Édito : les éditeurs de livres ont-ils retenu les erreurs de l'industrie musicale ?

Édito : les éditeurs de livres ont-ils retenu les erreurs de l’industrie musicale ?

Rien n'est moins sûr

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Nil Sanyas

Publié dans

Société numérique

01/09/2012 6 minutes
56

Édito : les éditeurs de livres ont-ils retenu les erreurs de l'industrie musicale ?

Ces dix dernières années, les industries musicales et cinématographiques ont réalisé d'innombrables erreurs sur Internet, notamment en matière d'offre légale. En toute logique, nous aurions pu nous attendre à ce que l'industrie du livre retienne les leçons du secteur de la musique et de la vidéo. Et pourtant, les éditeurs répètent au contraire les mêmes aberrations, pour ne pas dire qu'ils les empirent.

iTunes Music Store a fortement évolué ces neuf dernières années (catalogue, qualité, drm, etc.) 

Un retard à l'allumage

Alors que le téléchargement illégal existe depuis les années 1990 (en sus des copies de cassettes/CD), accéléré par le succès du MP3, l'apparition de services comme Napster et la démocratisation du haut débit, l'industrie du disque, elle, n'a répondu à la demande que de très longues années plus tard. Si du côté des indépendants (via eMusic notamment), des offres légales ont rapidement vu le jour, sans DRM qui plus est, du côté des grands labels, qui étaient encore au nombre de cinq à l'époque, la chanson était bien différente.

La première offre légale de grande envergure a ainsi été l'iTunes Music Store d'Apple, lancé en 2003 aux USA, et en 2004 dans quelques pays d'Europe (dont la France). Auparavant, les labels avaient tenté de proposer chacun dans leur coin leur propre catalogue (eCompil chez Universal par exemple), sans grand succès. Ce retard important des majors du disque a eu pour principale conséquence d'habituer des millions d'internautes à une offre certes illégale, mais gratuite, pléthorique, souvent de qualité et parfois en avant-première.

Contenter les internautes rapidement, une manoeuvre impossible ?

Mais le problème numéro un des majors a été de s'adapter à la demande. Dans un premier temps, l'offre proposée aux internautes était un catalogue pauvre en quantité, avec une qualité moyenne pour ne pas dire médiocre des titres (128 kbps dans le meilleur des cas), le tout avec des DRM bloquant toute exploitation naturelle et normale des titres achetés. En somme, les différences entre l'offre légale et le téléchargement illégal étaient telles que même si les titres étaient vendus à 1 centime, l'intérêt frôlait la nullité au regard des défauts de l'offre.

 

Il a ainsi fallu des années et des années pour que les majors comprennent que les DRM étaient insensés et que l'intéropérabilité devait être la norme. En 2007, Pascal Nègre expliqua d'ailleurs tout à fait sérieusement que les DRM n'étaient pas un problème : « Je ne sais pas si vous avez une voiture, mais si vous avez une voiture, elle roule soit à l'essence, soit au gazole, eh bien votre moteur n'est pas interopérable. Vous pouvez pas mettre du gazole dans un moteur à essence. » Malgré cette argumentation sans faille, Apple retira tout de même les DRM de son catalogue en 2009, bien que d'autres plateformes liées aux majors tentèrent l'expérience dès 2007.

 

L'augmentation de la qualité des morceaux compressés a aussi été une rude et longue bataille. Encore aujourd'hui, seuls certains sites proposent un choix de fichiers et une qualité vraiment élevée. C'est par exemple le cas de Qobuz. Quant à l'augmentation du catalogue et donc une plus grande diversité des titres, la patience a été de très loin la vertu principale des internautes. Avec à peine 1 million de titres en 2004 disponibles, le marché était bien loin de celui que l'on connait aujourd'hui, c'est-à-dire entre 15 à 30 millions de titres selon les plateformes.

 

Désormais, hormis parfois le choix de compression et la qualité du fichier, l'offre légale de musique est satisfaisante, tout du moins elle est plus digne d'intérêt qu'il y a quelques années. Concernant l'offre de vidéo, le schéma a plus ou moins été équivalent, avec plusieurs années de décalage néanmoins. Ainsi, à ce jour, l'offre est encore loin de répondre aux désirs des internautes, que ce soit en terme de choix, de qualité ou de tarifs. La problématique de la chronologie des médias empêche toutefois les plateformes légales de proposer du contenu récent, ne l'oublions pas. Mais le marché va dans le bon sens (surtout aux USA) et la possible arrivée de Lovefilm d'Amazon et de Netflix en France a déjà fait bouger quelques lignes.

 

Le consommateur roulé dans la farine

Et les livres ? Catalogue restreint (surtout en français), plateformes fermées, tarifs élevés, bienvenue dans le monde où le consommateur n'est pas respecté et où les éditeurs n'ont retenu aucune leçon du passé. C'est à se demander si le but n'est pas de rouler le consommateur au maximum. Si cela fonctionne, tant mieux, sinon, on l'arnaquera un tout petit moins et on vérifiera à nouveau ses réactions... Une manoeuvre déjà testée et pas forcément approuvée dans le passé.

 

Les éditeurs ont pour principal atout que le passage du papier à la liseuse (ou la tablette) est bien moins aisé que de passer du CD au MP3 ou du DVD au DivX. Cela leur offre une marge de manoeuvre supérieure aux industries du disque et du cinéma.

 

Pour le moment, les études quant au téléchargement illégal de livres numériques sont rares et les déclarations contre le piratage dans le domaine littéraire sont incomparables à celles de l'industrie de la musique et de la vidéo.  En France, les éditeurs n'utilisent d'ailleurs pas Hadopi pour faire valoir leurs droits (notre article).

 

L'an dernier toutefois, l'auteure espagnole Lucía Etxebarría a fait sensation en annonçant qu'elle arrêtait d'écrire tant qu'une lutte sérieuse contre le piratage de livres numériques en Espagne ne serait pas réalisée. Ce type de réaction ne s'est pas généralisé et hormis du côté des BD, des mangas et des comics, l'accès illégal aux oeuvres du secteur du livre semble trop anecdotique aujourd'hui pour être un réel problème.

 
Toutefois, l'essor des tablettes tactiles et des liseuses pourrait remettre en cause en partie voire totalement le marché du livre dans les années à venir. Or les éditeurs répètent à peu de choses près les mêmes erreurs que les producteurs de musiques et de films. Ils s'endorment sur leurs lauriers, poussent au format propriétaire et cloisonné et proposent une offre à faire fuir n'importe quelle personne bien intentionnée.

