La justice européenne va dire si la redevance copie privée peut être budgétisée par l'État

La justice européenne va dire si la redevance copie privée peut être budgétisée par l’État

Devinette : la France est 1) très contre ? 2) farouchement pas pour ?

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Marc Rees

Publié dans

Droit

03/06/2016 6 minutes
38

La justice européenne va dire si la redevance copie privée peut être budgétisée par l'État

Le tribunal de la Cour de justice de l’Union européenne dira la semaine prochaine si la redevance copie privée peut ou non être prise en charge sur le budget de l’État. Un choix qui n’a rien d’accessoire, et qui suscite l’opposition de la France notamment. 

Cette question est née en Espagne. Il faut dire que le pays a fait sa petite révolution en ce secteur, à l’image de l’Estonie, de la Finlande ou encore de la Norvège. Plutôt que d’opter pour un régime comparable à celui de la France, appuyé sur une redevance par support, il a préféré budgétiser ces flux financiers. Ce n’est donc plus le consommateur directement qui paye la redevance, mais l’État sur ses deniers. Les ayants droit espagnols voient d’un très mauvais œil cette option. D’une part, l’État ne leur verse que 5 millions d’euros chaque année, loin des 15 ou 20 millions des années fastes. D’autre part, un tel mécanisme est, à leurs yeux, trop tributaire des contraintes budgétaires. Du coup, les juridictions espagnoles ont adressé leurs questions à la CJUE.

Petite remarque, les gouvernements français et grecs ont appuyé la demande des requérants espagnols : tous estiment qu’une telle affectation sur le budget général n’est pas possible.

Le redevable importe peu, ce qui compte est la compensation

Dans ses conclusions publiées en janvier dernier, l’avocat général n’a pas du tout été convaincu. La directive sur le droit d’auteur dit que le titulaire de droit doit recevoir une compensation (que la France préfère appeler « rémunération ») pour chaque copie privée réalisée par une personne physique, sans dire qui doit effectivement payer. Lorsqu’un État membre décide d’autoriser la copie privée dans sa législation, il doit donc s’assurer que le titulaire de droit perçoive, non nécessairement que le particulier paye. Il n’y a « pas de norme juridiquement contraignante » qui définit le débiteur.

Tel aurait été inversement le cas si cette directive sur le droit avait évoqué par exemple une « rémunération » payée par ce particulier. Sur ce point, l’AG en a la certitude : « la compensation [pour copie privée] n’est pas (…) une rémunération, l’utilisation de l’œuvre dans le cadre de la copie privée étant, en principe, gratuite. À mon sens, c’est à dessein que le législateur a utilisé non pas le terme de rémunération (…) mais celui de compensation. »

Les coups de cornes notamment françaises ne se sont pas arrêtés là. Paris s’est aussi appuyé sur diverses jurisprudences de la CJUE pour isoler des considérants afin de voir prospérer la thèse des ayants droit espagnols. L’exercice n’a pas été glorieux aux yeux de l’avocat général :

« Si l’on veut se fonder, afin de résoudre une question de droit, sur la jurisprudence antérieure de la Cour, il s’agit non pas de trouver dans cette jurisprudence des passages isolés pouvant soutenir telle ou telle thèse, mais d’identifier une ligne jurisprudentielle claire et cohérente, en prenant en compte également son évolution, et de déterminer ensuite si cette ligne peut servir de fondement pour résoudre les nouveaux litiges ».

Or, rappelle-t-il, si la CJUE a pu évoquer le cas de la redevance payée par des particuliers, c’est tout simplement parce qu’elle avait à trancher des questions provenant d’États membres qui avaient fait ce choix, pas plus ! Bref, pour lui, il est possible d’adosser la redevance sur le budget de l’État. Et pas question de voir là un moyen de faire payer tous les contribuables, même ceux qui n’achètent pas de support, car selon lui le lien entre ressources et affectation est trop distendu.

Quel montant ?

Reste un autre problème : quel peut-être le montant perçu par les titulaires de droit ? En Espagne, alors que les flux oscillaient entre 15 et 18 millions d’euros chaque année (contre 230 millions en France), ils sont tombés à 5 millions depuis la budgétisation.

Sur ce point, l’avocat général n’y voit pas de difficulté particulière dès lors que ces choix reposent sur une étude d’impact évaluant les pratiques de copie privée lors du vote du budget, « sur le fondement de données précises et fiables. »

Pourquoi l’opposition à un tel mécanisme ?

