Lyft, un concurrent d'Uber serait à vendre pour 9 milliards de dollars

Lyft, un concurrent d’Uber serait à vendre pour 9 milliards de dollars

Taxi, suivez cette bulle !

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

22/08/2016 3 minutes
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Lyft, un concurrent d'Uber serait à vendre pour 9 milliards de dollars

La guerre des VTC est loin d'être terminée. Après son recul en Chine, Uber compte mettre les bouchées doubles aux États-Unis pour s'adjuger ce marché. Son concurrent local, Lyft, cherche quant à lui un repreneur avec les reins assez solides pour faire face au géant soutenu par Alphabet.

Aux États-Unis, deux entreprises tentent de s'adjuger le marché des VTC : Lyft et Uber. La seconde fait office de leader sur ce secteur et enchaîne les levées de fonds (dix entre décembre 2014 et juin 2016, pour un total de 12,4 milliards de dollars) afin d'assurer sa croissance et de s'implanter dans de nouveaux pays.

Une stratégie qui a fonctionné partout, sauf en Chine où l'entreprise a dû rendre les armes en fusionnant sa branche locale avec son plus gros concurrent dans le pays, Didi Chuxing, soutenu par Alibaba et Apple. Ce dénouement était néanmoins attendu, Uber ayant perdu plus de 2 milliards de dollars en deux ans en essayant de conquérir le marché chinois, et il devenait temps pour la start-up de faire cesser l'hémorragie.

Lyft veut 9 milliards, personne ne suit

Du côté de Lyft, le panorama n'est pas beaucoup plus reluisant. Eternel second derrière Uber aux États-Unis, le spécialiste des VTC dispose néanmoins de quelques soutiens de poids, notamment de la part de General Motors, un de ses principaux investisseurs. Le constructeur aurait en effet approché l'entreprise en vue d'un rachat, expliquent nos confrères de Recode, sans néanmoins faire d'offre écrite.

Lyft demandait 9 milliards de dollars, un prix significativement plus élevé que sa valorisation lors de son dernier tour de table, où il était plutôt question de 5,5 milliards de dollars. L'entreprise a donc fait appel aux services d'une banque d'investissement pour faire connaître la nouvelle aux géants des nouvelles technologies et les démarcher en vue d'une possible contre-offre. Ils n'ont visiblement pas donné suite, tout comme General Motors qui a rapidement laissé tomber l'idée d'un rachat.

La vie continue

Malgré ce contrecoup, Lyft est encore loin de mettre la clé sous la porte. L'entreprise dispose encore de solides réserves de cash, environ 1,4 milliard de dollars selon les sources de Recode. De quoi assurer encore quelques années d'activité, ce qui pourrait suffire à remettre l'entreprise sur de bons rails. 

En effet, si Lyft a laissé fuiter une lettre destinée à ses investisseurs, expliquant que ses revenus annuels sont en hausse, autour de 400 à 500 millions de dollars, et que de plus en plus d'utilisateurs font appel à ses services, l'entreprise perd encore de l'argent. Environ 50 millions de dollars par mois d'après le Wall Street Journal, mais les choses pourraient bien empirer si Uber profite de son retrait en Chine pour essayer de donner le coup de grâce à son rival.

Écrit par Kevin Hottot

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Lyft veut 9 milliards, personne ne suit

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Commentaires (79)


9 milliards de vent !



Ces sociétés ne créent aucune plus-values car ce sont des coquilles vides se reposant sur un réseau existant.


 Oui et non.



une fois le monopole installé, ce va être de violentes machine a cash.








thecis a écrit :



9 milliards de vent !




Ces sociétés ne créent aucune plus-values car ce sont des coquilles vides se reposant sur un réseau existant.







Ces sociétés captent au contrainte le plus gros de la valeur ajoutée: elles mettent en relation un client intéressé par une prestation et prêt à payer, et un vendeur prêt à fournir une prestation pour générer du CA.



On appelle ça le commerce, et c’est peu ou prou la pierre angulaire d’un système fonctionnant sur une économie de marché.









Northernlights a écrit :



 Oui et non.



une fois le monopole installé, ce va être de violentes machine a cash.





Sauf que pour l’instant ils commence à se prendre des retours de bâton dans plusieurs pays et les chauffeurs a qui ont a promis la fortune commencent à se rendre compte que pour gagner beaucoup, il faut faire normalement de courses.



Et c’est pareil pour les boites qui livrent la bouffe à vélo, genre take it easy qui se retrouve en redressement et qui a continué à faire bosser des coursier et des restaurant un mois avant, ce qui fait que ces coursiers et restos ont perdu un mois de paie.









brazomyna a écrit :



Ces sociétés captent au contrainte le plus gros de la valeur ajoutée: elles mettent en relation un client intéressé par une prestation et prêt à payer, et un vendeur prêt à fournir une prestation pour générer du CA.




On appelle ça le commerce, et c'est peu ou prou la pierre angulaire d'un système fonctionnant sur une économie de marché.







C’est archi-faux ton raisonnement, leur valorisation ne correspond à rien du tout, c’est une bulle…



Et ça n’a rien à voir avec le commerce, leur valeur c’est juste de la spéculation.



