Le Creative Cloud d'Adobe gagne encore du terrain

Le Creative Cloud d’Adobe gagne encore du terrain

Et ce n'est pas fini

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

22/06/2016 3 minutes
35

Le Creative Cloud d'Adobe gagne encore du terrain

Adobe a publié ses derniers résultats financiers. La stratégie de l'éditeur consistant à miser sur les offres d'abonnement continue de payer et ses chifres s'améliorent trimestre après trimestre.

Vendre des abonnements, cela rapporte très gros à Adobe. En octobre 2015, l'éditeur expliquait à qui voulait bien l'entendre qu'il visait une croissance annuelle de 20 % de son chiffre d'affaires au moins jusqu'en 2018, pendant que son bénéfice progresserait de 30 % par an. Pour 2016, ses prévisions faisaient état d'un chiffre d'affaires de 5,8 milliards de dollars avec un bénéfice net gravitant autour des 900 millions de dollars. Des objectifs bien partis pour être réalisés.

La croissance est bien là

Sur le seul deuxième trimestre, Adobe a accumulé 1,38 milliard de dollars de revenus, contre 1,162 milliard l'an passé à la même période. Soit une progression de 20,4 % sur un an. Bien évidemment, cette hausse se fait surtout grâce au succès rencontré par les offres d'abonnement de l'éditeur (Creative Cloud), dont les ventes sont passées de 774 millions de dollars l'an dernier à 1,083 milliard cette année.

Pendant ce temps, les ventes de licences ont brutalement chuté, passant de 274,5 millions de dollars à seulement 196,5 millions. Les revenus tirés des services et du support sont quant à eux stables, autour de 118 millions de dollars

Sur ces ventes, Adobe est parvenue à dégager un bénéfice net de 244 millions de dollars, légèrement inférieur à celui enregistré trois mois plus tôt. Cela étant, l'entreprise est toujours sur la bonne trajectoire pour remplir ses objectifs, puisque son chiffre d'affaires sur le premier semestre atteint 2,78 milliards de dollars et son bénéfice net cumulé est de 498 millions de dollars. 

Un nombre d'abonnés gardé secret

Adobe n'a pas donné de nouveaux chiffres concernant le nombre d'abonnés à son offre Creative Cloud. En octobre dernier, la société expliquait vouloir capter une base de plus de 29 millions d'utilisateurs d'ici 2018, ce en partant seulement avec 8,6 millions d'abonnés à bord à l'époque. 

L'éditeur misait pour cela sur la conversion de ses acheteurs de licences (8,3 millions) au modèle par abonnement et sur divers autres leviers comme la pénétration du marché scolaire, un accroissement du nombre d'emplois dans la création et surtout sur une conversion des pirates en utilisateurs payants. Seule certitude, Adobe dégage bien plus de revenus qu'auparavant grâce à cette méthode. 

Des prévisions optimistes

L'éditeur compte profiter du même élan au prochain trimestre que lors des trois derniers mois. Il vise un chiffre d'affaires compris entre 1,42 et 1,48 milliard de dollars, avec un bénéfice qui gravite toujours autour des 250 millions de dollars. Ses objectifs sur l'ensemble de l'exercice sont quant à eux maintenus. 

En bourse, les investisseurs semblaient s'attendre à un peu mieux et font reculer le cours de l'action Adobe de 2,5 % au moment où nous rédigeons cette actualité. La valorisation du groupe reste néanmoins légèrement supérieure à 50 milliards de dollars.

Écrit par Kevin Hottot

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

La croissance est bien là

Un nombre d'abonnés gardé secret

Des prévisions optimistes

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Commentaires (35)


Rah, j’ai mon dernier job à rendre pour septembre et après Bye Bye Adobe ! Il m’auront bien fait cracher. Je me suis déjà séparé de Office 365. Il est temps pour moi de voguer vers des océans plus légers.

Alors certes, je me suis payé un Mac (pas troooop cher), mais la suite bureautique gratuite m’est suffisante et peut cracher du format Word au cas où. Et je vais retrouver mon vieil ami Pixelmator qui me suffira pour la retouche d’images. Je suis sûr que j’amortirai la différence de prix entre un Mac et un PC de cette manière.

J’ai largué mon abo WoW aussi 11 ans, ça suffit. Sérieux, quand j’ai fait la liste de tous les abos que j’avais et ce que ça me coûtait par an, j’ai presque pleuré.

Place au minimalisme et les abos indispensables (qui a dit NXI ?).


Ce débat quotidien de l’équilibre entre le logiciel qui te respecte, potentiellement gratuit, et l’efficacité… A aucun moment je ne me vois me séparer de la suite Adobe, de logiciels qui me permettent d’être efficace au travail, troquer Première/FCPX etc contre Kino, (ou Photoshop contre Gimp haha) j’ai donné perso, c’est no way !



Les abonnements ont du bon, rendent la facture moins indolore et… Permettent de s’arrêter quand on veut :)

Well done Adobe!








waazdakka a écrit :



Les abonnements ont du bon, rendent la facture moins indolore et… Permettent de s’arrêter quand on veut :)

Well done Adobe!





c’est une illusion.

en fait, je dirais que c’est plutôt le contraire, le plus souvent.



Tu a bien raison, c’est tout le contraire.


Je confirme, c’est le contraire.

En général dans les grosses boites on achète pas les produits à chaque montée de version, disons tous les 34 ans pour rester à la page.

Alors c’est vrai l’abonnement retire le problème des versions mais les coûts sont facilement augmentés par 3 voire plus …








jeje07bis a écrit :



c’est une illusion.

en fait, je dirais que c’est plutôt le contraire, le plus souvent.





