Le CESE travaille à l'instauration de pétitions en ligne

Le CESE travaille à l’instauration de pétitions en ligne

La pétition vient en mangeant

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

25/01/2017 8 minutes
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Le CESE travaille à l'instauration de pétitions en ligne

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) envisage de « dématérialiser » les pétitions que peuvent lui soumettre les citoyens. Nous avons pu discuter de ce projet avec Gérard Aschieri, qui a récemment co-signé un avis de l’institution sur le renforcement de l’engagement citoyen grâce au numérique.

Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet proposait durant la primaire de la droite de remplacer le CESE par une « Chambre numérique des citoyens », sorte de plateforme où les internautes auraient pu déposer des propositions de loi, l’institution s’apprêterait-elle à opérer d’elle-même sa « révolution numérique » ?

Régulièrement critiquée pour sa faible utilité, cette assemblée au rôle purement consultatif a adopté le 10 janvier dernier un avis au travers duquel on apprend que « le CESE proposera de travailler à la mise en place d'une plateforme de pétition », un peu comme l’avait souhaité François Hollande courant 2016.

Une procédure cadenassée depuis plusieurs années

Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, cet organisme composé de représentants de la société civile (salariés, associations, artisans, etc.) a désormais pour rôle de recevoir des pétitions citoyennes, auxquelles il reste toutefois libre de choisir « les suites qu'il propose d'y donner ».

Sauf que pour être recevable, toute pétition doit remplir une série de conditions pour le moins rédhibitoires... Il faut qu’au moins 500 000 personnes majeures, de nationalité française ou résidant régulièrement en France, apportent leur signature au texte en question. Chacune d’entre elles doit avoir laissé ses noms et prénoms ainsi que son adresse postale complète, de même qu’une signature manuscrite. Le tout doit être envoyé au CESE par liasses de cent, contenues dans des cartons numérotés, etc.

Bref, on comprend ainsi pourquoi une seule pétition a réussi à terminer son chemin de croix ! C’était en 2013, à propos du mariage pour tous. Manque de chance pour ses initiateurs : le Conseil l’a jugée irrecevable, au motif qu’elle portait sur un projet de loi soumis au Parlement (la loi Taubira). Le bureau du CESE a néanmoins décidé de s’autosaisir sur « les évolutions contemporaines de la famille et leurs conséquences en matière de politiques publiques ».

« Dématérialiser » la saisine du CESE par voie de pétition

L’institution travaille donc sur un projet qui pourrait changer profondément l’utilisation de cet outil : une dématérialisation des pétitions, dont les signatures seraient recueillies directement depuis un site Internet officiel. « Il y a un appétit de consultation, il y a un appétit d'échange, et le numérique peut fortement contribuer à ça, sous certaines conditions (notamment en termes de protection des données, de vérification des signatures, etc.). C'est nous semble-t-il une réponse d'avenir à une aspiration de plus en plus forte de la société que d’être associée aux débats » nous explique Gérard Aschieri, co-auteur de l’avis intitulé « Réseaux sociaux numériques : comment renforcer l'engagement citoyen ? »

Débarrassés des problèmes matériels, financiers et organisationnels liés à l’envoi sur support papier des signatures, on imagine sans mal que les citoyens devraient être plus facilement séduits par ce nouvel outil. Chacun n’aurait qu’à se rendre sur la plateforme choisie par le CESE pour prendre connaissance des pétitions ouvertes ou en soumettre de nouvelles. Comme sur certains sites spécialisés, des compteurs pourraient permettre aux internautes de savoir quels textes sont sur le point d’atteindre le seuil fatidique de 500 000 signatures.

