#Replay : océan de plastique, bluff nucléaire et réalité augmentée

#Replay : océan de plastique, bluff nucléaire et réalité augmentée

Avec la Guerre des étoiles !

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Guénaël Pépin

Publié dans

Société numérique

23/09/2016 7 minutes
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#Replay : océan de plastique, bluff nucléaire et réalité augmentée

Ces derniers jours, la télé a commencé la diffusion de Mr. Robot, s'est penché sur les aspects les plus anxiogènes de l'état de la nature et a tenté de comprendre ce qu'a réellement impliqué le succès de Pokémon Go.

Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).

Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités : 

Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)

Mr. Robot, Telegram et hautes montagnes

Cette semaine, France 2 a commencé la diffusion de la très remarquée série Mr. Robot, qui suit les aventures d'un justicier numérique, en deuxième partie de soirée. Cela un an après la diffusion originale de ces épisodes, alors qu'une seconde saison est déjà sur les écrans américains. Les deux premiers épisodes sont donc disponibles sur Pluzz pour quelques jours, le tout premier étant visionnable jusqu'au 26 septembre. Sur un sujet connexe, Le Tube de Canal+ propose pour sa part un sujet sur Telegram, le service de messagerie aussi médiatique que « secret ».

Pour sa part, Futuremag s'est penché sur la capacité des cœurs artificiels à remplacer à long terme un cœur naturel. Encore aujourd'hui, les venticules artificiels impliquent de transporter un dispositif externe, dans un sac, et une maintenance lourde. De nouveaux modèles, censés être plus pratiques, commencent à être implantés sur de rares patients. L'émission est visionnable sur YouTube.

Arte a également rediffusé un documentaire sur fort McMurray, et l'extraction du sable bitumeux. Cette méthode de production du pétrole, comme l'extraction classique et ses autres alternatives, a des conséquences néfastes pour l'environnement. Pour constituer la carrière de fort McMurray, au Canada, des forêts entières sont rasées et la production elle-même du pétrole est extrêmement consommatrice d'autres ressources, dont l'eau. Le documentaire est disponible jusqu'au 26 septembre.

Pour se rassurer (un peu) sur la nature, France 5 propose un documentaire sur les Alpes, en revenant sur son histoire géologique et animale, ainsi que sur certaines aventures qui ont fait sa renommée. La caméra parcourt à la fois les plus hautes cimes des massifs que les villes qui peuplent les vallées. L'occasion de raconter, notamment, les moyens techniques mis en œuvre pour s'approprier cet espace. L'émission est visionnable jusqu'au 24 septembre.

L'océan invisible des déchets plastiques (jusqu'au 24 septembre)

L'océan et le plastique ont une histoire commune connue, symbolisée par le « septième continent » du Pacifique constitué de déchets agrégés. Pourtant, on ne verrait vraiment qu'un seul pourcent des déchets plastiques réellement présents dans les mers. Où passe donc le reste ? C'est à cette question qu'essaie de répondre le documentaire.

En fait, à force de se désagréger et d'être balloté par les vagues, la majorité du plastique contenu dans les mers resterait sous la surface, posant de nombreuses questions aux scientifiques sur ses effets concrets pour la faune et la flore marines. Le phénomène, découvert relativement récemment, contribue à sa manière à la vie sous-marine, ce que l'émission explore en détail.

Le bluff de la Guerre des étoiles, l'arme anti-nucléaire ultime (jusqu'au 25 septembre)

En pleine menace nucléaire russe, quel meilleur moyen de prendre un ascendant psychologique que de déclarer disposer d'une arme qui la rend inutile ? C'était le plan de la Guerre des étoiles, un outil magique censé protéger les États-Unis des années 80 contre les Russes soviétiques, honnis par Ronald Reagan. Un outil si magique, donc, qu'il n'existait pas.

Ce documentaire raconte le coup de bluff qu'a été cette Guerre des étoiles, comment il a pu tenir et quelle a été la vraie perception de cette annonce, en pleine guerre d'intox. Le dispositif décrit, qui tenait en un dessin animé, s'appuyait sur des équipements terrestres et en orbite, capables d'intercepter les missiles lorsqu'ils s'approchaient du pays. Pendant ce temps, les Américains continuaient de soutenir les ennemis des soviétiques un peu partout dans le monde, pour maintenir l'équilibre entre les deux puissances.

Comment les abeilles résistent-elles vraiment ? (jusqu'au 28 septembre)

Alors que les dangers se multiplient pour les abeilles, maillon indispensables de notre système naturel, des scientifiques veulent comprendre comment elles réagissent réellement aux menaces auxquelles elles sont confrontées. Ils sont avant tout inquiétés par la chute drastique de leur nombreen Europe. Reste pourtant que les abeilles à miel s'avèreraient plus capables de s'adapter qu'attendu, quand d'autres espèces pourraient contribuer à enrayer cette baisse.