 

En somme, si les éditeurs de livres continuent en ce sens, ils habitueront eux aussi les internautes à une consommation gratuite et illégale. Et quand ils réagiront, il sera problablement trop tard...

Écrit par Nil Sanyas

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un retard à l'allumage

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Commentaires (56)


Le court termisme dans toute sa splendeur, encore une fois.



Faut dire, regarder plus loin que le bout de son nez est fatiguant, alors on les comprend, pourquoi se fatiguer ? Les dirigeants seront à la retraite d’ici à ce que ça se casse la gueule et qu’on leur reprochent leurs fautes, donc pas de soucis.




L’an dernier toutefois, l’auteure espagnole Lucía Etxebarría a fait sensation en annonçant qu’elle arrêtait d’écrire tant qu’une lutte sérieuse contre le piratage de livres numériques en Espagne ne serait pas réalisée.



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Ah ? Mais elle fait quoi maintenant ?




L’an dernier toutefois, l’auteure espagnole Lucía Etxebarría a fait sensation en annonçant qu’elle arrêtait d’écrire tant qu’une lutte sérieuse contre le piratage de livres numériques en Espagne ne serait pas réalisée.





On parle bien de la même Lucía Etxebarría qui s’est fait serrer pour plagiat?





Au fait, on dit “écrivaine”, bande de machistes rétrogrades pas beaux. <img data-src=" />


Sans parler du bordel que c’est niveau interopérabilité dans le domaine du livre numérique…



On a donc :





  • Prix élevé

  • Catalogue ridicule

  • DRM

  • Mauvaise qualité du hard et du soft (interopérabilité au niveau 0)







    Tous les ingrédients pour une success story comme on les aime.


Quand je vois les tarifs des livres sur kindle par exemple… ça fait mal.



L’avantage est d’avoir le livre rapidement, mais personnellement, j’ai acheté un livre, pas plus, le reste c’est du pdf (mais mal supporté par le kindle), bref je regrette mon achat… (j’avais acheté la liseuse pour pouvoir lire des pdf -&gt; pas des livres, mais à ce niveau là, les pdf sont mal supportés, -je pense que c’est volontaire de leur part-…)



ça va que je l’ai eu en partie avec un bon de 20€. (à 70€ le kindle n&b sans tactile)





Je sais pas si c’est mamazone qui se gave ou les écrivains qui se régalent, mais les tarifs à l’achat sont prohibitifs… C’est du virtuel, pas du réel, sont fadas.


Une bonne liseuse qui lit du pdf et de l’epub (surtout pas le kindle ou le machin en plastoc de la fnac) + Logiciel Calibre + opdsearch = <img data-src=" />



A croire que ces industries sont toutes en mode autruche, la tête dans le sable : “Le milieu va mal mais ce n’est pas de ma faute”





En 2007, Pascal Nègre expliqua d’ailleurs tout à fait sérieusement que les DRM n’étaient pas un problème : « Je ne sais pas si vous avez une voiture, mais si vous avez une voiture, elle roule soit à l’essence, soit au gazole, eh bien votre moteur n’est pas interopérable. Vous pouvez pas mettre du gazole dans un moteur à essence. »

<img data-src=" />

Pour sûr, mais avec une voiture française, achetée en France, je peux rouler en Allemagne, en Angleterre, aux USA, en Australie, etc. Mais c’est quand même dommage, il faudrait une voiture par pays.


Sur quoi vous vous basez pour parler des tarifs ?



Personnellement, je lis beaucoup de livre américains sur mon Kindle. Et niveau tarif, ya pas photos. La version Kindle est souvent moitié moins chère que la version papier, et je ne parle même pas des frais de port à rajouter depuis les États Unis.



Exemple :

http://www.amazon.com/What-Wish-Knew-When-Was/dp/0061735191

Version papier : 16\(, version Kindle 2\)








Quiproquo a écrit :



Sans parler du bordel que c’est niveau interopérabilité dans le domaine du livre numérique…



On a donc :





  • Prix élevé

  • Catalogue ridicule

  • DRM

  • Mauvaise qualité du hard et du soft (interopérabilité au niveau 0)







    Tous les ingrédients pour une success story comme on les aime.







    +1. Franchement, pour acheter des livres en format dématérialisé, faut vraiment le vouloir.



    Par contre, pour tout ce qui est domaine public, il y a pléthore. Contrairement à la musique et au cinéma…







    Marco07 a écrit :



    Quand je vois les tarifs des livres sur kindle par exemple… ça fait mal.



    L’avantage est d’avoir le livre rapidement, mais personnellement, j’ai acheté un livre, pas plus, le reste c’est du pdf (mais mal supporté par le kindle), bref je regrette mon achat… (j’avais acheté la liseuse pour pouvoir lire des pdf -&gt; pas des livres, mais à ce niveau là, les pdf sont mal supportés, -je pense que c’est volontaire de leur part-…)



    ça va que je l’ai eu en partie avec un bon de 20€. (à 70€ le kindle n&b sans tactile)





    Je sais pas si c’est mamazone qui se gave ou les écrivains qui se régalent, mais les tarifs à l’achat sont prohibitifs… C’est du virtuel, pas du réel, sont fadas.







    +1 aussi.



    Sans parler que là, le risque de voir des écrivains shunter les éditeurs pour proposer directement leurs productions aux lecteurs, il est nettement plus élevé qu’avec la musique ou le cinéma. Un traitement de texte, un logiciel genre Sigil, ou toute la chaîne en latex, un hébergement genre Kimsufi et adieu Berthe !







    Mudman a écrit :



    Sur quoi vous vous basez pour parler des tarifs ?



    Personnellement, je lis beaucoup de livre américains sur mon Kindle. Et niveau tarif, ya pas photos. La version Kindle est souvent moitié moins chère que la version papier, et je ne parle même pas des frais de port à rajouter depuis les États Unis.



    Exemple :

    http://www.amazon.com/What-Wish-Knew-When-Was/dp/0061735191

    Version papier : 16\(, version Kindle 2\)







    Sur les tarifs français, tout le monde ne lisant pas l’anglais couramment.



    Par contre, si je dois acheter un livre en anglais, ce sera en dématérialisé… à condition que leurs DRM de #%£$ ne bloquent pas mon Kobo…



Ton exemple me semble etre une exception (d’ailleurs ton livre est a 11.43 euros sur amazon.fr). Perso chaque fois que je cherche un bouquin, le prix ebook est juste 20% moins cher que la version poche. Exemple : Dune ebook 6.49, poche 8.12 et version francaise inexistante en ebook. Alors pour le moment meme si ma biblioeque est saturee, je continue avec le papier.



