans des lecteurs de salon, ce serait de très bonnes rentrées financières pour VLC, non ? " />
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Et pendant ce temps, je regarde mes Blu-Rays avec MPC-HC et AnyDVD. " />
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Hum, vlc? un truc open source fait par 4 mec dans un placard à balai… et en France! contre qui? Sony, multinational lobby de la culture…. Qui sera le plus simple a envoyer paitre ailleurs?
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Il n’est pas possible de passer l’interface VLC qui sert aux plugins en license LGPL ou BSD ? Genre les personnes qui développeraient des greffons ne seraient pas obligés d’être Open Source (comme avec le Kernel Linux).
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En face, Sony interdit ce droit afin d’empêcher la copie de son support.
Je ne comprend pas : on paye une taxe copie privée chère sur beaucoup d’objets qui sert à quoi en fait si des systèmes empêchent ce droit ? " />
Enfin, ça n’est pas un bon point pour l’offre qu’ils appellent légale.
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Bonne chance à Videolan pour la suite !! " />
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Effectivement, elle permet de faire payer l’utilisateur pour mettre au point de plus puissant DRM et système anti-copie " />
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Mais vu qu’on peut déjà copier des br, la protection n’est-elle pas caduque et du coup l’objection de sony ne tiendrait pas le coup ?
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Traduction en bon Français : L’hodopi envisagera de donner peut-être un début de réponse … à la saint glinglin ! " />
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on ne peut que souhaiter le meilleur pour VLC " />
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Richard, si tu nous lis…
C’est qui Richard ?" />
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Ce n’est pas au consommateur de trinquer pour protéger hypothétiquement le Blu-Ray… Ceux qui télécharge des isos Blu-Ray ne sont pas embêtés eux.
« les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d’empêcher la mise en œuvre effective de l’interopérabilité, dans le respect du droit d’auteur »
Ce DRM empêche l’interopérabilité même en respectant le droit d’auteur puisque c’est le consommateur honnête qui ne peut lire son Blu-ray sur un OS GNU/Linux. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai toujours pas acheté de lecteur Blu-Ray pour mon HTPC sous XBMC.
Cette argument me fait penser à celui de certains défenseurs de la vente liée… “Si on arrête de vendre des machines sans Windows pré installé, les gens installeront un Windows crackés”. Ce n’est pas une raison, c’est le problème de petitmou. De même, c’est à Sony de trouver un moyen de protéger les ayants droits sans nuire à l’interopérabilité.
Bref, L’HADOPI ferait mieux de faire respecter l’interopérabilité dans l’intérêt du consommateur.
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Je pense que Videolan sait pertinemment que la HADOPI ne sert à rien dans leur contexte (ou alors c’est de la naïveté profonde " /> ),
Quoiqu’il en soit, la question ne date pas d’hier (4 ans déjà)
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Depuis le temps que j’utilise VLC et que je l’installe chez toutes les Mme Michu en mal de codecs, m’en vais faire un don.
Merci pour ce travail exceptionnel " />
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Sujet complexe…
Cependant, le problème de ce DRM se limite encore une fois au problème de légitimité des brevets.
Le principe de protection par DRM est en lui-même intéressant, mais si sa viabilité ne dépend que d’un brevet, il ne vaut plus rien dans le cas où l’obstacle du brevet n’existe plus.
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VLC n’a pas trop à s’en faire, nous l’utilisons tous les jours, cela continuera avec ou sans SONY….
Le problème des DRM n’est pas nouveau, tout comme les publicités et spots incontournables intégrés aux supports.
J’appelle toujours au boycotte instinctif de ces produits inadaptés à l’interopérabilité. Je ne parle même pas de la diffusion sur un autre support tel qu’une tablette pourtant chèrement taxée par la redevance copie privée…
Vous êtes dans l’incapacité de lire votre BluRay, vous êtes en droit de demander le remboursement, et sinon l’UFC pourra vous épauler sans compter un bon petit Buzz au bon moment peu faire changer les mentalités… et pas que des acheteurs.
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Ca interesse encore les blue rays ?
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Il y a pourtant une réponse très simple:
Comme:
Les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d’empêcher la mise en œuvre effective de l’interopérabilité, dans le respect du droit d’auteur
et:
Sony interdit ce droit afin d’empêcher la copie de son support
J’en déduis que la licence d’utilisation des BlueRays est INcompatible avec la loi Française.
C’est un peu une réponse à la “Casse-toi pov’ con”, mais les réponses les plus simples sont généralement aussi les plus efficxaces.
#93
Cela dit, il me semble que le contournement de ces mesures de protection est autorisé, mais uniquement dans le cadre d’INteropératibilité.
La question qui reste est donc dans la nuance entre “garantir l’INteropérabilité” et “contourner des mesures de protection anti-copie”.
