« Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie »

« Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie »

Onde de choc

Avatar de l'auteur
Marc Rees

Publié dans

Droit

22/01/2013 2 minutes
75

« Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie »

Christophe Hondelatte est revenu ce dimanche dans son talk-show sur la problématique soulevée par les hashtags #unbonjuif, #simonfilsestga, etc. Des mots-clefs qui ont relancé la volonté pour certains, dont les politiques, de réguler voir de prévenir la diffusion de ces propos.

 

On notera la participation de Jérémie Zimmermann, d’Élisabeth Levy, Azouz Begag ou encore Calixthe Beyala pour qui « Twitter n’est pas un média. Un média, il y a des idées développées. Là, ce n’est pas le cas, il y a des briques de  bases. J’estime que ceux qui demandent la régulation me font peur parce que jusqu’à présent il y a toute une franche de la population qui ne pouvait pas s’exprimer. Qu’on éduque cette population pour qu’elle soit moins raciste, moins homophobe, moins xénophobe, moins antisémite. C’est une chose. Mais c’est un outil qui a permis aux plus faibles, qui a créé de l’égalité dans la communication. Jusqu’à présent on ne savait pas ce que pensaient les autres, ne serait-ce dans les banlieues, parce qu’ils n’avaient pas accès aux médias. Aujourd’hui, je sais ce que pense le petit gamin des banlieues. (…) c’est l’outil parfait de communication ».

 

Pour Jeremie Zimmermann, « Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie » des tweets, toute mesure de censure étant par définition attentatoire aux libertés. Quant à Élisabeth Levy, elle considère que la justice est en incapacité de répondre à une pluie de tweets racistes. « De la même façon que moi je dois censurer certains commentaires parce que je sais qu’ils contreviennent à la loi, eh bien Monsieur Twitter, c’est son boulot ! »

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Commentaires (75)




Cette vidéo n’a pas été mise à la disposition de votre pays par le propriétaire.





Et dire qu’on vit dans une Europe sans frontière depuis une vingtaine d’année.

<img data-src=" />




Jusqu’à présent on ne savait pas ce que pensaient les autres, ne serait-ce dans les banlieues, parce qu’ils n’avaient pas accès aux médias. Aujourd’hui, je sais ce que pense le petit gamin des banlieues. (…) c’est l’outil parfait de communication



Oh la vache cette généralisation ! <img data-src=" />


<img data-src=" /> Même problème… Pas de vidéo…


Désolé pour vous ;/








tAran a écrit :



Oh la vache cette généralisation ! <img data-src=" />





“Ils n’avaient pas accès aux médias”, sous-entendu : “pour s’exprimer”.



C’est une citation d’une phrase orale, il faut mettre la phrase dans son contexte : “jusqu’à présent il y a toute une franche de la population qui ne pouvait pas s’exprimer.”





« De la même façon que moi je dois censurer certains commentaires parce que je sais qu’ils contreviennent à la loi, eh bien Monsieur Twitter, c’est son boulot ! »





Sauf que Twitter n’est pas héberger en France et donc soumis à la législation Française.



Un détail en somme…




Jusqu’à présent on ne savait pas ce que pensaient les autres, ne serait-ce dans les banlieues, parce qu’ils n’avaient pas accès aux médias. Aujourd’hui, je sais ce que pense le petit gamin des banlieues. (…) c’est l’outil parfait de communication





A un moment pour savoir ce que les gens pensent il faut aller leur parler…

Dire que grace à Twitter maintenant on peut savoir ce que le petit omar pense c’est juste hypocrite…



Qui va aller voir ce qu’il a à dire à part ses amis ?




#simonfilsestga



Sur le moment j’ai cru que c’était un tag à propos du tennis <img data-src=" />

(Simon, Monfils…)




Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie



Encore un qui a une boule de cristal. Je me demande où ils se fournissent.








Khalev a écrit :



“Ils n’avaient pas accès aux médias”, sous-entendu : “pour s’exprimer”.



C’est une citation d’une phrase orale, il faut mettre la phrase dans son contexte : “jusqu’à présent il y a toute une franche de la population qui ne pouvait pas s’exprimer.”





Oui tu as raison en fait, j’ai lu un peu trop vite <img data-src=" />

Mais c’est un outil qui a permis aux plus faibles, qui a créé de l’égalité dans la communication.



Je suis pas super d’accord avec Zimmerman sur son intro : “Twitter n’est pas un média. Un média, il y a des idées développées.”.

Sorry, bro, un medium, c’est un moyen de communiquer une information.

Passer un bout de papier au copain en classe c’est un medium, écrire sur twitter aussi.



L’idée, c’est de déterminer si Twitter est responsable de ce que les gens écrivent … Un coup d’oeil aux CGU devrait répondre à sa question.




« Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie »





Les humains n’en sont même pas capable à 100% de toute façon. Quand tu commence à faire de l’humour un peu noir, à moins d’être dans la tête de la personne tu ne peux pas être sûr de savoir si c’est de l’humour où si il le pense vraiment.


Coquille :



« il y a des briques de cases »

–&gt; « il y a des briques de bases »



Commentaire périmable à détruire :)








Jed08 a écrit :



A un moment pour savoir ce que les gens pensent il faut aller leur parler…

Dire que grace à Twitter maintenant on peut savoir ce que le petit omar pense c’est juste hypocrite…



Qui va aller voir ce qu’il a à dire à part ses amis ?







Ses followers ?

A moins que tu insinues que le petit Omar des banlieues n’a rien d’intéressant à dire pour ceux qui ne le connaissent pas, ce qui est une autre généralité.









tmtisfree a écrit :



Encore un qui a une boule de cristal. Je me demande où ils se fournissent.