Chacun est en capacité de calculer le bénéfice apporté par telle ou telle solution.

La solution proposée par l’abonnement est généralement attirante pour ceux qui aspirent à bénéficier des mises à jours régulières des solutions logicielles qu’il emploie. C’est le cas du moins d’Office 365, c’est le cas des formules d’Adobe.

Il est vrai que mis bout à bout, ces abonnements finissent par totaliser des sommes très éloignées du petit prix mensuel.



En ce qui me concerne, l’abo Adobe me permet d’avoir toutes les nouvelles fonctionnalités de Lightroom au prix de la version boîte. En bonus, j’ai aussi droit à Photoshop dont le prix est stratosphérique et que jamais je n’aurais envisagé d’acheter. Pour espérer faire des économies avec l’achat séparé, je devrais faire faire l’impasse sur une version sur deux du logiciel Lightroom (et renoncer à Photoshop par la même occasion).









jeje07bis a écrit :



c’est une illusion.

en fait, je dirais que c’est plutôt le contraire, le plus souvent.







  • imrage + INirvana. 



    La réalité n’est pas aussi simple que ça, un type s’était d’ailleurs amusé à modéliser la chose avec un tableau et des courbes. Je n’ai plus le lien, mais ça doit se trouver assez simplement (c’était en anglais). 



    En gros, la vérité est plus nuancée : Pour les utilisateurs d’une partie de la Suite, type ceux qui n’utilisent qu’Illus/Photosh/InDD … ou de l’autre partie de la suite Premiere/Audition/After … Au bout d’un certain temps, la facture se retrouve plus élevée en abonnement qu’en boite + MAJ tout les deux ans.

    MAIS. 

    Pour les utilisateurs d’un ensemble plus large (dont je fait parti, navigant principalement entre Illustrator, Photosh, After et Premiere, en passant par Audition, Lightroom et Indesign) l’abonnement est toujours gagnant, même en partant sur une MAJ tout les 3 ans. 



    Sans compter que ce calcul est bêtement comptable … mais que la réalité est qu’il est toujours plus simple pour un free de sortir 50€/mois, que 3000 en one-shot.



    INirvana : le débat par rapport aux “grosses boites” est juste idiot … J’ai justement dans mes clients une Agence qui a pris le parti de ne plus faire de MAJ depuis la CS6, par refus du systême d’abo.

    Résultat, les types du studio en interne ont envie de se tirer une balle quand ils voient les outils des nouvelles versions auquel ils n’ont pas accès ….. et en plus c’est particulièrement la merde de bosser avec eux, il faut constament downgrader les fichiers qu’on leur envoie. Dans des boites qui font plus de 1M€ de CA par an, fait l’économie de 120€/mois et se mettre autan dans la merde c’est particulièrement ridicule …



    Enfin, la débat va se poursuivre entre ceux qui bossent dans cette industrie et qui sont très content de payer leur abonnement … et ceux qui ne sont pas concernés en dehors de leurs loisirs et qui calculent ça comme des comptables.



Il me semble que l’abonnement n’est pas spécifique à un poste. Ca permet pour des boîtes de mutualiser 1 ou 2 abonnements pour un peu tout le monde.

Du coup, si tout le monde à un peu besoin de Photoshop de manière ponctuelle (malheureusement, niveau tuto de tout niveau, cette outils surclasse tout le monde, the Gimp est totalement à la ramasse là dessus, photoshop est donc souvent l’outil par défaut pour faire des retouches, même basique) N’avoir qu’une licence est trop contraignante, un abonnement étant alors plus pratique.



PS : j’ai appris à utiliser The Gimp vers la version 2.2 je crois, les tutos était peu nombreux et déjà trop souvent obsolète, et la version 2.4 avec la réorganisation des menus n’a vraiment pas arranger les choses. Depuis, j’ai l’impression qu’il n’y a plus aucun site de tutos pour ce logiciel (et tous passe par des satanées vidéos). Il y tout au plus le manuel officiel, mais ce n’est pas un tuto. La communauté française est en arrêt cérébral depuis 2005 a priori.


Oui, la suite Adobe par abonnement n’est utile qu’aux personnes qui utilisent beaucoup de leurs logiciels, ce qui n’était pas mon cas. Mais comme dit précédemment, je ne voulais pas non plus rester sur de vieilles versions qui font chier tout le monde dans la chaîne.

Après, je parle donc de mon cas précis où je fais plus de code que de graphisme (mais fallait que je me tape InDesign par exemple pour le flux de travail). 60 euros par mois pour un indépendant, c’est pas rien par les temps qui courent. Donc dans mon cas, ça m’a vraiment fait chier et coûté cher.

Maintenant je change de job (où je n’ai besoin que de mes mains ^^) tout en gardant quelques clients de l’ancien (et où un Pixelmator - qui est mille fois mieux que Gimp au passage - fera le job sans problème).

C’était donc plus un cri de soulagement qu’autre chose.

Après, j’admire les jeunes (et les moins jeunes) qui sont à fond dedans et utilisent à mort la suite dans ses moindres détails. Moi j’ai donné 15 ans de ma vie à ça, je suis cassé. Voilà tout :)



Edit : typo


De ce que j’en avais vu, le chiffre d’affaire d’Adobe a stagné ou peu augmenté pratiquement jusqu’à la fin de l’année dernière (depuis 2012 je crois). Donc, la suite Créative Cloud ne semble pas du tout être un succès.



D’ailleurs, le fait de garder le nombre d’abonnés secret va dans ce sens.