Parmi les causes de ce déclin : les parasites et les pesticides. Dans une séquence, l'équipe montre par exemple certaines abeilles africaines, surnommées tueuses, qui vont attaquer spontanément des acariens posés près de leur nid. Un réflexe de survie pour la colonie. Assez complet, le documentaire fait un tour du monde complet des problèmes et des espoirs pour ces animaux.

Le thorium, une alternative pour le nucléaire (jusqu'au 19 décembre)

Est-ce qu'un combustile pourrait permettre de créer du nucléaire « vert » ? C'était la piste explorée par le physicien Alvin Weinberg, à l'origine de la bombe atomique. Selon lui, une matière première découverte il y a désormais plus d'un siècle, le thorium, pourrait constituer une alternative concrète à l'uranium, actuellement utilisé dans la plupart des centrales autour du monde.

Selon le documentaire, l'idée de centrales à base de sels fondus de thorium ou d'autres combustibles liquides est avancée comme une alternative sérieuse à l'uranium, aux problèmes désormais connus. Le thorium offrirait notamment une bien meilleure sécurité en cas d'accident, se solidifiant. Reste que le plutonium est un combustible connu, avec une économie propre, qu'il serait difficile de briser.

BiTS tente d'expliquer le succès de Pokémon Go

Lancé début juillet, Pokémon Go est rapidement devenu un phénomène mondial, ayant autant la faveur des joueurs que celle de la presse. Dans son dernier épisode en date, BiTS a voulu comprendre les ressorts derrière l'attrait pour ce jeu, comment les événements se sont enchainés. Surtout, l'équipe revient sur la manière dont ce jeu en réalité augmentée interroge notre rapport à ladite réalité, et quelle est vraiment la validité de la séparation entre « réel » et « virtuel ».

En plus de l'émission elle-même, deux entretiens sont une nouvelle fois proposés sur YouTube. L'un, avec Grégoire Hellot, directeur d'une collection de mangas, revient notamment sur la médiatisation autour du jeu, et toutes les caractéristiques qui lui ont été attribuées. L'autre, avec le géographe Philippe Gargov, revient sur la confrontation entre le jeu et la ville en tant qu'objet physique, avec ses propres fonctions symboliques.

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Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Mr. Robot, Telegram et hautes montagnes

L'océan invisible des déchets plastiques (jusqu'au 24 septembre)

Le bluff de la Guerre des étoiles, l'arme anti-nucléaire ultime (jusqu'au 25 septembre)

Comment les abeilles résistent-elles vraiment ? (jusqu'au 28 septembre)

Le thorium, une alternative pour le nucléaire (jusqu'au 19 décembre)

BiTS tente d'expliquer le succès de Pokémon Go

Commentaires (30)




Cela un an après la diffusion originale de ces épisodes, alors qu’une seconde saison est déjà terminée sur les écrans américains





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Ce documentaire raconte le coup de bluff qu’a été cette Guerre des étoiles, comment il a pu tenir et quelle a été la vraie perception de cette annonce, en pleine guerre d’intox. Le dispositif décrit, qui tenait en un dessin animé, s’appuyait sur des équipements terrestres et en orbite, capables d’intercepter les missiles lorsqu’ils s’approchaient du pays.





Quoi ? Les US auraient menti ? Dans les années 80, y avait pas de rayon laser capable de détruire des missiles depuis un satellite en orbite ? <img data-src=" />


Après avoir vu le reportage Intox : La Guerre des étoiles, le grand bluff, Ronald McDonald Reagan est autant un empereur (ou gendarme du Monde) que George W Bush junior, à la différence que l’un est un diplomate et l’autre est un militaire. Qu’en sera-t-il de Donald Duck Trump ?


Vraiment ce nouveau type d’article me plais !

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Je viens de regarder le “reportage” sur télégram… L’analyse qui est faite est d’une vacuité ! Incroyable ce journalimse de comptoir !

Ne retenir de la phrase de JM-M “Arme de guerre” et oublier la suite de la phrase, c’est tellement neutre…








SmoKe42 a écrit :



Je viens de regarder le “reportage” sur télégram… L’analyse qui est faite est d’une vacuité ! Incroyable ce journalimse de comptoir !

Ne retenir de la phrase de JM-M “Arme de guerre” et oublier la suite de la phrase, c’est tellement neutre…





Parce que vous pensiez encore qu’il y a des journaliste en France ?