Le jour où les ordinateurs commenceront à calculer si chaque input est de l’ironie ou non, on sera dans la merde.









Jed08 a écrit :



A un moment pour savoir ce que les gens pensent il faut aller leur parler…

Dire que grace à Twitter maintenant on peut savoir ce que le petit omar pense c’est juste hypocrite…



Qui va aller voir ce qu’il a à dire à part ses amis ?





S’il dit quelque chose d’intéressant, alors il sera retweeter.









NassK a écrit :



Et dire qu’on vit dans une Europe sans frontière depuis une vingtaine d’année.

<img data-src=" />





C’est dispo dans plusieurs formats sur le mediakit de la quadrature et sans zonage débile.









Koxinga22 a écrit :



Je suis pas super d’accord avec Zimmerman sur son intro : “Twitter n’est pas un média. Un média, il y a des idées développées.”.





Si je comprend bien la brève, c’est Calixthe Beyala qui dit ça, pas Jérémie. <img data-src=" /> Après je suis d’accord avec toi. J’ai l’impression que la dame confond “média” avec “organisme de presse ou assimilé”.









BreizFenrir a écrit :



Si je comprend bien la brève, c’est Calixthe Beyala qui dit ça, pas Jérémie. <img data-src=" /> Après je suis d’accord avec toi. J’ai l’impression que la dame confond “média” avec “organisme de presse ou assimilé”.





C’est bien Zimmermann qui le dit a 28:50.









Jean_Peuplus a écrit :



Le jour où les ordinateurs commenceront à calculer si chaque input est de l’ironie ou non, on sera dans la merde.





Pas plus que maintenant où ils sont capables de reconnaître l’écriture, la parole, parler, chanter, etc.

Ce n’est qu’une question d’algorithme (mathématiques, probabilité, etc).



Et puis, avoir une machine qui reconnait l’ironie, c’est pourrait être amusant quand on est mal entouré.



La technologie n’est qu’un outil : elle est ce qu’on en fait.









tmtisfree a écrit :



Encore un qui a une boule de cristal. Je me demande où ils se fournissent.





Disons que la phrase est à mettre dans le contexte. Ici, il veux très certainement dire que Twitter est incapable de réaliser ce que demande ces personnes, le sens des phrases étant déjà très difficile à être identifier par ordinateur, il nous parait impossible d’arriver à identifier l’ironie avec nos moyens actuels. Il faut se souvenir qu’il parle à des personnes non informées des moyens et qui se foutent totalement des contrainte technique (Qui a dit HADOPI?). C’est donc à travers une phrase simple et concise qu’il a essayé d’exposer son argument, lui donnant au passage un poids important.

Comme tu peux le remarquer, le langage est très complexe, et même un humain n’arrive pas à comprendre à coup sûr celui ci et à identifier les subtilités, comment un programme en serait capable?



Zimmermann POWER <img data-src=" />








NassK a écrit :



Et dire qu’on vit dans une Europe sans frontière depuis une vingtaine d’année.

<img data-src=" />









Même problème :/









Jean_Peuplus a écrit :



Le jour où les ordinateurs commenceront à calculer si chaque input est de l’ironie ou non, on sera dans la merde.







Bah on sera gouverné par GLaDOS. XD



Sinon plus sérieusement, Twitter est pour moi plus un outil de communication (que j’utilise personnellement pas) qu’un média, on se sert de twitter pour véhiculer des opinions, des idées, des concepts, avec qu’un média diffuse (ou devrait diffuser) juste de l’information brute.









tmtisfree a écrit :



Pas plus que maintenant où ils sont capables de reconnaître l’écriture, la parole, parler, chanter, etc.

Ce n’est qu’une question d’algorithme (mathématiques, probabilité, etc).



Et puis, avoir une machine qui reconnait l’ironie, c’est pourrait être amusant quand on est mal entouré.



La technologie n’est qu’un outil : elle est ce qu’on en fait.







Si j’écris dans un input “pas de bras, pas de chocolat”. Peut-tu me dire de quel forme est cette phrase ? est-ce de l’irone ? est-ce une critique ouverte ? est-ce juste une phrase bancale ?



Rien que dans mes relations lorsque je fais de l’ironie je suis obligé de changer de ton pour que certaines personnes la comprennent alors maintenant je suis désolé de te dire ça mais ce n’est pas possible.



Et si cela deviens possible alors deux choses sont possible :





  • Soit l’ordinateur a eu un texte en entier et est capable de l’analyser

  • Soit Terminator est en avance sur son temps







toute mesure de censure étant par définition attentatoire aux libertés





Certes. Mais on parle ici des restrictions de la liberté d’expression qui sont encadrées par la loi. Il ne s’agit donc pas d’une atteinte aux libertés (censure) mais de l’application de la loi.



Ensuite, on peut tout a fait débattre de la constitutionnalité de ces lois. Mais on ne peut pas parler de censure.








tmtisfree a écrit :



Pas plus que maintenant où ils sont capables de reconnaître l’écriture, la parole, parler, chanter, etc.

Ce n’est qu’une question d’algorithme (mathématiques, probabilité, etc).



Et puis, avoir une machine qui reconnait l’ironie, c’est pourrait être amusant quand on est mal entouré.



La technologie n’est qu’un outil : elle est ce qu’on en fait.







Le jour où il y aura un correcteur grammatical décent on pourra en reparler. Même problème avec la traduction automatique, les progrès réalisés ne sont pas strictement algorithmiques mais plutôt basés sur des échantillons réputés fiables de traductions déjà existantes.