Pourquoi la France, notamment, plaide pour un mécanisme assis sur tout, sauf le budget de l’État ? Possiblement, l’idée est de prévenir une future réforme en ce sens, pourquoi pas dans tous les pays ayant fait le choix de la copie privée. Aujourd’hui, dans notre pays, les ayants droit ont la main sur ces montants, aussi bien lors de la détermination que lors de la perception. Avec une redevance budgétisée, tout serait fixé au plus haut, de manière visible et transparente lors des débats parlementaires. Ils perdraient ainsi un sérieux levier pour déterminer leurs perceptions. 

Plus concrètement, avec une redevance budgétisée, les bénéficiaires de ces flux n’auraient plus la possibilité de butiner des sommes sur les supports acquis par les professionnels. Ils toucheraient en n+1, une somme déterminée par avance, calculées selon les pratiques de copie privée des particuliers, l’année n-1, et c’est tout. Dans le régime français, aujourd’hui, tout le monde paye et les pros (sociétés, hôpitaux, associations, autoentrepreneurs, etc.) doivent ensuite avoir l’intérêt de consacrer du temps pour récupérer quelques euros sur chaque support acquis. C’est totalement différent.

Un danger pour la France serait aussi que d’autres pays suivent les pas de l’Espagne ou ceux des pays nordiques, qui sont moins généreux que le régime défendu par le ministère de la Culture. Une telle contagion accentuerait davantage encore le contraste entre les 230 millions d’euros perçus chaque année par la SACEM, la SACD et les autres sociétés de gestion collective, face aux quelques millions indemnisés ailleurs.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le redevable importe peu, ce qui compte est la compensation

Quel montant ?

Pourquoi l’opposition à un tel mécanisme ?

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (38)


“Devinette : la France est 1) très contre ? 2) farouchement pas pour ?”



Je dirais : “très farouchement contre”&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />








2show7 a écrit :



“Devinette : la France est 1) très contre ? 2) farouchement pas pour ?”



Je dirais : “très farouchement contre”&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />





Ou défavorablement hostile à un vote positif :B



C’est sur ce genre de sujet qu’on se rend compte que l’état français est gangrené.

&nbsp;Et ce n’est qu’une infime partie &nbsp;de la partie visible de l’iceberg.



Quand on voit qu’en France, 25% de la copie privée sert directement de pot de vin… belle corruption étatisé…


” … sur le fondement de données précises et fiables”



Depuis quand la SACEM ou la SACD, ou autres, doivent-elles justifier la précision et la fiabilité des données sur lesquelles elles se fondent pour nous pomper de l’argent ?



Mauvaise question, circulez’ y’a rien à voir !

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DarKCallistO a écrit :



Ou défavorablement hostile à un vote positif :B





Houlà, là ce n’est plus du politiquement correct, c’est de la novlangue !

&nbsp;



Ben qu‘ils font une licence globale : 5~15 € par mois pour ceux qui veulent ; la “menace” Hadopi pour les autres.



C’est quoi le problème ? Pas assez bordélique ? Pas assez de paperasse ?



Quant à la copie privée elle-même, c’est en soi une aberration. Pourquoi faudrait payer pour faire quelque chose que la loi m’autorise explicitement de faire ?

&nbsp;


La loi te le permet; mais pourtant la loi t’interdit de contourner les DRM ( si je ne m’abuse ) et donc , tu n’as pas le droit de copier ou tu as le droit de copier ? vu que si tu veux lire un DVD ; ou BR en le copiant , il faut bien crack le DRM ?


&nbsp;Disons que la relation AD-Gouvernement est gagnante-gagnante. D’un côté les AD qui perçoivent (rackettent) en toute légalité et de l’autre un exécutif qui ne pouvant assumer son devoir de financement de la culture (festivals, etc…) on devine que la tentation est forte de laisser faire l’un se charger du travail de l’autre.

&nbsp;Devant une telle union sacrée on comprend aisément que la France a tout intérêt à ce que son modèle soit copié ailleurs (Tiens pour une fois une copie qui n’est pas interdite !) plutôt que de s’en voir imposé un autre moins intéressant….

Et malheureusement tant que l’Etat ne pourra jouer son rôle il y a fort à parier que cette relation quasi incestueuse perdurera encore longtemps…


Si si, qu’il budgétise en France aussi, à 1 euros par an, c’est très bien … Quitte à prendre quelqu’un pour des cons, autant que ça soit eux, pas nous.



Je comprendrais et refuserais de comprendre se principe de redevance, c’est juste une monstrueuse arnaque …


La copie privée ne concerne que ce qui n’a pas de DRM/protection.