Pour le reportage Océans, le mystère plastique, vous mettez le lien vers la page d’achat/location au lieu du la page Arte+7. C’était déjà arrivé pour un autre documentaire Arte, et ça m’avait donné l’impression qu’on ne pouvait pas le voir gratuitement. Il n’est pas évident de trouver la petite indication dans un coin qui précise que le documentaire est accessible sur Arte+7 quand on ne connait pas le fonctionnement d’Arte. Ce serait bien de corriger ça à l’avenir.


J’ai vu ça, effectivement, “le Tube” a coupé le sifflet à Jean-Marc Manach au montage du reportage (si on peut appeler ça un reportage). Ces témoignages tronqués et biaisés, c’est digne du “micro trottoir”.



“Le Tube” : le “journalisme-média” encore plus “people” et spectaculaire que Jean-Marc Morandini.


En fait il était bien disponible en replay jusqu’à aujourd’hui, seulement il a été retiré dans la matinée. Je me fie à la date indiquée sur le site de la chaine, qui est indiquée pour chaque émission avec expiration, mais il est difficile de connaître l’heure exacte de fin de la disponibilité.


Je viens de regarder le reportage sur les réacteurs à sels fondus. Accessible même sans connaissances scientifiques poussées. Vraiment un très bon reportage retraçant les origines des choix technologiques et marquant encore une fois la réticence des lobbys au changement …


Au temps pour moi, j’ai confondu avec un autre documentaire intitulé “Océans poubelles” qui lui est disponible jusqu’au 2709. Arte retire peut-être les programmes exactement 7 jours après l’heure de leur diffusion, ça expliquerait qu’il soit retiré en milieu de matinée. Tant pis, je vais me mettre un rappel pour regarder la rediffusion. D’ailleurs, quelqu’un sait si les programmes d’Arte réintègrent Arte+7 après leur rediffusion ?


Ça serait cool que l’Inde et la Chine produisent des réacteurs nucléaires beaucoup plus sécurisés (pas des cocottes minutes comme les nôtres), beaucoup moins cher (fabrication à la chaine), et avec un combustible 4x moins rare: dans le cul les militaires et les rentiers de la filière volontairement explosive de l’uranium <img data-src=" />




extraction du sable bitumeux



Si abattre des arbres ou consommer de l’eau est « néfaste pour l’environnement », alors tout est néfaste pour l’environnement. Cette posture éminemment stupide en soi l’est encore plus dans le cas des sables canadiens puisque le bitume est présent à l’air libre depuis des millénaires (les natifs s’en servaient pour calfeutrer leurs canoës entre autres). Le reportage date aussi car les techniques d’extraction sont maintenant beaucoup moins invasives, et les surfaces sont rendues à la Nature restaurées. De plus l’utilisation d’eau dans cette industrie est infime comparée aux quantités requises pour faire pousser du maïs bioéthanol dont le rendement énergétique au km parcouru est 13 plus faible. Enfin, selon le gouvernement canadien cette industrie fournira annuellement à terme 11 millions d’emplois pérennes tout en fonctionnant avec 0 subventions (ie pas comme les pseudo-énergies moyenâgeuses dites vertes).







Océans, le mystère plastique



1/ Le mythe du continent ou de l’océan de plastique a été réfuté par les scientifiques eux-mêmes.

2/ Si le plastique disparaît rapidement, ce n’est pas un hasard : il est consommé par des micro-organismes et recyclé par la Nature.







Les Secrets de la ruche



Abeilles et pesticides : un autre exemple de pseudo-science escrologiste (les choses n’ont pas besoin d’être vraies, du moment qu’elles en ont l’air) où la mafia verte ne recule devant aucun mensonge et bidonnage pour avancer son idéologie régressive.





Conclusions : alarmisme et propagande chimiquement purs.








tmtisfree a écrit :



1/ Le mythe du continent ou de l’océan de plastique a été réfuté par les scientifiques eux-mêmes.

2/ Si le plastique disparaît rapidement, ce n’est pas un hasard : il est consommé par des micro-organismes et recyclé par la Nature.





Le titre du reportage n’est pas l’océan plastique, mais océans FUCKIN’ VIRGULE le mystère (du) plastique…

Ce que tu racontes est expliqué (de façon moins condescendante que toi), à savoir la démystification du continent de plastique justement.

Mais surtout qu’on ne sait pas encore si le plastique est complètement “recyclé” (/tousse), on sait juste que -pour l’instant- on ne sait pas où il fini (si ce n’est dans nos assiettes).



Docu (vu en direct avant cette news) très intéressant.