Parler plus d’Affinity qui honnêtement met une p’tite claque sur les fesses d’adobe niveau performance et à exactement les memes fonctionnalités voir plus! (apercu et comparaison des effets en live ). Pour le moment il n’y a qur le concurrent de toshop et illustrator mais celui d’indesign arriverait en fin d’année. Une vraie concurrence enfin pour hégémonie adobienne!


Techniquement, pour les 2000e qu’ils demandaient uniquement pour Photoshop il y a quelques temps, j’ai quelques mois d’abonnement CC … Et en cumulant tous les mois d’abonnement, je suis loin d’atteindre le prix d’un seul logiciel de la suite :)








Grocell a écrit :





  • imrage + INirvana. 



    La réalité n’est pas aussi simple que ça, un type s’était d’ailleurs amusé à modéliser la chose avec un tableau et des courbes. Je n’ai plus le lien, mais ça doit se trouver assez simplement (c’était en anglais). 



    En gros, la vérité est plus nuancée : Pour les utilisateurs d’une partie de la Suite, type ceux qui n’utilisent qu’Illus/Photosh/InDD … ou de l’autre partie de la suite Premiere/Audition/After … Au bout d’un certain temps, la facture se retrouve plus élevée en abonnement qu’en boite + MAJ tout les deux ans.

    MAIS. 

    Pour les utilisateurs d’un ensemble plus large (dont je fait parti, navigant principalement entre Illustrator, Photosh, After et Premiere, en passant par Audition, Lightroom et Indesign) l’abonnement est toujours gagnant, même en partant sur une MAJ tout les 3 ans. 



    Sans compter que ce calcul est bêtement comptable … mais que la réalité est qu’il est toujours plus simple pour un free de sortir 50€/mois, que 3000 en one-shot.



    INirvana : le débat par rapport aux “grosses boites” est juste idiot … J’ai justement dans mes clients une Agence qui a pris le parti de ne plus faire de MAJ depuis la CS6, par refus du systême d’abo.

    Résultat, les types du studio en interne ont envie de se tirer une balle quand ils voient les outils des nouvelles versions auquel ils n’ont pas accès ….. et en plus c’est particulièrement la merde de bosser avec eux, il faut constament downgrader les fichiers qu’on leur envoie. Dans des boites qui font plus de 1M€ de CA par an, fait l’économie de 120€/mois et se mettre autan dans la merde c’est particulièrement ridicule …



    Enfin, la débat va se poursuivre entre ceux qui bossent dans cette industrie et qui sont très content de payer leur abonnement … et ceux qui ne sont pas concernés en dehors de leurs loisirs et qui calculent ça comme des comptables.





    Excellente analyse <3









tazvld a écrit :



Du coup, si tout le monde à un peu besoin de Photoshop de manière ponctuelle (malheureusement, niveau tuto de tout niveau, cette outils surclasse tout le monde, the Gimp est totalement à la ramasse là dessus, photoshop est donc souvent l’outil par défaut pour faire des retouches, même basique) N’avoir qu’une licence est trop contraignante, un abonnement étant alors plus pratique.



PS : j’ai appris à utiliser The Gimp vers la version 2.2 je crois, les tutos était peu nombreux et déjà trop souvent obsolète, et la version 2.4 avec la réorganisation des menus n’a vraiment pas arranger les choses. Depuis, j’ai l’impression qu’il n’y a plus aucun site de tutos pour ce logiciel (et tous passe par des satanées vidéos). Il y tout au plus le manuel officiel, mais ce n’est pas un tuto. La communauté française est en arrêt cérébral depuis 2005 a priori.







Pour du basique faut vraiment pas être doué ou ne pas vouloir réfléchir 5min pour dire que photoshop est indispensable. La joie du marketing <img data-src=" />



Il n’y a pas que Gimp. En équivalent à Lightroom, t’as darktable qui est très bon. Pour du dessin bitmap, t’as Krita et pour du vectoriel, Inkscape. Pour de la 3D (modeling, animation…), t’as l’excellent Blender. Et pour finir sur la vidéo, Kdenlive pour le montage et Natron pour le compositing.



Je me permet également de citer l’incroyable greffon G’MIC (développé par des français), qui offre un nombre incroyable de nouvelles possibilités aux différents logiciels libres qui l’utilisent (Gimp, Krita…). Son développeur principal poste également des articles particulièrement complets sur LinuxFR, qui illustrent les différentes nouveautés de chaque nouvelle version.



Sinon, le souci, comme d’habitude, c’est le financement. S’il y avait plus de gens pour donner à des projets libres qu’à de grosses multinationales comme Adobe, ça avancerait incroyablement plus vite, tout en bénéficiant, de façon perpétuelle, et non pas tant qu’on a les moyens de payer, à l’ensemble de l’humanité.


Bien entendu qu’il n’y a pas que Gimp, heureusement… Merci pour cette liste de logiciels qui ont tous l’air plus qu’intéressants <img data-src=" />

Mais par rapport à ton commentaire au sujet du financement, j’ai toujours un peu de mal à comprendre pourquoi on revient toujours à la démarche de remettre en question le prix d’un logiciel, quel qu’il soit, qu’il respecte ou non notre vie privée etc.



Dans le cas d’Adobe, évidemment l’histoire de l’abonnement est contestable dans son format même, mais avant même qu’ils en arrive à cette formule, ils étaient déjà décrié et le libre était de mise. Et en mettant de côté les pbmatiques de vie privée, j’ai un peu de mal à comprendre le rejet permanent de logiciels propriétaires performants, que certes 80% des utilisateurs pourraient remplacer par des solutions libres et gratuites mais… pourquoi ? (Et ce n’est pas du troll velu hein <img data-src=" /> )

On peut appliquer le questionnement aux&nbsp; jeux vidéo : allons-nous trouver une alternative aux jeux payants, sous prétexte qu’ils le sont, et qu’en plus de ça, ils ne respectent pas la vie privée ?