Donc, non on ne sait pas faire ; cette problématique se pose depuis près d’un siècle (Turing).









127.0.0.1 a écrit :



Certes. Mais on parle ici des restrictions de la liberté d’expression qui sont encadrées par la loi. Il ne s’agit donc pas d’une atteinte aux libertés (censure) mais de l’application de la loi.



Ensuite, on peut tout a fait débattre de la constitutionnalité de ces lois. Mais on ne peut pas parler de censure.





Pourquoi ? La censure peut très bien être définie par la loi. La censure en Chine par rapport à la place Tian’anmen est définie dans la loi, pourtant ça reste de la censure…





« Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie »





Jamais c’est très long, surtout à la vitesse ou vont les progrès en informatique et en technologie en général (géométrique)









tazvld a écrit :



Comme tu peux le remarquer, le langage est très complexe, et même un humain n’arrive pas à comprendre à coup sûr celui ci et à identifier les subtilités, comment un programme en serait capable?







Les ordinateurs sont capables de faire plein de choses que les humains sont incapables de faire, et même s’ils ne sont pas capable de comprendre les langues aujourd’hui, ils le seront peut être demain.



Je ne sais plus qui disait que jamais l’homme n’arrivera a voler quelques mois/années avant que le premier avion vole.



« Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie »

Jamais, jamais… vraisemblablement pas dans les prochaines années, certes, mais jamais…








tazvld a écrit :



Disons que la phrase est à mettre dans le contexte. Ici, il veux très certainement dire que Twitter est incapable de réaliser ce que demande ces personnes, le sens des phrases étant déjà très difficile à être identifier par ordinateur, il nous parait impossible d’arriver à identifier l’ironie avec nos moyens actuels. Il faut se souvenir qu’il parle à des personnes non informées des moyens et qui se foutent totalement des contrainte technique (Qui a dit HADOPI?). C’est donc à travers une phrase simple et concise qu’il a essayé d’exposer son argument, lui donnant au passage un poids important.

Comme tu peux le remarquer, le langage est très complexe, et même un humain n’arrive pas à comprendre à coup sûr celui ci et à identifier les subtilités, comment un programme en serait capable?





Ok, mais être aussi tranché à propos de domaines en telle évolution (cybernétique, robotique) ? J’en doute. Qui au début du siècle dernier aurait pu imaginer qu’une machine pourrait seulement faire ce qu’elle fait de nos jours et qui nous paraît aussi naturel ?



“Jamais” implique une certitude qui n’existe pas en pratique. L’ironie s’apprend (même Sheldon y arrive !) et je ne vois pas ce qui s’opposerait à ce que ce qu’une machine ne puisse pas y parvenir aussi (et même plus).



Dans tous les cas, il est plus prudent et honnête de dire “je ne sais pas” que de subir le ridicule d’une position absolument certaine mais ruinée empiriquement à terme : les exemples historiques abondent et leurs auteurs ne sortent pas grandis (pour notre plus grand plaisir).



Un ordinateur est un outil, “comprendre l’ironie” relève d’une intelligence artificielle.



J’ai pas envie que mon marteau me fasse la morale quand je veux écraser un clou contre un mur, idem pour mon PC <img data-src=" />



Et les travaux sur l’intelligence artificielle sont encore aux balbutiements, je pense que ça nous dépasse complètement et que c’est vraiment pas pour tout de suite.



Aprenez a un hunmain a detester, il detestera cela toute sa vie durant

Aprenez a un humain a aimer, il aimera toute sa vie,

Maintenant, aprenez a un ordinateur cela, il executera ce que l’humain souhaite.

Un ordinateur est capable de faire tout ce qu’un humain est capable, car il est a son image.


Aprenez a un hunmain a detester, il detestera cela toute sa vie durant

Aprenez a un humain a aimer, il aimera toute sa vie,

Maintenant, aprenez a un ordinateur cela, il executera ce que l’humain souhaite.

Un ordinateur est capable de faire tout ce qu’un humain est capable, car il est a son image.


<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />








5h31k a écrit :



Si j’écris dans un input “pas de bras, pas de chocolat”. Peut-tu me dire de quel forme est cette phrase ? est-ce de l’irone ? est-ce une critique ouverte ? est-ce juste une phrase bancale ?







1/ Je ne connais pas cette expression ;

2/ Il n’y a pas de contexte (à la différence de l’ironie) ;

3/ Cela ne contredit en rien ce que j’ai écrit : le futur n’est pas connu, c’est être bien péremptoire que d’être 100% certain qu’à aucun moment, entre maintenant et la fin de l’Homme ou de l’Univers connu, l’ironie ne pourra pas être amenable à la modélisation et réduite à un set d’équations. C’est pas comme si on demandait de solutionner Navier-Stokes.









BreizFenrir a écrit :



Si je comprend bien la brève, c’est Calixthe Beyala qui dit ça, pas Jérémie. <img data-src=" /> Après je suis d’accord avec toi. J’ai l’impression que la dame confond “média” avec “organisme de presse ou assimilé”.





après relecture, toutafé ! Ca me rassure, du coup :)

Go jeremie !!









tass_ a écrit :



Pourquoi ? La censure peut très bien être définie par la loi. La censure en Chine par rapport à la place Tian’anmen est définie dans la loi, pourtant ça reste de la censure…







C’est de la censure si on considère les actions des autorités chinoises aux vues des lois françaises encadrant la liberté d’expression en France.