EDIT : je repondais a Mudman :)








Mudman a écrit :



Sur quoi vous vous basez pour parler des tarifs ?



Personnellement, je lis beaucoup de livre américains sur mon Kindle. Et niveau tarif, ya pas photos. La version Kindle est souvent moitié moins chère que la version papier, et je ne parle même pas des frais de port à rajouter depuis les États Unis.



Exemple :

http://www.amazon.com/What-Wish-Knew-When-Was/dp/0061735191

Version papier : 16\(, version Kindle 2\)





ça dépends des livres…

Un exemple, “l’édition pour les nuls” sur le kindle c’est 15€ en moyenne, une 20aine en réel.





Après c’est sûr qu’on peut trouver des trucs à 2€…

Exemple des ouvrages indispensables qui ne peuvent que passionner le lecteur que je suis…



Le décodeur gestuel : Les gestes du quotidien décryptés -&gt; 1.99€







Le diable au corps: amour, érotisme et tragédie dans la bascule de la guerre en 1914 -&gt; 0.99!!!







Production de plants forestiers: Guide technique du forestier méditerranéen français. Chapitre 6 -&gt; 0.99!!!!!!!







Origine du nom de famille BERGEOT (Oeuvres courtes)-&gt; 1.5€!!!!!!!!







Et bien sûr l’indispensable



Aventures d’écrivains régionaux: pièce de théâtre pour six hommes et une femme plus autres distributions -&gt; 0.99









Commentaire_supprime a écrit :



+1. Franchement, pour acheter des livres en format dématérialisé, faut vraiment le vouloir.



Par contre, pour tout ce qui est domaine public, il y a pléthore. Contrairement à la musique et au cinéma…







Probablement parce que chronologiquement il y a bien plus de livres que d’enregistrements musicaux ou de films dans le domaine public, ces deux genres étant assez récents.

Il y a par exemple énormément de partitions musicales dans le domaine public.



D’ailleurs je me demande comment fonctionne le domaine public pour les enregistrements musicaux…



Bon, il existe quand même des exceptions, heureusement.



Bragelonne a compris comment se servir du numérique.

Mnémos s’y est mis depuis peu et a choisi de mettre en avant l’absence de DRM carrément sur leurs couvertures.

Y’en a d’autres mais effectivement, d’autres éditeurs ne veulent pas voir que ça fonctionne pas mal pour eux comme ça… C’est les auteurs qui ont peur il paraît, publier sans DRM équivaudrait apparemment à leur faire comprendre qu’on ne fait rien pour défendre leur travail si on en croit les propos de certains.









Commentaire_supprime a écrit :



Par contre, si je dois acheter un livre en anglais, ce sera en dématérialisé… à condition que leurs DRM de #%£$ ne bloquent pas mon Kobo…







Pour livres français, en tout cas, je ne peux que te conseiller d’aller systématiquement checker chez les distributeurs (immatériel, ePagine, etc.) sachant que certains revendeurs foutent automatiquement DRM si le livre a un marquage (que le distributeur fait mais pas le revendeur). Au final, des livres marqués chez le distributeur (en gros, une mention du nom du lecteur régulièrement) sont vendus avec DRM chez le revendeur…







Quiproquo a écrit :



Sans parler du bordel que c’est niveau interopérabilité dans le domaine du livre numérique…

Mauvaise qualité du hard et du soft (interopérabilité au niveau 0)







Et ce n’est pas prêt de s’arranger, voirhttp://epubsecrets.com/reviewing-epub-myths.php

EPUB3, on en est encore très loin. De fait, là, on en est presque à devoir sortir un miracle par bouquin pour qu’il soit rendu de la même façon partout.



Tel fabricant ne prend pas en compte les styles pour le tag body, tel fabricant Sony ne met jamais à jour les firmwares des anciennes liseuses alors que leur soft est ultra bogué niveau images depuis deux ans – en foutant un lien sur une image, tu peux faire planter la liseuse –, tel fabricant ne connait pas le “concept CSS d’inheritance”, tel moteur de rendu fait sauter toute la mise en page si tu as le malheur d’utiliser un propriété CSS qu’il ne digère pas…



Au final, ce qui devrait faciliter la publication (un format ouvert et standard) est tellement mal mis en œuvre côté fabricants et développeurs que tu te retrouves avec des longues périodes de déboguage, un rythme de publication par conséquent ralenti, des frais de développement en plus (ce qui se retrouve aussi dans le prix du livre final chez certains, je suis assez bien placé pour le savoir), des retouches du code parce qu’un utilisateur de telle liseuse a prévenu d’un bug, etc.



Enfin bref <img data-src=" />



Logiquement l’essentiel du parc matériel tourne avec du SDK Adobe (moteur de rendu, DRM, etc.) et ça devrait faciliter les choses mais non, parce que les fabricants font leur mayonnaise dessus et/ou (encore pire), utilisent du SDK vieux de 18 à 24 mois dont on sait qu’il contient des bugs gênants… J’aimerais beaucoup qu’Adobe “déprécie” les versions de SDK au fur et à mesure afin d’obliger certains à se mettre à jour… Sinon, on n’avancera pas.

D’autant que si ça continue dans ce sens, on devra bientôt produire un fichier EPUB par revendeur… (ce qui serait plutôt ironique et malheureux vu que c’est un standard ouvert…)



L’offre légale de musique, si elle s’est améliorée, est encore loin d’être parfaite et complète : sur certains magasins existants, pas de souci technique mais encore des barrières géographiques (restriction par IP) surréalistes. Exemple Ubuntu One Music Store :http://ur1.ca/a2yw9 ! L’ensemble des majors et de nombreux indépendants sont inaccessibles aux internautes français, le catalogue n’est disponible entièrement qu’en Allemagne, Angleterre, USA. Super pour les artistes francophones et les utilisateurs d’Ubuntu qui veulent profiter de ce store intégré et de la synchronisation entre PC et smarthones… :-(


Bonjour,

Je viens de terminer mon dernier livre (Pourquoi pas Mars), le troisième et je galère pour le mettre en format epub. Une journée complète de remise en page (600 tout de même).

Aucun éditeur n’est intéressé par ma production, alors je les vends sur itunebook et barnes&noble par l’intermédiaire de Lulu, une plate-forme de vente de livre papier à prix prohibitif, mais à l’unité. Pour la petite histoire, j’ai du modifier une dizaine de fois le format epub pour coller au put… de règle pas du tout claire pour avoir mes trois premiers livres en ligne et encore, le dernier pose encore problème ce jour !!!