Je ne vais pas te réciter tous les avantages que peut procurer le libre, mais si on regarde l’histoire d’Adobe, je peux déjà en citer 2-3 qui auraient pu changer bien des choses.



En 2005, ils ont racheté Macromedia. Suite à ce rachat, Adobe a préféré abandonner un certain nombre d’applications qui faisaient concurrence à ses propres solutions (FreeHand, Authorware…), qui ne leur rapportaient plus assez d’argent, ou peu importe. Si ça avait été libre, d’autres auraient pu reprendre le flambeau.



Le choix des plateformes supportées. Même si j’étais prêt à payer, Adobe n’a pas jugé bon de prendre en charge Linux. L’utilisateur est donc obligé d’adhérer aux solutions imposées, à la fois par Adobe et par Apple ou Microsoft, en utilisant un système relativement récent de l’un de ces deux éditeurs.



Les traductions. Bon, en tant que francophones, on a de la chance de parler une langue, à la fois populaire de par le monde, et qui se trouve également être la langue principale de certains gros marchés. Mais quand c’est libre, la question ne se pose même pas. Il suffit juste qu’il y ait quelques personnes motivées pour que des applications soient traduites dans plusieurs dizaines de langues, y compris des langues régionales comme le corse ou le breton.



Le prix. On est d’accord, pour une activité professionnelle, le prix de la suite Adobe peut paraître dérisoire. Maintenant, un jeune, qui n’est pas forcément encore étudiant dans la bonne filière (ça peut être un simple collégien) et qui n’a pas droit aux licences étudiantes proposées par certains éditeurs, pourra se sentir exclu. Quand j’étais minot, je n’aurais pas osé demander à ma mère de me payer des abonnements ou des licences à plusieurs centaines, voir milliers d’euros annuels, pour pouvoir m’essayer à telle ou telle discipline.



Avec le logiciel libre, peut importe le système utilisé, notre âge, notre langue, nos moyens… on est tous égaux. Et je trouve ça nettement mieux ;)



C’est donc dommage que la plupart des gens n’aient qu’une vision court-termiste (aussi bien les particuliers que les entreprises ou les administrations), en se disant qu’à cet instant, la meilleure solution est propriétaire, et qu’il faut donc tout miser sur cette solution, plutôt que d’aider à faire décoller une solution libre alternative qui aurait pu mieux répondre aux besoins du plus grand nombre.



Et pour conclure sur le parallèle avec les jeux vidéos, je pense qu’il s’agit de deux choses bien différentes. Dans le cas d’applications utilitaires, tu pourras avoir le même type de fonctionnalités sur deux applications libre et propriétaires, qui répondront aux mêmes besoins. Par contre, dans le cas de créations artistiques, que ce soit un jeu vidéo, un film, un roman ou un album, elles seront toutes uniques. Même en faisant un remake à l’identique d’un film déjà existant, ça sera au final deux ouvres bien différentes, chacune étant unique.



Même si je ne peux pas m’empêcher de penser que s’ils étaient libres, les jeux vidéos pourraient être plus facilement traduits. Quand j’étais minot, tous les jeux de rôle japonais n’étaient disponibles… qu’en japonais, et plus rarement en anglais. À l’époque, le marché français n’intéressait absolument pas les éditeurs. Ou tout simplement disponibles sous Linux, qui est encore bien trouvé souvent oublié.


Écoutez, y’a pas vraiment besoin de défendre les logiciels libres.

S’ils existent, c’est qu’ils sont non seulement assez nécessaires pour que des gens les utilisent, mais également pour que des types se soient cassé le cul à les développer.

Des graphistes pro, j’en croise tous les jours au taf: AUCUN n’accepterait de bosser sur The GIMP, alors que c’est largement suffisant pour ce qu’ils font. Ils n’en voient simplement pas l’intérêt: Adobe CC, ce n’est pénible que pour les DSI, ceux qui payent et qui déploient (une galère sans nom).








lincruste_2_la vengeance a écrit :



Écoutez, y’a pas vraiment besoin de défendre les logiciels libres.

S’ils existent, c’est qu’ils sont non seulement assez nécessaires pour que des gens les utilisent, mais également pour que des types se soient cassé le cul à les développer.

Des graphistes pro, j’en croise tous les jours au taf: AUCUN n’accepterait de bosser sur The GIMP, alors que c’est largement suffisant pour ce qu’ils font. Ils n’en voient simplement pas l’intérêt: Adobe CC, ce n’est pénible que pour les DSI, ceux qui payent et qui déploient (une galère sans nom).





The Gimp n’est pas un foutu logiciel de création graphique … Le problème c’est que&nbsp;vous ne savez pas de quoi vous parlez, donc vous en parlez &nbsp;n’importe comment.

