HP a indiqué vouloir supprimer jusqu’à 4 000 postes supplémentaires dans son entreprise. Ces nouveaux licenciements interviendront sous trois ans et viendront s’ajouter aux 33 000 déjà annoncés. La société croit toujours en sa bonne étoile.
D’ici 2019, ce sont entre 3 000 et 4 000 emplois de plus qui seront menacés chez HP. Il s’agit de suppressions de postes, la firme continuant de revoir à la baisse la population de son « armée ». Le chiffre n’est pas encore déterminé avec précision, l’entreprise se laissant une marge d’ajustement, mais on sait que ces suppressions interviendront à l’échelle mondiale.
De plus de 350 000 à moins de 250 000
Il s’agit d’une nouvelle conséquence d’effectifs ayant enflé il y a plusieurs années. En 2011, HP comptait ainsi plus de 350 000 personnes à son service, près du double en fait de sa situation de 2007, avant qu’elle ne rachète Electronic Data Systems (EDS) pour 13 milliards de dollars. Depuis, plusieurs vagues de licenciements ont été lancées pour réduire les coûts. La dernière en date avait été annoncée l’année dernière, avec jusqu’à 33 000 postes sur trois ans.
D’ici la fin de l’exercice fiscal 2019, les effectifs de HP seront donc repassés sous la barre des 250 000 personnes, soit 100 000 de moins en quelques années. À l’heure actuelle, on ne sait pas en revanche si les nouvelles suppressions de postes sont une conséquence directe ou non du rachat de la branche imprimantes de Samsung il y a six semaines. Le constructeur parlait alors de bénéfices dès la première année, « grâce à des synergies de coûts et un modèle économique solide ». Pour l'instant, HP parle essentiellement de ralentissement de l'activité autour des PC et imprimantes.
Le groupe confiant en son avenir
Dion Weisler, PDG du groupe, s’est exprimé au sujet de ces licenciements dans une conférence à New York. Il se dit particulièrement confiant dans l’avenir de l’entreprise, les suppressions de postes ne pouvant que soutenir les décisions à long terme déjà prises : « Nous avons confiance en notre stratégie et pensons qu’elle continuera à produire des retours sûrs et un flux de trésorerie, tout en permettant à HP d’investir dans une innovation de différenciation et une croissance à long terme ».
Dans les heures qui ont suivi la conférence vendredi soir, l’action de HP avait perdu 1,3 point. Cependant, les investisseurs accueillent globalement bien la restructuration générale du groupe, puisque sur l’année écoulée, l’action a grimpé de 28 %.
Commentaires (33)
#1
tous les moyens sont bons pour qu’une entreprise survive
(jsuis persuadé qu’un ou deux petits malins vont mettre ca sur les dos des actionnaires -meme pas au courant-)
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Faut bien garder et séduire les actionnaires si on veut augmenter la capitalisation et faire des investissements, donc faut leur faire plaisir un minimum. Après des licenciements c’est souvent du à une envie de grossir trop vite et donc ça fait des pots cassés.
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Il y ‘en a ACER de touts ces emplois supprimés pour satisfaire les actionnaires !
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HP fabrique ou fait tout sous traiter ?
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Les 2 je pense, il doit assembler pas mal, mais dans un PC HP tu dois pas avoir beaucoup de composants HP, pour les imprimantes par contre ils sont + constructeurs, ça dépend du matériel surtout.
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C’est pas grave, ce ne sont que de la viande.
Vive la mondialisation, le cloud et les cons !
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… 1% de la population mondiale : c’est beau , vive le N.O.M.
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N.O.M. ça fait bof ! N.W.O. ça fait mieux ! Après tout c’est eux qui vont dominé dominent le monde, autant utiliser leur langue.
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Je suppose que tu es patron d’une entreprise à taille beaucoup plus humaine et donc ça n’a rien avoir.
