Aux États-Unis, vos « amis » Facebook peuvent divulguer librement les contenus que vous publiez sur le réseau social, y compris à la police. C’est ce que vient de décider un magistrat de l’État de New York, qui a refusé de considérer que cette pratique devait être déclarée illégale en vertu du quatrième amendement de la Constitution américaine.
Page Facebook, publique, de Melvin Colon.
Melvin Colon est un jeune américain qui était soupçonné d’appartenir à un gang du Bronx, dans l’État de New York, avec lequel il aurait été lié à des affaires de drogue et de meurtre. Au cours de son enquête, la police réussit à accéder au compte Facebook du garçon, par le biais de ses « amis » Facebook. Grâce à la coopération de ces individus, elle trouve de précieux éléments de preuve : messages relatifs à des actes de violence, menaces envers des gangs rivaux, déclarations de loyauté à l’égard de son propre gang,...
Problème : Melvin Colon estime que cette pratique est illégale, car contraire au quatrième amendement de la Constitution américaine, relatif aux perquisitions. Il a ainsi décidé de saisir une cour de district de l’État de New York, qui a rendu sa décision le 10 août dernier, comme le rapporte Gigaom.
Selon le magistrat en charge de l’affaire, « lorsque les paramètres de confidentialité Facebook permettent aux « amis » d’accéder [aux contenus du compte], les autorités peuvent y accéder en coopérant avec des témoins « amis », sans violer le quatrième amendement ». De la sorte, la demande de Melvin Colon est très clairement écartée par le juge, qui explique que de jurisprudence constante, les informations diffusées publiquement sur un réseau social ne sont pas protégées par ces dispositions de la Constitution américaine.
Le juge détaille son raisonnement en expliquant que la publication d’informations sur Facebook se faisait à ses risques et périls. Même en paramétrant son compte de telle sorte que seuls quelques-uns de ses « amis » pouvaient avoir accès aux éléments qu’il publiait, rien n’empêchait ceux-ci de les partager à leur tour avec n’importe qui... Y compris avec la police.
Cette décision sonne comme une piqure de rappel au regard des multiples déboires que peuvent connaître les utilisateurs de Facebook du fait de leur utilisation du réseau social. Outre les licenciements effectués en raison des propos tenus par certains employés sur Facebook, le réseau social sert aussi de moyen de preuve dans de nombreuses affaires de divorce...
Commentaires (81)
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Ce ne sont pas des amis dans ce cas là
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En même temps, il semble déjà apprécier la tenue orange.
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Le juge détaille son raisonnement en expliquant que la publication d’informations sur Facebook se faisait à ses risques et périls. Même en paramétrant son compte de telle sorte que seuls quelques-uns de ses « amis » pouvaient avoir accès aux éléments qu’il publiait, rien n’empêchait ceux-ci de les partager à leur tour avec n’importe qui… Y compris avec la police.
Tout-à-fait, je vois pas le problème…
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Reste plus à ses contacts face de bouc qu’une chose à faire : se cacher…
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ça me fait penser que je pense de plus en plus a quitter Facebook ou a ne le garder que pour la famille et inciter les autres a aller sur G+ ou sur un autre réseau.
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Merde, va falloir que je demande à ma femme de retirer les photos d’elle et des gosses où ils ont des bleus
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Problème : L’avocat de Melvin Colon estime que cette pratique est illégale, car contraire au quatrième amendement de la Constitution américaine, relatif aux perquisitions. Il a ainsi décidé de saisir une cour de district de l’État de New York, qui a rendu sa décision le 10 août dernier, comme le rapporte Gigaom.
Je crois pas que ce type soit assez brillant pour avoir trouvé ça tout seul.
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haaan t’as eu plus de like que moi ! j’te dénonce aux flics !
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It feels good to be gangsta
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“Seigneur, surveille mes amis, mes ennemis je m’en charge”
(J.Mesrine)
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Je pense que tu serais surpris du nombre de petites frappes qui connaissent leurs droits sur le bout des doigts.
bah apparement, il ne les connaissait pas si bien que ça lui
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Avec un nom de famille pareil, pas étant de se faire….
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Pour le coup là ça ressemble à un témoignage de proche qui te charge, c’est pas très différent de la vie réelle à part que les dépositions sont déjà écrites et numérisées.
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Si j’a un ami qui se vente de préparer un attentat et que je le dénonce à la police, c’est de la délation ?
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(je trolle volontairement hein …)
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Le problème est peut-être dans la définition du mot “ami”… Je pense aussi que cette notion d’ami sur les réseaux sociaux est bien plus ouverte que dans la réalité.
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Je suis sur qu’il tient dans ses mains des bouteilles de Perrier Bleue et Rouge, un charmant garçon
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Et la tenue Orange, c’est pour la sécurité routière
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Autant je suis d’accord si l’ami A a accepté de plein gré de laisser la police utiliser son compte pour espionner l’Ami B. Après tout, si A avait témoigné contre B, c’était la même chose.
Mais si c’est lors d’une perquisition chez l’ami A, je trouve cela différent.
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Respect !
Faites comme moi, créez un profil à votre vrai nom pour ne pas vous faire usuper votre identité sur FB (ca peut faire très mal), et mettez y un tas de conneries avec au moins une ou 2 infos totalement vraies mais pas compromettantes.
Accessoirement ca peut être utile pour retrouver de la famille éloignée ou pour savoir quand vos ex redeviennent célibataires ….
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Il va l’avoir dans le colon, j’vous l’dit !!
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Ouais, pas très malin le jeune en meme temps. S’il divulge ca sur Facebook, c’est tant pis pour lui. Faut pas oublier que l’internet est consideré comme un lieu public, pour la plupart.
C’est comme si le monsieur avait envoyé des emails et des photos par mail a ses potes, et que ses “amis” balancent a la police ce qui a été envoyé. Je ne vois pas le soucis ici. C’est tout a fait legitime selon moi.
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Il est con le mec. Quand je vous dis que ça rend c.. facebook: la preuve !
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