 









Northernlights a écrit :



 Oui et non.



une fois le monopole installé, ce va être de violentes machine a cash.





Tu crois que les états sont assez cons pour laisser s’installer des monopoles dans leurs pays, et qui de plus font du dumping fiscal / de l’évasion fiscale pour ne payer aucun impot ?&nbsp;<img data-src=" /> <img data-src=" /><img data-src=" />



&nbsp;Tu vas voir qu’Uber va se voir interdire, en France, d’utiliser le statut d’auto-entrepreneur, ça va leur faire tout drôle.



Moi aussi, je vend mon entreprise de dessin phallique pour seulement 8 millions de dollars.



Affaire a faire !!


j’aimerais savoir sur quelle base tu peux évaluer la société ?



la méthode des cash-flow futur sûrement. C’est la pire des méthodes car fondée sur du vent. Comme cette société dont le mérite a été d’organiser un peu le marché. Bref pas grand chose.


Je ne sais pas qui a raison entre vous 2, mais il faudrait un début d’argumentation de ton côté.

Pour toi, quelle est leur valorisation et quelle méthode utilises-tu pour y arriver ?








brazomyna a écrit :



Ces sociétés captent au contrainte le plus gros de la valeur ajoutée: elles mettent en relation un client intéressé par une prestation et prêt à payer, et un vendeur prêt à fournir une prestation pour générer du CA.




On appelle ça le commerce, et c'est peu ou prou la pierre angulaire d'un système fonctionnant sur une économie de marché.





&nbsp;



Va revoir tes cours d’économie… aujourd’hui dans le système uber les “gagnants” à court termes sont les chauffeurs (ils se paient un salaire et rembourse leurs traites) et les&nbsp;clients (le service rendu est meilleur) mais uber ne gagnent pas un radis, ils dépensent plus qu’ils ne gagnent pas un dollars depuis leur création. Uber en lui même détruit de la valeur !









sentryman a écrit :



C’est archi-faux ton raisonnement, leur valorisation ne correspond à rien du tout, c’est une bulle…



Et ça n'a rien à voir avec le commerce, leur valeur c'est juste de la spéculation.







Si tu bosses un peu en freelance (au hasard dans l’IT par exemple), tu te rendras vite compte que le nerf de la guerre ce n’est pas tant d’être le meilleur techniquement et/ou le plus productif et/ou le moins cher. Le nerf de la guerre c’est de trouver des clients, qui vont signer avec toi et pas avec le voisin.

Tu peux parfaitement être objectivement le meilleur (ou tout simplement meilleur que ton concurrent d’à côté), mais ça ne suffira pas pour décrocher les contrats, et plus basiquement te faire bouffer à la fin du mois.



Or dans les domaines dont on parle ici, celui qui capte la clientèle est celui avec la plus grosse notoriété (le grand principe du “winner takes all”).



Über est justement celui-là dans le domaine de la prestation de transport ; il en est à un point tel que le nom de la marque est citée comme référence jusque dans les sujets de société (on parle de plus en plus régulièrement d’“Überisation de l’économie”). Cela a évidemment une valeur, extrêmement forte.

&nbsp;



En fait c’est juste temporaire. pour le moment, le système de vtc est transitoire.

Le but c’est de s’approprier le marché des trajets réservé via tel.



&nbsp;Et pour les monopoles / semi monopole , ca pose pas de problème direct. Même s’il passent souvent sous les projecteurs, les grosses multinationales vont très bien.








sentryman a écrit :



C’est archi-faux ton raisonnement, leur valorisation ne correspond à rien du tout, c’est une bulle…



Et ça n’a rien à voir avec le commerce, leur valeur c’est juste de la spéculation.



&nbsp;





Ils mettent en relation un client et un fournisseur dans un cadre qui met en confiance les deux.



C’est peu ou prou le même job qu’Euronext, Airbnb, l’AppStore d’Apple, le marché de ton bled ou la criée dans les ports.



Effectivement ça n’a rien à voir avec le commerce xD



La Chine, à qui tous les pays occidentaux ont vendu leurs fesses, imposent ses conditions étatiques aux multinationales (fusion obligatoire avec une entreprise locale): ils ont étudié Marx et les limites du capitalisme, et seront les grands gagnant de la guerre économique à long terme <img data-src=" />








wanou2 a écrit :



&nbsp;



Va revoir tes cours d’économie… aujourd’hui dans le système uber les “gagnants” à court termes sont les chauffeurs (ils se paient un salaire et rembourse leurs traites) et les&nbsp;clients (le service rendu est meilleur) mais uber ne gagnent pas un radis, ils dépensent plus qu’ils ne gagnent pas un dollars depuis leur création. Uber en lui même détruit de la valeur !





Ils facturent des booking fees, comme AirBnb. Je sais pas d’où tu sors ton “ils gagnent pas un radis”.









wanou2 a écrit :



uber ne gagnent pas un radis, ils dépensent plus qu’ils ne gagnent pas un dollars depuis leur création. Uber en lui même détruit de la valeur !





Uber est en pleine phase d’expansion, avec un investissement de dingue pour rafler les marchés qui seront hautement profitables, à moyen terme.

&nbsp;

Quelques chiffres factuels.