The Gimp est un soft de retouche photo, voir de création pour les artistes numériques … Mais en aucun foutu bordel de cas un logiciel permettant de créer une affiche, un flyer, un dépliant ou quoi que ce soit qui touche au travail de PAO … En fait le problème c’est que vous nous voyez comme des enfants avec des crayons de couleurs, des “créatifs”, mais que nos métiers sont aussi très techniques, que notre gestion des couleurs ne se limite pas à choisir du rouge ou du bleu, mais plutôt à pouvoir transmettre à un imprimeur un fichier où un élément en surimpression soit en Pantone 7718C, de le faire de manière simple, et de pouvoir contrôler que le fichier est bien foutu … Nos métiers sont techniques en plus d’être créatifs, et bien que certains logiciels libres pourraient&nbsp;combler nos besoins “créatifs” ils sont très loin de satisfaire nos besoins techniques …



C’est exactement ce que je disait dans mon premeir message, quand on regarde les commentaires on voit clairement ceux qui BOSSENT avec ces outils expliquez pourquoi ils ne remplaceraient leurs outils Adobe pour rien au monde … et de l’autre, ceux qui croient savoir, parce qu’ils bossent dans l’informatique, parce qu’ils sont ingé, qui défendent tout les logiciels libres par dogmatisme … Mais regardez un peu la réalité en face : Nous, qui travaillons avec,&nbsp;serions très heureux d’économiser 50€ mensuels et d’utiliser des logiciels qui ne soient pas propriétaires … Si nous continuons à le faire c’est juste que la comparaison entre les softs libres et les softs d’Adobe n’a aucun sens tellement les libres sont à la rue, tant en terme de capacité que d’ergonomie.



En ce qui me concerne moi très personnellement mon outils principal c’est After Effects, je vous met au défi de trouver un logiciel libre qui lui arrive à la cheville et pour lequel il existe des plug-ins aussi puissants …&nbsp;Cette fois les limites du libre dans les softs professionnels sont plus claires pour vous ? &nbsp;









Okki a écrit :



&nbsp;Les traductions. Bon, en tant que francophones, on a de la chance de parler une langue, à la fois populaire de par le monde, et qui se trouve également être la langue principale de certains gros marchés. Mais quand c’est libre, la question ne se pose même pas. Il suffit juste qu’il y ait quelques personnes motivées pour que des applications soient traduites dans plusieurs dizaines de langues, y compris des langues régionales comme le corse ou le breton.&nbsp;





Mais on s’en tape d’avoir nos softs en Occitan ou en Perse ! J’ai toujours utilisé Max et Maya en Anglais (parce que c’était les seules versions dispo&nbsp;en “release” à l’époque où j’ai commencé) et&nbsp;je n’ai jamais pu faire la transition vers les versions Françaises, trop de trucs avaient des noms différents … Mais ça rejoints ce que je disait plus haut, vous nous prenez pour des enfants qui doivent être pris par la main, alors que nos logiciels sont des outils, techniques … on se contrefout de savoir si la transformation s’appel “Bending” ou “Torsion” tant qu’on sait ce qu’elle fait …









Okki a écrit :



Le prix. On est d’accord, pour une activité professionnelle, le prix de la suite Adobe peut paraître dérisoire. Maintenant, un jeune, qui n’est pas forcément encore étudiant dans la bonne filière (ça peut être un simple collégien) et qui n’a pas droit aux licences étudiantes proposées par certains éditeurs, pourra se sentir exclu. Quand j’étais minot, je n’aurais pas osé demander à ma mère de me payer des abonnements ou des licences à plusieurs centaines, voir milliers d’euros annuels, pour pouvoir m’essayer à telle ou telle discipline.







C’est pour ça que les logiciels pro sont tous piratables sans trop de galère … Si Autodesk ou Adobe voulaient empêcher les minots de s’amuser avec leurs logiciels,&nbsp;les licences seraient protégées par un dongle physique … Si c’est piratable, c’est qu’il y a une certaine volonté de laisser faire, ni plus ni moins.









Okki a écrit :



C’est donc dommage que la plupart des gens n’aient qu’une vision court-termiste (aussi bien les particuliers que les entreprises ou les administrations), en se disant qu’à cet instant, la meilleure solution est propriétaire, et qu’il faut donc tout miser sur cette solution, plutôt que d’aider à faire décoller une solution libre alternative qui aurait pu mieux répondre aux besoins du plus grand nombre.





Les solutions libres ne garantissent aucune vue à long terme … Un projet peux être abandonné du jour au lendemain sans personne pour le reprendre … Comme c’est “gratuit” personne ne te “doit” rien, si un jour le soft deviens instable ou incompatible avec un truc ou un autre tu n’as personne à qui demander des comptes … En plus tu démontres bien que tu ne comprend pas les enjeux de ces logiciels … Ils ne doivent pas correspondre au “plus grand nombre” justement, mais bien répondre aux besoins des différentes niches composées par nos métiers … Un maquetiste n’a pas les mêmes besoins qu’un motion-designer, pourtant ils utilisent tout les deux Illustrator dans leur workflow, heureusement qu’Illustrator ne réponds pas aux besoins “du plus grand nombre” mais bien à chacun des besoins individuels.

Encore une fois, vous parlez de quelque chose que vous connaissez, le logiciel libre, dans une industrie que vous ne connaissez pas, voir pire, que vous fantasmez : l’industrie graphique et visuelle.



C’est très gentil à vous de vous préoccuper de nous apporter des solutions libres qui ne nous&nbsp;emprisonneraient pas dans la licence d’une logiciel propriétaire … Sauf que la réalité aujourd’hui c’est qu’aucune boite n’a les moyens financiers de rattraper l’avance prise par Adobe avec sa suite. S’ils sont hégémoniques sur ce marché, ce n’est pas parce que nous sommes tous des bons moutons dociles, c’est que leurs logiciels sont les meilleurs.

Il ont eu de la concurrence à une époque (Corel, Qwark, … ), si cette concurrence est écrasée c’est uniquement parce que leurs logiciels sont bien meilleurs et répondent mieux à nos besoins … Faites vous une raison, je sais que ça fait saigner vos petits cœurs de libristes, mais les solutions d’Adobe sont juste bien meilleures que n’importe laquelle de leur concurrente … Pour les professionnels du moins. Pour ceux qui veulent faire le flyer de leur soirée d’anniversaire, Gimp fait probablement parfaitement l’affaire, mais ça n’a jamais été la cible d’Adobe.