Si la première peut difficilement se faire sans la seconde, je ne suis pas sûr qu’elle le justifie pour autant.
Je crois qu’on a là un vaste débat, sans réponse évidente.
Bref, je reste donc avec ma réponse: “les mesures de protection du BR sont illégalles en France”, donc fournissez du BR “ouvert” ou bien disparaissez du marché français.
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C’est marrant, Platoona a posté un truc qui comme d’habitude, donne envie de lui arracher la tête, mais personne ne lui répond.
Vous l’avez tous bloqué ? " />
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Le moyen d’obtenir que Sony se mette à genoux es simple : on n’achète plus !
Si on agissait derechef à chaque fois que les Majors et les firmes nous mettent la pression pour plus se faire de fric, cela irait vie dans le sens du consommateur…
#103
Le moyen d’obtenir que Sony se mette à genoux est simple : on n’achète plus !
Si on agissait derechef à chaque fois que les Majors et les firmes nous mettent la pression pour plus se faire de fric, cela irait vite dans le sens du consommateur…
PS : qui peut me dire où se situe la commande pour supprimer un message ?
Je me suis trompé dans mon dernier message et j’aurais préféré soit le corriger, soit l’effacer.
Merci d’avance…
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#105
L’open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui
Ce troll de compète quand même " />
#106
L’open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui.
Jvachez ? C’est toi ?
#107
Oh le gros troll bien gras " />
J’aimerais pas être à la place de celui qui a pondu cette connerie, il va s’en prendre pleine la g….. " />
#108
« Plutôt que d’organiser des workshop à la con, Hadopi devrait mettre en ligne le mémoire de l’AACS Licensing Administrator sur Blu-Ray/DRM »
" /> " />
#109
open-source et sécurité : source du mal et/ou ouverture vers le bien ?
ça commence bien
Une logorrhée
Qu’il est moche ce mot
Une logorrhée qui ne convainc pas Frédéric Couchet (April) : « Plutôt que d’organiser des workshop à la con, Hadopi devrait mettre en ligne le mémoire de l’AACS Licensing Administrator sur Blu-Ray/DRM ». Ce fameux mémoire de l’AACS adressé à la Hadopi après la saisine de Videolan (VLC).
Ha c’est sûr il est pas convaincu !
Je souhaite vivement que VideoLan puisse arriver à ses fins sans attendre d’interminables mois (années ?) de “réflexion” de la part de leurs interlocuteurs.
#110
open-source et sécurité : source du mal et/ou ouverture vers le bien ?
puis
et l’open-source permet finalement de curer le mal qu’il a lui-même contribué à créer,
Quel intérêt de faire un atelier sur une question qui a déjà sa réponse (réponse avec laquelle du monde risque d’être en désaccord, dont moi-même) ???
#111
#112
L’open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui.
JVachez sort de ce corps ! " />
Y en a qui en sont encore là… çà fait peur " />
Une logorrhée qui ne convainc pas Frédéric Couchet (April) : « Plutôt que d’organiser des workshop à la con, Hadopi devrait mettre en ligne le mémoire de l’AACS Licensing Administrator sur Blu-Ray/DRM ».
" />
Un peu enervé aujourd’hui " />
#113
Le titre du Lab en dit long sur l’image que la Hadopi se fait de l’open-source. Rien que çà, c’est mauvais signe pour VideoLan…. " />
#114
L’open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui.
J’ai zappé ça c’est énorme.
Donc le closed-source rend les failles non analysables et non exploitables par mon boulanger ?
#115
#116
#117
#118
open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui. Pour autant, il semble peu réaliste de revenir en arrière pour enfermer à nouveau le software dans du hardware dans le but de le protéger et l’open-source permet finalement de curer le mal qu’il a lui-même contribué à créer.
Je veux le nom du " /> qui a écrit ça !
#119
Lorsque l’intelligence logicielle était captive du matériel, la sécurité informatique était une préoccupation très secondaire voire inexistante. La séparation du hardware et du software a donné naissance à la possibilité d’exploiter les failles logicielles. L’open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui. Pour autant, il semble peu réaliste de revenir en arrière pour enfermer à nouveau le software dans du hardware dans le but de le protéger et l’open-source permet finalement de curer le mal qu’il a lui-même contribué à créer, pour peu que tous se donnent la peine d’entretenir, à leur niveau, leur univers logiciel. »
Je ne sais pas ce qu’elle consomme, mais c’est puissant !
C’est brouillon, plutôt mal exprimé et cela prouve qu’elle ne comprend rien à ce qu’elle écrit. Elle devrait en rester au droit que j’espère elle maîtrise mieux.
J’aimerai qu’elle nous explique comment se fait-il qu’il y a des failles dans Windows qui n’est pas open source.