&nbsp;









fred42 a écrit :



Je ne sais pas qui a raison entre vous 2, mais il faudrait un début d’argumentation de ton côté.

Pour toi, quelle est leur valorisation et quelle méthode utilises-tu pour y arriver ?





Tu sais, je n’ai pas pondu ce truc tout seul, et le phénomène de bulle spéculative est perceptible.



Je ne suis pas expert en valorisation, mais quand je vois une boite comme uber, qui est juste une app de mise en relation, faut pas se voiler la face, et une boite comme airbus :



Airbus : 38,8 mds € de valo / 60 mds de CA / 2,34 mds de benef / 65 000 salariés &nbsp;

Uber&nbsp; : &gt;60 mds $ / 1,5 mds de CA / benef ? / 6100 salariés

(valorisation plus élevée que Honda/GM/ford/ et quasiment équivalent à BMW et VW)



Moi je vois clairement qu’il y a un pb et que ces boites, comme uber, c’est du vent.



Va revoir tes cours d’économie toi-même, la valorisation d’une société ne se fait pas sur le passé ou le présent mais sur le futur.

On achète les résultats futurs quand on achète une société (ou un morceau par des actions).

Le fait qu’elle brûle du cash pendant le temps de prendre des parts de marchés suffisantes n’est pas un problème majeur. Il faut juste faire attention à ne pas être dilué trop fort par les différentes levées de fonds.








darkbeast a écrit :



Sauf que pour l’instant ils commence à se prendre des retours de bâton dans plusieurs pays et les chauffeurs a qui ont a promis la fortune commencent à se rendre compte que pour gagner beaucoup, il faut faire normalement de courses.



Et c’est pareil pour les boites qui livrent la bouffe à vélo, genre take it easy qui se retrouve en redressement et qui a continué à faire bosser des coursier et des restaurant un mois avant, ce qui fait que ces coursiers et restos ont perdu un mois de paie.





Oui mais non. Le plan d’Uber me semble pourtant clair comme de l’eau de roche :




  • Rendre sa marque hyper importante [check]

  • Développer son système IT pour être le plus performant possible [check]

  • Attendre l’arrivée des voitures automatiques [en cours, et ils s’y investissent]

  • Profiter de leur marque et de leur IT pour être la plus grosse flotte de véhicule autonome du monde



    -&gt; À ce moment il ne leur restera plus que l’entretien de la flotte à assurer, et là où un voyage leur rapporte 30% du coût aujourd’hui, il leur en rapportera peut être 95% d’ici quelques années.



    La valeur d’Uber c’est ça : être d’ores et déjà prêt techniquement et commercialement à être le premier sur un marché qui risque de bouleverser notre société dans un avenir relativement proche.



Si tu me sors un calcul de valorisation fait par quelqu’un d’autre, pas de problème, puisque tu dis que tu n’as pas pondu ce truc tout seul. Mais donne des sources si tu veux être crédible, là, tu ne l’es pas.

Les chiffres que tu cites n’ont aucun intérêt dans ce débat, puisque tu compares des sociétés qui n’ont rien à voir n’étant pas du tout dans le même domaine, donc une évaluation par les pairs ne donnerait rien.



Comme déjà dit précédemment, on achète les résultats futurs d’une société, pas les passés ou présent, donc le bénéfice actuel n’a aucun intérêt dans l’évaluation de la valorisation d’une société comme Uber.








sentryman a écrit :



Tu sais, je n’ai pas pondu ce truc tout seul, et le phénomène de bulle spéculative est perceptible.






 Ce n'est pas parce qu'en début de siècle on a connu une bulle à causes de sociétés valorisées très haut sans le moindre modèle économique capable de ramener réellement du cash en face, que tout ce qui suit est similaire.       






 Über génère déjà actuellement 1 milliard de cash par trimestre. Je répète: dès aujourd'hui, 1 milliard, par trimestre.  






Etant donné sa structure de coûts, à un epsilon près, son résultat net serait relativement proche de cette valeur s'il n'était pas plombé par des investissements équivalents voir supérieurs pour continuer à grossir.       






 Et une autre paille: sa croissance est supérieure à 30% par an.       






 &nbsp;








sentryman a écrit :



Tu sais, je n’ai pas pondu ce truc tout seul, et le phénomène de bulle spéculative est perceptible.




Je ne suis pas expert en valorisation, mais quand je vois une boite comme uber, qui est juste une app de mise en relation, faut pas se voiler la face, et une boite comme airbus :       






Airbus : 38,8 mds € de valo / 60 mds de CA / 2,34 mds de benef / 65 000 salariés &nbsp;      

Uber&nbsp; : &gt;60 mds $ / 1,5 mds de CA / benef ? / 6100 salariés

(valorisation plus élevée que Honda/GM/ford/ et quasiment équivalent à BMW et VW)






Moi je vois clairement qu'il y a un pb et que ces boites, comme uber, c'est du vent.








On ne peut pas comparer des sociétés de secteurs d'activité différents.     





Pourquoi ? Parce que leurs structures financières sont complètement différentes. Par exemple Airbus est un industriel donc a besoin d’une masse salariale importante (la main d’oeuvre de ses chaines de production). Uber n’est pas non plus soumis aux mêmes standards de sécurité qu’Airbus, Uber n’a pas besoin de faire de la R&D (en tout cas pas aussi couteuse en infrastructure qu’Airbus a priori). Bref. Ça n’a aucun sens de rapprocher les données financières de l’un et de l’autre.