Des difficultés techniques et juridiques

« Pour l'instant, c'est encore à l'étude », temporise néanmoins Gérard Aschieri. « Il y a des difficultés d'ordre législatif, ainsi que des questions plus techniques et financières... Tout cela est en train d'être travaillé par le bureau du CESE. »

Si l’article 69 de la Constitution prévoit que le Conseil peut être saisi « par voie de pétition », la loi organique qui le complète précise effectivement que chaque pétition doit être « établie par écrit » (et non par d’autres canaux, notamment électronique). Autrement dit, on voit mal comment cette réforme pourrait voir le jour sans intervention du législateur.

Autre problématique : s’assurer que ce sont bien les citoyens qui apportent leur signature aux pétitions proposées, non un robot ou un usurpateur d’identité. Le CESE a cependant sa petite idée pour résoudre l’équation... « Le développement de FranceConnect, qui permet à un(e) usager(ère) d'accéder aux informations personnalisées de différents services publics, à partir d'un seul point d'entrée, tout en assurant la protection de leurs données, pourrait servir de point d'appui à ce travail », relève Gérard Aschieri dans son récent avis.

Pour l’heure, tout semble encore à l’état embryonnaire, même si FranceConnect est utilisé pour de plus en plus de services publics numériques : solde de points du permis de conduire, compte personnel d’activité, etc. « L'idée c'était de commencer à avancer des pistes au premier trimestre 2017. Mais je pense qu'on va attendre que les élections soient passées », nous confie cet agrégé de lettres à la retraite.

franceconnect

Gérard Aschieri demeure quoi qu’il en soit convaincu de l’intérêt d’une telle réforme : « Si le CESE est capable de prendre en compte des attentes qui s'expriment par des pétitions de ce type, ça ne fera que renforcer son poids, et donc renforcer l'efficacité de la démarche. Il peut y avoir un cercle vertueux aussi bien que vicieux, si les gens ont le sentiment que ça ne sert à rien... »

L’intéressé estime qu’il serait possible d’aller plus loin en couplant ce dispositif à une plateforme de consultations en ligne. « Ce n'est pas parce qu'il y a une pétition ou une consultation que les instances élues doivent abdiquer leur droit à décider ou à donner un avis », soutient-il. « Mais il y a une sorte d'appétit d'association à la prise de décision, pour que les débats ne se passent pas seulement entre représentants et que tout un chacun puisse s'exprimer. »

Tandis que certains craignent que ces initiatives alliant démocratie participative et numérique s’essoufflent rapidement, Gérard Aschieri prévient que les projets du CESE ne pourront être viables qu’à deux conditions. Premièrement, « que les gens puissent en voir les effets, c'est-à-dire que ce soit pris en compte sous une forme ou une autre ».

Deuxièmement, que la question de l’accessibilité ne soit pas oubliée : « Ça ne peut pas marcher si on ouvre très vite une plateforme de consultation, qu’on ne fait pas de publicité, et à partir de là qu’on dise qu'on a consulté. Il faut qu'il y ait de l'information, que l'ergonomie soit bonne, etc. Il faut aussi bien sur que l'accès à Internet soit largement répandu. »

La délicate question des seuils

Et pourquoi pas abaisser le seuil de 500 000 signatures ? « Il y a des cas où on y arrive sans trop de difficultés, quand il y a des grands sujets, de forts mouvements d'opinion » répond Gérard Aschieri. Lequel cite en exemple la pétition contre la loi Travail, qui comptabilise à ce jour plus de 1,3 millions de signatures (dans des conditions de vérification toutefois bien moins drastiques que ce qu’envisage le CESE).

L’expérience du « référendum d’initiative populaire », en vigueur depuis 2015 mais jamais activé à cause de son seuil encore plus important – environ 4,5 millions de citoyens inscrits sur les listes électorales – montre cependant qu’il peut parfois être difficile de mobiliser très largement, y compris via Internet.

« Par ailleurs, le CESE peut très bien s'auto-saisir, même si la Constitution ne l'oblige pas à prendre en compte une pétition qui n'aurait pas obtenu ses 500 000 signatures, considérant qu'il y a quelque chose qui se passe dans l'opinion. » En clair, le Conseil garde une grande liberté et pourrait choisir d’explorer certains sujets à partir des pétitions en gestation sur Internet.