A l’inverse, les actions des autorités françaises seraient vues comme préjudiciables/illégales aux vues des lois chinoises.









francois-battail a écrit :



Le jour où il y aura un correcteur grammatical décent on pourra en reparler. Même problème avec la traduction automatique, les progrès réalisés ne sont pas strictement algorithmiques mais plutôt basés sur des échantillons réputés fiables de traductions déjà existantes.

Donc, non on ne sait pas faire ; cette problématique se pose depuis près d’un siècle (Turing).





Quels que soient les techniques ou les moyens employés connus (LUT, probabiliste, neuronal, etc) ou futurs (inconnus), le point est que dire “jamais” relève d’une certitude que personne ne possède. “Donc, non on ne sait pas faire” n’implique pas qu’on ne saura “jamais” faire.









tmtisfree a écrit :



Quels que soient les techniques ou les moyens employés connus (LUT, probabiliste, neuronal, etc) ou futurs (inconnus), le point est que dire “jamais” relève d’une certitude que personne ne possède. “Donc, non on ne sait pas faire” n’implique pas qu’on ne saura “jamais” faire.







Nous sommes d’accord. Mais dans le contexte la phrase est raisonnable, jamais peut aussi se traduire par irréaliste à court / moyen terme eu égard aux connaissances actuelles, en tout cas en langage parlé. En l’occurrence il s’agissait de démontrer la démagogie des politiques et dans ce contexte il y a une certitude que la technique actuellement disponible ne permet pas de réaliser les rêves délirants de nos chers élus.









iosys a écrit :



Aprenez a un hunmain a detester, il detestera cela toute sa vie durant

Aprenez a un humain a aimer, il aimera toute sa vie,

Maintenant, aprenez a un ordinateur cela, il executera ce que l’humain souhaite.

Un ordinateur est capable de faire tout ce qu’un humain est capable, car il est a son image.





Apprend à un homme à faire du feu et il se chauffera pour la soirée.

Met le feu à un homme et il aura chaud jusqu’à la fin de sa courte vie.



Blague à part, un ordinateur manque d’au moins 2 choses que peut faire un humain :




  • la capacité à se situer au sein d’un environnement, percevoir des informations via des sens physiques et les interpréter de manière logique pour prendre des décisions. Exemple : “un rocher me tombe dessus, je devrais m’écarter”. La machine passera la demi-seconde de répit qu’elle a à effectuer des calculs plutôt que d’enclencher son moteur et bouger.

  • la capacité à l’abstraction, comme l’ironie. Un type qui me déteste me dit “ta chemise est magnifique”. La machine, dans le meilleur des cas, sera capable d’interpréter la sémantique mais ne pourra comprendre que le type voulait en fait communiquer l’idée inverse.



    Bref, même si les IA commencent a pouvoir simuler une compréhension du langage, l’ironie consiste justement à détourner la sémantique pour dire le contraire de ce que l’on veut dire. Jamais une machine ne pourra exécuter l’ordre “ca veut dire ca MAIS ca veut aussi dire le contraire, potentiellement”.









127.0.0.1 a écrit :



C’est de la censure si on considère les actions des autorités chinoises aux vues des lois françaises encadrant la liberté d’expression en France.

A l’inverse, les actions des autorités françaises seraient vues comme préjudiciables/illégales aux vues des lois chinoises.





Non, c’est “bien” ou “mauvais” dont tu veux parler, la censure n’a pas de sens moral.

Cf notre cher wikipedia : “La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression de chacun. Elle passe par l’examen du détenteur d’un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des livres, journaux, bulletins d’informations, pièces de théâtre et films, etc. — et ce — avant d’en permettre la diffusion au public. ”

La censure ne peut être qu’étatique.









tmtisfree a écrit :



1/ Je ne connais pas cette expression ;

2/ Il n’y a pas de contexte (à la différence de l’ironie) ;

3/ Cela ne contredit en rien ce que j’ai écrit : le futur n’est pas connu, c’est être bien péremptoire que d’être 100% certain qu’à aucun moment, entre maintenant et la fin de l’Homme ou de l’Univers connu, l’ironie ne pourra pas être amenable à la modélisation et réduite à un set d’équations. C’est pas comme si on demandait de solutionner Navier-Stokes.







Je reprends juste les termes cités dans l’article (donc hors contexte aussi) :



Pour Jeremie Zimmermann, « Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie » des tweets





Sinon je pense que c’est rationnellement impossible de savoir si, une simple phrase dans son contexte ou pas, est identifiable comme “ironique” ou non. Tout simplement parce que si on avance dans le “set d’équations” qui permet de définir une phrase ironique simplement sur un texte, on ne peux pas savoir ce qui se passait dans la tête de la personne au moment T où la phrase a été dite.



Rien que en informatique, lorsque l’on t’appelle pour un problème (par exemple l’ordinateur portable d’un client ne s’allume plus). Au téléphone tu lui donnera surement des instructions (par exemple vérifier que le câble est branché ou si les leds du transfo sont allumés). Après, si ca ne résous pas le soucis tu va te déplacer. Là sur place tu verra que la personne que tu as eu au téléphone n’avais pas fait ce que tu lui avais dit de faire mais à juste répondus pour que tu viennes te démerder (par exemple l’ordi branché à une multi-prises qui n’est pas allumée).

Tu trouve mon exemple con ? pourtant j’en ait déjà croisés et quand tu demande s’ils ont fait ce que tu as demandés ils te diront tous “oui” et que ca marche seulement quand c’est toi qui le fait.