Pour un exemple un peu plus parlant, Facebook a généré en 2015 16Mds de CA (eu euros) avec 14 000 employés. C’est 40% du CA d’Airbus avec 20% de ses employés. C’est à dire qu’un employé de Facebook génère en moyenne 2x plus de CA qu’un employé d’Airbus.



Qu’est-ce que ça dit d’Airbus, de Facebook ? Absolument rien parce que leurs activités n’ont rien de comparable.

&nbsp;

&nbsp;

Source :https://en.wikipedia.org/wiki/Facebook









fred42 a écrit :



Si tu me sors un calcul de valorisation fait par quelqu’un d’autre, pas de problème, puisque tu dis que tu n’as pas pondu ce truc tout seul. Mais donne des sources si tu veux être crédible, là, tu ne l’es pas.

Les chiffres que tu cites n’ont aucun intérêt dans ce débat, puisque tu compares des sociétés qui n’ont rien à voir n’étant pas du tout dans le même domaine, donc une évaluation par les pairs ne donnerait rien.



Comme déjà dit précédemment, on achète les résultats futurs d’une société, pas les passés ou présent, donc le bénéfice actuel n’a aucun intérêt dans l’évaluation de la valorisation d’une société comme Uber.





Ca n’existe pas de calcul de valorisation, puisque l’action est déterminée par les marchés financiers (si ce n’est lorsque les actions sont émises par la société).



Ta valorisation sur le futur n’est vraie que pour les “star-up” de la cilicon valley (les licornes). Les valos des boites du Cac40, par exemple, évoluent en fonction des indicateurs macro-énomiques des pays, de leurs résultats, de leurs prévisions de résultats sur les trimestres suivants, mais pas en fonction “du futur”, ce serait trop simple.



Uber promet de belles choses et les investisseurs croient dur comme fer qu’il sera la réalité, mais lorsqu’on voit ce qu’il se passe dans plusieurs pays au niveau des législations, moi j’en doute.









brazomyna a écrit :



Ce n’est pas parce qu’en début de siècle on a connu une bulle à causes de sociétés valorisées très haut sans le moindre modèle économique capable de ramener réellement du cash en face, que tout ce qui suit est similaire.




  Über génère déjà actuellement 1 milliard de cash par trimestre. Je répète: dès aujourd'hui, 1 milliard, par trimestre.       






 Etant donné sa structure de coûts, à un epsilon près, son résultat net serait relativement proche de cette valeur s'il n'était pas plombé par des investissements équivalents voir supérieurs pour continuer à grossir.        






  Et une autre paille: sa croissance est supérieure à 30% par an.        






  &nbsp;







Tiens, je t’apprends un truc, il y a eu une bulle il y a moins de 20 ans&nbsp;



https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_Internet









sentryman a écrit :



Tiens, je t’apprends un truc, il y a eu une bulle il y a moins de 20 ans&nbsp;





Je parlais bien de celle là.

Perso (et malgré mon âge tendant petit à petit vers l’infini), je connais encore le siècle dans lequel on se trouve.



Et toi ? <img data-src=" />









sentryman a écrit :



Tiens, je t’apprends un truc, il y a eu une bulle il y a moins de 20 ans&nbsp;



https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_Internet





Ces sociétés n’avaient pas de business model. Uber, si. Et encore une fois, le métier d’Uber est vieux comme le monde. Parler de bulle quand on valorise Minecraft à 3Mds ou Whatsapp à 19Mds pourquoi pas, mais pour Uber qui génère du cash (beaucoup) et qui est leader sur son marché, je comprends pas bien.

&nbsp;



Tu n’y connais manifestement rien.

À ton avis, comment décide-t-on si on achète une action ou pas et jusqu’à quel prix si ce n’est en estimant la valorisation de celle-ci ?



De plus, Uber n’est pas cotée en bourse, on est donc bien dans le cas où on estime sa valeur par une des méthodes que j’ai indiquée en lien.



Crois-tu vraiment que ceux qui achètent une action l’achètent en espérant perdre de l’argent ? Ils l’achètent en fonction d’une rentabilité future estimée.



On y arrive : toi tu doutes et c’est là-dessus que tu tiens tout ce discours sans aucun argument solide.









sentryman a écrit :



Tiens, je t’apprends un truc, il y a eu une bulle il y a moins de 20 ans 



https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_Internet





C’est justement de cette bulle qu’il parle. Rappel : on est au 21 ème siècle et quand je lis sur Wikipedia “Son apogée a eu lieu en mars 2000.” c’est bien de ce début de siècle qu’il parlait.



Et il est en train de te dire que cela n’a rien à voir en argumentant avec des données chiffrées.



Ca dépend du business model, pour la plupart il s’agissait pour les fondateurs de se faire racheter et toucher le jackpot, quelque part il y avait un business model : rendre belle la mariée








fred42 a écrit :



Comme déjà dit précédemment, on achète les résultats futurs d’une société, pas les passés ou présent, donc le bénéfice actuel n’a aucun intérêt dans l’évaluation de la valorisation d’une société comme Uber.