Depuis quand tu argumentes face aux trolls et leurs (…) descendants?








tmtisfree a écrit :



Si abattre des arbres ou consommer de l’eau est « néfaste pour l’environnement », alors tout est néfaste pour l’environnement. Cette posture éminemment stupide en soi l’est encore plus dans le cas des sables canadiens puisque le bitume est présent à l’air libre depuis des millénaires (les natifs s’en servaient pour calfeutrer leurs canoës entre autres). Le reportage date aussi car les techniques d’extraction sont maintenant beaucoup moins invasives, et les surfaces sont rendues à la Nature restaurées. De plus l’utilisation d’eau dans cette industrie est infime comparée aux quantités requises pour faire pousser du maïs bioéthanol dont le rendement énergétique au km parcouru est 13 plus faible. Enfin, selon le gouvernement canadien cette industrie fournira annuellement à terme 11 millions d’emplois pérennes tout en fonctionnant avec 0 subventions (ie pas comme les pseudo-énergies moyenâgeuses dites vertes).






L'extraction des sables bitumineux n'a aucun impact sur la nature ! T'as jamais mis un pied en Alberta, toi... Si ta seule "source" est le gouvernement canadien, qui mange dans la main de l'industrie pétrolière toute-puissante dans ce pays...     



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Mais effectivement, rien ne vaut les technologies "modernes" (le charbon, le pétrole et le moteur à combustion ont plus d'un siècle, leur modernité est tout relative...) polluantes comparées aux énergies propres "moyenâgeuses"... Nos enfants, avec une nature ravagée et des déchets nucléaires sur les bras à ne plus savoir qu'en faire, te diront merci...      






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tmtisfree a écrit :



1/ Le mythe du continent ou de l’océan de plastique a été réfuté par les scientifiques eux-mêmes.



 2/ Si le plastique disparaît rapidement, ce n'est pas un hasard : il est consommé par des micro-organismes et recyclé par la Nature.








 Ce qu'on retire de tes sources : la dégradation du plastique dans les océans existe bien (chaleur, soleil...), mais relâche des composés toxiques tels que le bisphénol A. Ou alors, les sacs plastiques sont ingérés par des oiseaux ou des animaux marins, ou encore se décomposent en micro-particules de plastique et se retrouvent dans la chaîne alimentaire. Merveilleux, y'a de quoi être optimiste !      






Quant à l'article de Nature sur cette bactérie-miracle, c'est le seul article que j'aie trouvé qui prétende qu'elle est présente à grande échelle et a fait diminuer les quantités de plastique dans les océans. Tous les autres, datés de 5 ans plus tard, mettent bien en évidence une bactérie de ce type, mais ne sont pas aussi optimistes sur leur efficacité globale. Sans compter que l'article de Nature dit bien qu'on n'a aucune idée du produit de cette digestion, et s'il se retrouve dans la chaîne alimentaire... On est bien loin du recyclage magique par la nature...      






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tmtisfree a écrit :



Abeilles et pesticides : un autre exemple de pseudo-science escrologiste (les choses n’ont pas besoin d’être vraies, du moment qu’elles en ont l’air) où la mafia verte ne recule devant aucun mensonge et bidonnage pour avancer son idéologie régressive.






 Conclusions : alarmisme et propagande chimiquement purs.








 Et quel est le mystère de la disparition des abeilles alors ? D'autre part, si les pesticides n'affectent pas les abeilles, quid de la contamination des sols et des nappes phréatiques ? Il faut continuer à rejeter toujours plus de produits chimiques dans l'environnement, dont on a aucune idée des effets à long terme, juste pour satisfaire notre boulimie d'agriculture intensive ?








CounterFragger a écrit :



Nos enfants, avec (…) des déchets nucléaires sur les bras à ne plus savoir qu’en faire, te diront merci…





Vu la durée de vie d’un déchet nucléaire moderne, et le volume produit, nos enfants devraient s’en sortir sur ce point. D’autant plus si les “verts” (les politiques, pas les gens qui se préoccupent de l’environnement) arrêtaient de lutter contre les filières de recyclage…



On projette de construire des sites d’enfouissement pour les déchets nucléaires à vie longue… radioactifs pendant 100000 ans.



&nbsp;Seront vachement résistants nos enfants ! <img data-src=" />








CounterFragger a écrit :



L’extraction des sables bitumineux n’a aucun impact sur la nature





Personne n’a affirmé cela (= sophisme), elle en a comme toute activité, simplement pas au niveau catastrophique comme elle est présentée habituellement par les éco-zélotes.