C’est pour cela que je répond que l’on ne peux pas trouver, sur un simple texte, si une phrase est ironique ou pas. Par contre, si l’on analyse beaucoup de signaux, il dois être possible de définir si oui ou non un bout de parole a été dit de façon ironique ou pas (le fameux “you don’t say”)









Jean_Peuplus a écrit :



Un ordinateur est un outil, “comprendre l’ironie” relève d’une intelligence artificielle.







Je suis pas d’accord.

Si un ordinateur faisait de l’ironie ca serait de l’intelligence artificielle (reconnaissance de ce que tu as dit, sélection et formulation d’un réponse, ajout de l’ironie ou non ? etc…)

Comprendre l’ironie, c’est uniquement de l’analyse (comme le fait un être humain), c’est la voix/le ton, le contexte, des éléments physiques (haussement d’épaules etc..)



La formulation de l’ironie c’est pas pour demain et ca dépendra vraiment de l’IA ( en dehors de tout comportement et répliques pré-enrengistrés bien sur ), comprendre l’ironie, on peut le faire actuellement (mais sans avoir 100% de fiabilité , on y arrive déjà pas entre humain))



Bref pour moi le Jeremie il s’avance beaucoup, et de toute façon dire jamais quand on parle d’informatique c’est aussi débile que de demander a Google de subventionner la plantation de petit pois en Corse…









francois-battail a écrit :



Nous sommes d’accord. Mais dans le contexte la phrase est raisonnable, jamais peut aussi se traduire par irréaliste à court / moyen terme eu égard aux connaissances actuelles, en tout cas en langage parlé. En l’occurrence il s’agissait de démontrer la démagogie des politiques et dans ce contexte il y a une certitude que la technique actuellement disponible ne permet pas de réaliser les rêves délirants de nos chers élus.





Soit. Je n’ai pas encore de son sur mon PC pour pouvoir écouter les vidéos (l’ampli est en réparation). Donc l’ensemble du contexte m’échappe un peu en ne lisant que le texte. Merci des précisions.



Le 22/01/2013 à 13h 10







tmtisfree a écrit :



Pour Jeremie Zimmermann, « Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie » des tweets.







Sachant qu’on a quelques bonnes pistes sur la localisation des régions cérébrales impliquées dans ce processus.

Sachant que les progrès des techniques computationnelles en linguistique donnent vraiment des résultats intéressants, avec des modèles plutôt assez fins de pathologies (Syndrôme de Williams pour le dernier papier qui m’est passé entre les mains).

Je pense que “jamais” est un mot malheureux. Jérémie Zimmermann devrait savoir, mieux que beaucoup de monde, ce qu’est l’informatique décisionnelle. D’ici quelques années peut-être, ce “jamais” sera un “et merde…”.



Le 22/01/2013 à 13h 22



Si un ordinateur faisait de l’ironie ca serait de l’intelligence artificielle





On peut très bien faire ça uniquement avec de l’analyse prédictive, sans jamais parler “d’intelligence”. Mais on ne va pas rentrer dans le débat de ce que le mot intelligence recouvre. <img data-src=" />

La seule chose qu’on ne sait pas, c’est comment faire. On a déjà du mal à l’appliquer aux humains pour des réhabilitations…

L’ironie, le second degré, dépendent de mécanismes complexes qu’en psychologie on appelle inférences de second ordre. Ou “théorie de l’esprit” pour faire plus simple.

On sait en gros ce qui se passe lors de pathologies développementales (autisme entre autres) et lésionnelles (lésions de l’insula ou du cortex orbito-frontal par exemple). Ca, ce sont des neurosciences.

Techniquement, on n’a pas besoin de ces pré-requis modélisés sur l’humain pour l’adapter à des machines.

Le seul truc, c’est qu’on ne sait pas encore bien comment l’ironie fonctionne. Au niveau psycholinguistique oui, c’est une “réponse à un énoncé, avec un haut degré d’adaptation à l’énoncé, mais discordante des réponses attendues de telle manière à être imprévisibles et/ou surprenantes (la surprise, en règle générale, n’est que la réaction à un évènement inattendu)”.

Après, appliquer un truc comme ça en algo… faut vraiment que quelqu’un aie une très bonne idée. N’hésitez pas, les chercheurs sont preneurs.



Je ne sais pas trop bien si on est encore dans le sujet, en tout cas je tente de coller au titre de l’article. <img data-src=" />








5h31k a écrit :



Je reprends juste les termes cités dans l’article (donc hors contexte aussi) :



Sinon je pense que c’est rationnellement impossible de savoir si, une simple phrase dans son contexte ou pas, est identifiable comme “ironique” ou non. Tout simplement parce que si on avance dans le “set d’équations” qui permet de définir une phrase ironique simplement sur un texte, on ne peux pas savoir ce qui se passait dans la tête de la personne au moment T où la phrase a été dite.





Ce n’est pas le tout de penser que c’est et sera éternellement “rationnellement impossible”: il faut pouvoir le démontrer. Sinon ce ne sont que des suppositions dans le vide, des a priori qui ne prouvent rien.



On apprend l’ironie (ce n’est pas une prédisposition génétique). Donc l’ironie est réductible à des mécanismes d’apprentissage qui ne sont pas bien différents des autre mécanismes cellulaires et moléculaires qui permettent de transformer la bouillie neuronale d’un enfant en un cerveau mature adulte.



Ici le problème est encore plus simple : on ne demande qu’à reconnaitre l’ironie : autant dire que qu’une base de données suffisamment complète (les permutations de mots sémantiquement permises sont finies) ferait l’affaire avec un peu d’intelligence d’un système expert capable d’apprendre pour l’analyse et le rapprochement du contexte avec les mots ou expressions ciblées (réseau neuronal par ex.). Les oreilles d’Echelon font cela à longueur de journée.