Grocell a écrit :



En ce qui me concerne moi très personnellement mon outils principal c’est After Effects, je vous met au défi de trouver un logiciel libre qui lui arrive à la cheville et pour lequel il existe des plug-ins aussi puissants … Cette fois les limites du libre dans les softs professionnels sont plus claires pour vous ?







Sur OCS-Mag ou sur Krita.org on trouve plein d’interviews de professionnels qui utilisent des logiciels libres pour leur activité et qui en sont pleinement satisfaits.



Le libre n’a potentiellement aucune limite. Par contre, il avance bien plus vite quand il est subventionné (ce qui est le cas de G’MIC ou de Natron, financés respectivement par le CNRS et par l’Inria) ou quand il réussit ses campagnes de financement participatif (Krita en est déjà à la troisième), puisque malheureusement, les utilisateurs (ce qui inclut également les entreprises et les administrations) ne donnent jamais rien.



Et c’est d’ailleurs bien dommage que Gimp ne prenne pas exemple sur Krita, ce qui lui donnerait un sérieux coup de boost.



Donc, à te lire, t’es égoïste, rien à foutre des autres, et tu prônes un comportement illégal. Génial.



Et non, Adobe n’est pas non plus intouchable. Surtout quand on voit le succès remporté par Affinity Photo, développé par une petite équipe de développeurs. Ou le fait que Krita commence de plus en plus à faire ses preuves, alors qu’ils ne sont que deux développeurs à plein temps.



Et puisque tu parles de flyer, ça me fait penser que dans le domaine de la publication, j’ai oublié de citer Scribus, qui semble lui aussi avoir son petit succès.



Maintenant, mon propos n’a jamais été de dire qu’Adobe ne faisait pas de bons logiciels, ou que le libre pouvait parfaitement répondre à tous les besoins. Mais même s’ils sont moins nombreux (avec de plus en plus d’universités qui se mettent à enseigner sur du logiciel libre, ça finira peut être par changer), un certain nombre de professionnels utilisent des solutions libres au quotidien et en sont pleinement satisfaits. Et encore une fois, tout pourrait aller bien plus vite s’il y avait plus de sponsors et de dons.








Okki a écrit :



&nbsp;

Sur OCS-Mag ou sur Krita.org on trouve plein d’interviews de professionnels qui utilisent des logiciels libres pour leur activité et qui en sont pleinement satisfaits.



Le libre n’a potentiellement aucune limite. Par contre, il avance bien plus vite quand il est subventionné (ce qui est le cas de G’MIC ou de Natron, financés respectivement par le CNRS et par l’Inria) ou quand il réussit ses campagnes de financement participatif (Krita en est déjà à la troisième), puisque malheureusement, les utilisateurs (ce qui inclut également les entreprises et les administrations) ne donnent jamais rien.



Et c’est d’ailleurs bien dommage que Gimp ne prenne pas exemple sur Krita, ce qui lui donnerait un sérieux coup de boost.





Le problème c’est le retard pris.

Je n’ai rien pour ou contre le libre, je me contrefout de la licence de mon outils, comme je me contrefous de savoir si mon crayon a été taillé dans du hêtre ou du sapin tant qu’il rempli l’objectif que je lui demande : Me permettre de bosser.



Utiliser aujourd’hui un logiciel libre et le subventionner pour son développement est un choix politique/économique/dogmatique … En ce qui me concerne c’est un choix qui ne me concerne pas, l’avenir du logiciel libre m’en touche une sans faire bouger l’autre … Pourquoi ? Parce que tout ce que j’attend de mes logiciels c’est d’être des outils performants.



Les “professionnels qui utilisent des logiciels libres pour leur activité et qui en sont pleinement satisfait” sont invariablement des “artistes numériques” … des gens qui n’ont aucunes contraintes ni techniques, ni de temps ou de productivité. Je te laisse lire les articles que tu me proposes, tu y lira exactement ça … ces gens là n’ont pas NOS contraintes.



Enfin, je vais te réécrire la partie que tu cites, puisque tu n’y réponds pas : Trouves moi un équivalent d’After Effects qui soit libre … si tu en trouves un, fais moi plaisir, il faut qu’il accepte les plugs-in dont je ne peux pas me passer pour bosser, comme Particular de Trapcode ou Optical Flares de Video Copilot.

D’une certaine manière oui, je suis d’accord avec toi, en filant plein de blé à une équipe de dev, on doit pouvoir développer un équivalent, peux-être même mieux, et qui soit libre c’est vrai … sauf que moi c’est AUJOURD’HUI que je bosse, demain aussi, et la semaine prochaine … et j’ai un outils pour le faire, je m’en tape de savoir qu’en utilisant un outils bancal aujourd’hui je vais l’aider à devenir mieux que ceux d’Adobe demain … simplement parce que c’est aujourd’hui dont j’ai besoin d’un véritable outils bien foutu.