Les cassettes audio, les vinyles, les CD audio, les VHS/DVD/BR non protégés. <img data-src=" />








Dams20 a écrit :



Si si, qu’il budgétise en France aussi, à 1 euros par an, c’est très bien … Quitte à prendre quelqu’un pour des cons, autant que ça soit eux, pas nous.



Je comprendrais et refuserais de comprendre se principe de redevance, c’est juste une monstrueuse arnaque …





Imagine le bordel que ça serait si les fabricants de chaise se mettaient à chouiner dans les oreilles de non élus pour se plaindre qu’ils ont établi leur prix de vente en comptant bien sur le fait que chacune ait son cul attitré et que le fait de faire assoir ses amis dessus n’était pas prévu dans leur cgu d’où le manque à gagner.









choukky a écrit :



Imagine le bordel que ça serait si les fabricants de chaise se mettaient à chouiner dans les oreilles de non élus pour se plaindre qu’ils ont établi leur prix de vente en comptant bien sur le fait que chacune ait son cul attitré et que le fait de faire assoir ses amis dessus n’était pas prévu dans leur cgu d’où le manque à gagner.





J’ai une bien meilleure solution pour les fabricants de chaises : tu payes à chaque fois que tu poses ton cul sur une chaise DRMisée !&nbsp;

Elle est pas bonne mon idée ? &nbsp;&nbsp;<img data-src=" />



<img data-src=" /> Les DRM c’est le mal car on ne peut plus réclamer après coup un dédommagement par redevance. <img data-src=" />








choukky a écrit :



La copie privée ne concerne que ce qui n’a pas de DRM/protection.

Les cassettes audio, les vinyles, les CD audio, les VHS/DVD/BR non protégés. <img data-src=" />







Pas vraiment !



La copie privée est une exception au droit d’auteur qui fait l’objet d’une compensation financière. Son principe est simple : lors de l’achat d’un support de stockage (DVD ou CD vierge, clé USB, disque dur externe, tablette, smartphone etc.) une partie du prix payé par le consommateur rémunère les créateurs, les auteurs, les éditeurs, les artistes-interprètes, les éditeurs et les producteurs.



Exemple : Un iPhone 5S de 16 Go : la rémunération pour copie privée représente 1,13% du prix de vente, soit 8 euros.



Tu m’explique pourquoi un connard du cinéma va toucher un pourcentage de la vente d’un Iphone “à la con” ?

Perso je vois pas le rapport entre les deux …



je crois qu’il parle de copie privée dans le sens copie pour soi <img data-src=" /> ;



edit ; pourquoi un cinema ( un film donc ? ) va toucher % de la vente d’un iphone ? dans le cadre où tu feras une copie privée de ton film sur ton iphone


Et non le sens à prendre pas une exception de droit d’auteur ; mais une

compensation sur le fait que tu vas dupliquer ton CD/DVD toussa toussa ;

sur un autre support de stockage sans racheter l’original








Elwyns a écrit :



Et non le sens à prendre pas une exception de droit d’auteur ; mais une

compensation sur le fait que tu vas dupliquer ton CD/DVD toussa toussa ;



sur un autre support de stockage sans racheter l'original







Un peu d’histoire: (meme si je n’ai plus les dates exactes en tete &nbsp; …)

A l’origine, le droit d’auteur a été fait pour protéger les dramaturges et les auteurs de pièces de théatre du XVII siècle contre les comédiens qui ne voulaient pas leur payer des royalties après avoir joué lesdites &nbsp;pièces.

M. Beaumarchais avait bien l’intention de se faire payer un pourcentage des recettes que touchaient les comédiens qui avaient joué ses pièces

Meme chose pour les auteurs de livres qui ne voyaient rien passer alors que les imprimeurs ou les libraires de l’époque gagnaient très bien leur vie.



Aujourd’hui, les droits d’auteurs servent surtout à engraisser les ‘intermédiaires’ que sont les producteurs ou les éditeurs quelque soit le spectacle ou l’oeuvre réalisée par les auteurs. Quant aux comédiens, acteurs, chanteurs &nbsp;ils ramassent les miettes que veulent bien laisser ces ‘intermédiaires’



En ce qui concerne la RCP, cette compensation est censée rectifier l’usage supposé que l’on pourrait faire des supports numériques. La musique ou les films quej’achète sur ces supports m’appartient, je l’ai payée, j’ai aussi le droit légal d’en faire une copie et une seule.