5h31k a écrit :



C’est pour cela que je répond que l’on ne peux pas trouver, sur un simple texte, si une phrase est ironique ou pas. Par contre, si l’on analyse beaucoup de signaux, il dois être possible de définir si oui ou non un bout de parole a été dit de façon ironique ou pas (le fameux “you don’t say”)





Je n’ai pas exclu l’analyse probabiliste.



Le post au-dessus est encore plus technique que le mien, damn !


Un survol rapide de Google montre qu’il y a des chercheurs qui travaillent sur la modélisation de l’ironie et des métaphores : ou .


C’est marrant, je ne peux m’empêcher de penser à la phrase du sapeur Camembert : « J’ai été mangé ». Cette phrase est valide grammaticalement même si l’on s’attend plutôt à lire « je suis allé manger ». Quelle proportion de personnes est capable de déceler à la première lecture l’ironie de la situation sans lire les cases suivantes de la BD de Christophe ? À mon avis il y a encore du chemin avant qu’un système automatisé puisse percuter…








S-k a écrit :



Bah on sera gouverné par GLaDOS. XD



A la vitesse où ça va, on s’en approche très vite ;) De nombreux projets ont pour vocation de recréer un cerveau neuronal et des analystes pensent même qu’on sera capable de télécharger un cerveau dans 40 ans.



http://fr.wikipedia.org/wiki/Cerveau_artificiel









tmtisfree a écrit :



Ok, mais être aussi tranché à propos de domaines en telle évolution (cybernétique, robotique) ? J’en doute. Qui au début du siècle dernier aurait pu imaginer qu’une machine pourrait seulement faire ce qu’elle fait de nos jours et qui nous paraît aussi naturel ?



“Jamais” implique une certitude qui n’existe pas en pratique. L’ironie s’apprend (même Sheldon y arrive !) et je ne vois pas ce qui s’opposerait à ce que ce qu’une machine ne puisse pas y parvenir aussi (et même plus).



Dans tous les cas, il est plus prudent et honnête de dire “je ne sais pas” que de subir le ridicule d’une position absolument certaine mais ruinée empiriquement à terme : les exemples historiques abondent et leurs auteurs ne sortent pas grandis (pour notre plus grand plaisir).





Le “jamais” sert à marquer son argumentation. C’est un orateur avec des connaissance technique. Dire que ça sera peut être possible dans 30-40ans (au pouce levé) mais que pour l’instant non casse un peu la force de son argument, car ce sont des détails inutiles. Dire “ce n’est pas possible à l’heure actuelle” ne permet pas de dire quand exactement, surtout dire si c’est dans un futur proche ou lointain. Ce “jamais” est donc une figure de style permettant de simplifier son argumentation et la garder “choc” et se rapporte à une vision “humaine” et à une vision même lointaine de “Twitter” en tant que société.

Une personne ayant les connaissance nécessaire sait que ce n’est vraiment pas pour maintenant, les autres prennent l’argument tel quel, et comprennent que twitter ne peut pas automatiser la modération. Car oui, le vrai message dans cette phrase, ce n’est pas la possibilité d’une IA capable de déceler l’ironie, mais l’impossibilité pour twitter de modéré de manière informatique.









tazvld a écrit :



Le “jamais” sert à marquer son argumentation. C’est un orateur avec des connaissance technique. Dire que ça sera peut être possible dans 30-40ans (au pouce levé) mais que pour l’instant non casse un peu la force de son argument, car ce sont des détails inutiles. Dire “ce n’est pas possible à l’heure actuelle” ne permet pas de dire quand exactement, surtout dire si c’est dans un futur proche ou lointain. Ce “jamais” est donc une figure de style permettant de simplifier son argumentation et la garder “choc” et se rapporte à une vision “humaine” et à une vision même lointaine de “Twitter” en tant que société.

Une personne ayant les connaissance nécessaire sait que ce n’est vraiment pas pour maintenant, les autres prennent l’argument tel quel, et comprennent que twitter ne peut pas automatiser la modération. Car oui, le vrai message dans cette phrase, ce n’est pas la possibilité d’une IA capable de déceler l’ironie, mais l’impossibilité pour twitter de modéré de manière informatique.





En gros il manie la langue de bois et les artifices de langages pour déformer la réalité… Mûr pour la politique.









tazvld a écrit :



Le “jamais” sert à marquer son argumentation. C’est un orateur avec des connaissance technique. Dire que ça sera peut être possible dans 30-40ans (au pouce levé) mais que pour l’instant non casse un peu la force de son argument, car ce sont des détails inutiles. Dire “ce n’est pas possible à l’heure actuelle” ne permet pas de dire quand exactement, surtout dire si c’est dans un futur proche ou lointain. Ce “jamais” est donc une figure de style permettant de simplifier son argumentation et la garder “choc” et se rapporte à une vision “humaine” et à une vision même lointaine de “Twitter” en tant que société.

Une personne ayant les connaissance nécessaire sait que ce n’est vraiment pas pour maintenant, les autres prennent l’argument tel quel, et comprennent que twitter ne peut pas automatiser la modération. Car oui, le vrai message dans cette phrase, ce n’est pas la possibilité d’une IA capable de déceler l’ironie, mais l’impossibilité pour twitter de modéré de manière informatique.