Ca rappelle la crise de la tulipe où on achetait un bulbe pour la valeur qu’il pourrait avoir plus tard. Puis ca n’a plus rien valus.



&nbsp;Tu as ici aussi une forme d’intoxication du marché par les premiers investisseurs qui souhaitent des profits. Pour ne pas perdre de fric au final, il leur faut bien survaloriser le poulain aux futurs investisseurs pour qu’ils puissent se faire une marge.



La voiture autonome, c’est plus de fric pour uber en enlevant le chauffeur, mais c’est aussi pas mal de charges en plus qui sont difficiles aujourd’hui à assumer par les chauffeur “pseudo indépendants” d’uber avec un gros parc de véhicule autonome dans lequel il va falloir investir pour permettre à uber pour pouvoir suivre des besoins en transports qui sont variable dans la journée.



Je parlais du business model pour l’entreprise, pas pour les associés <img data-src=" />








bourgpat a écrit :



Ca rappelle la crise de la tulipe où on achetait un bulbe pour la valeur qu’il pourrait avoir plus tard. Puis ca n’a plus rien valus.

Tu as ici aussi une forme d’intoxication du marché par les premiers investisseurs qui souhaitent des profits. Pour ne pas perdre de fric au final, il leur faut bien survaloriser le poulain aux futurs investisseurs pour qu’ils puissent se faire une marge.






 Oui, ça a effectivement existé par le passé. Et on est censé en conclure quoi ?       






 Ca n'en fait pas une&nbsp; règle générale pour autant, et on peut te trouver autant de contre exemples, très facilement.       





Tiens, un exemple extrêmement médiatisé: Facebook. En 2012, lors de son introduction, nombreux étaient ceux à crier à la bulle avec une action à 38 dollars (toi y compris ?). Ce matin, 4 ans plus tard, elle est cotée à … 123 dollars.



 &nbsp;       

&nbsp;








fred42 a écrit :



Tu n’y connais manifestement rien.

À ton avis, comment décide-t-on si on achète une action ou pas et jusqu’à quel prix si ce n’est en estimant la valorisation de celle-ci ?



De plus, Uber n’est pas cotée en bourse, on est donc bien dans le cas où on estime sa valeur par une des méthodes que j’ai indiquée en lien.



Crois-tu vraiment que ceux qui achètent une action l’achètent en espérant perdre de l’argent ? Ils l’achètent en fonction d’une rentabilité future estimée.



On y arrive : toi tu doutes et c’est là-dessus que tu tiens tout ce discours sans aucun argument solide.





C’est justement de cette bulle qu’il parle. Rappel : on est au 21 ème siècle et quand je lis sur Wikipedia “Son apogée a eu lieu en mars 2000.” c’est bien de ce début de siècle qu’il parlait.



Et il est en train de te dire que cela n’a rien à voir en argumentant avec des données chiffrées.





Hahahaha mais tu m’as bien fait rire !



Déja ton “ tu n’y connais manifestement rien” sous-entends que tu es un expert dans le domaine, mais ton “ tu crois que les gens achètent l’action en espérant perdre de l’argent ? ” montre l’étendue de tes connaissances !



Tu n’as jamais du mettre 1 centime en bourse, pour pouvoir dire des choses pareilles.



Cela n’a rien à voir.

Je parle de résultats futurs, donc de rentrées d’argent pour la société et toi d’une valeur future d’un bien sans justification du fait que cela pourrait valoir plus (d’où ton conditionnel).



Ton second paragraphe méconnaît le fait que les acheteurs doivent aussi faire leurs devoirs et évaluer l’entreprise avant de l’acheter.



Pour finir, je ne suis pas sûr que les valorisations actuelles d’Uber tiennent beaucoup compte des véhicules autonomes, vu que les conditions économiques sont difficiles à évaluer actuellement.








sentryman a écrit :



Tu n’as jamais du mettre 1 centime en bourse, pour pouvoir dire des choses pareilles.







Moi j’ai du blé en bourse et je trouve tes arguments plus proches du FUD que d’une vraie argumentation.









CryoGen a écrit :



Moi j’ai du blé en bourse et je trouve tes arguments plus proches du FUD que d’une vraie argumentation.





Ce serait du FUD s’il apportait un minimum d’argumentation ; là, ça relève plutôt du troll amha.

&nbsp;









sentryman a écrit :



Hahahaha mais tu m’as bien fait rire !



Déja ton “ tu n’y connais manifestement rien” sous-entends que tu es un expert dans le domaine, mais ton “ tu crois que les gens achètent l’action en espérant perdre de l’argent ? ” montre l’étendue de tes connaissances !



Tu n’as jamais du mettre 1 centime en bourse, pour pouvoir dire des choses pareilles.





Moi j’ai un M2 en finance et j’ai fait ça professionnellement pendant 5 ans (audit financier, M&A) et je suis d’accord avec fred42 et je trouve que tu FUD beaucoup et n’apporte pas grand chose à la conversation.



J’ai plus d’argent en bourse que tu n’en auras jamais.



Et je suis content de te faire rire, c’est si rare de nos jours de rire.