&nbsp;Je ne vois donc pas pourquoi je suis contraint de payer cette RCP.

D’autre part, les CD-DVD-BR vierges que j’achète ne me servent presque uniquement qu’ à graver les distribution Linux que je teste; que vient faire cette redevance dans cette histoire ?









DarKCallistO a écrit :



Ou défavorablement hostile à un vote positif :B





Ou : -&nbsp; C’est de la folie, les plus gourmands doivent trinquer coûte que coûte ! (A votre santé)<img data-src=" />

<img data-src=" />



Nan mais arrêter les mecs,ça part trop en sucette là <img data-src=" />








DarKCallistO a écrit :



Nan mais arrêter les mecs,ça part trop en sucette là <img data-src=" />





Réfléchis, le gros consommateur pourrait payer moins et le petit payer plus (par un rééquilibrage étatique peu précis) le jour où l’état pourrait pomper ailleurs pour compenser cette redevance supprimée (un risque, non ?)









Dams20 a écrit :



Pas vraiment !



La copie privée est une exception au droit d’auteur qui fait l’objet d’une compensation financière. Son principe est simple : lors de l’achat d’un support de stockage (DVD ou CD vierge, clé USB, disque dur externe, tablette, smartphone etc.) une partie du prix payé par le consommateur rémunère les créateurs, les auteurs, les éditeurs, les artistes-interprètes, les éditeurs et les producteurs.



Exemple : Un iPhone 5S de 16 Go : la rémunération pour copie privée représente 1,13% du prix de vente, soit 8 euros.



Tu m’explique pourquoi un connard du cinéma va toucher un pourcentage de la vente d’un Iphone “à la con” ?

Perso je vois pas le rapport entre les deux …





Heu, merci bien pour la précision mais je sais très bien quels sont les supports/appareils assujetti à la redevance.

Comme toi, je trouve qu’ils abusent un max. Pour moi, cette fumisterie était compréhensible et acceptable le jour où les cassette audio vierge sont sorties. Qu’ils soient pris de court par des nouveaux usages qu’ils n’avaient pas prévu et réclament un dédommagement pouvait se comprendre à l’époque. Par contre, je trouve que ça fait longtemps qu’il n’ont plus cet “effet de surprise” et que s’ils trouvent qu’ils ont encore un “manque à gagner” sur ces même usages, c’est qu’ils ont mal calibré leur prix de vente. Lorsque j’achète une chaise, le fabricant/vendeur se fout de savoir combien de fois je vais y poser mon cul dessus, combien de cul différent vont s’y assoir, je paye un prix global/forfaitaire et basta.

J’ai plus de respect pour un voleur que cette bande de pleureuses.









Vin Diesel a écrit :



Un peu d’histoire: (meme si je n’ai plus les dates exactes en tete   …)

A l’origine, le droit d’auteur a été fait pour protéger les dramaturges et les auteurs de pièces de théatre du XVII siècle contre les comédiens qui ne voulaient pas leur payer des royalties après avoir joué lesdites  pièces.

M. Beaumarchais avait bien l’intention de se faire payer un pourcentage des recettes que touchaient les comédiens qui avaient joué ses pièces

Même chose pour les auteurs de livres qui ne voyaient rien passer alors que les imprimeurs ou les libraires de l’époque gagnaient très bien leur vie.



Aujourd’hui, les droits d’auteurs se sont retournés contre son propre public et servent surtout à engraisser les ‘intermédiaires’ que sont les producteurs ou les éditeurs quelque soit le spectacle ou l’œuvre réalisée par les auteurs. Quant aux comédiens, acteurs, chanteurs  ils ramassent les miettes que veulent bien laisser ces ‘intermédiaires’



En ce qui concerne la RCP, cette compensation est censée rectifier l’usage supposé que l’on pourrait faire des supports numériques. La musique ou les films non protégés (ce qui ne fait plus grand chose) que j’achète sur ces supports m’appartient, je l’ai payée, j’ai aussi le droit légal d’en faire une copie et une seule.

 Je ne vois donc pas pourquoi je suis contraint de payer cette RCP.

D’autre part, les CD-DVD-BR vierges que j’achète ne me servent presque uniquement qu’ à graver les distribution Linux que je teste et mes photos de famille; que vient faire cette redevance dans cette histoire ?





<img data-src=" />



En fait non.

&nbsp;Mes photos de famille ne sont jamais sauvegardées sur ce type de support, je les clone à intervalle régulier sur des disques durs professionnels différents.