Enfin, balancer des liens vers OCS-Mag pour prouver que les&nbsp;logiciels libres s’en sortent aussi bien que les propriétaires c’est comme balancer un lien vers Mac4ever.com pour expliquer pourquoi OSX est mieux que Windows … ;)









Okki a écrit :



Donc, à te lire, t’es égoïste, rien à foutre des autres, et tu prônes un comportement illégal. Génial.&nbsp;





Qu’est-ce qui te fait dire que je suis égoïste ? Tu as du mal comprendre, quand je dis que les logiciels ne doivent pas répondre “au plus grand nombre” mais aux différentes niches, c’est que j’essaie de t’expliquer que les métiers de la création graphiques sont divers et représentent autan de besoins différents … Et les logiciels libres sont très imprégné de la culture “développeurs” … en gros balaise pour dessiner des icones (c’est systématiquement ce qui est mis en avant, tu remarqueras ;-) )



Je ne pronnes pas un comportement illégal (au contraire, je suis en train de t’expliquer&nbsp;pourquoi je&nbsp;suis&nbsp;content de payer&nbsp;mon abonnement). Je parle juste d’une réalité, celle du fait que les grands éditeurs ont toujours fermé les yeux sur le piratage de leurs softs, ça a toujours été une stratégie de développement commercial, et ça ne risque pas de changer.



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Okki a écrit :



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Et non, Adobe n’est pas non plus intouchable. Surtout quand on voit le succès remporté par Affinity Photo, développé par une petite équipe de développeurs. Ou le fait que Krita commence de plus en plus à faire ses preuves, alors qu’ils ne sont que deux développeurs à plein temps. &nbsp;





Je ne connaît pas Affinity Photo, qui semble être un concurrent de Lightroom, ça a l’air pas mal … Krita est un soft de “Digital Painting” … Franchement je sais plus comment tourner mes phrases pour essayer de vous expliquer que les graphistes ne sont pas des artistes, que nos besoin sont largement plus techniques que ce que proposent les softs de gribouillage : ce n’est pas le métier dont on parle.

Krita, Gimp, … ce sont tous des concurrents de Photoshop, ils font probablement mieux même … Mais ce n’est pas le métier dont on essaie de vous parler, et qui représente 90% de la création graphique.





Okki a écrit :



Et puisque tu parles de flyer, ça me fait penser que dans le domaine de la publication, j’ai oublié de citer Scribus, qui semble lui aussi avoir son petit succès.

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Scribus ne supporte&nbsp;pas les couleurs Pantone, pourquoi est-ce qu’on est en train de parler de ce logiciel ? C’est un&nbsp;peu comme si on était en train de discuter moto et qui tu me&nbsp;disait “Ah ouai, mais y’a cette trottinette électrique qui est pas mal aussi”.

Une fois de plus, vous êtes&nbsp;tous probablement de très bons développeurs, de très bons techniciens, de très bons ingés … j’en sais rien, mais vous ne connaissez pas nos foutus métier, si NOUS professionnels de ces métiers on vous dit que ces solutions sont bancales pour travailler au quotidien, c’est que nous avons des raisons&nbsp;réelles de vous le dire.&nbsp;



OUI, des&nbsp;professionnels les utilisent … Mais c’est&nbsp;une posture politique ou économique comme je te l’ai déjà dit au dessus, c’est un choix&nbsp;éthique. Je le respecte, mais il faut que tu réalises que ce n’est pas un choix technique, les mecs&nbsp;font ce choix de la même manière que tu va acheter du café équitable même s’il est un peu moins bon que le Nespresso.





Okki a écrit :



Maintenant, mon propos n’a jamais été de dire qu’Adobe ne faisait pas de bons logiciels, ou que le libre pouvait parfaitement répondre à tous les besoins. Mais même s’ils sont moins nombreux (avec de plus en plus d’universités qui se mettent à enseigner sur du logiciel libre, ça finira peut être par changer), un certain nombre de professionnels utilisent des solutions libres au quotidien et en sont pleinement satisfaits. Et encore une fois, tout pourrait aller bien plus vite s’il y avait plus de sponsors et de dons.

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Le libre est très bien pour des besoins simples … Un tableur, un traitement de texte sont des logiciels simples. La peinture numérique est un domaine où&nbsp;du très bon taff est fait aussi.&nbsp;

MAIS, pour concurrencer Illustrator ou InDesign, les softs libres sont a des années lumières … et pour concurrencer After Effects il n’y a même pas le moindre prétendant.&nbsp;



Pour être tout a fait complet, il y a un écueil énorme a surmonter : Pour la plupart d’entre nous, nous bossons avec ces outils depuis plus de 10 ans … nous formons des élèves à bosser sur les outil que nous connaissons …



… changer d’outils demande une vraie volonté, il faut qu’il y ai un intérêt.

&nbsp;Economiser 50€/mois quand tu es un professionnel c’est très loin d’être une vraie motivation, mon cabinet comptable m’en coute plus du triple, on parle de frais particulièrement faibles dans la gestion de nos boites … Changer d’outils aurait un impact de productivité largement plus lourd que 50€ … Bref, le côté gratuit ne nous poussera jamais à changer d’outils, il faudrait de vrais avantages en terme de productivité ou de confort.



Un peu comme de passer de Windows ou d’OSX à Linux … Si les problématique de licence nous en touchent une sans faire bouger l’autre, il faut se lever tôt pour trouver de vrais avantages quotidiens.


En proprio, y’a Nuke et Da Vinci Resolve qui concurrencent Adobe ;)








sioowan a écrit :



En proprio, y’a Nuke et Da Vinci Resolve qui concurrencent Adobe ;)





Nuke éventuellement, mais&nbsp;il&nbsp;est limité aux fonctions de compositing, keying, bref à la post-prod … Quand je dit “limité” c’est un abus, parce que Nuke est un outils génial, mais il lui manque&nbsp;la flexibilité d’Ater qui a fini par en faire un&nbsp;soft d’animation en plus d’un soft de&nbsp;post-prod.&nbsp;



Resolve ça n’a rien à voir, c’est un outils d’étalonnage (et accessoirement de montage, mais ce n’est pas sa fonction première) c’est plutôt un concurrent de SpeedGrade chez Adobe … qu’ils vont certainement tuer à petit feu tant ses fonctions sont incluses au fil des versions dans Premiere.&nbsp;



Pour le coup, Resolve est une extrême tuerie dans son domaine, mais il vise une tâche très précise.