J’aime toujours ton absence d’arguments.








maur1th a écrit :



Ces sociétés n’avaient pas de business model. Uber, si. Et encore une fois, le métier d’Uber est vieux comme le monde.







Mais qu’est-ce qui va empêcher les “chauffeurs de ta région” de se créer leur application locale à terme? ça leur rapportera bien plus que de payer une commission à Uber. Et les clients préfèrent souvent enrichir les gens proches d’eux, que des multinationales qui ne paient pas leurs impôts <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



Oui, ça a effectivement existé par le passé. Et on est censé en conclure quoi ?




 Ca n'en fait pas une  règle générale pour autant, et on peut te trouver autant de contre exemples, très facilement.       





Tiens, un exemple extrêmement médiatisé: Facebook. En 2012, lors de son introduction, nombreux étaient ceux à crier à la bulle avec une action à 38 dollars (toi y compris ?). Ce matin, 4 ans plus tard, elle est cotée à … 123 dollars.



Moi, j’ai crié à la bulle. <img data-src=" /> Mais tu verras dans 5 ans, j’aurais eu raison avant tout le monde…





ou pas. <img data-src=" />









fred42 a écrit :



J’ai plus d’argent en bourse que tu n’en auras jamais.





<img data-src=" />









Cartmaninpact a écrit :



Mais qu’est-ce qui va empêcher les “chauffeurs de ta région” de se créer leur application locale à terme? ça leur rapportera bien plus que de payer une commission à Uber. Et les clients préfèrent souvent enrichir les gens proches d’eux, que des multinationales qui ne paient pas leurs impôts <img data-src=" />





La pénétration. Application locale why not, mais encore faut-il savoir qu’elle existe. Et tu vas difficilement convaincre un touriste / businessman de passage d’installer une app locale quand une concurrence bien établie et de confiance existe.



Au final leurs business models seraient différents : l’app locale se concentrerait sur une petite clientèle de fidèles, là où Uber ferait plus du “nous nous occupons de vos déplacements, partout”. L’app locale fonctionnerait dans une grande ville genre Paris ou Lyon mais clairement pas dans une plus petite où pas tant de monde que ça prend le taxi. (Qui existeraient toujours.)

&nbsp;

Le concept même d’app locale me laisse perplexe d’ailleurs. 1. Ça me parait beaucoup de boulot de développer une plateforme si la clientèle n’est pas là. 2. Si jamais ça fonctionne je ne comprends pas bien ce qui pousserait l’app locale à rester locale et à essayer sa plateforme dans d’autres endroits.









fred42 a écrit :



Va revoir tes cours d’économie toi-même, la valorisation d’une société ne se fait pas sur le passé ou le présent mais sur le futur.

On achète les résultats futurs quand on achète une société (ou un morceau par des actions).

Le fait qu’elle brûle du cash pendant le temps de prendre des parts de marchés suffisantes n’est pas un problème majeur. Il faut juste faire attention à ne pas être dilué trop fort par les différentes levées de fonds.



&nbsp;

J’ai jamais parler de valorisation… je parle de valeur ajoutée. Aujourd’hui&nbsp;über ne crée pas de valeur ajoutée. Point à la ligne.&nbsp;



<img data-src=" />

#JeMeMetsÀTonNiveau








maur1th a écrit :



Ils facturent des booking fees, comme AirBnb. Je sais pas d’où tu sors ton “ils gagnent pas un radis”.



&nbsp;



Leurs coûts sont supérieur à leur chiffre d’affaires. Donc non ils ne gagnent pas un radis.&nbsp;



Parce que ? Tu devrais peut être lire la définition de valeur ajoutée.



Uber offre un service : mettre en relation un client et un fournisseur.

&nbsp;Elle génère de la valeur ajoutée au travers de ce service.








brazomyna a écrit :



Uber est en pleine phase d’expansion, avec un investissement de dingue pour rafler les marchés qui seront hautement profitables, à moyen terme.

&nbsp;

Quelques chiffres factuels.

&nbsp;



&nbsp;

Si les astres sont avec eux (règlementation en particulier) je pense qu’ils peuvent dans l’avenir effectivement toucher le jackpot (surtout qu’ils ont une offre très puissante par rapport aux autres). Mais aujourd’hui, ils brulent quand même à un rythme très élevé et il faut leur souhaiter que les investisseurs acceptent de suivre jusqu’à ce que leur point mort soit atteint.









wanou2 a écrit :



&nbsp;



Leurs coûts sont supérieur à leur chiffre d’affaires. Donc non ils ne gagnent pas un radis.&nbsp;





Pas leurs coûts, mais leurs investissements, ce qui est parfaitement normal dans une phase de démarrage.



Et ça change tout.

&nbsp;

&nbsp;



Cartmaninpact a écrit :



Mais qu’est-ce qui va empêcher les “chauffeurs de ta région” de se créer leur application locale à terme?





C’est ce qu’auraient dû faire depuis bien longtemps les regroupements d’indépendants comme ceux établis en France, plutôt que se contenter de leur petite rente de monopole en pariant sur un status quo qui est en train de s’évaporer.