C’est vraiment chiant ! Pour finir, le DRM d’adobe coût à l’auteur 0,20€ par livre, c’est loin d’être gratuit, moi je refuse ce vol organisé. Mes livres sont à 1,58€ voir 1,46€ sur itunebook. Cela me semble un bon prix pour des livres de 500 à 600 pages en format poche.

Le plus dur reste de faire de la pub sur ses ouvrages, mais c’est partout pareil !

Bonne lecture et à bientôt. Jean-Nono




Or les éditeurs répètent à peu de choses près les mêmes erreurs que les producteurs de musiques et de films.



L’instantanéité. L’argent rapide maintenant. La prise de bénéfice et les dividendes, stock options. La culture, le lecteur ? … Rien à foutre.


Moi je pense qu’il faudrait des plateformes de mise en ligne pour les auteurs et les chanteurs/compositeurs où c’est eux-même qui upload leurs oeuvres.



Ils auraient certainement plus de bénèf qu’en passant par une boîte d’édition/maison de disque.



C’est pas Google ou Apple qui voulait faire ça pour les livres numériques ?








Plasm a écrit :



Moi je pense qu’il faudrait des plateformes de mise en ligne pour les auteurs et les chanteurs/compositeurs où c’est eux-même qui upload leurs oeuvres.



Ils auraient certainement plus de bénèf qu’en passant par une boîte d’édition/maison de disque.



C’est pas Google ou Apple qui voulait faire ça pour les livres numériques ?







Ces plateformes, à l’instar de Google et Apple serait toujours des boites d’édition. De nouvelle peut-être plus proche des attentes modernes, mais c’est pas dit qu’on y gagne, quand on voit comment Apple aime lier ses utilisateurs dans son écosystème, et google aime en savoir toujours plus sur eux à en être une véritable agence de renseignement, on pourrait y perdre plus que notre culture…



ça me rappelle mes deux bouquins achetés 15€10 les deux, vendus 15€ chaque sur itunes. Du vol….



https://lh3.googleusercontent.com/-zpFwnn268nE/UDYzzBp8ANI/AAAAAAAAdFM/6tnfUhg4a…








minoumiaou a écrit :



ça me rappelle mes deux bouquins achetés 15€10 les deux, vendus 15€ chaque sur itunes. Du vol….



https://lh3.googleusercontent.com/-zpFwnn268nE/UDYzzBp8ANI/AAAAAAAAdFM/6tnfUhg4a…





Bha non, c’est normal. Le livre passe par aytioune, donc il est mieux!









Marco07 a écrit :



Bha non, c’est normal. Le livre passe par aytioune, donc il est mieux!





voila oui, les 0 et les 1 qui le composent sont pas des chiffres low cost made in Google (qui les a probablement volé à Apple de toute façon…) <img data-src=" />









Marco07 a écrit :



Bha non, c’est normal. Le livre passe par aytioune, donc il est mieux!









C’est le prix de la hype, c’est ça ?









WereWindle a écrit :



voila oui, les 0 et les 1 qui le composent sont pas des chiffres low cost made in Google (qui les a probablement volé à Apple de toute façon…) <img data-src=" />







Du binaire de qualité ma bonne dame ! <img data-src=" />









minoumiaou a écrit :



Du binaire de qualité ma bonne dame ! <img data-src=" />





clairement <img data-src=" /> <img data-src=" />









Plasm a écrit :



Moi je pense qu’il faudrait des plateformes de mise en ligne pour les auteurs et les chanteurs/compositeurs où c’est eux-même qui upload leurs oeuvres.



Ils auraient certainement plus de bénèf qu’en passant par une boîte d’édition/maison de disque.



C’est pas Google ou Apple qui voulait faire ça pour les livres numériques ?







Ça existe déjà pour le livre, et ça compte pour beaucoup dans les catalogues en ligne



Smashwords

Kindle Direct Publishing

Kobo Writing Life

Google Play Books

iBooks (là c’est un peu plus compliqué mais même esprit)

Feedbooks

Même Gutenberg maintenant

etc.



Ce n’est pas ce qui manque, et l’auteur récupère de 35 à 70 %.

Le truc est accepté aux USA par les lecteurs qui n’hésitent pas à regarder dans ce catalogue-là.

En France, c’est un peu plus compliqué dans le sens où beaucoup de lecteurs pensent que c’est de la “publication de vanité” (livres de merde publiés pour le seul plaisir de l’écrivain raté) mais les choses changent peu à peu.



À noter que dans ce cas, ces plateformes de publication directe sont bien différenciées d’un éditeur légalement (et au niveau des impôts aussi). <img data-src=" />



[B]PanozPublishingTeam a dit : [/B]



Bon, il existe quand même des exceptions, heureusement. Bragelonne a compris comment se servir du numérique.

Mnémos s’y est mis depuis peu et a choisi de mettre en avant l’absence de DRM carrément sur leurs couvertures.

Y’en a d’autres mais effectivement, d’autres éditeurs ne veulent pas voir que ça fonctionne pas mal pour eux comme ça… C’est les auteurs qui ont peur il paraît, publier sans DRM équivaudrait apparemment à leur faire comprendre qu’on ne fait rien pour défendre leur travail si on en croit les propos de certains.





Effectivement, Bragelonne à eu l’intelligence de mettre les versions poches à 4,99€ (près de 9€ en version papier) et les versions normales à 9,99€ (pas loin de 23/24€ le bouquin)



Le tout couplé à la carte musique jeune (-50%) et je me suis acheté l’intégrale de Raymond E.Feist (pug : le magicien) soit 24 livres en tout !!


La différence entre l’industrie musicale et celle du livre, c’est que l’industrie musicale a creusé sa propre tombe en “forçant” les consommateurs à adopter le format numérique. Ca a certes boosté leurs ventes dans les années 8090, mais ca a aussi grandement facilité le rip et l’échange de fichiers numériques pirates.



Les éditeurs de livre ont intérêt à bien réfléchir leur business model avant de distribuer d’eux même leurs produits en format numérique.








Plasm a écrit :



Moi je pense qu’il faudrait des plateformes de mise en ligne pour les auteurs et les chanteurs/compositeurs où c’est eux-même qui upload leurs oeuvres.