CounterFragger a écrit :



Mais effectivement, rien ne vaut les technologies “modernes” (le charbon, le pétrole et le moteur à combustion ont plus d’un siècle, leur modernité est tout relative…) polluantes comparées aux énergies propres “moyenâgeuses”… Nos enfants, avec une nature ravagée et des déchets nucléaires sur les bras à ne plus savoir qu’en faire, te diront merci…





Si nos parents et leurs parents ont choisi certaines énergies, c’est pour une bonne raison : on ne crée pas une civilisation avancée avec du vent, du soleil ou du bois, mais avec des énergies denses et rentables. Mes enfants me disent merci d’avoir un environnement déjà propre, une eau et de la nourriture saines en quantité et qualité, un air pur et tout le confort moderne qui dérive à 100% du nucléaire et des énergies fossiles : il faut vraiment être aveugle, dans le déni idéologique ou complètement dénué de perspective pour ne pas apprécier leurs bienfaits et les améliorations à tous les niveaux de la vie humaine et de l’environnement depuis 200 ans qu’on peut leur attribuer.









CounterFragger a écrit :



Ce qu’on retire de tes sources : la dégradation du plastique dans les océans existe bien (chaleur, soleil…), mais relâche des composés toxiques tels que le bisphénol A





… en quantité des ordres de grandeurs inférieures au seuil de toxicité : ta phrase est trompeuse et alarmiste.









CounterFragger a écrit :



Ou alors, les sacs plastiques sont ingérés par des oiseaux ou des animaux marins, ou encore se décomposent en micro-particules de plastique et se retrouvent dans la chaîne alimentaire.





Non prouvé, et si c’était le cas, en quantité largement inoffensive : ta phrase est trompeusement alarmiste.









CounterFragger a écrit :



Quant à l’article de Nature sur cette bactérie-miracle, c’est le seul article que j’aie trouvé qui prétende qu’elle est présente à grande échelle et a fait diminuer les quantités de plastique dans les océans. Tous les autres, datés de 5 ans plus tard, mettent bien en évidence une bactérie de ce type, mais ne sont pas aussi optimistes sur leur efficacité globale. Sans compter que l’article de Nature dit bien qu’on n’a aucune idée du produit de cette digestion, et s’il se retrouve dans la chaîne alimentaire…





Non prouvé, et là encore, si c’était le cas, en quantité largement non toxique : ton § alarmiste est sans fondement. Le plastique est dégradé comme le pétrole l’est naturellement.









CounterFragger a écrit :



Et quel est le mystère de la disparition des abeilles alors ?





Multifactoriel : mortalité hivernale naturelle variable selon la région/le froid + parasites dont Varroa destructor + multiples virus + mauvaises pratiques agricoles etc. Aux USA en 2014-2016 les colonies sont au plus haut depuis 20 ans. Ce n’est pas affirmer que les anti-parasitaires (insecticides) n’ont pas d’effet, simplement que les effets potentiels sont difficilement démontrables vu le nombre de facteurs confondants à prendre en compte in situ (plein champ), et qu’une interdiction a un effet direct sur les surfaces ensemencées et donc sur les surfaces mellifères accessibles aux abeilles.









CounterFragger a écrit :



D’autre part, si les pesticides n’affectent pas les abeilles, quid de la contamination des sols et des nappes phréatiques ? Il faut continuer à rejeter toujours plus de produits chimiques dans l’environnement, dont on a aucune idée des effets à long terme, juste pour satisfaire notre boulimie d’agriculture intensive ?





HS. (On pratique l’agriculture intensive qui te permet de manger en qualité et en quantité depuis près de 70 ans, il faudrait voir à actualiser tes connaissances que de raconter des âneries.)









CounterFragger a écrit :



On projette de construire des sites d’enfouissement pour les déchets nucléaires à vie longue… radioactifs pendant 100000 ans.



 Seront vachement résistants nos enfants ! <img data-src=" />





La majorité des déchets de fission, en volume, est du combustible non utilisé. Il est recyclé. Ensuite ce sont les produits de fission, non réutilisé et radioactifs, mais à durée de vie très courte (moins de 100 ans, nos petits enfants ne les connaitront probablement pas). Enfin, tu as les actinides, qui durent longtemps, avec une radioactivité modérée, et en quantité ridicule. Un an de production nucléaire pour un REP standard (ce que sont nos centrales) génère environ 27 kg d’actinides, contre 33 tonnes de plutonium “déchet”. Ce sont ces actinides qui sont concerné par ces centres d’enfouissement dont tu parles, et tu comprendra facilement qu’en produisant moins que le volume d’une twingo par an, on a de la marge avant d’avoir un dallage radioactif sous toute la France. On a déjà de la marge avant de remplir un unique site. Et les réacteurs au thorium en étude permettent de régler le problème de ces actinides.