Elle parle peut-être de l’aspect open source de certaines attaques, mais je suis loin d’en être sûr.
Il faudra aussi lui rappeler que le logiciel a dès le début été séparé du harware (cartes perforées, mémoires à tore, disquettes, bandes, disques, …) même si parfois, il a été inclus dans le harware (ROM). Et je ne vois de toute façon pas en quoi ça change pour l’aspect sécurité et exploitation des failles logicielles.
Bref, ça me fait vraiment mal qu’on dépense l’argent de mes impôts (et des vôtres) à payer des personnes incompétentes et sans expérience professionnelle appropriée. En effet, on peut voir sur son profil Linkedin qu’elle a été embauchée par Hadopi à la sortie de sa maîtrise en droit. Je trouve cela vraiment scandaleux. " />
Qu’on l’utilise uniquement pour le droit, pas pour parler de logiciel, d’open source et de sécurité !" /> Et encore, je pense que dans ce type de travail, il faut avoir une expérience professionnelle, un vécu à apporter.
Madame la Ministre : le budget Hadopi peut être diminué sans que cela ne prête à conséquence sur ses missions. Allez-y !
#120
Ouha " />
Quel beau ramassis de conneries… je ne crois pas avoir déjà eu l’occasion de lire autant d’affirmations péremptoires et erronées en si peu de mots.
C’est incroyable ! Absolument TOUT est faux dans l’explication… du début avec “ l’intelligence logicielle était captive du matériel”, comme si ce n’était plus le cas aujourd’hui pour une vaste gammes de produits et comme si cela avait jamais empêché le piratage (demandez à canal plus…), à la fin…
Elle donne des séminaires la Mme ? Les commerciaux de ma boîte sont en pertes de vitesse " />
#121
#122
Totalement d’accord avec Frederic !!!
#123
Hahahahahahahahaha ! Par contre je ne comprend pas pourquoi vous avez palcé cette info en MAJ de la demande de VLC
Edit : Par contre, ils sont lourds les mecs qui laissent une sale note WOT sur les labs hadopi. Bon encore un mauvais score en “Trustworthiness”, pourquoi pas, mais en “Child safety”, ou “Vendor reliability”, c’est juste du bashing gratuit.
#124
#125
Plutôt que d’organiser des workshop à la con, Hadopi devrait mettre en ligne le mémoire de l’AACS Licensing Administrator sur Blu-Ray/DRM
" /> " />
#126
#127
Je crois que j’ai rarement lu de telle ineptie…. non là franchement ça méritait un article complet pas une maj ^^’
C’est marrant mais mon cerveau a automatiquement opposé le monde politique au monde de l’open source… L’obscurantisme contre la transparence. Ca ne m’étonnerai pas que la personne qui a écrit ces conneries vient de ce milieu ^^’
#128
#129
L’open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui.
" />
Une logorrhée qui ne convainc pas Frédéric Couchet (April) : « Plutôt que d’organiser des workshop à la con, Hadopi devrait mettre en ligne le mémoire de l’AACS Licensing Administrator sur Blu-Ray/DRM ».
" />
Quand je lis ça, finalement, je me dis que ce serait dommage que la HADOPI disparaisse " />
#130
Je sais pas quelle drogue il prenne mais c’est pas celle là qui permets de trouver les réponses. On a plus l’impression qu’ils philosophent sur une question concrète, forcement la personne en face est convaincu que perdre son temps.
Bref, j’aurais pas dit mieux :
Plutôt que d’organiser des workshop à la con, Hadopi devrait mettre en ligne le mémoire de l’AACS Licensing Administrator sur Blu-Ray/DRM
#131
+1 pour le monsieur de l’APRIL " />
Le groupe de travail qui rien qu’au libellé condamne d’office le libre.
genre y’a pas de faille dans iOS, Flash, Windows, Office, … dont les codes sont diffusés très largement sur le net… ou pas.
HADOPI, ou comment faire croire qu’on réfléchi à un truc alors que la conclusion est dans l’intitulé du groupe de travail " />
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La HADOPI veut prouver que l’open-source, c’est le mal quoi… ^^“”
#136
Lorsque l’intelligence logicielle était captive du matériel, la sécurité informatique était une préoccupation très secondaire voire inexistante.
C’est quoi ce baratin ? De quoi ils parlent ? " />
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JB, tu n’aurais pas eu envie de changer tes initiales " />. Je n’arrête pas à penser à la salle B4 (désolé)" /> (ça devient monotone de tergiversations, heureusement que j’ai de la patience " />)
" />" />
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“Lorsque l’intelligence logicielle était captive du matériel, la sécurité informatique était une préoccupation très secondaire voire inexistante ….. pour peu que tous se donnent la peine d’entretenir, à leur niveau, leur univers logiciel.”