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Lorsqu’il est fait de “HP” dans l’article, on parle de HPE ? HP Inc ? Divison Service ? Division Soft ?
C’est pas super clair la localisation de ces licenciements :/
#17
Attention HP ca n’existe plus vraiment avec toutes les séparations maintenant , faut préciser HP INC la nouvelle
société qui fait la partie grand public
Du coup cette annonce ne concerne pas HP enterprise (qui s’apelle encore HP ) , ni HP service (renommé en rien du tout pour le moment en attendant la fusion avec CSC) ni HP software (revendu a je sais plus qui)
Du coup cette annonce ne s’ajoute pas au 33000 d’avant la séparation, d’ailleurs c’est devenu impossible de savoir ou on en est des 33000 maintenant vu qu’ils sont dilué dans les 4 morceaux de l’ex HP
#18
+1
On se doute qu’il s’agit de HP Inc, et non pas de HP Enterprise. Mais il faudrait préciser.
#19
Ca n’empêche pas que ce qu’il dit est correcte, on ne sait pas s’ils le font par plaisir.
#20
tu es taquin !
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#22
Je pense pas que SE soit pareil…
3000 personnes qu’importe la taille de l’entreprise c’est énorme . C’est impossible de se dire, que cet effectif ne servait à que dalle ou que l’on ne peut pas les réutiliser dans un autre service.
Si c’est pour satisfaire un indicateur sur un tableau et bien c’est nul à chier.
Ce qu’a fait DELL, c’est peut être une chance pour les employés, ne plus être côté en bourse, j’ai tendance à penser que pour les employés c’est une chance. Et aujourd’hui ils font du très bon matos…
#23
Non ça n’a rien avoir, quand tu diriges 100.000 employés tu n’as pas la même relation/proximité que quand tu as en 10.
Les grandes et petites entreprises ne fonctionnent pas du tout de la même façon…
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J’ai mis quelques secondes à comprendre.
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#28
SE pour Small Entreprise
(Ça casse ou ça passe …)
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Moi je verrais plutôt l’affaire comme ça: si en diminuant le nombre d’employés, tu augmente ton bénéfice, c’est que ces employés te faisaient perdre de l’argent.
Maintenant, parfois ça se justifie par de l’investissement à moyen/long terme, mais dans le cas de gros groupes qui se sont développés sur des décennies avec de multiples acquisitions et fusions, ce n’est pas du tout rare d’avoir un paquet de gens qui sont devenus inutiles/contre-productifs suite aux nombreux changements.
#30
Oui enfin 3000 employés…
En suivant ton raisonnement, c’est comme si HP avait un formulaire des “boulets” de la boite.
Ou alors ils ont viré un service complet de la firme.
#31
Bah 4000 sur 250.000, ça ne fait toujours que 1.6%. J’ai pas l’impression que ce soit si élevé au final. Dans la plupart des entreprises, le turn-over est bien plus élevé que ça.
Après, on a pas les détails sur leur manière de calculer. Peut-être qu’ils comparent à d’autres sociétés du secteur. Ou ils ont fait une estimation à la louche pour les différents services. Ça peut aussi être un objectif arbitraire et au final, ils délègueront le soin de trouver qui virer.
Dans tous les cas c’est pas absurde comme raisonnement : on réduit, on tend la corde tant que ça tient pour voir jusqu’où on peut tirer. Et quand on voit que ça commence à lâcher, on détend un peu. Pour le travailleur c’est pas l’idéal, mais HP n’a jamais caché sa vocation commerciale ^^
#32
Depuis plusieurs années, il ne se passe pas une journée sans qu’une entreprise annonce des licenciements.
De l’autre côté, une classe politique qui fait la surenchère au durcissement du traitement des chômeurs.
Cherchez l’erreur…
#33
L’obsolescence programmée protège l’emploi.
Le radinisme des consommateurs vient encore de mettre 4000 personnes à la rue et ils vont tenter, encore une fois, de faire porter le chapeau aux actionnaires …