Je reste donc sur mes positions : au vue de la durée de vie et du volume des déchets, nos petits enfants n’auront pas de problème. Pour après eux, il faut qu’on arrête de mettre des bâtons dans les roues de la recherche de meilleurs réacteurs, c’est contre productif pour la sécurité et l’environnement.









tmtisfree a écrit :



1/ Le mythe du continent ou de l’océan de plastique a été réfuté par les scientifiques eux-mêmes.





Tu as lu les liens? Ils ne remettent pas du tout en cause le fait que les océans soient plein de plastique par endroit. Ils ne font que dire que certains ont “surestimé” le phénomène (et que les médias on relayé/déformé à leur tour). Ce qui n’empêche que le phénomène est bel et bien là et est préoccupant (c’est eux qui le disent).

Ils en profitent aussi pour dire que la majorité du plastique ne reste pas indéfiniment “entre deux eaux” et s’accumule en profondeur.. mais qu’il n’y a aucune étude sur le sujet…







tmtisfree a écrit :



2/ Si le plastique disparaît rapidement,

ce n’est pas un hasard : il est consommé par des micro-organismes et recyclé par la Nature.





Disparait? Effectivement ,le plastique se dégrade plus vite que prévu. Cependant ils ne disparait pas.<img data-src=" /> Il se dégrade en nanoplastiques sur lesquels encore une fois quasiment aucune étude n’a été menée (les études concernent surtout les micro-plastiques)



Quand à leur non-nocivité/assimilation tu vas vite en besogne car très peut d’études ont été faites sur les micro-plastique, et aucune étude n’a été faite sur les nanoplastique .

https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/160623



Peter Hollman : L’EFSA a réalisé un bilan approfondi de la littérature existante à ce sujet et elle a constaté qu’il n’existe pas suffisamment de données portant sur l’apparition, la toxicité et le devenir dans l’organisme – ce qui se passe après la digestion – de ces matériaux pour qu’elle puisse mener à bien une évaluation complète des risques.





Peter Hollman : Pour l’instant, on ne dispose d’absolument aucune donnée sur les nanoplastiques dans les aliments





Le plastique c’est fantastique !



Sans compter les potentiels composés toxiques comme le bisphénol A, comme le dit de manière si “alarmiste” l’un des liens : “The team’s new study is the first to show that degrading plastics are leaching potentially toxic chemicals such as bisphenol A into the seas, possibly threatening ocean animals, and us.”



Il te balance des liens, loin d’être optimistes, et il arrive à en extrapoler je-ne-sais-trop comment qu’il n’y a aucun danger… <img data-src=" />








CounterFragger a écrit :



Il te balance des liens, loin d’être optimistes, et il arrive à en extrapoler je-ne-sais-trop comment qu’il n’y a aucun danger…





https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation



On fait tous ça, consciemment ou pas, c’est “naturel”. C’est juste que c’est très visible avec tmtisfree et qu’il ne semble pas faire d’effort pour s’en séparer. Il doit sans doute être convaincu que le biais de confirmation ne concerne que les autres.<img data-src=" />









maestro321 a écrit :



Tu as lu les liens? Ils ne remettent pas du tout en cause le fait que les océans soient plein de plastique par endroit. Ils ne font que dire que certains ont “surestimé” le phénomène (et que les médias on relayé/déformé à leur tour). Ce qui n’empêche que le phénomène est bel et bien là et est préoccupant (c’est eux qui le disent).





Ça tombe bien, je n’ai rien dit d’autre puisque j’ai parlé de la réfutation du mythe du « continent ou de l’océan de plastique ». Qu’il y ait du plastique dans les océans n’est ni nouveau ni alarmant.









maestro321 a écrit :



Ils en profitent aussi pour dire que la majorité du plastique ne reste pas indéfiniment “entre deux eaux” et s’accumule en profondeur.. mais qu’il n’y a aucune étude sur le sujet…





Donc on affirme sans « aucune étude sur le sujet » que « la majorité du plastique ne reste pas indéfiniment “entre deux eaux” et s’accumule en profondeur ». Science socialiste ?









maestro321 a écrit :



Disparait? Effectivement ,le plastique se dégrade plus vite que prévu. Cependant ils ne disparait pas.<img data-src=" /> Il se dégrade en nanoplastiques sur lesquels encore une fois quasiment aucune étude n’a été menée (les études concernent surtout les micro-plastiques)



Quand à leur non-nocivité/assimilation tu vas vite en besogne car très peut d’études ont été faites sur les micro-plastique, et aucune étude n’a été faite sur les nanoplastique .

https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/160623





Le lien donné plus haut dit le contraire, dégradation et assimilation du plastique :

[/Poly(ethylene terephthalate) (PET) is used extensively worldwide in plastic products, and its accumulation in the environment has become a global concern. Because the ability to enzymatically degrade PET has been thought to be limited to a few fungal species, biodegradation is not yet a viable remediation or recycling strategy. By screening natural microbial communities exposed to PET in the environment, we isolated a novel bacterium, Ideonella sakaiensis 201-F6, that is able to use PET as its major energy and carbon source. When grown on PET, this strain produces two enzymes capable of hydrolyzing PET and the reaction intermediate, mono(2-hydroxyethyl) terephthalic acid. Both enzymes are required to enzymatically convert PET efficiently into its two environmentally benign monomers, terephthalic acid and ethylene glycol.











maestro321 a écrit :



Le plastique c’est fantastique !