Si l'on déplace ce projet à la lumière de la campagne présidentielle, force est de constater que la question des pétitions intéresse assez peu les candidats à la présidentielle. Seul Alain Juppé avait fait une proposition en ce sens, consistant à ce que le gouvernement soit tenu de répondre sous 30 jours aux pétitions ayant recueilli le soutien d’au moins 100 000 internautes. Une idée directement copiée sur ce qui prévaut aux États-Unis (voir notre article).

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Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une procédure cadenassée depuis plusieurs années

« Dématérialiser » la saisine du CESE par voie de pétition

Des difficultés techniques et juridiques

La délicate question des seuils

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (13)


”…l’engagement citoyen grâce au numérique.”




  • on se dit –> “youpi”



    …puis vient ceci :

    “…. toute pétition doit remplir une série de conditions pour le moins

    rédhibitoires… Il faut qu’au moins 500 000 personnes majeures, de

    nationalité française ou résidant régulièrement en France, apportent

    leur signature au texte en question. Chacune d’entre elles doit avoir

    laissé ses noms et prénoms ainsi que son adresse postale complète, de

    même qu’une signature manuscrite.*..”

    ..et, 100 balles et un Mars, non ?&nbsp;<img data-src=" />



    * ah..ça doit être PRATIQUE !&nbsp;<img data-src=" />


Qu’on supprime cette chose inutile! Merci.


Ou comment compliqué un chose simple…

Qu’on arrête avec ça et qu’on passe à autre chose.


et la maison blanche doit répondre aux pétitions ayant requis 50 000 signatures, pour un pays qui compte 4 fois plus de citoyens…

Cherchez l’erreur.



No comment sur les 4.5 millions… même pas sur qu’ils arrivent à avoir ce chiffre pour un seul et même candidat à la présidentielle.


je pense qu’on est bien plus que 4,5 millions de personne à vouloir dégager la classe politique.








Xavier Berne a écrit :



le renforcement de l’engagement citoyen civique grâce au numérique.









Xavier Berne a écrit :



recevoir des pétitions citoyennes civiques





<img data-src=" />

Si vous pouviez corriger, car l’adjectif de “citoyen” est “civique” : les droits du citoyen sont les droits civiques.







vizir67 a écrit :



“…l’engagement citoyen grâce au numérique.”




  • on se dit –&gt; “youpi”





    Nan :-) , moi je pleure sur cet usage foireux du terme “citoyen” (je sais qu’il n’est pas de ton fait) <img data-src=" />









briaeros007 a écrit :



et la maison blanche doit répondre aux pétitions ayant requis 50 000 signatures, pour un pays qui compte 4 fois plus de citoyens…

Cherchez l’erreur.



No comment sur les 4.5 millions… même pas sur qu’ils arrivent à avoir ce chiffre pour un seul et même candidat à la présidentielle.





Autant pour la Maison Blanche le nombre me paraît faible (ils doivent être inondés, ça doit être filtré), autant il est vrai que 4,5 millions ça commence à faire. Cela dit, si un sujet est vraiment un fort appel populaire (au bon sens du terme), il devrait arriver à ce compte, sinon c’est que ce n’est pas assez important.







Groaaa a écrit :



je pense qu’on est bien plus que 4,5 millions de personne à vouloir dégager la classe politique.





Ça veut dire quoi, ça ?

(rien à mon avis)



Pourtant je ne pense pas que ma phrase soit si compliquée.



&nbsp;Et ton avis je dois t’avouer (sans aucune animosité)&nbsp;que je n’y accorde pas la moindre importance (comme&nbsp;la classe&nbsp;politique <img data-src=" />).








Groaaa a écrit :



Pourtant je ne pense pas que ma phrase soit si compliquée.



Et ton avis je dois t’avouer (sans aucune animosité) que je n’y accorde pas la moindre importance (comme la classe politique <img data-src=" />).