Mais quel est le " /> pour pondre une telle logorrhée ???
C’est pas possible de confier de telle mission à un " /> ne sachant pas ce qu’est du hardware ou du software… Pauvre France… " />
#148
« open-source et sécurité : source du mal et/ou ouverture vers le bien ? », il est décrit de la sorte : « Lorsque l’intelligence logicielle était captive du matériel, la sécurité informatique était une préoccupation très secondaire voire inexistante. La séparation du hardware et du software a donné naissance à la possibilité d’exploiter les failles logicielles. L’open-source a beaucoup facilité cet accès, rendant les failles analysables et exploitables par à peu près n’importe qui. Pour autant, il semble peu réaliste de revenir en arrière pour enfermer à nouveau le software dans du hardware dans le but de le protéger et l’open-source permet finalement de curer le mal qu’il a lui-même contribué à créer, pour peu que tous se donnent la peine d’entretenir, à leur niveau, leur univers logiciel. »
C’est tellement con comme verbiage que ça pourrait avoir été pondu par un ex de Jeunesses et Sports collé par RGPP avec le social dans la DDCS où je travaille…
Une logorrhée qui ne convainc pas Frédéric Couchet (April) : « Plutôt que d’organiser des workshop à la con, Hadopi devrait mettre en ligne le mémoire de l’AACS Licensing Administrator sur Blu-Ray/DRM ».
Là, c’est un bon résumé de la pensée du jour concernant ce qui précède…
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#150
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#152
Il faut se rappeler aussi que les workshops HADOPI ne sont pas forcément menés par des gens de l’HADOPI mais aussi des gens extérieurs (et même parfois opposés à HADOPI), il me semble, non ?
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" />" />" />" />
Excellent !
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#158
T’as lu la mise à jour ou pas ?
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Je ne vois qu’une explication à ce “workshop à la con”, la Hadopi a décidé de se saborder elle-même dans sa connerie plutôt que d’attendre que Filipetti le fasse.
#161
#162
Lorsque l’intelligence logicielle était captive du matériel, la sécurité informatique était une préoccupation très secondaire voire inexistante. …
Lorsque l’informatique était l’affaire des spécialistes, les délires des communicants étaient une préoccupation très secondaire voire inexistante
Tellement à l’ouest cette description d’atelier que j’arrive même pas à compter les erreurs. Tout est faux, biaisé, voire surréaliste. On dirait une tentative d’organiser un bêtisier de l’année d’un seul coup.
Bravo aux guignols qui viennent de découvrir qu’il y a des softs aussi sur les ordis…
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#164
On peut aussi acheter le Blu-ray et telecharger le rip apres non (rien d’illégal je crois) ? Enfin je sais pas si ça passe (jamais essaye)…
Mais c’est vrai qu’à parfois + de 25go le blu-ray, faut avoir de l’espace de stockage " /> .
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Solution: faire tourner un décodeur (distribué sous forme binaire) dans une machine virtuelle (VMWare & Co).
Celle ci étant par essence isolée le code n’a pas besoin d’être open source. Elle pourrait même produire un flux HDCP (je suppose!).
Du coup VLC serait à l’abri, et Sony aurait dans ses mains un atout de taille: votre PC étant capable de lire les BD, la loi ne vous autoriserait plus à chercher à casser sa protection.
Ceci étant dit, si les seules personnes concernées sont les français essayant de lire des BDs sous linux… " />
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La loi (article L331-5):
« Les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d’empêcher la mise en œuvre effective de l’interopérabilité, dans le respect du droit d’auteur »
Signification dans le contexte: les données ne doivent pas être copiées/copiables (=“dans le respect du droit d’auteur”), c’est à dire que le flux doit être HDCP.
Vous avez assurément le droit de décompiler des programmes, mais par contre ne comptez pas diffuser vos travaux(source PCI):
“l’un des décrets DADVSI sanctionne en effet la simple détention de dispositifs « conçus ou spécialement adaptés » pour porter atteinte à une mesure technique de protection”
Ce qui répond certainement à vos questions.
La question que l’on se pose, nous autres observateurs, c’est: “pour quelle raison Linux ne peut être compatible HDCP?”.
Parce que le noyau ne contient aucun mécanisme qui permettrait par exemple d’empêcher de lier un debugger au processus de décryptage?
Pour de simples raisons financières?
Parce que cela demanderait un travail considérable et n’a pas été fait, bien que possible?
Pour des raisons idéologiques?
Pour finir, que pensez vous de ma proposition, à savoir une machine virtuelle sous hyperviseur (une boite noire, mais isolée et donc ne portant pas atteinte ni à la GPL ni au souhait des utilisateur d’avoir un système open-source)?