Blockly  : la programmation graphique de Google débarque sur iOS

Blockly : la programmation graphique de Google débarque sur iOS

Another brick in the wall

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Sébastien Gavois

Publié dans

Société numérique

17/10/2016 2 minutes
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Blockly  : la programmation graphique de Google débarque sur iOS

Google vient de mettre en ligne une version iOS de son projet open source Blockly, avec deux nouvelles fonctionnalités. Dans le même temps, le travail continue sur les moutures Android et web.

Blockly est un projet open source développé par Google et disponible dans ce dépôt GitHub. Il s'agit d'un langage graphique permettant aux plus jeunes de découvrir les joies et les affres de la programmation. Une application web est disponible depuis longtemps et, lors de la conférence I/O au mois de mai, une mouture Android s'est ajoutée. Aujourd'hui, Google lance une preview de la version pour iOS.

En plus des fonctions de base qui sont « presque toutes » présentes, deux nouveautés sont de la partie (uniquement pour les terminaux Apple pour le moment) : la prise en charge du multitouch ainsi que des animations pour les blocs. L'équipe en charge du projet explique qu'elle travaille « activement » à mettre en place une parité fonctionnelle entre les trois versions (Android et iOS et web).

Dans son billet de blog, Google explique qu'avec cet outil, « les développeurs peuvent ajouter des représentations Blockly et des blocs directement dans leur application iOS. Cela offrira de meilleures performances et intégration par rapport à WebView ». Pour le moment, la mise en page est pensée pour les tablettes, mais elle fonctionne avec n'importe quelle application. Blockly – écrit en langage Swift – permet d'utiliser Swift et Objective-C pour le développement.

Blockly

Un guide détaillé a été mis en ligne afin d'installer Blockly pour iOS, mais attention : il demande un minimum de connaissance d'iOS. Pour rappel, Google utilise ce langage de programmation pour son kit éducatif Blocks avec des « briques » qui permettent aux enfants d'apprendre la programmation. 

Écrit par Sébastien Gavois

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Commentaires (10)


Scratch or Blocky, who is the winner?








Luclu7 a écrit :



Scratch or Blocky, who is the winner?







J’allais poser la même question <img data-src=" />





Bon scratch gagne déjà (pour le moment ) sur le coté nombres d’utilisateurs et ressources pédagogiques disponibles



Quelle est la version de scratch qui illustre l’article ?

Je ne connais pas ces gros blocs illustrés.


L’inconvénient de ces systèmes de blocs, c’est qu’ils éloignent de la notion de syntaxe d’un langage et de l’apprentissage du clavier.



Or, ce sont des notions essentielles en informatique. Sans elles, on ne fait rien de sérieux.



Vouloir se simplifier la vie, c’est louable, mais il faut prendre garde aux raccourcis qui font l’impasse sur des notions primordiales.









sr17 a écrit :



L’inconvénient de ces systèmes de blocs, c’est qu’ils éloignent de la notion de syntaxe d’un langage et de l’apprentissage du clavier.



Or, ce sont des notions essentielles en informatique. Sans elles, on ne fait rien de sérieux.



Vouloir se simplifier la vie, c’est louable, mais il faut prendre garde aux raccourcis qui font l’impasse sur des notions primordiales.



Il s’agit d’apprendre les rudiments de la programmation à des enfants, pas d’utiliser ça pour écrire des applications.









jpaul a écrit :



Il s’agit d’apprendre les rudiments de la programmation à des enfants, pas d’utiliser ça pour écrire des applications.







On peut apprendre ces même rudiments avec un vrai langage. On évite ainsi toute perte de temps.



Rappelons que l’utilité de la programmation, c’est justement d’écrire des applications pour résoudre des problèmes. Et les vrais langages sont les mieux placés pour ça…



Si l’on se contente d’initiations abstraites sans démontrer l’utilité concrète de la programmation dans la scolarité même de ces jeunes, non seulement ils auront vite oublié, mais ils arriveront à la conclusion que tout cela n’est pas vraiment utile. <img data-src=" />



Sauf qu’en prenant un “vrai langage”, on entre direct dans la guerre de celui qui a la plus grosse.

Le fanboïsme MS/Google/Apple/Linux, c’est de la petite bière à côté de celui des DEVs <img data-src=" />











30 ans d’évolution informatique pour s’extasier sur l’initiation à la programmation impérative en LOGO.



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Y’a un peu de ça effectivement, mais ça reste plus ‘visuel’ au niveau de la conception du programme que ne pouvait l’être LOGO à son époque.

Et puis les gamins aiment tous ces trucs qui touchent de près ou de loin à l’informatique; sans en avoir conscience parfois …

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As tu déjà essayé d’expliquer des concepts de programmation à des enfants de 5 ou 6 ans avec du python, java, c++, whatever ? Boucle, condition, assignation de variables, etc.

On apprend à lire à cet âge, donc autant te dire que c’est impossible.

Quand bien même, avec des plus grands qui n’ont jamais été initié, les concepts de programmation peuvent être assez abstraits, alors si on doit en plus des concepts expliquer les subtilités syntaxiques du langage, on n’est pas rendu…

Il y a deux gros avantages à utiliser des blocs graphiques :




  • ne pas restreindre la programmation à un langage quelconque, autrement c’est la même approche que d’utiliser les outils Microsoft à l’école, tu serais formaté à ce langage et il serait plus compliqué, bien que possible, d’en apprendre d’autres.

  • apporter une dimension ludique à cet apprentissage, comme tous les apprentissages, surtout avec les plus jeunes, le message passe beaucoup mieux si c’est pris comme un jeu, pas comme une suite de caractères rébarbative.

    Enfin et surtout, tu n’envisages ces outils que par l’apprentissage de la programmation pour en faire une activité professionnelle, or de la même manière que les mathématiques ou les sciences physiques ou encore la philosophie n’ont pas vocation à produire des experts de ces domaines, il s’agit grâce à ce type d’outils de faire comprendre, entre autres choses, que ce qui fait tourner notre monde ce n’est pas de la magie, ce sont des suites d’ instructions intelligibles.

    Une position élitiste ne mènerait pas à grand chose de constructif l’état.



    Par ailleurs dommage qu’il ne soit pas fait de parallèle avec Scratch, du MIT, qui est une référence en ce domaine et qui dispose d’énormément de ressources pédagogiques de qualités.