No pb sur l’aveu.

Ça ne veut rien dire, “dégager la classe politique”. Ça inclut qui, les ministres, secrétaires d’état, députés, sénateurs, maires ?

Tu mets quoi/qui à la place ?



Donc du coup tu cherches à connaitre ma définition pour connaitre mon point de vue et ce que je propose à la place ?



&nbsp;Dans ce cas je vais répondre mais de manière à te donner la couleur de mon opinion puisqu’il me semble que c’est que tu cherches à savoir.



Qui/quoi à la place ? Le peuple tout simplement. Nous sommes&nbsp;actuellement dans un système où les personnes qui représentent le plus de personnes (en terme de nombre) sont celles qui servent, soit leurs intérêts personnels, soit des intérêts privés. En redonnant le pouvoir au plus grands nombre (et je pense qu’on en a les moyens à notre époque, l’époque du numérique) on pourra de nouveaux revenir dans un système qui correspond aux valeurs de la France.



(Suffit de voir le nombre de dossier de mise en justice de nos chères politiciens qui a explosé depuis quelques années, et pourtant je suis certain qu’il devrait y en avoir 10 fois plus si on creuse un peu)








Groaaa a écrit :



Dans ce cas je vais répondre mais de manière à te donner la couleur de mon opinion puisqu’il me semble que c’est que tu cherches à savoir.





Je n’ai pas besoin de connaître la “couleur” de ton opinion, juste le remplacement supposé.







Groaaa a écrit :



Qui/quoi à la place ? Le peuple tout simplement.





Mais ça ne veut rien dire, concrètement. Il faut des responsables, et pas qu’à haut niveau (ceux du niveau en-dessous sont généralement des hauts-fonctionnaires, qui peuvent avoir une forme de pouvoir).







Groaaa a écrit :



Nous sommes actuellement dans un système où les personnes qui représentent le plus de personnes (en terme de nombre) sont celles qui servent, soit leurs intérêts personnels, soit des intérêts privés.





J’attends des preuves de cette affirmation. Comme si parmi le personnel politique, le moteur n’était que l’ambition personnelle (il en faut) ou l’intérêt privé (c’est moins bien).







Groaaa a écrit :



En redonnant le pouvoir au plus grands nombre (et je pense qu’on en a les moyens à notre époque, l’époque du numérique) on pourra de nouveaux revenir dans un système qui correspond aux valeurs de la France.





Les “valeurs de la France”… Wahou. Je n’avais pas fait gaffe qu’on ne défendait plus de valeurs dans notre pays. On n’a même un peu que ça à la bouche. Sauf que selon l’orientation politique, ce ne sont pas toujours les mêmes.







Groaaa a écrit :



(Suffit de voir le nombre de dossier de mise en justice de nos chères politiciens qui a explosé depuis quelques années, et pourtant je suis certain qu’il devrait y en avoir 10 fois plus si on creuse un peu)





Ah, explosé, vraiment ? Quels sont les chiffres ?

(en fait aucune explosion, tout au plus la relative impunité qui pouvait exister avant les années 80 n’est plus de mise ; les années 1920 n’étaient pas mieux que maintenant, probablement pires, il suffit de lire Topaze par exemple)



Bon je sens qu’on pourrait y passer 20 commentaires sans avancer, te sens pas obligé d’en faire des tartines si tu me réponds.



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; “Je n’ai pas besoin de connaître la “couleur” de ton opinion, juste le remplacement supposé.”