<img data-src=" />

Les CD-DVD-BR vendus dans le commerce ne “durent” pas plus de cinq ans, meme en conditions de conservation idéales.

<img data-src=" />


“un danger pour la France” ?

non, un danger pour les accapareurs !








Tatsu-Kan a écrit :



Quand on voit qu’en France, 25% de la copie privée sert directement de pot de vin… belle corruption étatisé…





C’est un pays viticole, et on ne peut rien contre la tradition …



« Un pot, un pot… mais ils ne pensent qu’à boire ces gens-là ! » ©








Elwyns a écrit :



La loi te le permet; mais pourtant la loi t’interdit de contourner les DRM ( si je ne m’abuse ) et donc , tu n’as pas le droit de copier ou tu as le droit de copier ? vu que si tu veux lire un DVD ; ou BR en le copiant , il faut bien crack le DRM ?



La loi te permet de copier et contourner une protection, mais seulement si celle-ci est cassée <img data-src=" /> (ce qui est assez con comme raisonnement, puisqu’il est impossible par définition de contourner une protection qui n’a pas été cassée…)



Donnons leur un tonneau ça ira plus vite <img data-src=" />


Je trouve que vous fîtes preuve de sarcasmes inconsidérés.



L’exception culturelle nécessite des mesures bienveillantes pour faire face aux pirates qui pratiquent dans le dark profond.



La France est favorable, à condition que cela ne déconsidère pas les affectations compensatoires des ayants droit et que cela n’oppose aucune ambiguïté pernicieuse qui risquerait d’être calamiteux et après coup distendrait la cul-ture du poireau. <img data-src=" />



De toute façon moi je grave plus que sur de la pierre et au marteau piqueur, un peu + long + bruyant, mais garanti 2000 ans par mon livreur de menhirs… <img data-src=" />








Mimmo D.DN a écrit :



Je trouve que vous fîtes preuve de sarcasmes inconsidérés.



L’exception culturelle nécessite des mesures bienveillantes pour faire face aux pirates qui pratiquent dans le dark profond.



La France est favorable, à condition que cela ne déconsidère pas les affectations compensatoires des ayants droit et que cela n’oppose aucune ambiguïté pernicieuse qui risquerait d’être calamiteux et après coup distendrait la cul-ture du poireau. <img data-src=" />



De toute façon moi je grave plus que sur de la pierre et au marteau piqueur, un peu + long + bruyant, mais garanti 2000 ans par mon livreur de menhirs… <img data-src=" />



On n’est plus vendredi, non mais <img data-src=" />









Patch a écrit :



On n’est plus vendredi, non mais <img data-src=" />





Non mais kess donc !



On a encore des droits attenants que je sache, écouter en loop, meuhmeuhmmer… <img data-src=" />



&nbsp;



La copie privée est et a toujours été un moyen pour les très riches des sociétés de collecte de se faire du fric sans rien faire, sur le dos de tout le monde, particuliers comme professionels, y compris sur le dos des artistes.

La copie privée est l’art de faire payer du vent.








le hollandais volant a écrit :



C’est quoi le problème ? Pas assez bordélique ? Pas assez de paperasse ?



 &nbsp;








  Ils ne font pas de licence globale parce que ça ne rapporte pas assez.       

La ponction copie privée sur le vent rapporte bien plus.

Plus c'est bordélique, plus y a de frais injustifiés, plus y a de paperasse, plus ça parait légitime.

&nbsp;





le hollandais volant a écrit :



Quant à la copie privée elle-même, c’est en soi une aberration. Pourquoi faudrait payer pour faire quelque chose que la loi m’autorise explicitement de faire ?



   &nbsp;





Tu résumes parfaitement la situation. Ils font payer du vent.

&nbsp;

EDIT: comme beaucoup de monde achète à l’étranger, cette redevance supprime beaucoup d’emplois français.



You shall not pass!!


J’ai hâte de voir ce qui va en sortir, ma DeLorean est en panne. <img data-src=" />








Tatsu-Kan a écrit :



C’est sur ce genre de sujet qu’on se rend compte que l’état français est gangrené.





Pas l’Etat, nos gouvernants. L’Etat, c’est nous !









romu79 a écrit :



Pas l’Etat, nos gouvernants. L’Etat, c’est nous !





SI ça peut nous permettre de diviser par 4, comme en Espagne, les montants reversés… ça sera toujours ça de pris.



État (nm) : Gouvernement. <img data-src=" />



Nous on fait parti du Pays, pas de l’État.