Heu… Comment dire… Ça existe déjà depuis quelques années maintenant.<img data-src=" />









Bejarid a écrit :



Ces plateformes, à l’instar de Google et Apple serait toujours des boites d’édition. De nouvelle peut-être plus proche des attentes modernes, mais c’est pas dit qu’on y gagne, quand on voit comment Apple aime lier ses utilisateurs dans son écosystème, et google aime en savoir toujours plus sur eux à en être une véritable agence de renseignement, on pourrait y perdre plus que notre culture…





Regarde un peu ces dites plateformes et tu verras que l’éditeur ne prends pas grand chose.<img data-src=" />









PanozPublishingTeam a écrit :



Ça existe déjà pour le livre, et ça compte pour beaucoup dans les catalogues en ligne



Smashwords

Kindle Direct Publishing

Kobo Writing Life

Google Play Books

iBooks (là c’est un peu plus compliqué mais même esprit)

Feedbooks

Même Gutenberg maintenant

etc.



Ce n’est pas ce qui manque, et l’auteur récupère de 35 à 70 %.

Le truc est accepté aux USA par les lecteurs qui n’hésitent pas à regarder dans ce catalogue-là.

En France, c’est un peu plus compliqué dans le sens où beaucoup de lecteurs pensent que c’est de la “publication de vanité” (livres de merde publiés pour le seul plaisir de l’écrivain raté) mais les choses changent peu à peu.



À noter que dans ce cas, ces plateformes de publication directe sont bien différenciées d’un éditeur légalement (et au niveau des impôts aussi). <img data-src=" />





+1



«Édito : les éditeurs de livres ont-ils retenu les erreurs de l’industrie musicale ?»



S’il n’y avait que des erreurs de l’industrie musicale…

Ce genre d’erreur est une institution culturelle en France et aboutit toujours au sacrifice de l’intérêt de tous pour aider des corporations.








minoumiaou a écrit :



Du binaire de qualité ma bonne dame ! <img data-src=" />





Bha, c’est comme le bon et le mauvais chasseur…



Sinon sur les kindle pas tactile pas d’clavier, y aura pas moyen de le flasher pour avoir un meilleur lecteur pdf? (ça fait des mois qu’il est rangé du coup)









JeanNono a écrit :









Merci pour ce témoignage coté écrivain. <img data-src=" />

Ce que j’en retire, c’est que c’est plus galère que pour les zicos qui veulent rester indépendant . Ils peuvent au moins faire des enregistrements de qualité correcte pour pas trop cher et sans trop galérer. La pub venant en multipliant les concerts dans les troquets et autres petites salles.

Par contre, vous, les écrivains, pour se faire connaître sans passer par un éditeur, comment faites vous ? <img data-src=" /> J’ai vu que c’est sur itunebook et barnes&noble, mais ce qui fait le reste, c’est seulement le bouche à oreille ???









Marco07 a écrit :



pour avoir un meilleur lecteur pdf? (ça fait des mois qu’il est rangé du coup)







En tout cas tu risques d’attendre longtemps côté “officiel” sachant que ça fait 5 ans qu’Adobe a annoncé qu’ils foutaient le format PDF niveau appareils mobile et qu’ils se concentraient sur EPUB (sur lequel ils galèrent déjà). Et comme ils utilisent quasiment tous le soft Adobe pour gérer le PDF… <img data-src=" />

Mais sinon, tu as des trucs comme ça pour adapter les fichiers PDF pour Kindle :http://www.guidingtech.com/7172/convert-pdf-to-kindle-quickly-k2pdfopt/



Cela dit, tout est fait pour que le format PDF crève niveau livres numériques depuis un certain moment <img data-src=" />







kinos a écrit :



Merci pour ce témoignage coté écrivain. <img data-src=" />

Ce que j’en retire, c’est que c’est plus galère que pour les zicos qui veulent rester indépendant . Ils peuvent au moins faire des enregistrements de qualité correcte pour pas trop cher et sans trop galérer. La pub venant en multipliant les concerts dans les troquets et autres petites salles.

Par contre, vous, les écrivains, pour se faire connaître sans passer par un éditeur, comment faites vous ? <img data-src=" /> J’ai vu que c’est sur itunebook et barnes&noble, mais ce qui fait le reste, c’est seulement le bouche à oreille ???







Réseaux sociaux, bouche-à-oreille, participation dans des forums sans spammer, plateformes sociales qui mettent auteurs et autres auteurs + lecteurs en relation lors du processus de création, etc.



Après, de toute manière, 95% des auteurs gagnent pas leur vie même publié par un éditeur. Les avances sont tombées à 800 euros pour un premier bouquin chez beaucoup d’éditeurs, on leur demande de faire de la pub d’eux-mêmes, certains sont envoyés au pilori (sens figuré d’abord, sens littéral quelques mois plus tard) lors de la rentrée littéraire… d’autres doivent signer des contrats où on leur donne que dalle niveau numérique, d’autres encore doivent signer un contrat qui couvre trois bouquins et où les à-valoir et droits d’auteurs sont calculés en global (autrement dit, si les recettes d’un bouquin ne couvrent pas les dépenses des deux autres, on donne pas à l’auteur la somme qui lui est due pour le bouquin qui a bien marché, on lui donne rien parce que les deux autres ont été déficitaires…) et ainsi de suite.

Y’a même un truc que certains éditeurs disent : “y’en a qui seraient prêts à payer pour qu’on les publie, alors on n’a aucun intérêt à lui donner un à-valoir conséquent et un % intéressant… 8 % pour les nouveaux publiés.”

Évidemment, exceptions dans ce cas-là aussi, tous les éditeurs ne sont pas comme ça.



Bref, le pognon est fait par les éditeurs, pas les écrivains. Je pourrais donner l’exemple d’une autopubliée qui, en vendant 2 euros sur Kindle, a fait autant de droits d’auteur en 5 mois qu’un mec publié par un éditeur 20 euros sur toute la durée d’exploitation du bouquin.



Aux USA et au Royaume-Uni, en tout cas, les auteurs mid-list n’hésitent plus à claquer la porte de leur éditeur qui ne fait finalement pas grand chose pour eux pour s’autopublier. Quand ils doivent sortir un bouquin et que l’éditeur lui dit qu’il ne pourra pas faire beaucoup de pub dessus parce que tel auteur connu de la maison vient juste de finir son bouquin et qu’il faut le sortir, donc faire passer le max de budget dedans, ça n’incite pas l’auteur qui subit le dommage collatéral à rester.