Ok. Comme indiqué au-dessus, je n’ai plus de son sur mon PC. J’ai basé mon propos sur le texte partiellement retranscrit. Dans son contexte, sa rhétorique est compréhensible. Merci pour ces précisions.









tmtisfree a écrit :



Quels que soient les techniques ou les moyens employés connus (LUT, probabiliste, neuronal, etc) ou futurs (inconnus), le point est que dire “jamais” relève d’une certitude que personne ne possède. “Donc, non on ne sait pas faire” n’implique pas qu’on ne saura “jamais” faire.







Ouais mais y a la fin du monde… <img data-src=" />



Le 22/01/2013 à 15h 33







tmtisfree a écrit :



Le post au-dessus est encore plus technique que le mien, damn !







Le post dessus est directement intéressé par le problème au niveau de ses travaux de recherche aussi… Désolé pour l’aspect technique. S’il y en a que ça rebute, on peut troller aussi <img data-src=" />







tass_ a écrit :



En gros il manie la langue de bois et les artifices de langages pour déformer la réalité… Mûr pour la politique.





C’est moins un exercice de langue de bois qu’une mauvaise manière de s’exprimer à mon humble avis.





Car oui, le vrai message dans cette phrase, ce n’est pas la possibilité d’une IA capable de déceler l’ironie, mais l’impossibilité pour twitter de modéré de manière informatique.



Pour l’instant… <img data-src=" /> <img data-src=" />









Toorist a écrit :



Je suis pas d’accord.

Si un ordinateur faisait de l’ironie ca serait de l’intelligence artificielle (reconnaissance de ce que tu as dit, sélection et formulation d’un réponse, ajout de l’ironie ou non ? etc…)

Comprendre l’ironie, c’est uniquement de l’analyse (comme le fait un être humain), c’est la voix/le ton, le contexte, des éléments physiques (haussement d’épaules etc..)









Surtout le contexte, quand on fait une remarque ironique par exemple sur la météo ou un truc qu’on regarde à la télé ou une odeur qui surgit.



Donc pour que l’ordinateur puisse appréhender l’ensemble du contexte il faudrait lui permettre de capter tous les éléments que l’humain capte : la vue, l’ouïe, l’odorat, le touché



en gros c’est plus un ordinateur, c’est un robot <img data-src=" />









Koxinga22 a écrit :



Blague à part, un ordinateur manque d’au moins 2 choses que peut faire un humain :




  • la capacité à se situer au sein d’un environnement, percevoir des informations via des sens physiques et les interpréter de manière logique pour prendre des décisions. Exemple : “un rocher me tombe dessus, je devrais m’écarter”. La machine passera la demi-seconde de répit qu’elle a à effectuer des calculs plutôt que d’enclencher son moteur et bouger.







    Pourtant c’est plus ou moins ce que font les google car : se situer dans le traffic routier et piéton, les interpréter, décider et appliquer la réaction au niveau de la conduite de la voiture.



    Tu donnes deux conditions, y’en à une qui est déjà plus ou moins dépassée ^^’









Warthoggv68 a écrit :



Le post dessus est directement intéressé par le problème au niveau de ses travaux de recherche aussi… Désolé pour l’aspect technique. S’il y en a que ça rebute, on peut troller aussi <img data-src=" />





Cool, un autre scientifique !









Jean_Peuplus a écrit :



Surtout le contexte, quand on fait une remarque ironique par exemple sur la météo ou un truc qu’on regarde à la télé ou une odeur qui surgit.



Donc pour que l’ordinateur puisse appréhender l’ensemble du contexte il faudrait lui permettre de capter tous les éléments que l’humain capte : la vue, l’ouïe, l’odorat, le touché



en gros c’est plus un ordinateur, c’est un robot <img data-src=" />





C’est juste une question de capteurs et d’analyse lexicale au final :p



D’ailleurs pas plus tard que l’autre jour (<img data-src=" />) les ingé d’IBM affirmaient qu’un ordinateur aura 5 sens d’ici 5 ans <img data-src=" />





Pour Jeremie Zimmermann, « Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie » des tweets, toute mesure de censure étant par définition attentatoire aux libertés.





scholar.google.com : irony detector








tass_ a écrit :



Non, c’est “bien” ou “mauvais” dont tu veux parler, la censure n’a pas de sens moral.

Cf notre cher wikipedia : “La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression de chacun. Elle passe par l’examen du détenteur d’un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des livres, journaux, bulletins d’informations, pièces de théâtre et films, etc. — et ce — avant d’en permettre la diffusion au public. ”







Une définition tout a fait exacte qui dépend elle-même de la définition de “liberté d’expression”. Définition qui n’est pas la même dans tous les pays.



D’ailleurs, si on suit le lien wikipedia on se rend compte que la France ne respecte pas celle de la déclaration universelle des droits de l’Homme car la France interdit les propos incitant à la haine raciale.









luinil a écrit :



Pourtant c’est plus ou moins ce que font les google car : se situer dans le traffic routier et piéton, les interpréter, décider et appliquer la réaction au niveau de la conduite de la voiture.



Tu donnes deux conditions, y’en à une qui est déjà plus ou moins dépassée ^^’





C’est amusant, je pensais aux trains et aux capteurs qui permettent de déterminer le temps d’arrivée en gare alors j’ai ajouté le coté “prise de décision”.

Je doit avouer que la Google Car correspond à la description :) Je ne sais d’ailleurs pas comment ils font pour gérer le coté “temps réel”, mais je pourrais opposer la spécificité de la tâche : la voiture avance en ligne droite et “regarde” toujours les évènements qui la concerne de loin et les voit approcher. Elle ne pourrait pas grand chose pour un objet qui viendrait du dessus :)

Français et japonais planchent sur des robots qui “perçoivent” et “décident” mais c’est très limité et très lent.