Bon. Adobe pour quelques années encore :)


Pas nécessairement, ça dépend des tâches à accomplir … En étalo par exemple, Resolve est bien meilleur que ce que proposent les outils Adobe.

Mais la force d’Adobe est de proposer une solution intégrée complète : Je maquette mon habillage dans Illustrator, After Effects recupère les tracés que je peux animer, j’importe l’ensemble dans un montage Premiere et au passage j’étalonne … Media Coder s’occupe d’encoder mon fichier final en étant capable de lire chacune des sources. Sans parler du fait que j’importe mes maquettes Illustrator dans un dossier monté dans InDesign pour faire ma prez au client … Cette intégration et cette synergie n’existent qu’avec la suite&nbsp;Adobe.



Pour 50 balles par mois c’est clairement cadeau.


Moi qui utilise Illustrator / toshop / lightroom / indesign / encoder / acrobat pro / after effect / première et qui attend Experience design (XD) avec impatience.



Bah 50 € par mois payé par ma boite et qui me sert aussi chez moi, c’est vraiment pas grand chose !



L’unification des softs est quelque chose que pour l’instant aucune autre boite ne pourra gérer comme Adobe.



&nbsp;Comme cela a été bien expliqué au dessus, c’est des outils pro pour bosser.&nbsp; Perso ça fait 20 ans que je suis sur toshop et même avec une version libre quasi équivalente je changerai pas.


Justement avant que d’autres arrivent à une telle cohérence, il va falloir du temps.

J’utilise un plugin pour l’étalonnage








Grocell a écrit :



The Gimp n’est pas un foutu logiciel de création graphique … Le problème c’est que vous ne savez pas de quoi vous parlez, donc vous en parlez  n’importe comment.

The Gimp est un soft de retouche photo, voir de création pour les artistes numériques … Mais en aucun foutu bordel de cas un logiciel permettant de créer une affiche, un flyer, un dépliant ou quoi que ce soit qui touche au travail de PAO … En fait le problème c’est que vous nous voyez comme des enfants avec des crayons de couleurs, des “créatifs”, mais que nos métiers sont aussi très techniques, que notre gestion des couleurs ne se limite pas à choisir du rouge ou du bleu, mais plutôt à pouvoir transmettre à un imprimeur un fichier où un élément en surimpression soit en Pantone 7718C, de le faire de manière simple, et de pouvoir contrôler que le fichier est bien foutu … Nos métiers sont techniques en plus d’être créatifs, et bien que certains logiciels libres pourraient combler nos besoins “créatifs” ils sont très loin de satisfaire nos besoins techniques …



C’est exactement ce que je disait dans mon premeir message, quand on regarde les commentaires on voit clairement ceux qui BOSSENT avec ces outils expliquez pourquoi ils ne remplaceraient leurs outils Adobe pour rien au monde … et de l’autre, ceux qui croient savoir, parce qu’ils bossent dans l’informatique, parce qu’ils sont ingé, qui défendent tout les logiciels libres par dogmatisme … Mais regardez un peu la réalité en face : Nous, qui travaillons avec, serions très heureux d’économiser 50€ mensuels et d’utiliser des logiciels qui ne soient pas propriétaires … Si nous continuons à le faire c’est juste que la comparaison entre les softs libres et les softs d’Adobe n’a aucun sens tellement les libres sont à la rue, tant en terme de capacité que d’ergonomie.



En ce qui me concerne moi très personnellement mon outils principal c’est After Effects, je vous met au défi de trouver un logiciel libre qui lui arrive à la cheville et pour lequel il existe des plug-ins aussi puissants … Cette fois les limites du libre dans les softs professionnels sont plus claires pour vous ?





Un gros +1 pour tous tes posts <img data-src=" />









Grocell a écrit :



The Gimp n’est pas un foutu logiciel de création graphique … Le problème c’est que&nbsp;vous ne savez pas de quoi vous parlez, donc vous en parlez &nbsp;n’importe comment.



Je vois pas pourquoi tu me cites quand tu dis ça, je n’ai pas écrit le contraire.

J’ai évidemment beaucoup de mépris pour les graphistes incapables de tenir un crayon mais c’est un autre débat que je n’ai pas abordé ici.



Ha et accessoirement avant d’être payé pour dépanner les graphistes de mon taf pour les aider à ouvrir un putain de .JPG titré en unicode ou forcer l’indice de qualité d’un .PCD j’étais infographiste et formé sur XPress donc j’ai une assez bonne idée de leur boulot, mais là encore je pense que tu voulais en fait citer quelqu’un d’autre.








lincruste_2_la vengeance a écrit :



Je vois pas pourquoi tu me cites quand tu dis ça, je n’ai pas écrit le contraire.

J’ai évidemment beaucoup de mépris pour les graphistes incapables de tenir un crayon mais c’est un autre débat que je n’ai pas abordé ici.

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T’as juste écrit que Gimp serait suffisant pour&nbsp;que le taff que font les graphistes.&nbsp;

Mis a part le fait que&nbsp;Gimp n’est pas un soft de PAO, effectivement tu n’as pas dit l’inverse ;) <img data-src=" />&nbsp;



Très bien que tu ai été formé sur Xpress … Tu étais donc maquettiste&nbsp;dans une époque pré-internet, pas sûr que tu sois encore en connexion avec ce que sont devenus nos métiers en 2016 ;)&nbsp;