Au final, la situation de beaucoup d’auteurs ne change pas en passant d’un éditeur à l’autopublication. C’est juste qu’ils doivent assurer le boulot de l’éditeur… mais niveau promo et écriture, ils gardent leurs habitudes.



Je vais peut être bizarre mais pour le moment, je suis encore réfractaire au livre numérique. J’aime bien écorner un bouquin, le toucher.



Sinon dans le numérique, il y’a pas mal d’auteurs qui commencent à s’autopublier. Il me semble que le premier à le faire a été Stephen King mais sa n’a pas marché. On était au début d’internet.



Mais si le numérique pouvait enfin nous débarrasser des livres de témoignages de certains acteurs qui sont mal écrits et non écrits par eux-même. Ce serait déjà une bonne chose.








JeanNono a écrit :



Bonjour,

Je viens de terminer mon dernier livre (Pourquoi pas Mars), le troisième et je galère pour le mettre en format epub. Une journée complète de remise en page (600 tout de même).







Ca me rappelle un peu le film “Explorers” (1985).









JeanNono a écrit :



Bonjour,

Je viens de terminer mon dernier livre (Pourquoi pas Mars), le troisième et je galère pour le mettre en format epub. Une journée complète de remise en page (600 tout de même).







<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



J’imagine le boulot !



Pour 3040 pages à mettre en forme, j’y passe la soirée. Mon roman (334 pages) m’a pris un mois de boulot. (Mais bon, j’ai un travail à côté, et pas mal d’autres activités, ce qui explique le délai)/



J’emploi Sygil pour faire la mise en forme en epub, et toi ?









Commentaire_supprime a écrit :









J’aime bien ton avatar. L’autre fois au infos, ils faisaient un reportage sur un sujet, la première image était un cône (je sais plus si c’était un accident ou autre), mais j’ai directement pensé à vlc… -pour moi c’était évident-.



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Marco07 a écrit :



J’aime bien ton avatar. L’autre fois au infos, ils faisaient un reportage sur un sujet, la première image était un cône (je sais plus si c’était un accident ou autre), mais j’ai directement pensé à vlc… -pour moi c’était évident-.



<img data-src=" />







Il y avait un sacré bout de temps que je voulais le faire celui-là, combo VLC/X-Files, deux de mes favoris… La difficulté étant de trouver le fond, le reste a été vite fait, un collage sous The Gimp, et hop !



Le prochain, ça sera un combo PCI/One Piece. Il y a un personnage qui fait dans le triple sword dans cette série… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Tiens, tu me fais penser, je compte faire une gallerie avec tous mes avatars, faut que je pense à la mettre sur mon NAS…



Le 02/09/2012 à 05h 14

Il est clair que c’est la merde… et il suffit de voir les suites de l’engouement de Noël dernier ou les liseuses ont un peu été le cadeau à la mode: Bien des utilisateurs ont lâché prise car c’est vraiment trop chiant. Et si on vise des modèles un peu plus ouverts que les autres afin de pouvoir être plus libre de faire son marché, c’est pire encore: J’ai l’exemple autour de moi d’un Bookeen distribué par Virgin sur lequel c’est un véritable casse-tête d’y coller un eBouqin acheté chez… Virgin!



En réalité, les trucs les plus aisé à y coller, c’est les ePub de vieilleries du domaine public ou des piratés: Ca ca permet d’amortir un minimum un achat qui vaut déjà en lui même quelques beaux livres et qui s’il était à refaire ne le serait sans doute pas.



Ca ressemble un peu à ces CD copy protected, qui ne passaient pas dans un lecteur de salon sur deux fin 1990’s/début 2000… et que les gens (équipés) ont commencé à mettre dans le lecteur de leur PC pour voir s’ils pouvaient contourner le problème.



Avec désormais quasiment 100% de foyers équipés, ils vont auto-générer un vrai carnage dans l’édition!



Surtout que contrairement à la vidéo, y’a pas le poids des fichiers qui complique un peu la diffusion (de bonne qualité)…








Quiproquo a écrit :



Sans parler du bordel que c’est niveau interopérabilité dans le domaine du livre numérique…



On a donc :





  • Prix élevé

  • Catalogue ridicule

  • DRM

  • Mauvaise qualité du hard et du soft (interopérabilité au niveau 0)







    Tous les ingrédients pour une success story comme on les aime.





    Je plussunes,



    En face, on a :







  • Des sites avec des contenus libres et gratuits (ebooksgratuits, Gutenberg),

  • Avec un catalogue plus qu’intéressant,

  • Sans mesure de protection,

  • Disponible dans une pléthore de formats, au choix du consommateur lecteur.







    À part ça, nos lubistriels de la culture ont encore tout compris, c’est sûr <img data-src=" />









Marco07 a écrit :



Le diable au corps: amour, érotisme et tragédie dans la bascule de la guerre en 1914 -&gt; 0.99!!!







Ce titre ne devrait pas être dans ta liste ironique: ce roman de Raymond Radiguet est juste un des plus grands livres du début du XXe siècle.



Certes, la description faite par Amazon est un peu nulle, mais bon ce n’est pas comme si c’était une exception.



Par ailleurs, il est dans le domaine public. Et on peut très largement puiser dans celui-ci pour lire des années sur un lecteur de livres (pour 0 euro, hors achat du matériel).



Malgré son FUD, l’industrie musicale se porte bien. Normal que les autres s’en inspirent et adoptent la même tactique !


pourquoi voulez vous que le monde du livre fasse l’inverse ce que fait le monde de la musique et du cinéma? il suffit qu’il demande une taxe sans rien en échange pour que tout les gouvernement successif leur donne de peur que la soit disant culture à la française(en faite c’est plus des subventions qui les faits vivre que la qualités des oeuvres car la france n’exporte pas sa culture).



l’exception française de la culture est au contraire un frein à l’accès à la culture car c’est pas le publique qui décide un succès mais l’industrie qui gagnent des fortunes et en plus, ils sont subventionner par le contribuables, sinon pourquoi tout faire pour qu’il est pas de site légal en demandant des sommes énormes pour du droits d’auteurs? si il y avait une vrai concurrence entre eux pourquoi demander un même prix pour tout les livres?



en france, l’industrie de la culture, avec l’aide de nos élus qui ont tellement peur que l’industrie de la culture ne finance plus la culture ne france et dans leurs cantons ou villes, décide de tout et décide comment le consommateur doit consommer et si l’industrie refuse qu’il y est des sites légales, ils feront tout pour freiner ces sites en demandant des sommes phénoménales, la sacem ne se gêne pas de dire ouvertement quel fait du chantage sur nos élus sans aucuns élus ne leurs fassent de procès, donc pourquoi voulez vous que l’industrie du livre fasse en sorte que le numérique surplante le papier? car ce qui marchent pour l’industrie du cinéma et de la musique, pourquoi le monde du livre n’en ferait pas autant? le monde de la culture s’entendent entre eux, donc les sites légale seront créer que si ils ont sure de retrouver leur sommes et contrôler ce qu’ils peuvent vendre car les ayants droits(chanteurs, écrivains, etc…) ont leur part de responsabilités du retard pris en france sur le légal car c’est eux qui freinent aussi des 4 mains pour que leurs oeuvres ne soivent pas diffuser sur internet si ils n’ont pas la somme demander.