Tout à fait d’accord.









CounterFragger a écrit :



Sans compter les potentiels composés toxiques comme le bisphénol A, comme le dit de manière si “alarmiste” l’un des liens : “The team’s new study is the first to show that degrading plastics are leaching potentially toxic chemicals such as bisphenol A into the seas, possibly threatening ocean animals, and us.”





Je t’ai souligné les termes les plus importants (incertitude). Comme toute substance, c’est la dose qui fait le poison et je doute qu’on puisse rejeter volontairement assez de plastique qui se transformerait uniquement en bisphénol A (dont les effets sur la santé ne sont pas sur comme le mentionne ton lien) dans 1.4 milliards de km³ d’eau pour être capable de le mesurer (sans parler de valeur toxique).









CounterFragger a écrit :



Il te balance des liens, loin d’être optimistes, et il arrive à en extrapoler je-ne-sais-trop comment qu’il n’y a aucun danger.





Je n’ai pas dit que les liens étaient ou n’étaient pas optimistes et je n’ai pas dit qu’il n’y avait aucun danger. J’ai juste souligné l’alarmisme inutile et trompeur.



Il faudrait d’abord savoir lire ce qui est écrit avant d’accuser les autres de biais de confirmation.









barlav a écrit :



Depuis quand tu argumentes face aux trolls et leurs (…) descendants?





C’est mal me connaitre… <img data-src=" />



Déjà, une raison parmi moult : Je fais qu’est-ce que je veux !









tmtisfree a écrit :



Je n’ai pas dit que les liens étaient ou n’étaient pas optimistes et je n’ai pas dit qu’il n’y avait aucun danger. J’ai juste souligné l’alarmisme inutile et trompeur.





Le problème dans tout ça est toujours le même, on a une fuite d’eau, 1 goutte toutes les 10min. On se concentre sur la goutte pour dire que ce n’est rien. Première conclusion: on s’en fout.

On constate ensuite qu’il y a une flaque d’eau après quelques jour, viennent les alarmistes (comme tu les appelles) pour dire que ça correspond à 144gouttes par jour et plus de 1000 par semaine, dans 1an la cave est sous l’eau.

ça fait tache et dérange certains donc viennent les champions pour dédramatiser le truc: “l’air est sec, ça s’évapore à mesure, faut pas écouter ces alarmistes. L’air est tellement sec que la goutte s’évapore avant même d’être visible”

&nbsp;“Je vois une goutte là”

“Mais non, c’est un reflet”.

Puis finalement après 1an j’ai 30cm de flotte dans ma cave.



Faut-il réagir quand il y a juste une flaque dans la cave ou quand celle-ci a 30cm de flotte?

Si une flaque n’a rien d’alarmant, c’est déjà une preuve que “Non, ça ne s’évapore pas à mesure”.



Ce qu’étaie très bien ce reportage: oui il y a des bactérie qui se “nourrissent” de ce plastique, non elles ne peuvent suivre la cadence de nouveau déchets plastiques qui se retrouvent dans les océans chaque année.

Oui les substances dangereuses de ce plastique se retrouvent dans les poissons et fruits de mer que nous consommons, non les concentrations sont très largement inférieures aux limites sanitaires. (sauf pour celui qui mange des moules/huitres 77)

C’est plutôt bien présenté sans trop de parti pris, à chacun d’en tirer sa propre conclusion.



Donc “L’alarmisme inutile et trompeur” comme tu dis, je ne suis pas aussi catégorique que toi.



J’aurais plutôt qualifier ça de réflexion sceptique : l’art de tout remettre en question, l’art du doute qui abouti à la certitude que l’autre&nbsp; (comme soi-même - sauf qu’il est très difficile d’analyser ses propres faiblesses et lacunes de raisonnement) se trompe forcément (lutte contre la croyance, absolutisme de la vérification de toute vérité).



« Tous jugements en gros sont lâches et imparfaits. » Montaigne








Loeff a écrit :



Le problème dans tout ça est toujours le même, on a une fuite d’eau, 1 goutte toutes les 10min. On se concentre sur la goutte pour dire que ce n’est rien. Première conclusion: on s’en fout.

