La nouvelle est officielle depuis hier soir et confirme toutes les rumeurs de ces derniers jours : Altice, principal actionnaire de Numericable, ainsi que le groupe Bouygues, ont déposé des offres sur la table de Vivendi pour s'offrir SFR. De plus, Bouygues détaille son plan de reprise qui valorise SFR à 19 milliards d'euros post-synergie.
« Vivendi annonce avoir reçu deux offres engageantes de prise de contrôle majoritaire de sa filiale SFR. Ces offres émanent d’Altice, maison-mère de Numericable, et du groupe Bouygues. Elles sont adossées à des engagements de financement. Le Conseil de surveillance de Vivendi sera saisi pour étudier ces offres. Il évaluera toutes les options qui s’offrent à lui quant à l’avenir de sa filiale et du groupe, dans le meilleur intérêt des salariés et des actionnaires. »
Le communiqué est court, mais il confirme à la fois qu'une date butoir avait bien été fixée à mercredi soir, et qu'Altice et Bouygues sont bien intéressés par le rachat de SFR. Le groupe Iliad (Free), un temps nommé, n'a donc pas proposé d'offre.
De son côté, Bouygues Telecom a également publié un communiqué détaillant son offre de reprise. Il est ainsi question d'une offre valorisant SFR à un total de près de 19 milliards d'euros. L'opérateur ajoute que « Bouygues resterait l’actionnaire de référence du nouvel ensemble dont il détiendrait 49 % à la réalisation de la fusion et qu’il consoliderait globalement ». Bouygues précise que l'entrée en bourse du nouvel ensemble est envisagée dès la réalisation de la fusion. Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur cette offre dans la journée.
Commentaires (24)
#1
Ca ferai vraiment un monstre.
#2
En fusionnant les fréquences de SFR et Bouygues, les débits seraient largement supérieurs que chez Orange ou Free. Jusqu’à 600 Mbit/s avec une hypothétique agrégation de fréquences ! Ils pourraient se redresser en lançant de la data illimité ! Car fusion ou pas, les prix resterons toujours aussi bas grâce à Free ! Ils devront se démarquer avec des offres pas chères et bourrées de data, même de l’illimité, sinon le groupe résultant de la fusion sera à terme lui aussi dans la mouise !
#3
Je ne comprends pas (ou plutôt, j’ai peur de comprendre) : on refuse à Free de se payer SFR car ça ferait un acteur trop gros face à Bouygues, mais par contre on autoriserait Bouygues à fusionner avec SFR? Donc on aurait un gros Orange, un gros B&S et un petit Free? Ça ne me paraît pas très juste tout ça…. ou alors Free devra récupérer une partie des fréquences/antennes SFR?
#4
#5
#6
#7
#8
#9
#10
#11
#12
Pour Free, c’est par rapport à sa position dans la téléphonie fixe. Cela ferait un mastodonte de 10 ou 11 millions d’abonnés, et un duopole de fait avec Orange (avec les convergences mobile-fixe en termes tarifaires, Bouygues meurt définitivement, sans parler des mvno et Numericable).
D’un point de vue de la concurrence, la fusion la plus logique et la plus équilibrée serait Numericable, qui est inexistant sur le mobile. Enfin correction, ce serait qu’il n’y ait pas de fusion du tout, mais à partir du moment où SFR est à vendre, autant limiter la casse.
#13
#14
Orange étant N°1 et n’ayant pas le même profil de clients, je doute qu’ils bougent vraiment sur le dossier.
Par contre, ils ont du se faire livrer un de ces stocks de popcorn !
#15
#16
#17
C’était bien la peine d’autoriser un quatrième entrant sur la 3G si c’est pour en voir deux fusionner…
" />
#18
#19
#20
#21
#22
#23
#24