Six ans après les Labs de la Hadopi, le Lab du CSA

Six ans après les Labs de la Hadopi, le Lab du CSA

D'Olivier à Henrard

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Marc Rees

Publié dans

Droit

18/06/2016 3 minutes
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Six ans après les Labs de la Hadopi, le Lab du CSA

Cette semaine, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a inauguré son CSALab. Un laboratoire d’idées gorgé « d’experts » sur son domaine de prédilection et le numérique.

Dans les rangs de cette instance de réflexion coprésidée par Nathalie Sonnac et Nicolas Curien, on retrouve du beau monde. Sept experts se retrouveront autour de la table : Maya Bacache-Beauvallet, Yann Bonnet, Olivier Henrard, Pascale Idoux, Winston Maxwell, Francesca Musiani et Marc Tessier.

Winston Maxwell est ainsi avocat bien connu en droit des nouvelles technologies. Yann Bonnet est, lui, secrétaire général du Conseil National du Numérique… Quant à Olivier Henrard, ce conseiller d’État est l’un des architectes de la loi Hadopi. C’est lui qui fut aussi la précieuse bouée de Christine Albanel, quand celle-ci se démenait dans la fournaise de l’hémicycle.

Le précédent des Labs à la Hadopi

Difficile d’ailleurs de ne pas se souvenir du précédent des « Labs » initié par la Hadopi en 2010. Une instance là encore de réflexion, qui avait eu l’intelligence stratégique de faire venir sous son toit quelques opposants notoires de l’institution.

Néanmoins, autre époque, autres mœurs. Selon le CSA, ce laboratoire va devenir une « instance de réflexion permettant d’examiner les transitions engendrées par la transformation numérique dans le secteur de l’audiovisuel ». Il faut dire que les régulateurs audiovisuels sont appelés prochainement par la Commission européenne à accentuer leur rôle sur le champ du numérique. Et pas qu’un peu, puisque l’instance bruxelloise a ouvert le chantier « de l’extension du champ d’application de la directive [SMAD] aux plateformes de partage de vidéos ». En clair, c’est la possibilité pour les CSA européens de réguler Youtube, Dailymotion et autres acteurs équivalents. Un vieux rêve de l’autorité française.

La Hadopi pourra néanmoins s’enorgueillir d’avoir ouvert la brèche, comme elle l’avait fait fin 2014 lorsqu’elle plaça en Open Data le catalogue de plusieurs plateformes de vidéo. Deux mois plus tard, d’ailleurs, le CNC lui emboitait le pas en se rapprochant notamment d'Allociné. La belle initiative de la Rue de Texel a aujourd’hui suivi le funeste sort des Labs Hadopi, supprimés en 2012. Le fichier des métadonnées de l’offre VOD et SVoD n’a en effet plus été mis à jour depuis octobre 2014.

Écrit par Marc Rees

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Le précédent des Labs à la Hadopi

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Commentaires (13)


Un jour, le csa nous fera croire qu’internet et de la télé 2.0.<img data-src=" />








Ami-Kuns a écrit :



Un jour, le csa nous fera croire qu’internet est de la télé 2.0.<img data-src=" />







La soupe est bonne, nourrissante, et permet surement d’améliorer la retraite future. Mais au fait ces “hauts Experts” ont une limite d’âge? Sinon au prochain tour recréation d’un nouveau lab pour continuer à vivoter. <img data-src=" />



Ça va coûter cher ?


Au point ou en ait, c’est pas quelques millions qui vont changer grand chose.








Ami-Kuns a écrit :



Au point ou en ait, c’est pas quelques millions qui vont changer grand chose.





C’est pas comme si Urvoas avait décrété la justice en faillite.

Je pense que le gouvernement et moi n’avons pas les mêmes priorités. <img data-src=" />



nstance de réflexion permettant d’examiner les transitions engendrées par la transformation…

réciproquement, inversement et vice-versa


D’ailleurs, ils font encore des trucs les “labs” de la Hadopi ?








John Shaft a écrit :



D’ailleurs, ils font encore des trucs les “labs” de la Hadopi ?





Il me semble qu’ils ont été transférés aux PCI Labs &nbsp; … &nbsp;&nbsp;<img data-src=" />



Pour accéder au NXI Labs, il faut traverser la B4, et je crois pas que le personnel d’Hadopi sois armé pour réussir à la passer.


&nbsp; plutôtque de faire des labs il faudrait commencer par ça


À condition d’analyser

Que l’absolu ne doit pas être annihilé

Par l’illusoire précarité de nos amours

Et qu’il ne faut pas cautionner l’irréalité

Sous des aspérités absentes et désenchantées

De nos pensées iconoclastes et désoxydées

Par nos désirs excommuniés de la fatalité

Destituée

Et Vice Et Versa…



Dommage que les inconnus ne font plus rien ensemble…

Cela fonctionnerais encore tellement bien…


Faux ; vu la situation actuelle dans ce pays, ils ne pourraient pas faire l’humour “librement” d’antan


Suffit de voir l’usage moyen… Regarder des vidéos de chats et lire des trucs sur un rézosocio.

Dans les deux cas c’est zieuter une connerie entre deux pages de pubs. (ah quoique là c’est inclus dans le contenu)



Du point de vue usage, le web c’est bien la TV 2.0. La seule différence, c’est que le spectateur peut choisir ce qu’il veut regarder et quand plutôt qu’une grille de programmes imposés.