 &nbsp;Donc globalement tu voulais que je te fasse un dossier avec mes solutions proposés pour continuer de débattre sur un "Si on fait comme ça" alors que l'on voit bien que le système actuel est bancal ? Selon toi on devrait s'en contenter ?&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;   



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; “Mais ça ne veut rien dire, concrètement. Il faut des responsables, et pas qu’à haut niveau (ceux du niveau en-dessous sont généralement des hauts-fonctionnaires, qui peuvent avoir une forme de pouvoir). ”




 Qui a dit qu'il fallait des responsables ? Et pour faire quoi ? Pour ce qui est des résolutions importantes je pense que ça ne devrait pas reposer entre les mains d'une centaine de mec qui n'en ont rien à battre pour la majorité alors que cela concerne 65 millions de personnes.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;   



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; “J’attends des preuves de cette affirmation. Comme si parmi le personnel politique, le moteur n’était que l’ambition personnelle (il en faut) ou l’intérêt privé (c’est moins bien).&nbsp;”




 Claude&nbsp;GUEANT -&gt; Intérêt personnel        

Sénateur &nbsp;Michel RAISON -&gt; Intérêt privé (regarde la vidéo où il oublie qu'il porte un micro ;) )&nbsp;et tu&nbsp;ne peux pas nier que le lobbying (moi j'appel ça des pot-de-vin surtout)&nbsp;c'est&nbsp;pas pour&nbsp;défendre l'intérêt des français et que ça marche quand même vachement bien.&nbsp;






 Et des exemples y'en a des tas, mais comme tu l'a dit je ne vais pas m'étendre trop&nbsp;<img data-src=">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;   



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;“Les “valeurs de la France”… Wahou. Je n’avais pas fait gaffe qu’on ne défendait plus de valeurs dans notre pays. On n’a même un peu que ça à la bouche. Sauf que selon l’orientation politique, ce ne sont pas toujours les mêmes.&nbsp;“&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Wep ça&nbsp;c’est certain que t’as raison. Quand tu vois que la fraude&nbsp;aux aides (chômages/CAF/RSA/ etc, etc) ne représente même pas 10% de ce que la fraude&nbsp;fiscal coûte à l’état et que le gouvernement a l’air plus préoccupé de chasser le mec qui touche des alloc pour rien&nbsp;plutôt que toutes les grosses entreprises et les&nbsp;personnes fortunés qui planquent leurs pognon pour pas participer au système&nbsp;EFFECTIVEMENT l’orientation politique n’est pas la même&nbsp;haçaoui tout à fait d’accord. (peut-être parce qu’ils sont eux même en état de fraude&nbsp;fiscale nos petits politiciens comme un certain CAHUZAC hein ?!)&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; “Ah, explosé, vraiment ? Quels sont les chiffres ?



  (en fait aucune explosion, tout au plus la relative impunité qui pouvait exister avant les années 80 n'est plus de mise ; les années 1920 n'étaient pas mieux que maintenant, probablement pires, il suffit de lire Topaze par exemple)&nbsp;"       






 &nbsp;Bah sinon donne moi tes chiffres puisque tu as l'air d'être certain de toi... c'est facile de demander des chiffre pour appuyer ma thèse quand tu n'en apportes aucun non plus.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;   



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; “Bon je sens qu’on pourrait y passer 20 commentaires sans avancer, te sens pas obligé d’en faire des tartines si tu me réponds.”




 Haaaaa c'est tellement simple de dire ça, globalement tu me traite d'arriéré qui ne comprend rien au système, que ta vision est forcément meilleure/juste/en corrélation avec la vérité&nbsp;et que ça ne vaut même pas la peine que je te réponde, c'est trop simple d'écrire cela quand, toi derrière, tu me pond un pavé aussi... Soit tu&nbsp;me dis cela en coupant cours à la conversation en 1 phrase,&nbsp;soit tu me réponds et tu attend&nbsp;forcément un retour aussi long soit-il.&nbsp;       






 &nbsp;Tu ne peux pas demander les 2 sinon c'est que tu es dans une démarche de "tu as tord j'ai raison alors ne parlons plus".&nbsp;Globalement t'es campé sur tes positions avec des œillères.       