Cadeau pour ceux qui ne connaissent pas : “Tu mourras moins bête” : Mardi, c’est robologie



Pour le 2e argument (pas d’abstraction) il y a des liens dans les coms vers des recherches qui connaissent un certain succès et dont les auteurs affirment “la psychologie humaine n’est qu’une question de quantité de données”.









Toorist a écrit :



C’est juste une question de capteurs et d’analyse lexicale au final :p



D’ailleurs pas plus tard que l’autre jour (<img data-src=" />) les ingé d’IBM affirmaient qu’un ordinateur aura 5 sens d’ici 5 ans <img data-src=" />







Moi tant qu’un IBM n’est pas capable d’expliquer le 7ème (le Cosmos), je préfère suivre les prédictions d’un vieux branlant chinois un peu pervers <img data-src=" />









Koxinga22 a écrit :



C’est amusant, je pensais aux trains et aux capteurs qui permettent de déterminer le temps d’arrivée en gare alors j’ai ajouté le coté “prise de décision”.

Je doit avouer que la Google Car correspond à la description :) Je ne sais d’ailleurs pas comment ils font pour gérer le coté “temps réel”, mais je pourrais opposer la spécificité de la tâche : la voiture avance en ligne droite et “regarde” toujours les évènements qui la concerne de loin et les voit approcher. Elle ne pourrait pas grand chose pour un objet qui viendrait du dessus :)

Français et japonais planchent sur des robots qui “perçoivent” et “décident” mais c’est très limité et très lent.

Cadeau pour ceux qui ne connaissent pas : “Tu mourras moins bête” : Mardi, c’est robologie



Pour le 2e argument (pas d’abstraction) il y a des liens dans les coms vers des recherches qui connaissent un certain succès et dont les auteurs affirment “la psychologie humaine n’est qu’une question de quantité de données”.







Pour le coup d’un truc venant de dessus, même une humaine ne peut pas prédire que la lunette des gogues de Mir lui tomberait sur le coin de la pomme <img data-src=" />









hokkos a écrit :



scholar.google.com : irony detector







[blague à la con du soir]

Ben déjà, on sait que 50% de la population mondiale ne comprend rien à l’ironie de l’autre 50%

[/blague à la con du soir]



<img data-src=" />





Cette vidéo n’a pas été mise à la disposition de votre pays par le propriétaire.





Francais, vivant a l’etranger, ayant paye ma redevance TV cette annee … je n’ai pas acces a ce type de contenu.



La restriction geographique ca ne devait pas etre un anachronisme ?

L’etat de ne devrait il pas mettre en place un Procy permettant aux francais de l’etranger (inscrit sur les dites listes par exemple) d’acceder aux contenus made in France ?



Et pour repondre aux futurs questions :

_ oui je reve, et je continuerai de rever tant que ce ne sera pas taxe

_ oui je vis au pays des bisounours








tmtisfree a écrit :



Ok, mais être aussi tranché à propos de domaines en telle évolution (cybernétique, robotique) ? J’en doute. Qui au début du siècle dernier aurait pu imaginer qu’une machine pourrait seulement faire ce qu’elle fait de nos jours et qui nous paraît aussi naturel ?



“Jamais” implique une certitude qui n’existe pas en pratique. L’ironie s’apprend (même Sheldon y arrive !) et je ne vois pas ce qui s’opposerait à ce que ce qu’une machine ne puisse pas y parvenir aussi (et même plus).



Dans tous les cas, il est plus prudent et honnête de dire “je ne sais pas” que de subir le ridicule d’une position absolument certaine mais ruinée empiriquement à terme : les exemples historiques abondent et leurs auteurs ne sortent pas grandis (pour notre plus grand plaisir).







Ou bien tu te prends la tête pour rien et c’était juste une hyperbole (enfin, je crois) pour appuyer son argumentation. Tu vois le truc ? Il y a déjà confusion entre humains quand on s’amuse avec le langage, imagine pour une machine <img data-src=" />



Sinon, on n’a presque aucune chance de se tromper en disant que dans moins de 1000 ans (soyons larges), les IA comprendront l’ironie et en feront mais on s’en fout en fait, Zimmerman parlait de maintenant en 2013.









mogmog a écrit :



Francais, vivant a l’etranger, ayant paye ma redevance TV cette annee … je n’ai pas acces a ce type de contenu.



La restriction geographique ca ne devait pas etre un anachronisme ?





On appelle cela une frontière en langage courant. Mais effectivement, le premier mot du triptyque théorique nationale est “Liberté”.



La grosse brune me fait penser à une grosse blonde d’extrême droite.

(auditivement et gestuellement parlant pour être précis, on est pas dans le pousse au troll.)


La géniale intervention de l’IPJ à la fin… Ridicule.








mamath7 a écrit :



La grosse brune me fait penser à une grosse blonde d’extrême droite.

(auditivement et gestuellement parlant pour être précis, on est pas dans le pousse au troll.)





Ben pour l’avoir entendu sur d’autre sujet, on peut dire que t’es tombé juste…









moxepius a écrit :



Ben pour l’avoir entendu sur d’autre sujet, on peut dire que t’es tombé juste…





j’aurai préféré ‘être trompé. Merci pour la précision.









mamath7 a écrit :



j’aurai préféré ‘être trompé. Merci pour la précision.





Enfin pour être vraiment précis, c’est sa peur de “l’invasion musulmane antisémite” qu’elle a en commun avec l’extrême droite.