&nbsp;

Je rejoins maur1th sur l’aspect “winner takes all” que j’avais évoqué avant: la valeur ajoutée du service c’est aussi d’avoir une marque connue mondialement, la première à laquelle on pense quand on pense “taxi”, et celle qui garantit au client une offre pléthorique où qu’il soit, comparé à la solution locale.

&nbsp;

&nbsp;









fred42 a écrit :



<img data-src=" />

#JeMeMetsÀTonNiveau





Enfin en même temps je n’aurais jamais dit ça :



&nbsp; “Crois-tu vraiment que ceux qui achètent une action l’achètent en espérant perdre de l’argent ? “&nbsp;









maur1th a écrit :



Parce que ? Tu devrais peut être lire la définition de valeur ajoutée.



Uber offre un service : mettre en relation un client et un fournisseur.

&nbsp;Elle génère de la valeur ajoutée au travers de ce service.



&nbsp;

Il te vend une course 10€ dedans&nbsp;8€ reviennent au chauffeur et 4 servent à payer des charges (salaires, frais généraux, …) Ou se trouve la&nbsp;valeur ajoutée actuelle de uber ?









wanou2 a écrit :



il faut leur souhaiter que les investisseurs acceptent de suivre jusqu’à ce que leur point mort soit atteint.





Le point mort exclut les charges d’investissement. Donc il est déjà atteint depuis très longtemps.



Et leur rentabilité est de l’ordre de celles qui fait rêver à peu près n’importe quel entrepreneur.

&nbsp;

&nbsp;



&nbsp;







brazomyna a écrit :



Pas leurs coûts, mais leurs investissements, ce qui est parfaitement normal dans une phase de démarrage.



Et ça change tout.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

La source de l’article que tu me donnes parle bien de coûts pourtant ! Après je suis d’accord avec toi si on considère le dumping tarifaire comme de l’investissement !



ça dépend complètement de la méthode de valo.



ah les donneurs de leçons…


Pour toi “gagner un radis” c’est quoi ? Tu as plusieurs options :




  • Générer du CA (option généralement admise)

  • Dégager un bénéfice (ça a l’air d’être l’option que tu privilégies)

  • Accumuler des liquidités



    Oui parce qu’on peut dégager un bénéfice tout en perdant des liquidités, et inversement.



    &nbsp;Il faut savoir que le Résultat Net (ou “bénéfice”) est probablement d’agrégat financier le moins pertinent pour juger de la santé financière d’une entreprise (en plus d’être le plus facilement manipulable). Si tu veux vraiment savoir comment se porte une entreprise, il faut regarder son activité. Et tu as un agrégat tout fait pour ça : l’EBE.https://fr.wikipedia.org/wiki/Exc%C3%A9dent_brut_d%27exploitation



    Or après avoir un regardé les informations très parcellaires qu’on a sur les états financiers d’Uber, rien n’indique que leur EBE est négatif. Il y a un an un document leaké parlait d’une marge brute de 415m USD en 2014. Vu leur masse salariale (6000 personnes si j’en crois les autres posts ici), il y a peu de chances que leur EBE soit négatif.En conclusion et vu le peu d’informations que l’on a Uber gagne de l’argent (pardon, des radis). Qu’il dépense ensuite en investissements.








wanou2 a écrit :



&nbsp;

Il te vend une course 10€ dedans&nbsp;8€ reviennent au chauffeur et 4 servent à payer des charges (salaires, frais généraux, …) Ou se trouve la&nbsp;valeur ajoutée actuelle de uber ?





D’où viennent ces chiffres ?



edit: mal lu.








thecis a écrit :



ça dépend complètement de la méthode de valo.



ah les donneurs de leçons…







Personnellement, je n’achèterai pas une société sur la base de ces revenus passés ou présents si ces revenus futurs devaient diminuer. C’est eux qui apporteront ou non la rentabilité de l’investissement.



Si un vendeur valorise sa société sur le passé, méfiance.









thecis a écrit :



ça dépend complètement de la méthode de valo.



ah les donneurs de leçons…





Pourtant c’est plutôt vrai : les actions montent quand les prévisions (futur) sont à la hausses, puis baisses quand elles ne sont pas atteinte (présent).

Le passé servira plutôt de référentiel pour limiter la chute dans la mesure du possible, mais aussi d’éviter des prévisions farfelues (pouvant générer alors une bulle).









wanou2 a écrit :



Il te vend une course 10€ dedans 8€ reviennent au chauffeur et 4 servent à payer des charges (salaires, frais généraux, …) Ou se trouve la valeur ajoutée actuelle de uber ?





Ok, et comme une valo se calcule sur le futur, enlève le chauffeur ajoute le PRK d’une voiture moyenne (environ 50ct du km, pour un particulier, beaucoup moins pour une flotte énorme) et voit ce que vaut vraiment Uber à l’avenir.



et maintenant uber s’implémente enbrousse


C’est ce qui différencie l’approche spéculative de l’approche relative. En d’autres termes, l’économie financière et l’économie réelle.



le paradigme actuel privilégie le premier au détriment du second.



Il n’empêche que si on réfléchit sur le fond, l’approche spéculative est uniquement basée sur du vent, i.e. théorie du signal, cash-flow futurs…



D’où l’origine de mon premier poste.