On constate ensuite qu’il y a une flaque d’eau après quelques jour, viennent les alarmistes (comme tu les appelles) pour dire que ça correspond à 144gouttes par jour et plus de 1000 par semaine, dans 1an la cave est sous l’eau.

ça fait tache et dérange certains donc viennent les champions pour dédramatiser le truc: “l’air est sec, ça s’évapore à mesure, faut pas écouter ces alarmistes. L’air est tellement sec que la goutte s’évapore avant même d’être visible”

 ”Je vois une goutte là”

“Mais non, c’est un reflet”.

Puis finalement après 1an j’ai 30cm de flotte dans ma cave.



Faut-il réagir quand il y a juste une flaque dans la cave ou quand celle-ci a 30cm de flotte?

Si une flaque n’a rien d’alarmant, c’est déjà une preuve que “Non, ça ne s’évapore pas à mesure”.





Ton analogie est foireuse : une cave est un système statique, fermé et soumis à des phénomènes purement physico-chimiques limités et connus. Non seulement la Nature n’est pas statique et n’est pas fermée, mais nos connaissances des multiples façons dont elle s’adapte (sa résilience) sont encore soit très très limitées soit inconnues.



Le fait est qu’il y a des plastiques en mer depuis des décennies et qu’on n’observe aucune des catastrophes prédites par les Cassandres. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire.









Loeff a écrit :



Ce qu’étaie très bien ce reportage: oui il y a des bactérie qui se “nourrissent” de ce plastique, non elles ne peuvent suivre la cadence de nouveau déchets plastiques qui se retrouvent dans les océans chaque année.





Pure spéculation et non sens scientifique : si de la matière est disponible en quantité croissante, le nombre de bactéries qui l’assimilent vont croître jusqu’à complet épuisement du stock (on suppose évidemment que les rejets stopperont un jour).

D’un point de vue géographique, seuls quelques pays asiatiques et africains sont les responsables de la quasi-totalité du problème : on ne voit pas beaucoup d’éco-lunatiques sur place pour crier au scandale et affoler les populations locales sur l’avenir de leurs petits-enfants la planète. Bizarre. <img data-src=" />









Loeff a écrit :



Oui les substances dangereuses de ce plastique se retrouvent dans les poissons et fruits de mer que nous consommons, non les concentrations sont très largement inférieures aux limites sanitaires. (sauf pour celui qui mange des moules/huitres 77)

C’est plutôt bien présenté sans trop de parti pris, à chacun d’en tirer sa propre conclusion.





Je ne sais pas, je ne l’ai pas regardée. Je commentais sur le mythe présenté en titre (« océan de plastique ») et le sous-titre (« L’océan invisible des déchets plastiques ») de cet article qui sont donc trompeurs et ne seront vraisemblablement jamais corrigés (comme les fautes d’orthographe que je fais l’effort de signaler).









Loeff a écrit :



Donc “L’alarmisme inutile et trompeur” comme tu dis, je ne suis pas aussi catégorique que toi.





C’est de l’alarmisme quand on n’a pas de données pour conclure, c’est inutile car les gens finissent par être lassés d’être désinformés, et c’est trompeur car présenté comme une prédiction qui va certainement se réaliser.

Or les prédictions des escrologistes ont une fâcheuse habitude à être ~100% du temps erronées autant en ordre de grandeur qu’en direction. Je ne prends pas beaucoup de risque en affirmant que cette tendance (« alarmisme trompeur ») qu’on retrouve aussi chez beaucoup de sympathisants de la « cause » sert de levier émotionnel pour divers buts sans rapport avec l’objet du délit mais qu’il est inutile de développer ici.









joma74fr a écrit :



J’aurais plutôt qualifier ça de réflexion sceptique : l’art de tout remettre en question, l’art du doute qui abouti à la certitude que l’autre  (comme soi-même - sauf qu’il est très difficile d’analyser ses propres faiblesses et lacunes de raisonnement) se trompe forcément (lutte contre la croyance, absolutisme de la vérification de toute vérité).



« Tous jugements en gros sont lâches et imparfaits. » Montaigne





Tout à fait.



(J’aurais seulement évité d’écrire, pour ma part, que l’autre ou moi-même avons raison ou tort, parce que personnaliser le débat est inutile (mais certes couramment pratiqué pour esquiver). Je préfère contrer/nuancer/discuter les affirmations ou les argument parce qu’en tant que (ex-)scientifique, je ne m’intéresse qu’aux faits, aux données (ou à leur absence) etc en tentant autant que faire se peut de les replacer dans leur contexte (incertitude, …). Et surtout j’évite comme la peste ces manières de faire.)