Pour Commentaire supprimer :



J’utilise Sigil avec des css (style) et un contrôle par epubcheck pour la comptabilité epub.

Mais avant, il faut encore modifier le fichier manuellement pour virer les problèmes, genre note de fin de page : refaire les liens manuellement, la galère.

Sinon je fais mon texte sur LO avec l’utilisation des styles, cela simplifie les problèmes. Il manque juste un bon utilitaire qui passerait de LO à epub sans passer par le html qui pose le plus de problème. Je nettoie le fichier html avec un éditeur (geany) pour virer toute la mise en page merdique qui ne correspond pas à mon texte (?!?) alors que j’ai un beau fichier css qui devrait éviter ce type de problème. Il n’est pas pris en compte, dommage !

Pour info, j’ai tenté une fois de repasser mon texte propre sous html avec css sous LO, une catastrophe complète, le texte n’était plus du tout en forme !!!

A bientôt et bonne lecture, Jean-Nono








gentleman59266 a écrit :



pourquoi voulez vous que le monde du livre fasse l’inverse ce que fait le monde de la musique et du cinéma? il suffit qu’il demande une taxe sans rien en échange pour que tout les gouvernement successif leur donne de peur que la soit disant culture à la française(en faite c’est plus des subventions qui les faits vivre que la qualités des oeuvres car la france n’exporte pas sa culture).



l’exception française de la culture est au contraire un frein à l’accès à la culture car c’est pas le publique qui décide un succès mais l’industrie qui gagnent des fortunes et en plus, ils sont subventionner par le contribuables, sinon pourquoi tout faire pour qu’il est pas de site légal en demandant des sommes énormes pour du droits d’auteurs? si il y avait une vrai concurrence entre eux pourquoi demander un même prix pour tout les livres?



en france, l’industrie de la culture, avec l’aide de nos élus qui ont tellement peur que l’industrie de la culture ne finance plus la culture ne france et dans leurs cantons ou villes, décide de tout et décide comment le consommateur doit consommer et si l’industrie refuse qu’il y est des sites légales, ils feront tout pour freiner ces sites en demandant des sommes phénoménales, la sacem ne se gêne pas de dire ouvertement quel fait du chantage sur nos élus sans aucuns élus ne leurs fassent de procès, donc pourquoi voulez vous que l’industrie du livre fasse en sorte que le numérique surplante le papier? car ce qui marchent pour l’industrie du cinéma et de la musique, pourquoi le monde du livre n’en ferait pas autant? le monde de la culture s’entendent entre eux, donc les sites légale seront créer que si ils ont sure de retrouver leur sommes et contrôler ce qu’ils peuvent vendre car les ayants droits(chanteurs, écrivains, etc…) ont leur part de responsabilités du retard pris en france sur le légal car c’est eux qui freinent aussi des 4 mains pour que leurs oeuvres ne soivent pas diffuser sur internet si ils n’ont pas la somme demander.





Putain, j’ai mal à la tête !









JeanNono a écrit :



Pour Commentaire supprimer :



J’utilise Sigil avec des css (style) et un contrôle par epubcheck pour la comptabilité epub.

Mais avant, il faut encore modifier le fichier manuellement pour virer les problèmes, genre note de fin de page : refaire les liens manuellement, la galère.







Les notes de bas de page, je les ai faites sous forme de liens dans mon roman, mais c’était tellement merdique à l’usage (sous Kobo FNAC, ma liseuse) que je les fais désormais sous forme d’inserts in-texte avec lignes de séparation.





Sinon je fais mon texte sur LO avec l’utilisation des styles, cela simplifie les problèmes. Il manque juste un bon utilitaire qui passerait de LO à epub sans passer par le html qui pose le plus de problème. Je nettoie le fichier html avec un éditeur (geany) pour virer toute la mise en page merdique qui ne correspond pas à mon texte (?!?) alors que j’ai un beau fichier css qui devrait éviter ce type de problème. Il n’est pas pris en compte, dommage !





Pour ma parte fais un export XHTML de mes fichiers bruts puis, après, j’ouvre une ou plusieurs feuilles vierges dans Sigil et je fais un couper/coller des paragraphes du texte, et rien que du texte, dans la feuille vierge, avant de corriger les références des paragraphes à grand coup de rechercher/remplacer pour qu’elles collent avec celles de mon CSS.



Voici, par exemple, ce que j’ai fait de plus complexe comme fichier epub à ce jour avec Sigil.





Pour info, j’ai tenté une fois de repasser mon texte propre sous html avec css sous LO, une catastrophe complète, le texte n’était plus du tout en forme !!!

A bientôt et bonne lecture, Jean-Nono





Le HTLM brut produit par LO est une catastrophe. Je ne reprends de mon export que la mise en paragraphes, le reste (CSS, fichier XHTML de fond) est fait pour et par Sigil, je me contente de corriger les références des paragraphes pour que ça colle.



Merci pour ta réponse, et à la prochaine !



En 2007, Pascal Nègre expliqua d’ailleurs tout à fait sérieusement que les DRM n’étaient pas un problème : « Je ne sais pas si vous avez une voiture, mais si vous avez une voiture, elle roule soit à l’essence, soit au gazole, eh bien votre moteur n’est pas interopérable.



Selon les lois européennes, on doit pouvoir utiliser des huiles végétales dans un moteur diesel,

home made et non propriétaires donc.



Vous pouvez pas mettre du gazole dans un moteur à essence. »



C’est sur, on met pas des Windows RT sur un pc x86, ça marche pas vraiment.




Les éditeurs ont pour principal atout que le passage du papier à la liseuse (ou la tablette) est bien moins aisé que de passer du CD au MP3 ou du DVD au DivX. Cela leur offre une marge de manoeuvre supérieure aux industries du disque et du cinéma.