 Le pire c'est que tu critiques tout ce que je dis sans pour autant toi apporter d'arguments convaincants, tu te contente de souligner la légèreté de mon commentaire. Mais peut être oublis tu que je ne compte pas refaire le monde dans les commentaires de Next Inpact il est tout à fait normal que mon commentaire soit léger et pas plus développé que cela. Car il n'a pour but que d'être un commentaire rien de plus.       






 Je t'invite à regarder les Data&nbsp;Gueule et qui pourront peut être te permettre d'enlever tes œillères si tu le souhaite, c'est un format court donc ça ne te prendra pas beaucoup de temps.        

&nbsp;

&nbsp;







Groaaa a écrit :



Donc globalement tu voulais que je te fasse un dossier avec mes solutions proposés pour continuer de débattre sur un “Si on fait comme ça” alors que l’on voit bien que le système actuel est bancal ? Selon toi on devrait s’en contenter ?





On vit dans un système humain qui a forcément des défauts, et qu’on cherche à améliorer, et qui évolue. Les lois évoluent, les systèmes de gouvernement évoluent (on est à la 5e république par ex), les mentalités évoluent (on ne tolère plus certains comportements de la part des responsables politiques). Ça ne sera jamais parfait, tout comme toi et moi.







Groaaa a écrit :



Qui a dit qu’il fallait des responsables ? Et pour faire quoi ? Pour ce qui est des résolutions importantes je pense que ça ne devrait pas reposer entre les mains d’une centaine de mec qui n’en ont rien à battre pour la majorité alors que cela concerne 65 millions de personnes.





Les résolutions importantes ne reposent pas entre les mains d’une centaine de mecs, et il faut bien des gens pour décider in fine, les choses ne se décident pas par magie. Dans les pays démocratiques, les gouvernements écoutent (parfois trop) les sondages et ne font pas ce qu’ils veulent, en général (j’ai dit “en général).







Groaaa a écrit :



Claude GUEANT -&gt; Intérêt personnel

Sénateur  Michel RAISON -&gt; Intérêt privé (regarde la vidéo où il oublie qu’il porte un micro ;) ) et tu ne peux pas nier que le lobbying (moi j’appel ça des pot-de-vin surtout) c’est pas pour défendre l’intérêt des français et que ça marche quand même vachement bien. 



Et des exemples y’en a des tas, mais comme tu l’a dit je ne vais pas m’étendre trop





Donc tu me cites des exemples (il y en a d’autres évidemment), et tu en fais une généralité par rapport aux centaines ou milliers d’autres personnes en même situation ?

Donc on va aussi dire que les fonctionnaires sont feignants sous prétexte que ça existe aussi, les étrangers des voleurs, etc. ?







Groaaa a écrit :



Quand tu vois que la fraude aux aides (chômages/CAF/RSA/ etc, etc) ne représente même pas 10% de ce que la fraude fiscal coûte à l’état et que le gouvernement a l’air plus préoccupé





Je ne sais pas si tu es au courant, mais Bercy a récupéré des sommes record cette année <img data-src=" /> . Alors si le gouvernement fait aussi la chasse aux fraudeurs aux allocations, il fait aussi très activement la chasse à la fraude fiscale, parce que ça rapporte (et bien plus). Que sais-tu des moyens réellement mis en oeuvre dans les différents organismes pour la lutte ?



“Bercy annonce que les redressements fiscaux ont rapporté plus de 21 milliards d’euros à l’État, en hausse de près de 2 milliards par rapport à 2014.”http://www.lepoint.fr/economie/fraude-fiscale-2015-annee-record-pour-les-redress…

“Lutte contre la fraude : une nouvelle année record pour les douanes”http://www.lesechos.fr/17/03/2016/LesEchos/22152-013-ECH_lutte-contre-la-fraude-…



Sinon, j’ai déjà regardé des Datagueule, ça m’a semblé pas mal. Mes oeillères vont bien merci. Je suis un réformiste, pas un anarchiste ni un révolutionnaire.

Je te laisse le dernier mot :-) .