Le problème qui se pose actuellement, c’est que la réserve fédérale a injecté tellement d’argent sur le marché que les investisseurs ne savent plus quoi en faire. Comme la Chine actuellement est en pleine phase d’amortissage. Les investisseurs préfèrent investir dans des boites qui montent.

Récemment, la SEC&nbsp; a retiré de la bourse, une société qui valait 35 milliards pour un chiffre d’affaires de 500$.



http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/neuromama-une-start-up-plus-qu-etrange-qui-i…





&nbsp;

Selon la théorie de Schumpeter, on va investir sur les futurs grosses sociétés de demain. Pour le moment, Uber repose sur du vent mais a déjà changé la société. Pour partir en vacances, tu peux prendre un blablacar, réserver un appartement sur Airbnb et sur place tu peux louer sur Ouicar ou équivalent.








Northernlights a écrit :



&nbsp;Oui et non.



une fois le monopole installé, ce va être de violentes machine a cash.





Encore faut-il que le modèle perdure et qu’aucune class action ne vienne le casser… ce qui est très loin d’être fait.&nbsp;

Ce n’est que de la pure spéculation qui finance principalement des lobby pour imposer ce modèle.



<img data-src=" />

C’est une minorité.

La plupart des gens continue à utiliser Amazon et va faire ses courses en grandes surfaces. Ils vont au moins cher et se foutent de l’évasion fiscale. Et le commerce de proximité, il peut bien crever, ils s’en foutent.


Ok mais là les chauffeurs pourront proposer le même tarif qu’Uber, une plateforme automatisée de réservation ne doit pas couter grand chose, et presque plus rien dans quelques années.



(Sinon le proprio de la supérette de mon village roule en voiture de sport <img data-src=" /> )




… il devenait temps pour la start-up de faire cesser l’hémorragie.



Il y a bien longtemps que Uber n’est plus une start-up, hein… <img data-src=" />








loser a écrit :



<img data-src=" />

C’est une minorité.

La plupart des gens continue à utiliser Amazon et va faire ses courses en grandes surfaces. Ils vont au moins cher et se foutent de l’évasion fiscale. Et le commerce de proximité, il peut bien crever, ils s’en foutent.





Salauds de pauvres…<img data-src=" />



Voiture au nom de la supérette<img data-src=" />








Ricard a écrit :



Salauds de pauvres…<img data-src=" />





Et encore, on pourrait presque les excuser d’être pauvres s’ils étaient un peu moins cons <img data-src=" />



c’est pas les pauvres les salauds, c’est ceux qui ont les moyens et qui vont quand même chez Amazon et en GMS <img data-src=" />








loser a écrit :



c’est pas les pauvres les salauds, c’est ceux qui ont les moyens et qui vont quand même chez Amazon et en GMS <img data-src=" />





C’est pas de leur faute aux riches: les superettes n’ont pas de places de parking dimensionnées pour leur Hummer. &nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />



Quand t’as un Hummer, tu te fais ta place de parking tout seul. Donc remercions les riches de ne pas aller en supérette et ainsi épargner les Clio 1998 des pauvres.


techniquement, c’était le siècle précédent :)


mais non, c’est parce que les supérettes ne sont pas ouvertes de 20h à 9am la semaine et 2424 le week end. et qu’en plus elles ne se déplacent pas devant ton bureau ou devant chez toi suivant ou tu es à ce moment là !


Tu as raison en plus <img data-src=" />








fred42 a écrit :



Tu as raison en plus <img data-src=" />





Merde, exact.&nbsp; <img data-src=" />



Et du coup, ça valide l’ensemble du reste de l’ (absence d’) argumentaire de sentryman&nbsp;<img data-src=" />









brazomyna a écrit :













Eagle1 a écrit :











Au Canada, les commerces :

1/ont des places de stationnement taillées pour pouvoir garer un pickup facilement et ouvrir les portes sans les défoncer (vu le gabarit des habitants <img data-src=" />).

2/ouvrent 7j/7

3/sont ouverts quasiment 18h/24



Mais ça n’empêche pas les gens de commander massivement sur Internet aussi.

La vraie raison, c’est la corrélation choix-prix-délai qu’on peut y trouver.









Aloyse57 a écrit :



La vraie raison, c’est la corrélation choix-prix-délai qu’on peut y trouver.





T’oublies “facilité” :)









Z-os a écrit :



Uber perd un milliard de dollars par semestre <img data-src=" />





et il en génère deux dans le même temps, avec 30% de croissance.



Ce que je disais n’a rien d’antinomique avec le fait qu’ils perdent de l’argent. Ils sont en pleine phase de démarrage ; ils investissent comme des malades à grands coups de milliards dans de nombreuses nouvelles zones géographiques. Et entre les zones où ça capote (genre la Chine) et celle où sa prend, mais où il faut de toute façon du temps que les revenus arrivent, il y a forcément des coûts supérieurs au bénéfices.



C’est même le principe de la quasi totalité des boites qui démarrent: ils ont de très grosses charges au début, et tant que la ‘production’ (et sa vente) ne décolle pas, ils sont en déficit.



C’est d’ailleurs également la définition de la notion d’investissement: accepter de ‘perdre’ de l’argent aujourd’hui, parce qu’on estime qu’on en gagnera plus que la perte demain.

&nbsp;