Oui, mais… une fois qu’un internaute bien équipé s’est occupé d’effectuer la numérisation du livre en question, sa diffusion est largement plus aisée : fichier de petite taille facile à stocker et à diffuser, numérisation effectuée dans sa version “définitive” ( erreur de numérisations mises à part ) .



Il y a d’autres différences avec les industries musicales et cinématographiques :





  • Un livre correctement numérisé dans un format ouvert est une oeuvre aussi définitive que sa version papier. A l’inverse,l’industrie du film concentre ses efforts sur les nouveautés techniques dans le but de rendre obsolètes les copies déjà diffusées, qu’elles soient des copies pirates, ou légales…

    La démarche rencontre d’ailleurs de moins en moins le public ( VHS–&gt;DVD ok.. DVD –&gt; blueray.. moui.. relief—&gt; bof bof ) mais c’est une autre histoire…



  • les livres libres de droits sont d’aussi bonne qualité qu’un livre de l’année, à l’inverse des musiques libres de droits datant d’avant la guerre et donc enregistrées avec une qualité insuffisante.



  • les liseuses existent également dans une version “définitive” : elles sont légères, autonomes, leur capacité de stockage est plus que suffisante. Comment les éditeurs vont-ils les rendre obsolètes ?



    Je pense que la révolution numérique va être bien plus rapide, et que l’industrie du livre ne va plus pouvoir exister en tant “qu’industrie” (d’ailleurs, que ce mot est vilain associé au mot “livre” ) : le seul ressort qui va leur rester, c’est de sortir chaque année des “nouveautés”…










PanozPublishingTeam a écrit :



En tout cas tu risques d’attendre longtemps côté “officiel” sachant que ça fait 5 ans qu’Adobe a annoncé qu’ils foutaient le format PDF niveau appareils mobile et qu’ils se concentraient sur EPUB (sur lequel ils galèrent déjà).







De toutes façons le format pdf n’est pas vraiment adapté aux ebooks, ou en tout cas au roman . Le PDF c’est bien pour de la mise en page complexe. Si c’est juste pour avoir des paragraphes qui se suivent avec un titre de chapitre de temps en temps, l’ePub (qui fondamentalement est de l’HTML) suffit largement.









WereWindle a écrit :



clairement <img data-src=" /> <img data-src=" />







A tel point qu’ils ont réussi à introduire le 2 en plus du 0 et 1, oh yeah <img data-src=" />



Rien de neuf sous le soleil donc… Il va encore falloir attendre plusieurs années pour avoir une offre potable.

Un des avantages que pourrait avoir le livre numérique aussi par rapport à la musique, c’est que le flac, on peut toujours prendre un CD acheté à pas trop cher en import en général, et le convertir seul. Le livre, on peut pas vraiment faire de conversion manuelle. Ils ont clairement tous les outils en main pour nous faire des plateformes de ventes qui fonctionnent, mais non. Ce serait trop facile.








JeanNono a écrit :



Pour Commentaire supprimer :



J’utilise Sigil avec des css (style) et un contrôle par epubcheck pour la comptabilité epub.

Mais avant, il faut encore modifier le fichier manuellement pour virer les problèmes, genre note de fin de page : refaire les liens manuellement, la galère.

Sinon je fais mon texte sur LO avec l’utilisation des styles, cela simplifie les problèmes. Il manque juste un bon utilitaire qui passerait de LO à epub sans passer par le html qui pose le plus de problème. Je nettoie le fichier html avec un éditeur (geany) pour virer toute la mise en page merdique qui ne correspond pas à mon texte (?!?) alors que j’ai un beau fichier css qui devrait éviter ce type de problème. Il n’est pas pris en compte, dommage !

Pour info, j’ai tenté une fois de repasser mon texte propre sous html avec css sous LO, une catastrophe complète, le texte n’était plus du tout en forme !!!

A bientôt et bonne lecture, Jean-Nono







Hum, tu as déjà testé l’extension OOo/LO writer2epub ?



Ça te simplifiera à mort le boulot sous sigil, writer2epub faisant un boulot assez bon et vire automatiquement ce qui n’est pas supporté par software ePub niveau formatage.



Sinon pressbooks est un service en ligne pas mal, avec export pdf, ePub et mobi de ton projet, sur lesquels tu peux appliquer des thèmes, et qui fonctionne avec wordpress.



Pour les liens, sinon, je ne saurais trop conseiller de les mettre en fin de chapitre (avec un chapitre = un fichier xhtml) avec un appel de note normal et surtout pas en sup. Raison : certaines liseuses tactiles ont beaucoup de mal avec les liens vu que tu tapes zone de l’écran pour tourner la page. Du coup, si appel de note trop petit, ça sera galère pour réussir à le tapoter… :-/

Perso, j’ai même décidé de foutre les appels sur le mot avec un pictogramme à côté pour faire comprendre que c’est une note. <img data-src=" />









nicobiz a écrit :



A croire que ces industries sont toutes en mode autruche, la tête dans le sable : “Le milieu va mal mais ce n’est pas de ma faute”





Melange de deux defauts bien humains: l’orgueil et la fuite de responsabilite.




  • Ils sont persuades qu’ils arriveront a faire avec le livre ce qui a echoue avec la musique et la video.

  • Et si ca ne marche pas, c’est de toutes facons la faute d’un autre.



    S’il y a quelque chose a changer, c’est tout simplement les politiciens qui acceptent aveuglement (cause de l’aveuglement? entre la corruption et l’incomprehension du sujet, j’hesite) les excuses et les demandes des lobbies de ces secteurs.

    Si on prive ces entreprises d’un milieu par trop favorable, elles se mettront peut-etre a nouveau a chercher des moyens d’attirer les clients avec une offre de qualite plutot que de les verrouiller legislativement sur une offre minable a tout point de vue.



Bon article.



Les éditeurs ont bien tort de voir le progrès comme une menace et non comme une opportunité, mais il faut bien dire que sans les pouvoirs publics, il ne pourraient pas se complaire dans cette attitude. S’il n’y avait pas les subventions à la culture et la tentation de faire usage de la force publique pour protéger les privilèges de la profession, ils seraient bien obligé de s’adapter.



D’ailleurs, je suis bien sûr qu’il y en a qui préparent leur coup. Mais tant que l’on n’a pas de cadre juridique clair, c’est difficile de se lancer sérieusement.



En tout cas, pour ma part, j’essaie de sentir le vent.



J’ai d’ailleurs écrit un petit article à ce sujet:

http://egomet.sanqualis.com/?p=144